Malgré les améliorations intervenues après juillet 1986, une plus grande flexibilité et une responsabilité décentralisée, en particulier en ce qui concerne l'embauche de la main-d'oeuvre et l'achat de petit matériel, sont souhaitables pour une exploitation optimale.
Le coût du personnel engagé par la DPA est exagérément élevé. Celui-ci pourrait être réduit en n'employant, en plus du chef de station, qu'un nombre limité d'ouvriers permanents (2 gardiens, et 3 ouvriers). En période chargée, le chef de station doit être en mesure d'engager de la main-d'oeuvre supplémentaire. En plus, il doit pouvoir se procurer lui-même à peu près tout le matériel nécessaire. Cela est possible en établissant annuellement un budget et un plan d'exploitation, dont le chef serait responsable.
Une partie de la rémunération du chef de station et éventuellement des ouvriers permanents devra évidemment dépendre des résultats obtenus. Des sanctions devraient être prises en cas d'abus.
La pisciculture peut être conduite de la même manière que l'anné précédente, c'est-à-dire, production d'alevins entre septembre et janvier et production de géniteurs, donneurs d'hypophyses et poissons de consommation après janvier.
L'élevage de porcs peut être poursuivi de la même manière: achat de porcelets et leur engraissement. La formule reproduction et engraissement est également possible à condition d'agrandir la porcherie jusqu'à dix-huit loges (actuellement huit loges).
La diminution des coûts de travaux et l'augmentation de la production obtenue par réduction des pertes (ce qui est possible en intéressant le chef de station), permettraient de rentabiliser les cultures.
Les dépenses groupées sous la rubrique “autres” seront fortement réduites en intéressant le chef de station et en employant un nombre limité d'ouvriers permanents.
