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Annexe 5

QUELQUES ASPECTS BIOLOGIQUES DES STOCKS DE MERLUS DANS LA DIVISION STATISTIQUE DU SAHARA LITTORAL

(34.1.3)
en 1979–1982

par

J. Bourdine, AtlantNIRO, KALININGRAD, URSS

1. LA PECHE

Qua tre périodes peuvent être distinguées dans l'exploitation des merlus au large des côtes de l'Atlantique de Nord-Quest :

  1. Avant 1965, les stocks ont été faiblement exploités par les flottes portugaises et marocaines dans la zone septentrionale. Le tonnage capturé variait alors entre 5.000 et 10.000 tonnes.

  2. Pendant la période 1965–1971, les prises ont brusquement augmenté atteignent 30.000 t par an. Cette augmentation s'explique par la mise en exploitation de la région du Cap Blanc, où 10–15.000 tonnes furent enregistrées.

  3. Une nouvelle augmentation des captures intervient à partir de l'année 1972. Un niveau maximum de 121.500 tonnes fut atteint, grâce aux fortes générations de 1969, 1970, et 1971 et à l'intensification de la pêche. Les prises soviétiques de merlus atteignent 80.000 tonnes.

  4. A partir de l'année 1975, les prises de merlus de tous les pays diminuent à cause de la dispartition des fortes classes d'âge. Les captures soviétiques ne dépassent alors plus le niveau à 5.000 à 10.000 tonnes par an.

A l'heure actuelle, la pêche de l'URSS au chalut est pratiquée dans la zone de pêche libre, de la division statistique 34.1.3 ainsi que sous licence dans d'autres zones. Etant donné que la pêche est spécialisée sur les petites espèces pélagiques côtières, les merlus ne sont actuellement que des espèces secondaires, capturées accidentellement en petites quantités quand elles forment des concentrations trophiques ou de préponte. A la figure 1 sont illustrées les captures soviétiques de merlus dans la division statistique 34.1.3 constituant la zone principale de pêche.

2. COMPOSITION EN TAILLES ET AGES

Le tableau1 résume pour la période 1950–1982, fréquences de tailles des M. senegalensis dans les cptures des bateaux de pêche et les navires océanographiques dans la division 34.1.3 Au tableau 2 est présentée la fréquence de longueur d'un échantillon de 433 M. merluccius capturé lors d'une prospection par chalutage en mars 1982 dans cette même division. Ces deux tableaux montrent que de jeunes merlus ne sont présents qu'en petites quantités dans les prises des navires océanographiques qui emploient pour des buts de recherche des filets à mailles de 10 mm.

La composition en àge de M. senegalensis figure au tableau 3, elle est calculée à la base des clés taille-âge, dont les moyeenes sont présentées au tableau 4. Le tableau 5 illustre de la même façon la composition des âges de M. merluccius en mars 1982, basée sur les tailles moyennes du tableau 6.

3. MORTALITE NATURELLE

Le facteur le moins étudié jusqu'à présent, influant sur la dynamique des stocks halieutiques est la mortalité naturelle. Plusieurs méthodes existent pour en estimer l'order de grandeur. Rikhter en Efanov (1977) se basent sur l'âge de la maturation des poissons, tandis que d'autres (Pauly, 1980, (Lukachov, 1970) utilisent des paramètres de l'équation de von Bertalanffy. Le premier auteur utilise ensuite comme indice de l'anabolisme la température moyenne de l'eau dans laquelle habite le poisson, le second l'âge de la première maturation. Tiurin (1962, 1972) propose d'estimer le taux de mortalité natrelle pour chaque âge à l'aide d'un tableau exponentiel conçu par Baranov (1925) et d'un graphique logarithmique.

Pour l'estimation du taux instantané de mortalité M ches M. senegalensis nous avons utilisé les paramètres de l'équation de von Bertalanffy suivants W = 1680, 3 g, L = 61,4 K = 0,24 et to = - 0,26, ainsi que X (lâge de maturation de masse) =3,1 ans, t (âge de première maturation) = 2,9 ans et T (température moyenne de l'habitat du merlu) = 15°C, l'âge limite étant de ll ans. Cette espèce constituait moins de 2% de la biomasse relative calculés.

i. Selon Rikhter et Efanov

ii. Selon les méthodes de Pauly :

  1. log M = - 0,2107 - 0,0824 log W + 0,6757 log K + 0,4627 log T M = 0,45

  2. log M = - 0,0066 - 0,278 log L + 0,6543 log K + 0,4634 log T

iii. Selon Lukachov Qt (M) =

iv. l'application de la méthode proposée par Tiurin mène à un nombre de valeurs de M pour différents âges, dont la moyenne est de M = 0,410 (tableau 7).

4. AUTRES DONNEES BIOLOGIQUES

Trois espèces de merlus habitant la division stastique 34.1.3, mais leur importance relative est loin d'être égale. D'après les prospections par chalutage effectuées en 1979–1982, M. polli, et même compleètement absent sauf en mars 1982, quant M. merluccius constituait 39% dabs ke secteyr 22°35' – 23°40'. Le schéme de répartion des merlus est illustré à la firue 2. La figure 3 et le tableau 8 illustrent le sex ration chez M. senegalensis obtenu lors des observations en 1979–1982 en 34.1.3.

Les rapports taille-poids pour M. merluccius et M. senegalensis sont présentés en figure 4.

Huit propestions quantitatives par chalutage, effectuées en 1980– 1982 dans le secteur 21°23°50N de la division statistique 34.1.3 (en mars 1982, la prospection a été limité à la zone de 22°35'–23°40N), ont permis d'évaluer le “stock minimum” de M. merluccius et M. senegalensis. Les figures 5 et 6a, b illustrent la répartition et la densité des concentration des merlus et les tableaux 9 to 10 leur “stock minimum”. Des variations importantes apparente dans ces résultats s'expliquent par la répartition saisonnière des merlus et par la méthodologique de prospection. Les grands bateaux peuvent faire des chalutages à des profondeures d'au moins 600 mètres, les moyens jusqu'à 300 m.

Le volume maximal du stock coincide en effect avec la période d'apparition de concentrations commerciales.

5. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Baranov, F. I., 1925 La pêche et l'âge lmite des poissons. Pytchevaya promytchlennost: 65–67. (en russe)

Lukachov, V. N., 1970 Méthode de calcul de la plus petite taille commercial du poisson. Tr. VNIRO 21 (2) : 281–293

Maurin, C., 1968 Ecologie ichthyologiues des fonds chalutables atlantiques (de la baie Ibero-marocaine à la Mauritanie) et de la Méditerranée Occidentale. Rev.Trav.Inst.Pêche Marit.Nantes., 32 (2) : 147p.

Pauly, D., 1980 On the interrelationship between natural mortality, growth parameters and mean environmental temperature in 175 fish stocks. J.Cons.CIEM 39 (2) : 175–192.

