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PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL

Dixième rapport annuel du Comité intergouvernemental 1

32. Le Conseil a examiné le dixième rapport annuel du Comité intergouvernemental (CIG) du Programme alimentaire mondial ONU/FAO au Conseil économique et social de l'ONU (ECOSOC) et au Conseil de la FAO (période allant du 7 avril 1971 au 28 avril 1972). Ce document contient une note d'introduction et les rapports des vingtième et vingt et unième sessions du CIG.

33. Présentant le rapport, le Directeur exécutif du PAM a souligné que dans le courant de 1972 la situation générale des ressources s'était améliorée appréciablement, laissant au PAM une marge suffisante pour affecter environ 180 millions de dollars à l'aide alimentaire en 1973. Toutefois, il devient de plus en plus difficile de maintenir la qualité de l'aide du PAM et d'en diriger une plus grande quantité vers les pays les moins avancés parce qu'il est désormais impossible d'offrir des rations équilibrées et bien au goût du consommateur. Le Directeur exécutif a donc exprimé l'espoir que les principaux donateurs potentiels feront un effort spécial pour fournir au PAM plus de produits riches en protéines ou plus d'espèces pour acheter ces produits.

34. Le Conseil a bien accueilli l'exposé du Directeur exécutif. Tous les orateurs ont loué le travail du PAM et ont affirmé qu'ils continueraient à lui donner leur entier appui. Les représentants des pays bénéficiaires, en remerciant les pays donateurs pour leurs contributions généreuses, ont exprimé l'espoir qu'à l'avenir ceux-ci fourniraient plus d'aliments riches en protéines et plus de ressources monétaires et rendraient possible la réalisation intégrale des objectifs de contribution. Quelques pays donateurs ont estimé également qu'il faudrait plus de promesses de contribution au Programme.

35. Certains membres ont invité le CIG à étudier des mesures pour couvrir les frais de transport intérieur des pays les moins avancés, comme l'a proposé une délégation à la vingtdeuxième session du CIG. D'autres se sont émus de la hausse des coûts d'administration du PAM et espèrent que l'on réalisera à l'avenir des économies analogues à celles auxquelles on procède dans d'autres organismes des Nations Unies. Un membre, notant l'augmentation des dépôts bancaires du PAM, a exprimé l'espoir que les réserves de trésorerie de celui-ci seront utilisées dans une plus large mesure pour faire face aux dépenses courantes, y compris l'achat de produits. Un autre, soulignant la nécessité de diversifier et de mieux équilibrer les approvisionnements du PAM, a déclaré que, si l'assortiment de produits est actuellement limité, c'est parce que les contributions sont alimentées par les excédents. Ce membre demande qu'à l'avenir, pour atteindre des objectifs toujours plus élevés, on recoure à tous les moyens, y compris la production des denrées nécessaires.

36. Le Conseil prend note du dixième rapport annuel du Comité intergouvernemental du Programme alimentaire mondial et donne son appui aux plans et activités prévues pour le dixième anniversaire du PAM.

Election de quatre membres du Comité intergouvernemental ONU/FAO du Programme alimentaire mondial 2

37. Le Conseil élit membres du Comité intergouvernemental du Programme alimentaire mondial pour un mandat de trois ans (1er janvier 1973 – 31 décembre 1975) les quatre Etats Membres suivants:

Argentine
Indonésie
Pays-Bas
Tunisie

1 CL 59/11 et CL 59/PV/8
2 CL 59/INF/4, CL 59/INF/5, CL 59/PV/13 et CL 59/PV/14

Amendement à l'article 24 des Règles générales du PAM (Cycle budgétaire) 1

38. Le Directeur exécutif a demandé au Conseil d'approuver l'amendement au paragraphe 24 des Règles générales du Programme pour permettre l'adoption d'un cycle budgétaire biennal et non plus annuel, et il l'a informé que l'ECOSOC avait déjà approuvé cet amendement.

39. Le Conseil approuve l'amendement proposé. En conséquence, le nouveau paragraphe 24 se lit comme suit:

“Le budget biennal du PAM est examiné par le Comité financier de la FAO et par le CCQAB et soumis, avec leurs rapports, à l'approbation du CIG. Des prévisions budgétaires supplémentaires peuvent, dans des cas exceptionnels, être préparées et examinées dans toute la mesure possible selon les mêmes modalités, avant d'être transmises au CIG pour approbation. Les rapports financiers du PAM sont soumis au Comité financier de la FAO et au CCQAB. Après avoir été examinés par le Comité de la FAO et par le CCQAB, si ce dernier le désire, ils sont soumis à l'approbation du CIG avec les observations éventuelles de ces comités”.

1 CL 59/19 et CL 59/PV/8


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