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Production des exploitations et gestion des ressources pastorales


Sécheresse et sécurité alimentaire
Conservation des sols et de l'eau
Gestion du bétail et des ressources pastorales
Combustibles et agroforesterie


Sécheresse et sécurité alimentaire


Des précipitations faibles et erratiques constituent certainement la caractéristique majeure des régions sèches; les sécheresses, aspect critique de ces régions, devront par conséquent être prises en considération dans les stratégies de développement. Les réserves alimentaires, la distribution de vivres avant que les paysans ne soient contraints de liquider leurs biens, de meilleures prévisions en matière de récolte et de bétail, et la mise au point des technologies adaptées sont autant d'aspects qu'il faut éventuellement envisager. Bien sûr, l'impossibilité de prévoir les sécheresses n'est pas la seule cause du problème; il y a aussi le fait que les périodes de sécheresse font baisser les productions au dessous de niveaux déjà marginaux, empêchant même toute possibilité de subsister.

Dans un tel contexte, la sécurité alimentaire est d'une importance capitale, tout particulièrement pour la majorité des populations dont l'accès aux ressources se trouve limité et qui ne disposent que de bas revenus. Si les nouvelles technologies peuvent être utiles, elles ne sauraient, à elles seules, améliorer la stabilité de la production vivrière au point de garantir la sécurité alimentaire des plus pauvres. Lorsque frappe la sécheresse, l'intervention gouvernementale directe (subventions aux prix des produits alimentaires de base, programmes nutritionnels destinés à certaines couches particulières de la population, ou programmes générateurs de revenus) peut se révéler indispensable afin d'assister les déshérités. Pour soutenir ces programmes, des entrepôts de céréales (centralisés mais aussi locaux) sont nécessaires afin de constituer ou d'entretenir des réserves en prévision des sécheresses et, dans les zones à hauts risques, afin d'entreposer l'aide alimentaire extérieure. Le rôle de l'aide alimentaire peut être vital en période d'urgence; lorsque les systèmes de distribution sont appropriés et que la nourriture parvient dans les meilleurs délais aux populations auxquelles elle est destinée, le secours qu'elle procure peut être déterminant pour les pauvres et les nécessiteux. En tout état de cause, les situations de famine récurrente indiquent certainement le besoin de réinstaller les populations concernées.

Les solutions générales ne sont pas appropriées: chaque situation doit être évaluée pour ce qu'elle est. Il faudra en particulier savoir distinguer entre les zones où une meilleure technologie agricole peut servir, les zones surpeuplées où la technologie n'est plus d'aucun secours, et les zones pastorales dans lesquelles des stratégies particulières contre la sécheresse peuvent s'appliquer (mobilité, réserves de pâturage et réserves fourragères, et vente d'urgence du bétail en échange de céréales). Il faut également évaluer les possibilités de développement symbiotique entre les régions sèches et celles disposant de suffisamment d'eau. Il faudra créer des systèmes d'alerte précoce pour anticiper les sécheresses et les famines imminentes.

Là où la technologie agricole peut se révéler utile, ce sera le plus souvent par le biais de la conservation de l'eau et des variétés d'espèces cultivées (fruits d'une combinaison entre recherche sur les systèmes agraires et phytogénétique) qui composent l'efficacité de l'utilisation de l'eau avec les autres éléments requis pour assurer la sécurité alimentaire. Parmi ces derniers, citons: la résistance aux maladies et pestes (dans les champs et durant le stockage), et, souvent, la possibilité de nourrir également le bétail qui, dans les zones de cultures marginales, représente une sécurité complémentaire en cas de mauvaises récoltes. Quels que soient les apports et les stratégies utilisées, il faudra pousser activement au stockage des récoltes sur le lieu de l'exploitation. La perte de denrées alimentaires, en quantité et qualité, se produit à tous les stades du processus postrécolte. Bien que les pertes de céréales soient moindres en régions sèches par rapport aux régions humides, elles sont quelquefois suffisamment importantes pour offrir la possibilité d'améliorer la sécurité alimentaire en les réduisant.