Rikhter, V.A. et V.N. 1977 Efanov, sur une des méthodes d'évaluation de la mortalité naturelle des populations des poissons. Tr. AtlantNIRO 23 : 77–85.

Tiurin, P.V., 1962 Le facteur de mortalité naturelle des poissons et son importance pour la régulation des pêches. Problème de l'Ichthologie 2, 3 (24) : 403–421.

Tiurin, P.V., 1972 Courbes “normales” de survivance et taux de mortalité naturelle des poissons comme base théorique de la régulation des pêches. Nouv.Cos.NIORKH, 71 : 71–128.

Tableau 1
Composition par taille du Merluccius senegalensis dans la sous-région 34.1.3.
 IV–V 80xVII-80xxVI-81xxVIII-81xI-82xxVI-VII 82xxxVIII-82x
12       
14       
16      1
18   2  4
202  6  12
224  8  27
243 133  36
26923152 4029
281421244 13949
3042154254 24059
325523121121520334
343274983022985
3637981044872463
383081112730146279
405093118119116468
42352183791344071
4431243073419664
467141037-5728
48131512172369
50112212143139
52591254199
5429 5-156
5624 2-94
5822 11108
6021 1-44
62-1 --25
64-2 --1-
66-1 2--1
681  11--
70   1 -1
72    -  
74     1 
Nmbre       
 38720022715581674994765
d'ex.       

x - des prises des navires scientifiques
xx - des prises des bateaux de pêche
xxx - Merluccius sp. des prises des bateaux de pêche

Tableau 2
Composition par taille du Merluccius merluccius dans la sous-région 34.1.3.
 III-1982X
Longuear, cm 
161
18-
20-
224
249
2663
2896
30111
3269
3453
369
381
405
423
442
462
48-
50-
521
542
56-
58-
60-
621
64-
661
68 
Nmbre d'ex.433

X - des prises des navires scientifiques.

Tableau 3
Composition par âge du merlu sénégalais dans la sous-région 34.1.3 (%)
AgeAnnée IV–V 80XVII-80XXVI-81XXVIII-81X1–82XXVIII-82XX
I1,3-0,43,2- 
II22,413,19,635,9-10,2
III47,134,540,236,533,116,8
IV26,033,034,518,841,120,7
V5,711,011,44,041,229,2
VI2,65,83,51,411,011,6
VII0,32,60,40,11,85,7
    plus de VII 0,3plus de VIIplus de VII
     1.85,8

X des prises des navires scientifiques
XX des prises des bateaux de pêche

Tableau 4
Clé “taille-âge” du merlu sénégalais
Année deÂge, ans
l'élaboration 
des clésIIIIIIIVVVIVII
1980–198115,725,133,439,443,947,6-
1982--31,037,839,343,146,2

Tableau 5
Composition par âge du merlu européen dans la sous-région 34.1.3 dans les prises des navires scientifiques (%)
AgeIII-82
I0,2
II14,3
III38,1
IV35,6
V7,6
V4,2

Clé “taille-âge” du merlu européen

Année deÂge, ans
l'élaboration 
de la cléIIIIIIIV
1982-25,129,731,5

Tableau 7
Coefficients de mortalité naturelle instantanée pour une série de âges
Age, ans
IIIIIIIVVVIVIIVIIIIXXXI
4,600,920,460,340,360,420,540,731,04 4,60
         1,63 

Tableau 8
Evolution du sex-ratio du merlu sénégalais dans la sous-région 34.1.3 durant une année
ProportionMois
            
(‰)IIIIIIIVVVIVIIVIIIIXXXIXII
 86,591,269,863,342,6--44,5-77,075,9-
 13,58,830,036,757,4  55,6 23,024,1 
Tableau 9
“Stock minimum” du merlu sénégalais dans la sous-région 34.1.3 suivant les années
IndicesPeriode
 III–IV 80IV–V 80XV 80VIII 80X–XI 80XVIII–IX 81XIII 82XVIII 82X
“Abondance0,41,10,31,02,416,00,417,4
minimum”,        
millions d'ex.        
“Biomasse        
minimum”.0,080,50,070,51,24,80,25,8
milliers de t        

x Les prospections ont été accomplies par les bateaux à grand tonnage.

Tableau 10
“Stock minimum” du merlu européen dans la sous-région 34.1.3 suivant les années
IndicesPériode
 X–XI 80III 82
“Abondance minimum”, milliers d'ex.33,0508,0
“Biomasse minimum”, t32,022,0

Figure 1 : Evolution annuelle des captures de merlus par la flotte soviétique dans la division statistique 34.1.3. En 1979 (*) la pêche n'a commencé qu'en Septembre.

Figure 1

Figure 2 : Répartition géographique des trois espèces de merlus d'après les données soviétiques. 1. Merluccius merluccius, 2. Merluccius senegalensis, 3. Merluccius polli

Figure 2

Figure 3 : Proportion taille-sexe chez M. senegalensis en 34.1.3

Figure 3

Figure 4 : Relation longueur-poids chez A) M. merluccius, B) M. senegalensis en division 34.1.3

Figure 4

Figure 5 : Distribution de M. merluccius dans la division statistique 34.1.3 A : Octobre / Novembre 1980, B : Mars 1982

Figure 5

Figure 6a : M. senegalensis en division statistique 34.1.3

Figure 6a

Figure 6b : M. senegalensis en division statistique 31.1.3

Figure 6b

Annexe 6

NOTE SUR LA TRANSFORMATION DES DISTRIBUTIONS DES
TAILLES EN DISTRIBUTIONS DE FREQUENCE DES AGES:
RAPPEL DES BIAIS ET DES SOLUTIONS

par

S. Garcia 1

1. INTRODUCTION

Compte tenu de la difficulté à lire l'âge des espèces tropicales et du nombre très important de ces dernières, il faut prévoir dans les années prochaines une intensification notable des travaux basés sur l'analyse des données de longueur. La méthodologie est en cours d'élaboration à l'heure actuelle (Jones 1985, pauly 1980). De nombreuses méthodes sont proposées mais les problèmes liés à leur utilisation commencent à être perçus et des solutions sont élaborées (voir Hoenig, Lawing et Hoenig 1983, Majkowski 1982, Bartoo et Parker 1983, Pereiro et Pallares 1984).

En particulier, l'utilisation des courbes de capture par classe de taille converties “length converted catch curves” (pauly 1983) ainsi que l'analyse des cohortes par classes de longueur se développera très certainement rapidement. Leur élaboration est relativement simple mais soulève quelques difficultés mineures que nous examinerons dans le paragraphe suivant.

