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5. DONNEES STATISTIQUES

5.1 COTE D'IVOIRE

Les captures totales et par espèces principales pour la pêche industrielle (hormis les crevettes) sont données de 1966 à 1985 dans les tableaux 8 et 9. Les prises on espèces démersales des paires de chalutiers pélagiques ayant opéré certaines de ces dernières années ne sont pas prises en compte.

Les seules données de capture pour la pêche artisanale concernent les ventes des pirogues glacières (lignes) au port d'Abidjan (tableau 10). Elles donnent une idée de la répartition par espèce.

Les efforts standardisés de pêche (chalutier de 400 CV) sont donnés pour l'ensemble du plateau dans le tableau l de l'annexe XIII avec les rendements totaux correspondants. Jusqu'en 1983, les efforts ont pu être séparés par strates bathymétriques, 10–50 et 50–120 m; ils apparaissent dans le tableau 11.

5.2 GHANA

Les prises des principales espèces démersales, avec les efforts et les rendements totaux, sont données dans les tableaux 12 à 14 (de 1972 à 1985); elles concernent respectivement les opérations de la pêche artisanale, la pêche semi-industrielle et la pêche industrielle, ayant eu lieu sur le plateau continental ghanéen. Les débarquements totaux (toutes flottes) de même provenance sont donnés par espèce dans le tableau 15.

Une description des efforts disponibles est donnée par Koranteng et Quaatey à l'annexe X.

5 .2. 1 Flottille artisanale

Cinq principaux engins de pêche sont utilisés par la pêche artisanale. Il s'agit de la senne de plage, du filet dormant, des filets Poli/Ali/Watsa, de la ligne et du filet maillant dérivant. Comme ces engins ont des efficacités de pêche différentes, le problème de l'effort de pêche effectif se pose. L'effort des filets tournants a été discuté en détail par Koranteng et Quaatey. Afin de connaître les tendances suivies dans la pêche artisanale il a été jugé nécessaire de produire un tableau de prises et d'effort pour chaque engin (tableau 12 de l'annexe X).

5.2.2 Flottille semi-industrielle

Cette flottille côtière est composée de deux types de bateaux: la catégorie des 10-15 m et la catégorie des 16-30 m chalutiers-senneurs. Ces bateaux ont différentes caractéristiques et puissances de pêche, il se pose donc le problème de la standardisation de l'effort. Seul le nombre de marées est connu à ce jour.

En utilisant l'effort de pêche ajusté fourni par Koranteng et Quaatey, des rendements ont été calculés pour les prises totales et pour les principales espèces. Ils sont donnés dans les tableaux 4 et 7 de l'annexe X.

Les valeurs des rendements peuvent être biaisées du fait du doute existant sur les valeurs de l'effort. Néanmoins, il peut être noté que les valeurs diminuent très sensiblement après 1977 sans que des raisons satisfaisantes aient pu encore être trouvées.

5.2.3 Flottille industrielle

Le tableau 5 (annexe X) fournit des données sur l'activité de la flottille industrielle (grande pêche) dans les eaux ghanéennes. Depuis 1974, ses débarquements ont fortement augmenté, particulièrement depuis 1983.

La mesure de l'effort (jours d'absence du port) n'étant pas bonne, il n'a pas été jugé utile de calculer de rendements pour ces bateaux.

5.2.4 Toutes flottilles

Dans les tableaux 6 et 7 (annexe X), les prises totales des trois flottilles pour quelques unes des principales espèces sont données de 1977 à 1985. Les valeurs élevées pour certaines espèces comme Pagellus bellottii, Brachydeuterus auritus et Balistes sp. doivent être notées. Il est par ailleurs difficile d'identifier des évolutions nettes dans les prises de la plupart des espèces.

5.3 TOGO

Les données concernant les prises totales des pêches idustrielles et artisanales sont disponibles de 1965 à 1986 (tableau 16).

5.3.1 Pêche industrielle

Concernant ce secteur, on dispose des données de capture, d'effort et de PUE depuis 1968 (tableau 16), avec cependant une absence d'informations sur l'effort et la PUE de 1978 à 1981.

Les prises industrielles faibles en 1977 et 1978 (respectivement 155 t et 136 t) ont augmenté jusqu'en 1982 (1 229 t).

Depuis lors, seul un bateau est en service et les prises ont fortement diminué (253 t en 1983 et 164 t en 1986) malgré un effort soutenu.

On dispose également des captures par espèce pour les années 1968 à 1977, 1979, 1984 et 1985 (tableau 17), ainsi que des PUE pour 1968-1977, 1984 et 1985 (tableau 18). On notera que si de 1968 à 1972 il n'y a pas de correspondance entre les captures totales annoncées (tableau 16) et la somme des captures spécifiques du tableau 17, c'est parce que ce dernier inclut des débarquements effectués par des bateaux ghanéens.

Le manque de données d'effort et de PUE n'a pu permettre d'analyser l'évolution des indices d'abondance.

5.3.2 Pêche artisanale

Les captures totales de la pêche artisanale (tableau 16) ont fluctué entre 11 344 t (1978) et 4 048 t (1979) de 1977 à 1982. Depuis 1983, la prise totale (démersale et pélagique) se situe aux alentours de 10 000-11 000 t. Les seules informations concernant les prises par espèce démersale sur une dizaine d'années sont celles recueillies au port de pêche (tableau 19, 1977 à 1986); toutefois, la majeure partie des débarquements démersaux s'effectuent en dehors du port. Des données plus précises concernant la répartition des prises par espèce, engin et lieu de pêche pour 1983-84 figurent à l'annexe XI. Des données mensuelles d'effort et de PUE par engin et par espèces y figurent également.

5.4 BENIN

La composition par espèce des captures annuelles débarquées au Bénin par la flotte industrielle (1965-1986) est donnée au tableau 20.

Quelques données concernant la pêche artisànale se trouvent dans Bernacsek et Aziablé (COPACE/TECH/86/72).


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