Les mesures à prendre sont les suivantes:

· Les gouvernements devraient reconnaître que leurs politiques monétaires et de crédit, les taux de change, la commercialisation et les échanges sont autant d'éléments affectant la sécurité alimentaire. Ils devraient également prendre en compte, dans leur planification agricole et dans leurs affectations budgétaires, les besoins spécifiques des régions sèches en matière de développement et d'infrastructures nécessaires à l'établissement de la sécurité alimentaire (par exemple entrepôts, voies d'accès, etc.).

· Les stratégies de lutte contre la sécheresse et les stratégies alimentaires doivent être adaptées à chaque région menacée. Il est particulièrement important de comprendre les stratégies traditionnelles développées par les agriculteurs et les éleveurs pour faire face; on devrait encourager les communautés à identifier les besoins et à participer pleinement au processus de planification.

· Les programmes de développement visant à accroître la productivité des petits agriculteurs (par des mesures visant à augmenter la production de façon durable et progressive, telles qu'une meilleure distribution des ressources, y compris des terres, un meilleur accès au crédit, aux technologies peu coûteuses et aux services de vulgarisation) devraient permettre de diminuer les besoins en aide alimentaire.

· Lorsque l'on prévoit qu'une aide alimentaire va devenir indispensable, il faut que la conception même des stratégies correspondantes, y compris les infrastructures nécessaires, donnent lieu à une étroite collaboration entre les gouvernements et les donateurs. Le gouvernement a la responsabilité d'assurer que l'aide alimentaire parvienne, sans délai, jusqu'aux bénéficiaires escomptés. Les donateurs pourront cependant aider en cela en fournissant des ressources non alimentaires et en donnant leur appui à l'infrastructure administrative et matérielle.

· La recherche agronomique et les technologies qui s'y rapportent devraient mettre l'accent sur les variétés et les techniques culturales qui augmentent la sécurité alimentaire en combinant une utilisation plus efficace de l'eau avec d'autres éléments importants, tels la résistance aux pestes et la production de paille pour l'alimentation animale.

· On devrait développer des systèmes d'alerte précoce associant télédétection et réseaux de stations d'enregistrement au sol, prenant en considération aussi bien les paramètres socio économiques que technologiques.

La responsabilité première échoit aux autorités nationales mais la communauté internationale pourra apporter beaucoup pour tout ce qui concerne l'aide alimentaire et non alimentaire, ainsi que la mise en place des systèmes d'alerte précoce. Les communautés et organisations locales devraient participer à la conception, à la mise en oeuvre et à la gestion des stratégies alimentaires. Les possibilités de collaboration régionale dans l'élaboration et la mise en place des stratégies contre la sécheresse sont aussi de toute première importance: cela peut comprendre les systèmes d'alerte précoce, les mouvements transfrontaliers de bétail et les échanges de surplus alimentaires.


Conservation des sols et de l'eau


L'érosion généralisée des sols et le déclin de leur fertilité restreignent les possibilités d'amélioration de la productivité des régions sèches. La conservation de l'eau est un autre sujet crucial dans ces régions qui, par définition, ne disposent que de précipitations réduites pour la croissance des plantes et le renouvellement des eaux souterraines. En outre, érosion des sols et ruissellement sont intimement liés. D'autres aspects des stratégies des régions sèches traitent des causes profondes de la dégradation et de l'érosion des sols; le présent chapitre ne traite que des mesures concernant la conservation des sols et de l'eau.

Mesures à prendre:

· L' inventaire des sols et des ressources en eau au niveau national devrait être réalisé ou actualisé, pour servir de base, au niveau national, aux politiques, stratégies et programmes de conservation des sols et de l'eau. Cet inventaire devrait couvrir de façon adéquate les régions sèches et comporter d'une part la délimitation des surfaces érodées et à risque et d'autre part une quantification des ressources aquifères (notamment leur profondeur, leur volume, leur qualité, leur re-approvisionnement).