2. ELABORATION DES COURBES DE CAPTURE PAR CLASSES DE TAILLE

Le principe a très souvent été utilisé dans le passé. Il consiste à utiliser une courbe de croissance (de von Bertalanffy par exemple) pour “découper” une distribution de fréquence des tailles en groupes d'âge dont les effectifs peuvent être alors approximativement calculés. La procédure la plus courante consiste à découper la distribution en tranches égales annuelles (pour les poissons à vie longue) ou trimestrielles ou même mensuelles (pour les animaux à vie courte). Il est alors possible d'établir une courbe de capture en portant le logarithme des effectifs calculés en fonction de l'âge et calculer ainsi la mortalité totale. Pauly (1983) propose d'utiliser les distributions de fréquence directement en calculant l'âge théorique correspondant au point médian de chaque classe de taille. Cette derniére procédure permet de conserver toute l'information et pourrait, en théorie, permettre d'apprécier des changements dans la mortalité totale à l'intérieur des grands groupes d'âge généralement adoptés par le passé. Cette méthode est celle qu'ont utilisé Turner et El Ouairi (1984) pour leur analyse des mortalités par pêches appliquées aux stocks de merlus du Maroc.

1 Département des pêches, Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, Rome, Italie

L'analyse des cohortes de Jones effectuée sur des données de longueur se rattache également à cette méthode dans la mesure où les classes de taille sont utilisées au lieu des groupes d'âge, et où on calcule le laps de temps Δt passé par les individus dans les classes de taille considérées, à l'aide des paramètres de croissance.

3. SOURCES DE BIAIS

L'utilisation des paramètres d'une courbe classique de von Bertalanffy pour le calcul des âges théoriques correspondant aux diverses classes d'âge pose quelques problèmes. Cette courbe est par définition une relation prédictive permettant de prédire la taille atteinte à un âge donné (âge = x → taille = Y).

Son utilisation pour une prédiction inverse (taille = x → âge = y) n'est pas exempte de biais et l'importance du biais est proportionnelle à l'erreur résiduelle, non expliquée par la relation (Bartoo et Parker 1983).

Jones (1985) souligne la difficulté créée par le fait qu'il est fréquent d'avoir un L plus petit que les plus gros poissons capturés et mésurés. Dans ce cas, les classes de taille correspondantes doivent être rejetées, faute de pouvoir en calculer l'âge, ou regroupées artificiellement dans un même groupe d'âge (t+).

En réalité, le problème va bien au-delà car l'utilisation inverse d'une équation de croissance classique introduit un biais dans l'estimation des âges les plus grands, biais qui s'accroít très rapidement quand on approche de L, taille au-delà de laquelle les calculs sont impossibles. En effet, si des poissons d'âge t ont une taille moyenne, , les poissons de taille l n'ont pas forcément un âge moyen t. Ceci a été souligné par Bartoo et parker (1983). De leur côté,Majkowski et Hampton (1983) ont démontré qu'en fait les erreurs dans la valeur calculée de l'âge s'accroissent rapidement aux deux extrémités de la distribution de fréquence des tailles convertie, c'est à dire que l'erreur commise s'accroît non seulement vers les grandes tailles mais aussi vers les petites. Il est plus que vraisemblable que ces erreurs de détermination conduisent également à des erreurs sur les taux d'exploitation calculés par la méthode d'analyse des cohortes (en longueur) de Jones.

4. SOLUTIONS EXISTANTES

Il a été proposé, pour résoudre ces difficultés, des solutions plus ou moins simples, qu'il est bon de rappeler.

  1. Lorsque les données de base sont disponibles, la solution la plus directe consiste à retourner aux données de base et à calculer la relation entre la taille (x) et l'âge moyen observé (y).

  2. Lorsque les données de base ne sont pas disponibles, il existe plusiers possibilités. Jones (1985) propose de choisir un L supérieur à la taille des poissons les plus gros et de calculer graphiquement la valeur de K compatible avec ce choix, c'est à dire reproduisant correctement la relation taille-âge observée pour le stock en question. La méthode consiste à calculer l'équation de la droite Ford-Walford forcée, passant par la valeur de L ainsi choisie. La même procédure peut être appliquée si l'on utilise plutôt la relation entre les accroissements (lt+1 - lt) et la taille (lt).

    Pereiro et Pallares (1984) montrent cependant que cette correction peut malgré tout conduire à des erreurs graves dans la détermination des mortalités si les valeurs “choisies” sont trop eloignées des valeurs réelles. Ils montrent également cependant que si l'analyse (régressive) des cohortes part d'un groupe de longueur (l+) dont la borne inférieure est située aussi loin que possible de la valeur de L et aussi près que possible de l'intervalle réel de distribution des données observées, les vecteurs de F/âge calculés par la méthode de Jones sont alors relativement insensibles aux erreurs sur les paramètres de croissance.

Il semble donc que la solution simple et pratique au problème posé découlant des conclusions des auteurs cités précédemment soit:

  1. de choisir un L supérieur aux plus grandes tailles observées et de calculer une valeur compatible de K ou encore de calculer directement les paramètres de la relation taille-âge si les données sont disponibles;

  2. de commencer l'analyse régressive à partir d'un groupe (l+) dont la borne inférieure soit située le plus loin possible du L retenu;

  3. de ne considérer comme strictement valides que les valeurs calculées (âge, durée du passage dans l'intervalle de taille, Δt, mortalité par pêche F. t, etc. ) situées dans l'intervalle des tailles observées pour le calcul des paramètres de croissance et reconnaître que les biais s'accroissent rapidement vers les plus grandes tailles et vers les plus petites.

Bartoo et Parker (1983), de leur côté, préconisent, pour résoudre le biais, une approche stochastique lorsque la distribution de fréquence des longueurs par classes d'âge est disponible.

5. REFERENCES

Bartoo, N.W. and K.P. Parker, 1983 Stochastic age frequency estimation using the von Bertalanffy equation. Fish.Bull., 81(1) :91–6

Hoenig, J.M., W.D. Lawing and N.A. Hoeing, 1983 Using mean age, mean length and medium length data to estimate the total mortality rate. ICES/CM 1983/D:23, 11 P. (mimeo)

Jones, R., 1985 Assessing the effects of changes in exploitation patterns using length composition data (with notes on VPA and cohort analysis). FAO Finsh.Tech.pap., 256 (in press)

Majkowski, J., 1982 Usefulness and applicability of sensitivity analysis in a multispecies approach to fisheries management. In Theory and management of tropical fisheries. Pauly, D. and G. Murphy (eds.). ICLARM/CSIRO:149-166

Majkowski, J. and Hampton, 1982 The effect of parameter uncertainties in an age-length relationship upon estimating the age composition of catches. Can.J.Finsh.Aquat.Sci., 40(3), 272–80

Pereiro, J.A. and P. Pallares, 1984 Consequences of introducing errors in the values of the input parameters in the “length distribution analysis” (R. Jones) as applied to the northern stock of hake. CIEM/CM:1984/G61, 7 p. (mimeo)

Pauly, D., 1980 A new methodology for rapidly acquiring basic information on tropical shrimp stocks: growth, mortality and stock recruitment relationships. In Stock assessment for tropical small-scale fisheries. Saila, S. and P. Roedel (eds.). Univ.Rhode Island Int.Center Mar.Res.Dev., 198 p.

