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7. EVALUATION DE LA BIOMASSE DES STOCKS PELAGIQUES


7.1 Zone sénégalo-mauritanienne
7.2 Division Sherbro

7.1 Zone sénégalo-mauritanienne


7.1.1 Travaux soviétiques
7.1.2 Travaux du CRODT

7.1.1 Travaux soviétiques

Plusieurs prospections ont été réalisées en 1976 et 1977 sur le plateau continental mauritanien de 16° à 21° N. Les résultats présentés ci-dessous sont juges fiables pour les poissons de fond, mais on doit émettre des réserves en ce qui concerne les stocks pélagiques (Mylnikov et Overko, com. pers.).

Période (mois et année)

ESPECES

T. trecae

T. trachurus

nombre d’individus
(millions)

Biomasse
(milliers de tonnes)

nombre d’individus
(millions)

Biomasse
(milliers de tonnes)

1,76

889,0

28,7

9,6

1 870

XII 76 et 1,77

1 881,5

52,8

16,0

2 720

II - III 77

759,0

26,2

57,8

406

VII - VIII 77

3 965,0

73,0

92,6

1 804


7.1.2 Travaux du CRODT

Plusieurs prospections acoustiques ont été faites au large des cotes du Sénégal et de la Mauritanie. Cette méthode donne des résultats fiables, mais possède des limites bien établies tenant à la fois à l’appareillage utilise et au comportement de chaque espèce, en particulier les sardinelles. De Dakar au cap Roxo, on trouve une biomasse à peu prés constante en saison froide, avoisinant 800 000 tonnes (Gerlotto et al., 1978):

Janvier

1974:

890 000 tonnes

Avril

1975:

850 000 tonnes

Avril

1976:

750 000 tonnes

Avril

1977:

725 000 tonnes


Elle est nettement moins importante en saison chaude.

La ventilation de cette biomasse par espèces, ou même par groupes d’espèces, est délicate. Elle a été tentée pour une campagne effectuée en octobre et novembre 1974 entre le cap Roxo (12° N) et la cap Barbas (22° N 20), à partir de données d’échantillonnage de navires océanographiques et de données de pêche de flottes travaillant dans la zone explorée (Marchal et Boely, 1977). Les résultats sont résumés dans le tableau ci-après (en milliers de tonnes):




B I O M A S S E (10 3 tonnes)

Totale

sardinelles

chinchards

maquereau

S. aurita

S. maderensis

11° - 12° N

132

Répartition impossible

12° - 14°45 N

543

81

23

140

63

14°45 - 17° N

717

104

63

152

11

17° - 19°10 N

542

26

77

369

5

19°10 - 22°20 N

1 189

402

-

618

-

Total

2 991

613

163

1 279

76

%


20

5

43

3

22°20 - 26°10 N

1 788

Ventilation impossible

Total général

4 911



En rapportant ces résultats à la totalité du plateau continental, on trouve une biomasse totale de 12 millions de tonnes. Vers le sud, en Guinée-Bissau, la biomasse de poisson a été évaluée à 870 000 tonnes sur le plateau continental. Par ailleurs, une évaluation récente par méthode acoustique des ressources pélagiques de la Guinée-Bissau donne une biomasse de 210 000 tonnes (Boely et Marchal, 1977).

7.2 Division Sherbro

L’évaluation de la biomasse pélagique du plateau continental de Sierra Leone entre 7° et 9° N a été effectuée par des chercheurs soviétiques de fin décembre 1976 à début janvier 1977 au moyen de prospections acoustiques et par chalutages. Les études ont porte essentiellement sur les trois zones les plus productives: l’île de Sherbro, le banc d’Orontes et la région nord (Fig. 2). Le total de la biomasse des stocks pélagiques pour l’ensemble de ces zones a été estimé à 158 900 tonnes. Les espèces côtières capturées par la pêche artisanale ne sont pas concernées par cette évaluation (Fisheries Division, Freetown, Annexe 16).

Les biomasses des espèces les plus importantes, étaient les suivantes (Ivanov et al., 1977): -

Espèces

Poids moyen (kg)

Estimation du nombre total de poissons

Biomasse (tonnes)

Caranx chrysos

0,35

182,4 x 106

64 000

Sardinella spp.

0,08

167,23 x 106

14 200

Chloroscombrus chrysurus

0,08

25 x 106

2 000

Balistes capriscus

0,01

767,8 x 106

76 200


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