Page précédente Table des matières Page suivante


5. PROBLEMES

5.1 LOGISTIQUE ET TRANSPORT

Le travail de vulgarisation comporte par définition de très nombreux déplacements. Il exige donc des moyens de transport convenables et une réserve suffisante de carburant pour pouvoir utiliser les véhicules. Il est donc indispensable de prévoir l'approvisionnement en carburant du programme.

5.1.1 Véhicules

Etant donné le très mauvais état des routes en République centrafricaine, la plupart des véhicules du type mobylette ont tendance à connaître une mort prématurée. On espère que dans l'avenir tous les vulgarisateurs pourront être équipés d'un vélomoteur et tous ceux qui se trouvent à distance de Bangui d'une “Yamaha Model 80 Trail Bike”: il s'agit d'un modèle de cyclomoteur adapté à la circulation sur terrain accidenté et sur les pistes. Les quatre vulgarisateurs en poste à Bangui pourront utiliser le modèle de mobylette AU65.

Il faudrait prendre particulièrement soin d'entretenir régulièrement ces véhicules. On suggère d'organiser un stage sur la question à l'intention des agents.

En ce qui concerne l'utilisation du pare de Land Rover: étant donnés l'énorme coût de son entretien et les incertitudes de l'approvisionnement en carburant, il faudrait faire un effort concerté pour en évaluer l'utilité et pour économiser le carburant. A mesure que le service de vulgarisation incitera les pisciculteurs à devenir plus indépendants, il deviendra de moins en moinsnécessaire de les fournir en poisson au cours des années à venir.

Chacune des quatre Land Rover devrait être confiée à un membre du personnel de la FAO qui serait personnellement responsable de son utilisation, de son entretien et de sa sûreté. Le directeur du projet devrait établir une politique générale d'utilisation des véhicules afin que tout le personnel soit clairement informé des conditions précises de leur emploi. L'utilisation de véhicules du projet à des fins personnelles devrait être réduite au minimum. Ces deux dernières mises au point contribueront à prévenir les désaccords qui surviennent fréquemment entre le personnel national et international.

5.1.2 Manque de personnes compétentes pour l'entretien des vénicules

Dans le passé, bien de véhicules ont été plus ou moins négligés parce que l'on n'avait pas désigné de responsable du vaste parc de véhicules affecté au projet. Il y a lieu de créer une unité distincte au département administratif des services généraux. Cette unité emploiera un mécanicien compétent et un spécialiste des rechanges pour assurer la tenue de registres et l'entretien des véhicules au cours des projets futurs.

5.1.3 Défaut de liaison avec le terrain

Au cours de l'année, les nombreuses tâches auxquelles l'expert a dû faire face, ainsi que le manque de personnel et celui de carburant, l'ont mis dans l'impossibilité de rendre visite au personnel de terrain. Il faudrait assurer des contacts fréquents entre la direction du service de vulgarisation et les lieux d'affectation périphériques: c'est en prodigant des encouragements d'ordre général et en relevant le moral de ce personnel très isolé, qu'on l'incitera à persévérer dans un effort valable.

5.2 PERSONNEL

5.2.1 Manque de personnel de contrepartie

Jusqu'à la semaine qui a précédé le départ de l'expert, le Gouvernement de la République centrafricaine n'avait pas encore désigné d'homologue. Le programme du PNUD a essentiellement pour objet de former du personnel national en vue de lui faire assumer pleinement la responsabilité des opérations. La chose est, bien sûr, impossible en l'absence d'homologues.

Pour les projets futurs, cette condition devra être satisfaite a priori avant la mise en route des activites.

5.2.2 Défaut d'intégration du personnel ayant reçu une formation

Ce point a été examiné à la section 2.2.3.

5.2.3 Evaluation des performances

Etant donné le manque de ponctualité et l'absentéisme fréquents, ainsi que les temps de présence improductifs, le gouvernement devrait entreprendre un programme d'évaluation de son personnel. L'évaluation des performances ne devrait pas seulement conduire à des résultats négatifs pour des personnes déterminées, mais elle devrait aussi aider l'administration du projet à suggérer des moyens d'améliorer le travail courant des personnes employées. L'expert a commencé à utiliser, dans la région de Bangui, des formulaires sur lesquels les agents de vulgarisation doivent indiquer en détail le travail effectué chaque jour du mois.

Il importe d'instaurer avec fermeté une meilleure discipline pour améliorer quantitativement et qualitativement le travail des agents.

5.3 TRAVAIL DE VULGARISATION

La majorité des problèmes ont été examinés plus haut. En voice le résumé:

  1. Vols de poisson

  2. Mauvaises normes de construction des étangs

  3. Approvisionnement insuffisant en eau

  4. Mauvaises pratiques d'alimentation des poissons

  5. Médiocre collaboration entre les pisciculteurs

  6. Défaut de programmes bien structurés pour la mise en valeur des zones situées en aval des barrages installés par le FENU

  7. Absence de démonstrations par les vulgarisateurs

  8. Nécessité de recycler tous les vulgarisateurs

  9. Manque de contacts ertre la direction et le personnel de terrain et d'encouragements à ce dernier

  10. Retard dans la distribution de leurs prestations aux animateurs du FISE

  11. Manque de crédits pour le développement des établissements piscicoles privés.

5.4 DEFINITION PRECISE DES DIFFERENTES ACTIVITES DU PROJET

Voir à l'annexe 5 le schéma proposé pour l'organisation du projet.


Page précédente Début de page Page suivante