Pauly, D., 1983 Length converted catch curves: a powerful tool for fisheries research in the tropics. Part I. Fishbyte, 1(2):9–13

Turner, J. and M. EL Ouairi, 1985 State of exploitation of Merluccius merluccius off the coast of norther Morocco. COPACE/PACE/85/33 (in press)

Annexe 7

CONSIDERACIONES SOBRE LOS EFECTOS DE UN CAMBIO DE
MALLA EN LA PESQUERIA DE MERLUZA EUROPEA (Merluccius
merluccius)
Y GAMBA BLANCA (Parapenaeus longirostris)
DEL ATLANTICO CENTRO-ORIENTAL. ASPECTOS ECONOMICOS.

por

R.GOÑI1

INTRODUCTION

La recomendación CECAF/6/1 sobre el tamaño de la malla a utilizar en la región del Comité, señala que este debe de ser de, al menos, 60 mm. Con el fin de estudiar la viabilidad de esta malla para la pesquería mixta merluza-gamba de caladeros situados al norte de Cabo Juby, se ha realizado una serie de estudios conjuntos Hispano-Marroquíes sobre la selectividad del arte de arrastre sobre estas especies. Los resultados de estas experiencias están parcialmente recopilados en los documentos de Belvèze, Bravo y Goñi y Delgado, 1981.

En la presente nota se hace un estudio de los efectos que un posible cambio de malla tendría sobre las capturas españolas de estas especies, a corto y largo plazo, así como una económica de los mismos.

Un estudio similar, referente unicamente a la gamba blanca, se presentó a la 6a Sesión del Grupo de Trabajo de Evaluación de Recursos de CECAF (CECAF, 1982). Este trabajo se consideró como preliminar ya que los datos de base correspondían al 4o trimestre de 1981; siendo este periodo el de iniciación del sistema de muestreo de las capturas españolas en caladeros marroquíes, la cobertura del mismo era todavía parcial.

MATERIAL Y METODOS

En este estudio se ha seguido el método propuesto por E.L. Cadima (1978) como modificación al método de Holt (1957).

Se ha tomado como malla actual la de 40 mm y se han analizado las consecuencias que tendría el cambio a las mallas de 50, 60 y 70 mm.

Los procentajes de retención utilizados en el caso de la merluza corresponden a curvas de selección paralelas a la obtenida para 40 mm durante la campaña ELID 8005 (Belvèze, Bravo y Goñi, 1980) (Tabla 1), considerando un valor del factor de selección de 3.6 (CECAF, 1978). Este valor del factor de selección se encuentra próximo a los calculados a partir de los datos extraidos de las experiencias de selectividad conjuntas mencionadas.

Para la gamba se han utilizado los porcentajes de retención de las curvas de selección teóricas calculadas a partir de los valores reales de las campañas ELID 8005, IBN SINA 8105 e IBN SINA 8112 (Tabla III).

1 Centro Costero de Canarias (IEO) Crta. San Andrés s/n Santa Cruz de Tenerife, España

La relación talla-peso aplicada en el caso de la gamba es:

W(gr)=0.00398 L3.08(cm)

Y en el de la merluza:

W(gr)= 0.013 L2.87(cm)

Las valoraciones de pérdidas inmediatas y posibles ganancias a la larga se han hecho sobre composiciones por tallas de la captura española actual de merluza y gamba de Marruecos, correspondiente al primer semestre de 1982, considerando que han sido realizadas con copos de malla de 40 mm.

Dada la falta de conocimiento de la tasa de explotación a que está sometido este stock se han probado tres valores de la misma: baja (E = 0.25), media (E = 0.50) y alta (E = 0.75).

La evaluación de las consecuencias económicas de los cambios de malla en la pesquería mixta se ha realizado considerando una capture conjunta de 100 kg, repartidos entre ambas especies según los porcentajes en que se presentaron en las capturas españolas del periódo 1981–1982. Los precios por kilogramo corresponden al valor medio del año 1982, teniendo en cuenta las fluctuaciones que sufre según la época del año y el puerto de descarga de quese trate.

RESULTADOS

En las Tablas I y III se incluyen las composiciones por tallas de la captura de merluza y gamba, el peso medio por ejemplar en el punto medio del intervalo de tallas y los porcentajes de retención estimados para las mallas estudiadas.

En la Tabla IV se presentan los resultados de la evaluación del cambio de la malla de 40 mm a las de 50, 60 y 70 mm correspondiente a la merluza europea. Como puede observarse en dicha Tabla, al aumentar la malla del copo las pérdidas iamediatas en peso van creciendo, desde el 14%, para la malla de 50 mm y una tasa de explotación baja, al 92% en el de 67.1 mm y tasa de explotación alta.

En la Tabla V se presenta la valoració n económica del cambio de malla contemplando en conjunto las dos especies. Se registran pérdidas inmediatas quevan desde el 25%, si se pasa a la malla de 50 mm al 61% si se pasa a la mayor.

DISCUSION

Del estudio de los efectos de un cambio de malla en la pesquería de merluza europea podría deducirse la rentabilidad, a largo plazo, de este tipo de medidas. No sucede lo mismo con la gamba blanca en que, siendo las pérdidas inmediatas muy superiores a las de la merluza, en ningún caso se registran en el futuro capturas superiores a las actuales.

Considerando la posibilidad de un cambio de la malla de 40 mm a la de 50 mm para una tasa de explotación media, en la merluza se perdería un 14%, ganándose después un 18%; sin embargo en la gamba, de inmediato, se perdería el 29% en peso, para después obtener capturas más bajas que la actual en un 12%.

En los otros posibles cambios a mallas más grandes las pérdidas en la gamba crecen mucho, tanto a corto como a largo plazo, no compensándose con las ganancias que se obtendrían en la captura de merluza al paso del tiempo.

La valoración económica del cambio de malla indica que la aplicación de esta medida conllevaría, en el mejor de los casos, unas pérdidas del 25% del valor de la captura de ambas especies en conjunto.