· Les services de conservation des sols devraient être organisés de façon à fournir un apport aussi bien aux programmes et projets de développement communautaire ou régional qu'à la planification nationale et à la gestion des grands bassins versants. Au niveau des exploitations, l'accent devrait être mis sur les intrants qui apportent aux agriculteurs des avantages tangibles, tels un rendement accru ou une diminution des risques.

· On devrait élaborer des politiques et des stratégies d'utilisation des ressources en eau. Une attention toute particulière devrait être accordée aux politiques liées à l'exploitation des nappes aquifères fossiles (exploitation minière) lorsque des réserves importantes se présentent, afin de déterminer leur utilisation et la durée de leur exploitation.

· Il est souvent indispensable de légiférer et de prévoir des sanctions pour empêcher des formes d'utilisation de terres abusives et l'exploitation aveugle ou antisociale des ressources en eau. La rareté de l'eau est un obstacle au développement des régions sèches et par conséquent il faut absolument assurer un usage efficace des ressources disponibles (particulièrement lorsqu'on irrigue) par le contrôle ou des mesures d'incitation.

· La recherche et la vulgarisation sont indispensables pour garantir une utilisation plus efficace de l'eau dans les programmes d'irrigation, spécialement dans le cas de petites installations s'approvisionnant sur des ressources en eau limitées. Outre les variétés culturales à fort rendement hydrique, on devrait encourager les techniques d'irrigation permettant d'économiser l'eau. Les problèmes d'environnement liés à l'irrigation (alcalinité et salinité) ainsi que les problèmes sociaux induits par les plans d'irrigation nouvellement lancés ne devront pas non plus être négligés.

· De façon générale dans les régions sèches, études préliminaires et développement des systèmes agraires devraient s'attacher à la conservation des sols et de l'eau et au maintien de la fertilité. Ceci par la mise en culture, la collecte des eaux, l'agroforesterie, la rotation des cultures et le plus grand usage de fumures.

La responsabilité première échoit aux autorités nationales; il faut cependant noter que peu de pays seront capables d'entreprendre les programmes nécessaires sans l'aide d'agences extérieures ou celle de la communauté des donateurs. Les institutions régionales peuvent également prêter main forte en matière d'échange d'information et de formation.


Gestion du bétail et des ressources pastorales


Pour le développement durable des régions sèches, le surpâturage constitue une contrainte très répandue. Le surpâturage demande des mesures permettant d'améliorer l'élevage, les prélèvements d'animaux et l'intégration d'un pâturage contrôlé et du développement de l'eau. Mais le surpâturage n'est qu'un syndrome dont la véritable cause se cache dans la nature même de la production pastorale. La question centrale est donc de savoir comment accroître la fiabilité et les rendements des systèmes de production animale (notamment en augmentant la production fourragère par la prévention des feux et l'application d'engrais phosphatés sur les légumineuses) tout en évitant la dégradation des terres, ou en lui portant remède.

En pratique, chaque système de production animale (mettant en oeuvre des écosystèmes et/ou des systèmes socio-politiques particuliers) demande une stratégie différente. Il est clair que les systèmes de production cultures-bétail offrent la possibilité de produire du fourrage (sous forme de paille ainsi que de cultures dérobées et pâturages artificiels), qui manque dans les systèmes purement pastoraux. Souvent, l'ensemencement et la fertilisation des pâturages ne présentent pas une option attrayante et l'on préférera plutôt tirer le meilleur de la croissance naturelle de la végétation. Pour cela, il faut garder une certaine mobilité et protéger les pâturages des feux indésirables. Cependant, dans la mesure où il est prévu dans le cadre d'une rotation des pâturages, le feu peut parfois être un outil intéressant pour éclaircir les broussailles en excès et lutter contre les mouches tsé-tsé.

Les mesures à prendre consistent d'abord à adopter une approche "systèmes agraires" et ensuite à faire en sorte que les organisations locales aient la responsabilité de la gestion. La planification du développement peut alors aller de l'avant selon les lignes d'intervention décrites ci-dessous. Nous n'évoquerons pas ici la sédentarisation des pasteurs, car tout ce qui restreint la mobilité nuit invariablement au bétail, au pâturage et à la sécurité familiale, du moins dans les zones arides.

