Les prises totales ont été extraites de plusieurs sources d'informations dont les principales sont le rapport du groupe de travail ad hoc du COPACE (COPACE/PACE Séries 83/27) et les données préliminaires du Bulletin statistique N° 5 du COPACE. Ces informations ont été complétées par les données nouvelles apportées par les participants au groupe de travail. Une tentative de répartition des captures dans les divisions 34.1.3 et 34.3.1 ainsi que l'estimation des captures relatives de Trachurus trachurus et Trachurus trecae ont été faites selon les modalités exposées ci-dessous.
Le problème de répartition par zone se posait essentiellement pour la flottille Interpêche. Le suivi grossier de son activité a été réalisé en utilisant les documents du COPACE/PACE 78/7, 78/10, 78/15, 83/27, les Bulletins Statistiques COPACE N° 2 et N° 4, les Bulletins Statistiques du CNROP 9/2 et 10/2 ainsi que le document de Fréon et Lopez (1983).
Les captures effectuées par les flottilles iraquiennes et cubaines ont été réparties de manière égale dans les deux zones.
Il est nécessaire pour améliorer l'évaluation de l'état des stocks de séparer dans les statistiques les captures de Trachurus spp. en ses deux principales composantes qui sont le T. trachurus et le T. trecae.
En division 34.1.3, les captures des soviétiques ont été réparties en accord avec les données de COPACE/TECH/84/59 pour les années 1972 à 1981 et en accord avec Domanevsky et al. (1986) pour les années 1982 à 1984. Les captures des autres flottilles, exceptées celles de la RDA et de la Roumanie où l'information existe, ont été réparties de la même manière que celles des soviétiques.
En division 34.3.1, la répartition des Trachurus spp. en T. trachurus et T. trecae s'est faite en accord avec les statistiques de la flottille roumaine (Maxim, 1986).
Ce type de répartition, faute de données, n'a pas pu être fait en division 34.1.1.
En ce qui concerne les Decapterus rhonchus, les captures sont généralement déclarées avec l'ensemble des carangidés et ne sont donc pas directement disponibles. La méthode retenue pour estimer l'importance des captures de cette espèce consiste à retrancher les prises de Trachurus spp. des prises de carangidés totaux déclarées dans les Bulletins Statistiques de COPACE. Les prises de cette espèce faites par les flottilles sénégalaises n'apparaissant pas dans les bulletins y ont été rajoutées. Les participants ont extimé que les autres espèces de carangidés n'interviennent que de manière négligeable dans le total des captures en divisions 34.1.3 et 34.3.1. Pour les années 1983 à 1985 les captures totales ont été estimées par un simple rapport de proportionalité avec les captures de la flotte roumaine.
Les captures de Decapterus rhonchs de la division 34.1.3 n'ont pas pu être distinguées de celles effectuées en division 34.3.1, mais compte tenu des connaissancessur la répartition de catte espèce, l'ensemble des captures a été reporté en division 34.3.1.
Les captures de Trachurus spp. n'ont pas pu dans cette division être réparties en leurs composantes specifiques. Globalement elles ont réguliérement progressé de 6 200 t en 1970 à 56 000 t en 1978 avec l'apparition d'un pic exceptionnel de 113 000 t en 1975. Les captures ont depuis 1978 chuté jusqu'à un niveau voisin de 10 000 t en 1982 et se sont ensuite apparemment stabilisees.
Les captures de Scomber japonicus montrent de grandes fluctuations au cours de la série historique avec pour fait marquant la brusque explosion du niveau des captures en 1984–1985, années au cours desquelles les jeunes maquereaux du fait des migrations probables sud-nord et également large-côte sont devenus très accessibles à la pêcherie marocaine. Les senneurs marocains en particulier, dont les rendements sur la sardine baissaient, ont reporté leur effort sur le maquereau. Il faut noter que les maquereaux de grande taille ne sont pas accessibles à ces pêcheries et que des recherches doivent être entreprises pour les localiser.
L'essentiel des captures de catte zone a été effectué sur T. trachurus. De grandes variations inter-annuelles apparaissent avec un maximum de 340 000 t en 1977 et un minimum de 90 000 t en 1979, année où al flottille soviétique a cessé de pêcher en Mauritanie. D'autre part, 1979 est une année climatique très anormale caracté risée par un très faible upwilling. La chute des captures depuis 1978 peut s'expliquer partiellement par la mis en application de la nouvelle réglementation mauritanienne qui a fait passer de 30 à 70 milles la limite des eaux territoriales avec pour conséquence le déplacement de flottilles de pêche. De plus, les problèmes politiques au nord de la zone ont interdit l'accès des flottilles au large du Sahara occidental pour des raisons de sécurité. A noter qu'en 1975 il y avait une chute des prises dans cette zone correspondant au pic remarqué en division 34.1.1.
Le T. trecae est dans cette zone en limite nord de sa répartition. Il semble que les tendances de ses captures soient très variables au cours des dernières années et non reliées a celles de T. trachurus.
Les captures de maquereaux sont plus stables et centrées sur 80 000 t.
On assiste à un décroissance assez régulière des prises de T. trachurus dans cette division, à l'exception d'un pic très marqué en 1980 provoqué par une prise exceptionnelle des soviétiques cette année particulière.