BIBLIOGRAFIA

Belvèze, H., J. Bravo 1980 de Laguna y R. Goñi, Selectividad del arte de arrastre sobre merluza europea (Merluccius merluccius) y gamba blanca (Parapenaeus longirostris) en la zona norte de CECAF. Comunicación presentada en la 2a Reunión del Grupo de Trabajo Especial de Merluza de CECAF. Dakar. Septiembre 1980

Cadima, E.L., 1978 The effect on yield of a change in the age at first capture. Manual for fish stock assessment. FAO, Fisheries. Circular No. 701

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Merluccius merluccius

TallaC1 P1P2P3P4
LT.cd.№ ej/100 gr89,2 mm50 mm59,7 mm67,1 mm
7414,220,2   
83936,040,4   
924748,320,07   
10626411,090,110,1  
111239414,390,180,02  
121887518,280,270,04  
132351222,800,400,07  
142138627,900,530,110,01 
151734333,900,660,180,02 
161810740,560,770,270,040,1
171570448,420,860,400,070,02
181409556,330,910,530,110,04
191269865,520,950,660,180,07
201183775,630,970,770,270,11
211071086,700,980,860,400,18
22978898,790,990,910,530,27
2310014111,920,990,950,660,40
247523126,141,000,970,770,53
255624141,49 0,980,860,66
264393158,00 0,990,910,77
273689,175,72175,72 0,990,950,86
284017194,69 1,000,970,91
292719214,95  0,980,95
302090236,53  0,990,97
311997259,47  0,990,98
321872283,82  1,000,99
331938309,61   0,99
341752336,89   1,00
351263365,68    
361289396,03    
371225427,97    
38940641,55    
39823496,79    
40702533,75    
41620572,46    
42521612,94    
43545655,25    
44401699,42    
45349745,48    
46342793,48    
47304843,44    
48253895,41    
49174949,42    
501951005,52    
511241063,73    
521051124,09    
53931186,64    
54761251,41    
55551318,45    
56531387,79    
57481459,45    
58361533,49    
59211609,93    
60171688,81    
61161770,17    
62121854,04    
6361940,46    
64112029,46    
6522121,07    
6622315,37    
6772312,31    
6892411,99    
6922514,43    
7012619,67    

Tabla I (Cont.). - Datos de base para la evaluación de un cambio de malla. Merluccius merluccius. C1 = Captura actual (malla de 40 mm.) que corresponde al período Enero-Julio 1982. P1, P2, P3, P4 = Tantos por uno de retención para las mallas de 39,2, 50, 59,7, 67,1 mm. respectivamente. Estas retenciones has sido calculadas a partir de los co rrespondientes para 40 mm. suponiendo un factor de selección de 3,6. Relación talla-peso:

W(gr) = 0,013 L (cm)2.87

Merluccius merluccius.

1. Cambio de malla 1 (39,2 mm) a malla 2 (50 mm).

C1 = 25389600 C2 = 13403500 = 0,86 Pérdida inmediata del 14% de la captura actua

Y1 = 2288703 Yk2 = 1977484

(E = 0,25) = 1,01 Captura a la larga = 101% de la de equilibrio con 40 mm

= (E = 0,50) = 1,18 Captura a la larga = 118% de la de equilibrio con 40 mm

(E = 0,75) = 1,38 Captura a la larga = 138% de la de equilibrio con 40 mm

2. Cambio de malla 1 (39,2 mm) a malla 3 (59,7 mm).

C1 = 25389600 C3= 7186500 = 0,67 Pérdida inmediata del 33% de la captura actual

Y1 = 2288703 Yk3 = 1533363

(E = 0,25) = 0,92 Captura a la larga = 92% de la de equilibrio con 40 mm.

(E = 0,50) = 1,26 Captura a la larga = 126% de la de equilibrio con 40 mm.

(E = 0,75) = 1,73 Captura a la larga = 173% de la de equilibrio con 40 mm.

3. Cambio de malla 1 (39,2 mm) a malla 4 (67,1 mm).

C1= 25389600 C4= 5247500 = 0,59 Pérdida inmediata del 41% de la captura actual.

Y1= 2288703 Yk4 = 1350268

(E = 0,25) = 0,87 Captura a la larga = 87% de la de equilibrio con 40 mm.

(E = 0,50) = 1,30 Captura a la larga = 130% de la de equilibrio con 40 mm.

(E = 0,75) = 1,92 Captura a la larga = 192% de la de equilibrio con 40 mm.

Tabla II.-Resultados de la evaluación de un cambio de malla de 40 mm a las de 50, 59,7 y 67,1 mm. respectivamente. C1 = Captura actual en no de ejemplares (40 mm.). C2, C3 Y C4 = Capturas en no de ejemplares con las mallas de 50, 59,7 y 67,1 mm. respectivamente. Y1 = Peso de la captura actual en Kgr. Yk2, Yk3, Yk4= Pesos de las capturas inmediatamente después del cambio a las distintas mallas. Y2, Y3, Y4 = Pesos correspondientes a largo plazo.

TallaC1 P1P2P3P4
LT.cm.№ ej/1000 gr39,2 mm50 mm59,7 mm67,1 mm
5280,660,02 0,010,02
5.5670,870,02(0,01)0,010,03
6801,130,04(0,01)0,020,04
6.5421,430,060,020,020,05
73541,780,090,020,030,05
7.511332,180,130,040,040,06
836562,650,190,060,050,08
8.592623,170,260,090,070,19
9200703,760,350,130,090,11
9.5301714,430,450,190,130,13
10447045,160,560,260,160,15
10.5637405.980,660,350,210,17
11836826,880,740,450,270,20
11.5751577,860,820,560,340,23
12681688,940,870,660,410,27
12.55189810,110,910,740,490,31
133950511,380,940,820,570,35
13.52143512,760,960,870,640,39
141024014,240,970,910,710,43
14.5431715,840,980,940,770,48
15246517,550,990,960,820,53
15.5102119,390,990,970,860,57
1652421,350,990,980,900,62
16.528023,431,000,990,920,66
179825,66 0,990,940,70
17.52228,02 0,990,960,74

Tabla III.- Datos de base para la evaluación de los efectos de un cambio de malla. C1 = captura actual (mall de 40 mm.) correspondiente al período Enero-Julio 1982. = peso por ejemplar en el punto me dio del intervalo de tallas. P1, P2, P3, P4 = Tantos por uno de retención para las mallas de 39,2, 50, 59,7 y 67,1 mm. respecti vamente. Estas proporciones han sido obtenidas a partir de datos reales de campaña de selectividad (ELID 8005, IBN SINA 8105 y IBN SINA 8102). = peso medio por ejemplar. Relación talla-peso utilizada W(gr)= 0.00398 L3.08 (cm)

1. Cambio de malla 1 (39,2 mm) a malla 2 (50 mm).

C1 = 531114000 Ck2 = 347306000 = 0,71. Pérdida inmediata del 29% en peso.

Y1 = 4185159 Yk2= 2972394

(E = 0,25) = 0,79. A la larga la captura será el 79% de la actual.

(E = 0,50) = 0,88. A la larga la captura será el 88% de la actual.

(E = 0,75) = 0,98. A la larga la captura será el 79% de la actual.

2. Cambio de malla 1 (39,2 mm) a malla 3 (59,7 mm).

C1 = 531114000 Ck3 = 225482000

= 0,47. Pérdida inmediata del 53% en peso.

Y1 = 4185159 Yk3 = 1968254

(E = 0,25) = 0,58. A la larga la captura será el 58% de la actual.

(E = 0,50) = 0,72. A la larga la captura será el 72% de la actual.

(E = 0,75) = 0,89. A la larga la captura será el 89% de la actual.

