1. INTRODUCTION
2. CHAMP DAPPLICATION ET OBJECTIF DU DOCUMENT
3. PRODUCTION PRIMAIRE
4. ÉTABLISSEMENT: CONCEPTION ET INSTALLATIONS
5. ÉTABLISSEMENT: CONTRÔLE DES OPÉRATIONS
6. ÉTABLISSEMENT: ENTRETIEN ET CONDITIONS SANITAIRES
7. ÉTABLISSEMENT: HYGIÈNE CORPORELLE
8. TRANSPORT ET ENTREPOSAGE DE LEAU EN BOUTEILLE
9. INFORMATIONS SUR LES PRODUITS ET VIGILANCE DES CONSOMMATEURS
10. FORMATION
ANNEXE 1: CRITÈRES MICROBIOLOGIQUES ET AUTRES
A LETAPE 8 DE LA PROCEDURE
Le commerce international de leau en bouteille a augmenté au cours des dernières années, tant en quantité quen diversité. Du fait de laugmentation de la capacité de transport, il est désormais possible de distribuer leau en bouteille non seulement par voie maritime, ferroviaire et routière mais aussi par voie aérienne, ce dernier mode de transport étant principalement réservé à des situations durgence, du fait de son coût plus élevé. Ces moyens de transport ont permis de remédier aux pénuries en eau à la suite dune défaillance des systèmes locaux dapprovisionnement en eau due à des causes naturelles (sécheresses et tremblements de terre, par ex.) ou à des désastres sociaux (conflits ou sabotages) et leau en bouteille, y compris leau minérale naturelle et tout autre type deau, est utilisée pour pallier à ces situations durgence.
Outre les pénuries en eau, les besoins réels ou perçus damélioration de la santé ont également contribué à une intensification du commerce de leau en bouteille. Il est de plus en plus reconnu que les fournisseurs traditionnels deau de table, tels les systèmes dapprovisionnement en eau publics et privés peuvent être incapables, dans bon nombre de cas ou en toutes circonstances, de garantir la sécurité microbiologique, chimique et physique de leur produit dans la même mesure quauparavant.
La contamination de leau par des virus et des protozoaires parasites est une question grave touchant tous les consommateurs, en particulier les individus immunodéprimés. Ces pathogènes sont difficiles à détecter et les indicateurs bactériens de leur présence potentielle ne sont pas toujours fiables. Il pourrait être utile pour les consommateurs de disposer dinformations relatives aux mesures de maîtrise auxquelles leau a été soumise. La protection des ressources naturelles et les traitements tels que lébullition, la pasteurisation, la distillation, le filtrage par osmose inverse, le filtrage absolu dun micron ou le filtrage dun sous-micron sont quelques-unes des mesures de maîtrise utilisées pour se protéger, désactiver ou éliminer des contaminants possibles de leau tels que les oocytes de Cryptosporidium parvum, de Cyclospora cayetamensis et de Tocoplasma gondii et autres protozoaires parasites vivant dans leau tels que Giardia (lamblia) intestinalis et Entamoeba histolytica.
Il peut être nécessaire que les eaux potables en bouteille ayant une composition chimique particulière portent des indications sur leur consommation correcte et/ou des instructions concernant des restrictions à leur consommation par les nourrissons ou pour la préparation de liquides de réhydratation pour nourrissons.
2.1 CHAMP DAPPLICATION
2.2. UTILISATION DU DOCUMENT
2.3. DÉFINITIONS
Le présent Code recommande des techniques générales pour la collecte, le traitement, le conditionnement, lentreposage, le transport, la distribution et la mise en vente de diverses eaux de table (autres que leau minérale naturelle) en vue dune consommation directe. Des recommandations portant sur leau minérale naturelle sont fournies dans un Code distinct (Code dusages international recommandé en matière dhygiène alimentaire pour la collecte, le traitement et la commercialisation des eaux minérales naturelles, CAC/RCP 33-1985). Toutes les eaux potables en bouteille autres que les eaux minérales naturelles sont visées par le présent Code.