Les captures de T. trecae sont centrées sur 35 000 t mais avec de très grandes variations, notamment en 1976 et 1981.
Les prises de Decapterus rhonchus sont stables autour de 25 000 t mais ont progressé en 1985. Celles de Scomber japonicus sont également stables mais à un niveau inférieur (moins de 10 000 t).
Les principales espèces débarquées par les flottilles capverdiennes sont Selar crumenophthalmus et Decapterus spp. Ces espèces sont recherchées pour servir d'appât à la pêche au thon. Depuis 1981, année où a commencé la collecte des statistiques, les captures sont passées de 600 à 2 200 t (cf. annexe 13).
En division 34.2.0, les déclarations de captures de la flottille soviétique ont été importantes au cours des années 1977, 1980 et 1982 (cf. COPACE/PACE Séries 83/27).
En effet, au cours de ces années les captures de Trachurus spp. ont représenté 38 000, 40 000 et 97 000 t respectivement. Celles de maquereaux ont quant à elles atteint 14 000, 37 000 et 49 000 t au cours de ces mêmes années.
La division 34.1.2 semble avoir été surtout fréquenté des années 1972 à 1977. Les captures de carangidés y ont atteint 18 000 t tandis que celles de Scomber japonicus ont représenté jusqu'à15 000 t.
La flottille pêchant les chinchards et les maquereaux en division sénégalo-mauritanienne est extrêmement diverse tant par la taille des bateaux que par les types d'engins utilisés.
L'information sur la répartition de l'effort au sein des différentes divisions statistiques du COPACE n'est pas toujours disponible. C'est pourquoi les effort mentionnés au tableau 5 ne se retrouvent pas forcément aux tableaux 6 et 7.
Les données d'effort concernant les bateaux soviétiques ne sont pas disponibles avant 1979. Pratiquement la seule unité d'effort disponible pour le secteur est le jour de pêche. Ces informations sont ressemblées aux tableaux 5, 6 et 7.
Il paraît impossible de standrdiser cet effort tant les engins sont différents, les stratégies de pêche diverses et la répartition des flottilles dans la zone bien typée par pays.
La flottille roumaine était composée jusqu'en 1982 de deux types de bateaux travaillant dans les eaux d'Afrique de l'Ouest, les rendements des plus grands (4 000 CV) étant de 1,4 à 1,6 fois supérieurs à ceux des petits (3 000 CV). Une standardisation globale semble donc possible pour cette flottille mais l'information n'est pas disponible sur la répartition de l'effort orienté vers une espèce cible pour chaque type de bateau; les scientifiques roumains ont donc renoncé à cette standardisation.
Pour les années récentes, les nouvelles données d'effort de la flottille roumaine utilisées pour les calculs de PUE prennent en compte l'espèce cible, celle-ce étant définie a posteriori par la composition spécifique des captures dans chaque trait de chalut échantillonné.
Il serait souhaitable de disposer des données d'effort des flottilles soviétiques par engin et par division depuis au moins 1972.
La qualité de l'information sur les efforts ne permet pas de traiter l'évolution des PUE. Les données de PUE utilisées et les efforts théoriques qui en découlent ont été extraites des données roumaines qui représentent la seule longue série historique disponible. Le changement de zone et de stratégie de pêche de la flottille roumaine rend cependant délicat l'extrapolation de ses données à l'ensemble des flottilles de la division.
Division 34.1.1
Les données de la flottille marocaine sur Trachurus trachurus ne sont disponibles que pour 1984. Ces captures se font sur des petits individus de 8 à 30 cm avec 17,03 cm pour longueur moyenne. Pour le maquereau, la majorité des captures se fait également sur des individus de petite taille. Les pics de fréquences sont centrés sur 16 à20 cm.
Divisions 34.1.3 et 34.3.1
Trachurus trachurus: les fréquences de tailles dans les captures sont très différentes selon les flottilles et les années, différences en relation avec les engins et les zones de pêche. Par exemple en 1985, la flottille de RDA à surtout pêchê des individus de 12 à 17 cm avec un pic à 13 cm tandis que la flottille roumaine pêchait essentiellement des individus de 26 cm. Les données préliminaires des soviétiques indiquent qu'ils ont surtout capturé des individus de 20 cm.
Trachurus trecae: les mêmes remarques que précédemment s'appliquent mais on observe pour cette espèce que, contrairement à T. trachurus, la flottille de RDA pêche des individus en moyenne plus grands en 1985 que la flottille roumaine (26–27 cm contre 23 cm). Les soviétiques capturaient cette même année des individus de 24–25 cm.
Pour Scomber japonicus et Decapterus rhonchus, les données roumaines indiquent des pics de fréquences centrés sur 27,5 cm.
De nombreuses imprécisions apparaissent dans le document COPACE/TECH/84/59 et dans la comparaison de ce document avec Domanevsky et al. (1986), imprécisions dont les causes n'ont pu être bien comprises en l'absence des experts soviétiques.
Le groupe de travail à d'autre part noté que les fréquences de tailles ne sont pas extrapolées mensuellement aux prises mais sont sommées sur l'ensemble de l'année, quelque soit l'effort mensuel d'échantillonnage et les prises correspondantes.