3. Cambio de malla 1(39,2 mm) a malla 4 (67,1 mm).

C1 = 531114000 Ck4 = 167805000

= 0,33. Pérdida inmediata del 67% en peso.

Y1 = 4185159 Yk4 = 1363498

(E = 0,25) = 0,44. A la larga la captura será el 44% de la actual.

=(E = 0,50) = 0,59. A la larga la captura será el 59% de la actual.

(E = 0,75) = 0,79. A la larga la captura será el 79% de la actual.

Tabla IV.- Resultados de la evaluacion de los efectos del cambio de la malla de 40 mm. a las de 50, 59,7 y 67,1 mm. C1 = captura actual (malla de 40 mm.) en no ej. × 10-3; C2, C3 y C4 = captura inmediata con las mallas de 50, 59,7 y 67,1 mm respectivamente; Y1 = captura actual (malla de 40 mm.) en Kgs.; Yk2.; Yk3 e Yk4= peso de la captura inmediatamente después del cambio a las mallas de 50, 59,7 y 67,1 mm. respectivamente ; Y2, Y3 e Y4= peso de las capturas esperadas a largo plazo con las mallas de 50, 59,7 y 67,1 mm. respectivamente.

EVALUACION DEL EFECTO ECONOMICO DE UN CAMBIO DE MALLA EN LA PESQUERIA MERLUZA GAMBA CONSIDERANDO UNA CAPTURA DE 100 Kgr. DE AMBAS ESPECIES.

Precios (1982)Porcentajes relativos de las dos especies (1981–1982)
Merluza = 418 P./Kgr.Merluza = 35,6% en peso. 35,6 Kgr merluza - 14880,8 P, 
  100 Kgr 6210,4 P,
Gamba = 734 P,/Kgr.Gamba = 64,4% en peso. 64,4 Kgr gamba - 47269,6 P, 

MALLAS50 mm.59,7 mm.67.1 mm.
EspeciesMerluzaGambaMerluzaGambaMerluzaGamba
Pérdidas      
Pérdida por especie14%29%33%53%41%67%
(‰)      
Pérdida por especie      
(P.)2083,313708,24910,725052,96101,131670,6
Pérdida total      
P.15791,529963,637771,7
Pérdida total      
25,4%48,2%60,8%

6. BIBLIOGRAFIA

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Annexe 8

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Annexe 9

RESUMEN DE LOS DATOS DE BASE Y PARAMETROS BIOLOGICOS DE LA PESQUERIA DE GAMBA
EN LA DIVISION 34.1.1. DE CECAF.

par

A. Cervantes et R. Goni

PUERTO№ MEDIO№ MEDIOCARACTERISTICAS MEDIACALADEROSPROFUNDIDADDP/MAREA‰CAPTURAESPECIES OBJECTIVOS
DESCARGABARCOSMAREAS/MESTRBHPESL.(m)PREFERIDOSPESCA(m) TOTAL ANUAL(‰RELATIVO)
HUELVA10612397318231oCasablanca100–6001135Gamba blanca (68%)
      2o Tafelneh-C.Sim   Otros crust.*(18%)
      3o Cabo Ghir   Merluza Europ.(14%)
      4o Kenitra    
PTO.STA.MARIA579770213181o Kenitra100–250720Gamba blanca (59%)
      2o Casablanca   Merluza europ.(37%)
      3oArcila-Larache   Otros crust. * (4%)
ALGECIRAS65106109413211o Arcila-Larache100–500930Gamba blanca (63%)
      2o Kenitra   Merluza Europ.(33%)
      3o Casablanca   Otros crust.*(4%)
      4o Cabo Ghir    
MALAGA524195373201o Arcila-Larache100–450811Gamba blanca (53%)
      2o Kenitra   Merluza europ.(46%)
      3o Casablanca   Otros crust.*(4%)
CADIZ6718854327De Cabo Cantin300–700164Merluza europ.(61%)
      a Cabo Noun   Otros crust.

* Carabinera alistado, moruno y cigala)

Tabla I - Datos sobre la actividad de la flota española de arrastre al fresco que explota la pesqueria de gamba, con malla 40 mm., en Africa Occidental alnorte de Cabo Blanco. Año 1982.

PUERTOSHUELVAALGECIRASPTO.STA.MARIAMALAGACADIZALMERIATOTAL
 C (t)2 7211 47281361313125 644
981f (DP)14 04711 4158 6664 3821 83118140 522
 CPUE.19.13.09.14.01.07.14
 C (t)2 8891 7731 17158416216 453
1982f (DP)16 29311 6168 5743 9411 40444742 275
 CPUE.18.15.14.15.01.05.15

Tabla II :- Captura (t); esfuerzo (DP) y CPUE (t/DP) de gamba blanca de la flota espanolaen la divisioón 34.1.1. de CECAF.

 ENEROFEBREROMARZOABRILMAYOJUNIOJULIOAGOSTOSEPBRE.OCTUBRENOVBRE.DICBRE.1982
CAPTURA             
(KG)5025136575626365865035305234603965886455
(DP)4053514533133653823393573684003605184611
ESFUERZO
(№M)
3 6203 6054 2752 7243 4333 4873 3203 1443 4793 7233 1324 31542 257
CPUE
(C/DP)
0.1390.1420.1540.2060.1850.1680.1510.1690.1500.1230.1260.1360.153

Tabla III :- Captura (t); Esfuerzo (NM = № de mareas; DP = dias pesca) y captura por unidad de esfuerzo (t/DP) de la flota española de arrastre que pesca gamba blanca en la división 34.1.1. de CECAF. Año 1982.

Lt (cm)№ ej.
3.00
3.50
4.00
4.50
5.027927
5.567593
6.082656
6.542885
7.0433289
7.52118300
8.06253032
8.519049802
9.039196596
9.564818598
10.0102714424
10.5123469104
11.0139863175
11.5121730347
12.0110349689
12.587623861
13.063859555
13.531205611
14.014857158
14.56519247
15.13651128
15.51556405
16.0755851
16.5400612
17.1174141
17.545891
18.014694
18.50
19.02235
19.50
20.00

Tabla IV .- Composicion por tallas de la captura de gamba blanca. Division 34.1.1 de CECAF, Ano 1982.

Lt (cm%♂%♀№ EJEMPLARES
7--2
7.562.537.58
860.040.025
8.565.734.367
968.931.1193
9.571.928.1185
1078.321.7378
10.582.917.1293
1169.330.7433
11.547.852.2251
1222.577.5440
12.55.294.8310
137.892.2461
13.53.896.2236
144.395.7351
14.51.898.2163
151.198.9179
15.5-100.076
165.194.979
16.5-100.032
17-100.020
17.5-100.012
18-100.07
18.5-100.02
19-100.02
TOTAL No1 1523 0534 205
%27%73% 

Tabla V :-Relación de sexos por intervalo de talla de gamba blanca en la división 34.1.1. de CECAF. Año 1982.

