A) APPLICATION DES DECISIONS PRISES PAR LA COMMISSION A SA VINGT-DEUXIEME SESSION[9]
21. Outre le rapport préparé par le Secrétariat, le Comité exécutif a reçu des rapports des coordonnateurs régionaux pour lEurope et pour lAsie (présentés par le Président de la Commission) sur les résultats des sessions des Comités de coordination qui ont eu lieu pour ces régions. Entre autres questions, le Comité de coordination pour lEurope avait souligné limportance des activités concernant les allégations relatives à la santé et à la nutrition, et lapplication de nouvelles méthodes danalyse pour les aliments diététiques ou de régime. Le Comité de coordination pour lAsie avait appelé lattention sur la nécessité de mobiliser un consensus plus large sur les décisions du Codex, de baser ladoption de normes sur des principes scientifiques et daccorder la priorité aux systèmes de reconnaissance mutuelle des procédures de certification et dinspection.
22. En ce qui concerne lapplication des décisions de la Commission, le Comité exécutif a souligné en particulier quil convenait de se prononcer rapidement sur la création dun organe consultatif scientifique sur les aspects microbiologiques de la salubrité des aliments, qui serait chargé en particulier des évaluations des risques microbiologiques (ALINORM 97/37, par. 139). Le Comité exécutif a noté que des discussions étaient en cours entre la FAO et lOMS sur les modalités de création dun tel organe à titre permanent. Il a aussi noté la proposition visant à organiser une consultation ad hoc dexperts pour examiner le programme de travail et le mandat proposé dun tel organe. Le Comité exécutif a demandé à la FAO et à lOMS de sassurer que les préparatifs pour lorganisation de cette consultation soient transparents et sappuient sur les contributions du Comité sur lhygiène alimentaire et des gouvernements des Etats Membres pour définir plus clairement le mandat de la consultation. Il a aussi souhaité une plus grande transparence dans lidentification et la sélection des experts qui participeraient à cette réunion.
23. Le Comité exécutif a aussi demandé un suivi efficace afin de solliciter des avis dexperts sur la question des allergies et intolérances dorigine alimentaire, ce qui permettra de dresser une liste des aliments qui devront toujours faire lobjet de dispositions détiquetage appropriées.
24. En réponse à une question posée, le Comité exécutif a été informé quun soutien permettant aux Etats Membres en développement de participer aux réunions des comités régionaux de coordination grâce à un financement extérieur était désormais acquis et continuerait dêtre assuré tant que ces fonds seraient disponibles. La question du financement de la participation à des comités mondiaux du Codex est plus complexe, vu les difficultés pratiques du respect de léquité et, à ce stade, aucun financement na été fourni par lintermédiaire du Secrétariat.
25. Sagissant de la suite donnée à la décision de la Commission concernant lappréciation de léquivalence des systèmes de contrôle des aliments dans les différents pays (ALINORM 97/37, par. 164 v)), le Comité exécutif a noté que les directives dans ce domaine relevaient de plusieurs comités du Codex à la fois, notamment du Comité sur les systèmes dinspection et de certification des importations et des exportations alimentaires ainsi que du Comité sur les Principes généraux (voir également les paragraphes ci-après).
B) NOUVELLES ACTIVITES PROPOSEES[10]
26. Le Comité exécutif a approuvé les propositions de nouvelles activités, les propositions de nouvelles activités selon la procédure accélérée et les propositions visant à interrompre des activités telles quelles figurent à lAnnexe 3 du présent rapport. Les observations du Comité exécutif sur des propositions spécifiques figurent également à lAnnexe 3.
27. Dans lensemble, le Comité exécutif a insisté pour que les comités du Codex suivent scrupuleusement les critères énumérés dans le Manuel de procédure lorsquil propose de nouvelles activités. Ces comités doivent aussi se conformer aux instructions données par la Commission et accorder la préférence à des normes couvrant tous les produits commercialisés par grand groupe de produits plutôt quà des normes très spécifiques, afin déviter les problèmes de consensus au moment de ladoption de ces normes. Le Secrétariat a été prié de préparer un document sur a) lexamen des critères régissant les nouvelles activités et b) les directives pour létablissement de normes globales, qui sera soumis au Comité exécutif à sa prochaine session.