· Les réserves de nourriture en prévision des sécheresses et des saisons sèches sont une priorité pour la production animale. Elles peuvent cependant être à l'origine d'un sureffectif et de la destruction des parcours si la nourriture achetée permet d'y maintenir une pression de pâturage excessive. Il vaut donc mieux organiser les réserves sur la base de ce qui peut être produit à l'intérieur d'une unité de gestion donnée. Les subventions gouvernementales pour la nourriture animale, qui est importée dans les régions sèches, sont particulièrement destructrices et il vaudra mieux les éviter.

· L'extension de la zone de pâturage sera rarement envisageable, sauf lorsque la terre est sous-utilisée par manque d'eau ou à cause des mouches tsé-tsé. Ces zones sont stratégiquement très importantes mais ne devraient être ouvertes au pâturage que dans la mesure où la maîtrise de l'utilisation des sols est assurée.

· La commercialisation du bétail peut être une option intéressante pour à la fois augmenter les revenus des producteurs et réduire la pression du pâturage. Des dispositions spéciales devraient être prises pour commercialiser les animaux en période de sécheresse (de préférence avant qu'ils ne perdent trop de leur valeur et arrivent en mauvaise condition). L'amélioration de la commercialisation est aussi un moyen de modifier la rentabilité relative des différentes espèces ou races animales, et partant de favoriser un certain type d'élevage.

· A la commercialisation, il faut nécessairement adjoindre des services vétérinaires qui, s'ils sont disponibles là et au moment où on en a besoin, permettent aux éleveurs d'assurer leur subsistance de façon fiable à partir d'un petit nombre d'animaux. Mais il faut pouvoir compter sur ces services et leur disponibilité au niveau local. Dans la mesure du possible, on devrait aider les propriétaires d'animaux à en assurer eux-mêmes les soins courants.

· La gestion du pâturage peut également servir à la fois la production et les terres de parcours. Les systèmes traditionnels de gestion, autrefois efficaces, s'écroulent, et demanderaient à être rétablis ou révisés. Des organisations pastorales devraient être mises sur pied pour promouvoir les capacités locales de gestion et de prise de responsabilité; toutefois, en cas de litige sur les droits de pâture, le gouvernement peut être amené à intervenir. On devrait, dans la mesure du possible, garder des systèmes de gestion simple et les connaissances locales devraient être pleinement utilisées dans l'élaboration de plans de gestion. Lorsqu'un contrôle des feux ou un brûlis périodique pour maîtriser l'embuissonnement se révèlent nécessaires, on en arrivera très tôt à diviser les surfaces en parcelles et à instaurer un système de rotation du pâturage.

· Les interventions techniques plus spécifiques devraient être différées jusqu'à l'instauration d'un cadre institutionnel permettant leur application et leur maintien. Avant d'être vulgarisées, les technologies prometteuses doivent être testées dans le cadre recherche et développement des systèmes agraires. La seule exception se prêtant à une approche essais-erreurs est l'implantation de parcelles boisées pour le combustible et le fourrage. L'amélioration des croisements et un plus grand développement de l'utilisation des eaux devraient être différés jusqu'à la mise en place de mécanismes permettant d'assurer l'approvisionnement en nourriture animale et la maîtrise du pâturage au niveau local.

La responsabilité première échoit aux autorités nationales qui feront mener les études de planification nécessaires. On devra assurer la participation des communautés et des producteurs et le secteur privé devrait être encouragé à prendre l'initiative de la commercialisation du bétail et de systèmes bancaires destinés aux producteurs. Les agences bilatérales et multilatérales peuvent collaborer au travail de conception et fournir leur avis sur certains aspects spécifiques du développement.