 Relación talla total-peso№ ej.rrango (cm)
W(g) = 0.00942 . LT (cm)2.65 5655610.858.5 – 14.0
W(g) = 0.00467 . LT (cm)2.98931 1190.978.5 – 19.0

Tabla VI .- Relación longitud total-peso de gamba blanca en la división 34.1.1. de COPACE. Año 1982.

 Relación talla caparazón-peso№ ej.rrango (cm)
W(g) = 0.00561 . Lc (mm)2.204535990.7416 – 45
W(g) = 0.00344 . Lc (mm)2.416861 1290.9015 – 30

Tabla VII .- Relación longitud del caparazón-peso de gamba blanca en la división 34.1.1. de COPACE. Año 1982.

 Relación talla total-talla№ ej.rrango LT (mm)
 caparazón   
Lo (mm) = 0.27823 . LT (mm)0.930471 4750.7970 – 165
Lo (mm) = 0.13953 . LT (mm)1.083252 3700.9076 – 194

Tabla VIII .- Relación talla total-talla del caparazón de gamba blanca de la división 34.1.1. de COPACE. Año 1982.

TallaC1 P1P2P3P4
LT.cm.№ ej/1000 gr39,2 mm50 mm59,7 mm67,1 mm
5280,660,02 0,010,02
5.5670,870,02(0,01)0,010,03
6801,130,04(0,01)0,020,04
6.5421,430,060,020,020,05
73541,780,090,020,030,05
7.511332,180,130,040,040,06
836562,650,190,000,050,08
8.592623,170,260,090,070,19
9200703,760,350,130,090,11
9.5301714,430,450,190,130,13
10447045,160,560,260,160,15
10.5637405.980,660,350,210,17
11836826,880,740,450,270,20
11.5751577,860,820,560,340,23
12681688,940,870,660,410,27
12.55189810,110,910,740,490,31
133950511,380,940,820,570,35
13.52143512,760,960,870,640,39
141024014,240,970,910,710,43
14.5431715,840,980,940,770,48
15246517,550,990,960,820,53
15.5102119,390,990,970,860,57
1652421,350,990,980,900,62
16.528023,431,000,990,920,66
179825,66 0,990,940,70
17.52228,02 0,990,960,74

Tabla IX: Datos de base para la evaluación de los efectos de un cambio de malla. C1 = captura actual (malla de 40 mm) correspondiente al periodo Enero-Julio 1982. = peso por ejemplar en el punto medio del intervalo de tallas. P1, P2, P3, P4 = retención para las mallas de 39.2, 50, 59.7 y 67,1 respectivamente. Estas proporciones han sido obtenidas a partir de datos de la campañ a de selectividad (ELID 8005, IBN SINA 8105 y IBN SINA 8102). Relación talla-peso utilisada W(gr) = 0.0398 L 3.08 (cm)

Annexe 10

RESUMEN DE LOS DATOS DE BASE Y PARAMETROS BIOLOGICOS DE LA
PESQUERIA DE MERLUZA EUROPEA EN LA DIVISION 34.1.1 DE CECAF

par

A. Cervantes et R. Goni

ESPECIESMODALITES     
MODALITIESTRAWL 40 m/mTRIO 60 m/mGILLNETLONG-LINET O T A L
MODALIDADESARRASTRE 40 m/mTRIO 60 m/mVOLANTAPALANGRETOTAL
Merluccius merluccius2 9721 1181 093955 278
P. longirostris6 455---6 455
M. senegalensis-63373-436
Crustaceos varios (1)1 150---1 150
Cefalópodos varios (2)813---813
Trachurus trachurus691---691
Lophius piscatorius557---557
Micromesistius poutassou540---540
Dentex macrophtalumus-65975-734
Argyrosomus regius-229--229
Zeus faber60201--261
Pagellus spp.356172120-684
Mullus barbatus50115--165
Varios2 652319220413 232
TOTAL16 2962 8761 88113621 189

(1) Nephrops norvegicus + Plesiopenaeus edwardsianus + Aristeus antennatus + Aristeomorphafoliacea.

(2) Pulpo + choco + calamar + volador + pota.

Tabla I .- Captura española (en miles de t por especie y tipo de flota, en 1982, en la división 34.1.1. de CECAF.

MOD.    TOTAL
ANNEE YEAR AÑOGILLNETLONG-LINEARR. 40(TRIO + BOU)
ARR.60
TOTAL
 VOLANTAPALANGREARR.40 (1)(TRIO + BOU)
ARR.60
TOTAL
1970n.d.n.d.1 7144 916n.d.
1971""1 4554 616"
1972""1 3564 515"
1973""1 4263 576"
1974""2 4213 657"
19751 294"1 7964 620"
19761 082"1 1423 840"
1977764"6703 641"
1978680"1 1551 732"
1979364"1 0351 552"
1980742"9571 435"
1981832"3 9477355 514*
19821 093952 9721 1735 333

(*) Falta una pequeña cantidad correspondiente a palangre y bou.(1) Hasta 1981, las capturas corresponden solo a las “bacas” del Puertode Cádiz.

Tabla II .- Capturas españolas de merluza europea en la división 34.1.1. de COPACE.

 ESFUERZO (DP)CPUE (t/DP)
MOD.         
ANNEE YEAR AÑGILLNETLONG-LINEARR.40 (1)ARR.60TOTALGILLNETLONG-LINEARR. 40 (2)ARR. 60
    (TRIO + BOU)    (TRIO + BOU)
 VOLANTAPALANGREARR. 40 (1)ARR.60TOTALVOLANTAPALANGREARR. 40 (2)ARR. 60
    (TRIO + BOU)    (TRIO + BOU)
1970n.d.n.d.10 416n.d.n.d.n.d.n.d.0.16n.d.
1971""10 024""""0.15"
1972""7 540""""0.18"
1973""7 042""""0.20"
1974""5 040""""0.31"
1975""5 670""""0.25"
1976""6 412""""0.18"
1977""6 8604 905"""0.100.74
1978""4 4382 925"""0.260.59
19795 729"4 0463 465"0.15"0.260.45
19803 780"3 7102 205"0.20"0.260.65
19812 824"40 5221 68045 0260.29"0.970.44
19823 01529847 5312 12052 5840.360.320.630.55

(1) Hasta 1981, el esfuerzo corresponde solo a las “bacas” de Cádiz.

(2) Hasta 1981, la CPUE corresponde solo a las “bacas” de Cádiz.

Tabla III.- Esfuerzo y rendimiento español de merluza europea en la división 34.1.1 de COPACE.