28. Le Comité exécutif a invité le Comité sur lhygiène alimentaire à déterminer si lavant-projet dannexe au Code de conduite international recommandé - Principes généraux dhygiène alimentaire, traitant du nettoyage et de la désinfection, suggéré comme nouvelle activité, ne pourrait pas plutôt être envisagé comme faisant partie des Principes généraux dhygiène alimentaire et des directives sur le HACCP. Le Comité sur lhygiène alimentaire a été invité à décider si de futurs travaux étaient nécessaires en ce qui concerne lavant-projet de code dusages en matière dhygiène pour la production primaire, la récolte et lemballage des produits frais et lavant-projet de code dusages en matière dhygiène pour les fruits et légumes précoupés.
C) AVANT-PROJETS DE NORMES ET TEXTES APPARENTES A LETAPE 5[11]
29. Le Comité exécutif a adopté les avant-projets de normes et textes apparentés énumérés à lAnnexe 4 et les a avancés à létape 6. Ce faisant, il a demandé aux comités respectifs de prendre en compte les observations techniques qui ont été faites sur ces avant-projets de normes par les Etats Membres et les organisations internationales intéressées.
30. Le coordonnateur pour lAmérique latine et les Caraïbes a posé la question du statut et de la présentation des avant-projets de normes pour les fruits et légumes frais. Le Secrétariat a noté que le mandat du comité chargé de ces produits stipulait que la présentation de ces normes devait être celle du Groupe de travail sur la normalisation des denrées périssables de la Commission économique des Nations Unies pour lEurope.[12] Le Coordonnateur pour lEurope a noté quun certain nombre de points techniques liés à ces normes devaient être finalisés, en particulier la nomenclature utilisée pour les produits, notamment en espagnol.
D) QUESTIONS SOUMISES PAR LES COMITES DU CODEX[13]
Comité du Codex sur les résidus de médicaments vétérinaires dans les aliments
31. Le Comité exécutif a noté que la recommandation antérieure du Comité du Codex sur les résidus de médicaments vétérinaires dans les aliments visant à retirer les LMR Codex existantes pour loxytétracycline dans la graisse animale navait pas été transmise à la Commission, ce qui avait pour conséquence quelles nétaient pas appuyées par une recommandation du JECFA. Le JECFA avait recommandé que ces LMR soient retirées car il nétait pas nécessaire de fixer des LMR dans la graisse pour cette catégorie de médicaments vétérinaires. Des LMR ont été fixées pour dautres tissus plus appropriés sagissant de loxytétracycline et dautres substances du groupe tétracycline.
32. Le Comité exécutif a approuvé le retrait des LMR sous réserve de confirmation par la Commission à sa prochaine session. La base de données Codex sur les LMR sera modifiée en conséquence.
Comité de coordination du Codex pour lAsie
33. Le Comité exécutif a confirmé que le Comité du Codex sur les fruits et légumes traités serait responsable de la poursuite des travaux sur lavant-projet de norme pour le chutney, et que cet avant-projet de norme serait intégré dans la norme Codex existante pour le chutney de mangue.
Comité du Codex sur lhygiène alimentaire
34. Le Comité exécutif a noté quil avait confirmé à sa quarante et unième session (1994) de nouvelles activités sous le titre Application élargie du système danalyse des risques - Points critiques pour leur maîtrise. On avait pensé quun document pourrait être préparé pour donner des directives aux gouvernements qui souhaitaient inclure des références à lutilisation du système HACCP dans la réglementation nationale. Le Comité exécutif a noté que la charge de travail du Comité sur lhygiène alimentaire était très lourde et quil avait dû accorder la priorité à des questions telles que lélaboration de directives pour lapplication du système HACCP par les petites entreprises, en particulier dans les pays en développement. Il sest interrogé sur lutilité de mener des enquêtes annuelles sur lélaboration et lintégration de systèmes HACCP et a demandé au Comité de réexaminer ses activités en la matière.
