Les conclusions de l'étude ont été présentées et soumises à discussion au cours d'un atelier qui s'est tenu à Kuala Lumpur, du 15 au 18 décembre 1997 et dont l'hôte était la Direction du développement des pêches de ce pays (LKIM).
Ont assisté à cette réunion 33 cadres dirigeants venus de 13 pays d'Amérique du Sud, d'Afrique de l'Ouest, d'Europe, d'Asie de l'Est et du Sud-Est et également des représentants de l'APRACA (Coopérative de crédit agricole et rural de l'Asie et du Pacifique) et de l'ICSF (Collectif international d'appui aux travailleurs de la pêche). Ils appartenaient à des administrations nationales des pêches, des établissements d'enseignement et de recherche, des institutions financières et des entreprises privées. Pour preuve de l'intérêt suscité par cette réunion de travail, on notera qu'un bon nombre de personnes étaient là à leurs frais. La liste des participants se trouve à l'annexe III. Les participants ont beaucoup apprécié l'accueil reçu de leur hôte, la Direction du développement des pêches de Malaisie qui, à la fois du point de vue organisationnel, logistique et administratif, avait très bien fait les choses.
Y.B. Dato' Haji Zakaria bin Said, président de LKIM, a ouvert la séance inaugurale. Le Dr Uwe Tietze, spécialiste de la technologie des pêches à la FAO, a exposé le fonctionnement de l'atelier et ce que l'on attendait de ses travaux. Il a résumé la méthodologie adoptée par l'étude mondiale sur la viabilité technico-économique des pêches maritimes et décrit en partie l'étude interrégionale réalisée en 1996 et 1997, et dont les conclusions allaient être présentées et débattues au cours de la réunion.
M. J. Prado, spécialiste de la technologie de la pêche à la FAO a fait une communication principale sur les caractéristiques techniques des flottilles de pêche, les capacités de capture et les changements intervenus récemment en matière d'effort de pêche.
Le reste de la journée et presque toute la journée suivante ont été consacrés à la présentation et à la discussion des conclusions des diverses études de cas et des études par pays qui avaient été réalisées dans le cadre de l'étude mondiale coordonnée par le Service de technologie de la pêche du Département des pêches de la FAO. D'autres interventions ont été faites sur l'application des divers systèmes de gestion aux flottilles et à la ressource, sur les avantages économiques de la transformation du poisson (économie de l'offre pour le thon congelé utilisé comme matière brute…), utilisation des études sur les coûts et revenus comme instruments d'aménagement des pêches.
Le troisième jour a été consacré à un déplacement sur le terrain, puis trois groupes de travail ont été constitués. Ils ont donné leur avis sur les conclusions de l'étude mondiale et formulé des recommandations dans trois domaines : promouvoir la viabilité économique de pratiques de pêche durables, y compris par des programmes d'appui au crédit et à l'investissement, encourager l'utilisation de techniques de pêche respectueuses de la ressource et de l'environnement, étudier plus avant les aspects économiques des pêches de capture et aussi étendre les investigations aux secteurs de la transformation et de la commercialisation.
La quatrième et dernière journée a débuté par les communications de l'APRACA, de l'ICSF et du GOPA, une société de conseil privée. Les conclusions et recommandations des groupes de travail ont ensuite été discutées, finalisées et adoptées en séance plénière. La réunion de travail s'est terminée par une séance de clôture.