 ENEROFEBREROMARZOABRILMAYOJUNIOJULIOAGOSTOSEPBREOCTUBRENOVBREDICBRE1982
CPUE
(t/DP)
ARR.60
0.520.590.510.600.840.800.510.710.450.350.330.310.55
CPUE
(t/DP)
ARR.40
0.070.090.080.070.070.070.070.090.080.060.060.050.07
CPUE
(t/DP)
VOLANTA
-0.360.370.250.460.390.360.440.320.420.330.180.36
CUPE
(t/DP)
PALANGRE
---------0.270.320.370.32

Tabla IV - Evolución mensual de la captura por unidad de esfuerzo (t/DP) de merluza europea capturada por los distintos tipos de flota española en 1982.

a) Arrastre con malla de 60 m m; b) Arrastre con malla de 40 m m (pesqueria de gambas); c) Volanta; d) Palangre

TALLAARR60ARR40VOLANTAPALANGRETOTALTALLAARR60ARR40VOLANTAPALANGRETOTAL
50000054139491253149185406679731
6000005580131141846453278568669
702783000278305650021121448889338168486
8017790400177904575990923238239257556036
9053823800538238585865533436222284850269
1001602180001602180593669361727789290037975
1116822539760002541442603669357922971154431763
1250453153560003158605611914289319053236826228
137572359600000360357262164330051725199522894
1413453330813000332158363107511821587347218602
1521025254833000256935564180014411488670318830
1610935236298800237392365134558410373107913381
17672620264300020331566640660572811998491
1850451889780001898256751161177422429106
19540517674900017728956882488263412568303
20149417189600017204546930758353891556434
2130721563240001566312703231063752544235
2258641350510001356374712683602985 3667
23113761379330117013908237201083556333697
24280501158350720118647273625212876691782
2527683959510940987287746800848271555
265088679515722908462727523410166501000
27498746465262210696621764661381161296
2877101622034264069939977007560756
29837154872813640571360782750857161148
30107779386532701049501279004676473
311129663371221165045125380002806286
3214015228268013722674244718117802400418
331408592404592205223383746821690936268
3415170823637201220238755983001910191
3513445318572031181481324772840215130228
3613533417268247363095314584785880550143
3714722714679743152083300422862170250242
381412891448704319384029431887178070185
391079521268037353413724624588274000274
4012560011461689884505253709891830130196
4110020110290612036454021968390403000403
42867338991320494556420270491013700137
4387608938452466235802096959200707
4483604666822924850491845839300000
4563139594483943046881667059400000
46638636202163531944461638449500707
4752538564433265746301462689600000
4845169492734861449521480089700000
49337103409252142261812256298129000129
502879534617584593911125782      
512468324578536144368107243      
522481622719556933916107143      
53165071633654376365890877      

Tabla V. - Composicion por tallas de la captura de merluza europa realizada por la flota espanola en la division 34.1.1 de CECAF. Ano 1982. ARR 60 = arrastreros con copos de 60 mm ; ARR. 40 arrastreros con copos de 40 mm.

SIZETOTAL CAPTURE
LT (cm)(№)
TALLACAPTURA TOTAL
LT (cm)(№)
5–9743 972
10–1414 227 400
15–1910 644 200
20–247 220 430
25–293 800 950
30–342 142 050
35–391 481 610
40–441 070 380
45–49748 889
50–54510 776
55–59281 435
60–64118 316
65–6945 715
70–7414 936
75–794 673
80–841 391
85–891 040
90–94547
95–99136
TOTAL (№)43 058 846

Tabla VI - Composición por tallas de la captura española de merluza europea en la división 34.1.1 de CECAF. Año 1982.

GrupoedadOIIIIIIIVVVIVIIVIIIIX>XNumero
talla (cm)            
5–9(100)           
10–146337         8
15–19960229       45
20–2422550203      77
25–29 31353292     91
30–34 282145204    112
35–39  1163036152   115
40–44   6152827204  79
45–49    4154027104 55
50–54    262637227 58
55–59      6624145034
60–64        6256916
65–69         69410
70–74          1007
75–79          1002
80–84          1003
85–89          1001
90–94          1001
95–99          --
100–104          1001
Total           715

Tabla VII - Clave talla-edad de merluza europea de Africa Noroccidental. Año 1982

GRUPO DE EDAD No EJENPLRES

O10 309 82125.1
I13 612 63631.5
II6 632 24315.4
III5 167 68012.0
IV2 923 0236.8
V1 480 4933.4
VI1 048 1702.4
VII651 7301.5
VIII804 7160.7
IX137 4310.3
>X288 0510.8
TOTAL43 058 846100

Tabla VIII Composición por edad de la captura total española de menluza europea en la división 34.1.1. de CECAF. Añc 1982.

TRINESTRES    
% EST.    
MADUREZ1 o2 o3 o4 o
I–II55415257
III–IV35472835
V–VI68136
VII–VIII3472
o ejemp.327560114

Tabala I X.-Porcentajes trimestrales de machos de merluza europea en cada estado de madurez. Individuos de talla ≥33 cm. Area de CECAF. Año 1982.

TRINESTRES    
% EST. 
MADUREZ1 o2 o3 o4 o
I–II32445937
III–IV24482334
V–VI2441317
VII–VIII204611
№ ejemp.254864169

Tabla X.- Porcentajes trimestrales de numbras de merluza européa en cada estado de madurez. Individuos de tallas ≥40 cm. Area de CECAF. Año 1982.

SIZE  
LT (cm)%♂%♀SPECIES
TALLA  
LT(cm)% ♂% ♀EJEMPLARES
15–19--3
20–24703076
25–294357151
30–344753210
35–394060243
40–444258183
45–494258123
50–54366496
55–59178349
60–6459519
65–6901006
70–7401006
75–7901004
80–8401001
6005701170
% CAPTURA51.248.8-

Tabla XI .- Relación de sexos por intervalo de talla de merluza europea en el area de CECAF y sex-ratio en la captura española. Año 1982.

Relación talla-peso vivo: W(g) =.00737L2.99489.00752L2.99342.00595L3.05542
F. conversión (vivo-eviscerado:f=.9387.9127.9191
Ecuación de crecimiento: Lt =100(1-e-.065(t+.82)110(1-e-.065(t+.82110(1-e-.064(t+.76

Tabla XII .- Relaciones talla-peso vivo; peso vivo-peso eviscerado y ecuaciones de crecimiento por sexos para la merluza europea en la división 34.1.1. de CECAF. (Goñi, 1983; Goñi ycervantes, 1983).

Figura 1

Figura 1 - Evolució anual de los porcentajes trimestrales de cada estado de madurez en hembras de merluza europea. División 34.1.1. de CECAF. Año 1982.

Figura 2

Figura 2.- Ajuste a la logística de la curva de maduración de machos de merluza europea en Africa Moroccidental. Año 1982. Dos supuestos: I - Inmaduros solo estado I. * = valores observados I + II - Inmaduros estados I y II. o = valores observados.

Figura 3

Figura 3.- Ajuste logístico de la curva de maduración de hembras de merluza europea en Africa Moroccidental. año 1982. Dos supuestos: I - Inmaduros solo estado I. * = valores observados. I + II - Inmaduros estados I y II. o = valores observados.


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