Comité du Codex sur les systèmes dinspection et de certification des importations et des exportations alimentaires
35. Le Comité exécutif a examiné de manière approfondie la question de lappréciation de léquivalence en rapport avec le mandat de ce Comité et le programme de travail général de la Commission. Le Comité exécutif a noté lavis du Bureau juridique selon lequel le mandat du Comité semble suffisamment large pour englober lexamen de cette question, il incombe à la Commission ou au Comité exécutif de déterminer la répartition des fonctions entre les divers Comités lorsquil y a un chevauchement des compétences et la question est plus technique que juridique. Le Comité exécutif a estimé que dans le domaine de la détermination de léquivalence des mesures, le mandat du Comité sur les systèmes dinspection et de certification des importations et des exportations alimentaires ne se réfère quaux systèmes dinspection et de certification des aliments et que la question étant examinée par le Comité relève aussi des responsabilités dautres Comités du Codex, en particulier ceux qui traitent directement de la gestion des risques basée sur des principes scientifiques ainsi que du Comité sur les Principes généraux.
36. Le Comité exécutif a été davis que la question était prioritaire pour les activités de la Commission (voir examen du Plan à moyen terme) et que le Comité est le mieux placé pour traiter du sujet dans le but délaborer des concepts pour léquivalence dans le contrôle des denrées alimentaires pour limportation et lexportation. Cela obligera le Comité à élaborer des concepts, définir les questions à soumettre à lexamen de la Commission et à dautres Comités du Codex, et à proposer les modalités dapplication dune démarche systématique. Cependant, le Comité exécutif devrait veiller à élargir cette question. Il a proposé que, dès que les activités auraient dépassé les stades initiaux, les autres Comités compétents (hygiène alimentaire, résidus de pesticides, résidus de médicaments vétérinaires dans les aliments, additifs alimentaires et contaminants, principes généraux) commencent leurs propres travaux sur cette question, comme il conviendra. Afin de faciliter la compréhension des questions en jeu, le Comité exécutif a invité le Secrétariat à réviser le document de base et à le distribuer aux Comités compétents pour information.
Comité du Codex sur les fruits et légumes traités
37. Dispositions concernant le remplissage minimal: Le Comité exécutif a noté les avis divergents sur la question de savoir si ces dispositions sont avant tout dordre commercial ou si elles visent essentiellement la protection des consommateurs et lassurance de pratiques loyales dans le commerce des produits alimentaires. Il a noté que les dispositions techniques concernant les fruits et légumes traités pouvaient être différentes de celles concernant le poisson et les produits de la pêche. Il a décidé de ne pas se prononcer sur cette question mais de demander au Comité sur les fruits et légumes traités de lui fournir des informations techniques complémentaires.
38. Responsabilité concernant les normes: Le Comité exécutif a décidé que les activités ci-après relevaient de la responsabilité dautres comités:
CODE DUSAGES POUR UNE BONNE ALIMENTATION ANIMALE
39. Le Comité exécutif a noté que tous les comités du Codex qui avaient été invités à examiner ce projet ne sétaient pas encore réunis. En particulier, lavis du Comité du Codex sur les résidus de médicaments vétérinaires dans les aliments en ce qui concerne lemploi dantibiotiques dans les produits dalimentation animale revêtait une importance particulière. Certains ont jugé que le projet de code tel que présenté était trop général et trop large pour être utilisé dans certains des domaines à couvrir et quune des solutions serait de traiter séparément les risques spécifiques.
40. Le Comité exécutif a appuyé la proposition visant à préparer, une fois que tous les comités auraient donné leur avis, une analyse à soumettre pour examen ultérieur par le Comité exécutif et la Commission.