84. La délégation des Pays-Bas a présenté le document de travail qui passait en revue les difficultés rencontrées par les petites entreprises, en particulier dans les pays en développement, pour appliquer le système HACCP, notamment lanalyse des risques, la communication et la vérification. De plus, le document décrivait la politique suivie dans la Communauté européenne pour lapplication du système HACCP.
85. Le Comité était invité à se prononcer sur deux questions: 1) lapplicabilité du système HACCP dans les petites entreprises et 2) la nécessité délaborer des directives Codex pour les industries alimentaires opérant principalement à léchelon national.
86. La délégation du Japon a donné son appui à lapplication générale du système dans les petites entreprises. Malgré les difficultés dapplication de lanalyse des risques et de la documentation, lappui scientifique des pouvoirs publics et autres et une formation appropriée permettaient de résoudre les problèmes. La délégation a indiqué que son pays avait mis au point un important programme de formation pour faciliter la mise en place du HACCP, notamment au niveau des petites entreprises.
87. La délégation de lInde a souligné les difficultés rencontrées par les pays en développement dans lapplication du système HACCP, notamment à cause des exigences des pays importateurs, et elle a proposé que ces questions soient traitées de manière spécifique dans le document. La délégation de lInde, appuyée par dautres délégations, a estimé que des directives étaient nécessaires dans ce domaine aux fins de références internationales.
88. La délégation des Etats-Unis a fait remarquer que les Principes généraux dhygiène alimentaire faisaient référence au système HACCP ou à des systèmes similaires et quune approche basée sur les risques devrait toujours être suivie pour assurer un niveau approprié de protection de la santé publique; dans certains cas, des systèmes autres que le système HACCP peuvent également savérer plus restrictifs et moins souples. Les délégations du Royaume-Uni et des Etats-Unis ont estimé que des expressions comme apparenté au HACCP ne devraient pas être utilisées pour décrire dautres systèmes basés sur les risques mais ne comportant pas les sept principes du HACCP.
89. Les délégations du Pérou et de lArgentine ont indiqué que le système HACCP ne devrait pas sappliquer uniquement aux denrées destinées à lexportation, mais aux industries alimentaires dans leur ensemble pour protéger le consommateur et elles ont souligné les efforts déployés pour appliquer ces principes dans leurs pays respectifs. La délégation de lUruguay leur a donné son appui à cet égard et a noté que si dautres systèmes basés sur les risques étaient recommandés, le Comité devrait déterminer comment les distinguer au sein du Codex. La délégation de lArgentine a estimé que pour parvenir à une entente entre les pays, il fallait spécifier les critères à utiliser pour classer les industries dans la catégorie petites entreprises.
90. La délégation du Royaume-Uni, avec lappui de la délégation belge, a souligné le besoin de disposer de directives supplémentaires pour appliquer avec souplesse les principes HACCP, comme il convient pour les petites entreprises et pour les pays en développement.
91. Le représentant de lOMS a informé le Comité que lOMS avait publié en 1992 un Guide pour la définition et lévaluation des risques liés à la préparation et à lentreposage des aliments, à lintention des petites entreprises et quun autre document, révisé en 1996, expliquait comment le système HACCP pouvait être appliqué à la vente daliments sur la voie publique. Le représentant sest donc demandé sil était nécessaire que le Codex prépare des directives supplémentaires dans ce domaine.
ETAT DAVANCEMENT DU DOCUMENT DE TRAVAIL SUR LELABORATION DE DIRECTIVES BASEES SUR LES RISQUES POUR LUTILISATION DES SYSTEMES APPARENTES AU HACCP DANS LES PETITES ENTREPRISES, EN PARTICULIER DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT
92. Le Comité est convenu que le document devrait être révisé par la délégation des Pays-Bas à la lumière des discussions de la présente session et les pays suivants ont proposé leur aide: Argentine, Australie, Belgique, France, Hongrie, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Kenya, Nigeria, Espagne, Thaïlande, Royaume-Uni, Etats-Unis. Il a été convenu que le document révisé serait distribué pour observations et examiné à la prochaine session du Comité.