Combustibles et agroforesterie


Les pénuries saisonnières de bois de feu et de fourrage sont endémiques des régions sèches et amènent des réponses stratégiques comme l'établissement de plantations pour le bois de feu et le complément fourrager, la promotion des engrais phosphatés pour les légumineuses et l'organisation de mesures pour la maîtrise des feux.

Le bois de feu demeure la principale source d'énergie pour la plupart des zones rurales pauvres de la planète et une grande partie des populations urbaines. Il représente quelque 85% du bois utilisé dans les pays en développement et compte pour plus des trois quarts dans la consommation énergétique totale des pays les plus pauvres. Dans les régions sèches, la demande en bois de feu augmente et l'approvisionnement diminue rapidement; et bien des régions (Afrique du Nord par exemple) sont déjà en situation de déficit. L'éradication des arbres et arbustes est un processus continuel qui accélère la dégradation des terres.

Les tentatives de réduire la consommation domestique de bois de feu n'ont rencontré qu'un succès limité; cela continuera tant qu'il n'existera pas de dispositifs permettant l'économie de combustibles et que leur diffusion ne sera pas faite dans les communautés par des femmes et pour les femmes.

La foresterie peut jouer d'autres rôles importants dans les régions sèches: juguler l'érosion des sols, améliorer le micro environnement des productions vivrières par le biais de rideaux-abris et de brise-vent, fournir l'alimentation du bétail et compléter le régime alimentaire des populations rurales (à la fois directement sous forme de fruits, noix et feuilles et indirectement par le biais du miel et de la faune sauvage). Il faut explorer ces possibilités par le biais de vastes programmes de recherche agroforestière, adaptés aux différents climats et aux différents systèmes agraires.

Au moins dans les zones semi-arides où planter des arbres est relativement facile, l'agroforesterie doit être considérée comme partie intégrante du futur développement des zones sèches. Si les avantages à long terme peuvent être considérables, les systèmes agroforestiers (qui peuvent initialement demander de lourds investissements en intrants au niveau de l'exploitation) doivent, pour être adoptés, proposer des alternatives immédiates et intéressantes. Dans le cas des plantations communautaires, il faut à l'évidence préciser les droits de propriété.

Les mesures à prendre sont les suivantes:

· Au niveau national, il faut reconnaître le rôle important de la foresterie des régions sèches (amélioration de la production animale et agricole; fourniture d'avantages économiques directs pour les communautés des régions sèches) en incluant la plantation d'arbres et l'agroforesterie dans les programmes ruraux de recherche et de développement.

· Pour une meilleure acceptation et une prise de conscience accrue, on devra accorder plus d'importance aux programmes éducatifs et de vulgarisation soulignant la place de la foresterie dans les différents systèmes agraires et pastoraux. De plus il faudra concevoir des ensembles de mesures agroforestières appropriées pour chacun de ces systèmes.

· La formation des forestiers et des techniciens devrait comprendre l'agroforesterie, et les instituts de formation devraient inclure dans leurs programmes les besoins spécifiques des régions sèches.

· La foresterie communautaire (par exemple les plantations villageoises) devrait recevoir les encouragements des gouvernements nationaux, mais être gérée par les collectivités locales, les questions de propriété étant clairement spécifiées. Les activités forestières au niveau de l'exploitation pourraient être soutenues par des subventions gouvernementales dans la phase de mise en place, et par plus d'activités de vulgarisation mettant l'accent sur le savoir-faire en matière de pépinières et de plantation.

· L'utilisation de foyers améliorés ou de sources d'énergie alternatives telles que les cuisinières solaires peut conduire à des économies substantielles de bois de feu. Il faut prendre des mesures pour encourager et démontrer leur utilisation (de préférence au travers d'un personnel féminin de vulgarisation), et promouvoir leur fabrication au niveau local, ce qui pourrait constituer une industrie locale supplémentaire.

La responsabilité première échoit aux autorités nationales; cependant, les agences internationales peuvent jouer un rôle important en faisant en sorte que systèmes agraires et foresterie soient intégrés dans tout programme de développement financé de l'extérieur et en veillant à la fourniture d'une formation et d'une vulgarisation adéquates.


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