Il est souligné que le présent document doit être utilisé en concomitance avec le Code international dusages recommandé - Principes généraux dhygiène alimentaire, CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997, y compris lannexe sur le Système danalyse des dangers - Points critiques pour leur maîtrise (HACCP), dont la numérotation des paragraphes et les titres des sections sont maintenus, pour lappliquer spécifiquement à leau potable embouteillée ou comme complément. Le présent Code devrait aussi être utilisé en concomitance avec les principes régissant létablissement et lapplication de critères microbiologiques pour les aliments (CAC/GL 21-1997).
Ces définitions sajoutent à celles figurant dans la section 2.3 du Code dusages international recommandé - Principes généraux dhygiène alimentaire, CAC/RCP 1-1969, Rév.3-1997. Les définitions relatives aux aliments, et à la manipulation des aliments ne sappliquent quau présent code.
Eau potable en bouteille/conditionnée - Eau dont sont remplis des récipients hermétiquement clos, de composition, forme et capacité diverses, saine et convenant à la consommation directe sans traitement supplémentaire. Leau potable en bouteille est considérée comme un aliment. Les termes «boisson» ou «potable» sont utilisés de façon interchangeable en relation avec leau.
Systèmes deau potable - Systèmes publics ou privés approvisionnant le consommateur en eau du robinet convenant à la consommation directe.
Établissement - Tout bâtiment, installation ou abords appropriés dans lesquels leau destinée à la mise en bouteille est recueillie, traitée et mise en bouteille.
Aliment - Aux fins du présent Code, ce terme comprend leau potable en bouteille
Manipulation des aliments - Toute opération relative à la collecte, au traitement, à la mise en bouteille, au conditionnement des bouteilles, à lentreposage, au transport, à la distribution et à la commercialisation de leau potable en bouteille.
Eau souterraine - Eaux telles queau artésienne, eau de puits et eau de source originaire de zones aquifères souterraines. Les eaux souterraines peuvent être classifiées en eau protégée et eau non protégée. Les eaux souterraines protégées ne sont pas directement influencées par leau de surface ni par lenvironnement de surface.
Ingrédient - Toute substance, y compris additifs alimentaires, employée pour la fabrication ou la préparation daliments, intentionnellement ajoutée à un produit fini, parfois sous forme modifiée (et pouvant convenir ou non à la consommation humaine sans traitement supplémentaire).
Eau de surface - Eaux en contact avec latmosphère, telles que cours deau, rivières, lacs, mares et réservoirs.
3.1 HYGIÈNE DE LENVIRONNEMEN
3.2 PRODUCTION HYGIÉNIQUE DES SOURCES DEAU
3.3 MANIPULATION, ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE LEAU DESTINÉE À LA MISE EN BOUTEILLE
Ces directives sajoutent à celles figurant dans la section 3 du Code dusages international recommandé - Principes généraux dhygiène alimentaire, CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997.
Avant dutiliser une ressource en eau à des fins de mise en bouteille, il conviendrait den déterminer la composition chimique et la sécurité microbiologique sur une période assez longue pour pouvoir observer des variations.
3.1.1 Précautions à prendre pour le choix dun site de ressources
Des données hydro-géologiques devraient déterminer si le bassin hydrologique et le périmètre (zone entourant le point deau dont on tire de leau ou le point dorigine dans le sol) peuvent constituer des zones de contamination. Il conviendrait de protéger au maximum ces zones critiques.
Il conviendrait de prendre toutes les précautions
possibles dans les limites du périmètre protégé
(zone de protection) pour éviter toute pollution ou influence externe sur
la qualité de leau de source souterraine ou de leau de
surface. Lélimination de tous déchets liquides, solides ou
gazeux pouvant polluer leau de source souterraine ou leau de surface
devrait être maîtrisée. Dans le bassin hydrologique, il
conviendrait de maîtriser lélimination des polluants tels que
micro-organismes, engrais, hydrocarbures, détergents, pesticides,
composés phénoliques, métaux toxiques, substances
radioactives et autres substances organiques et inorganiques solubles. Les
ressources en eau potable ne devraient pas se trouver à proximité
de sources de contamination souterraines possibles, telles
quégouts, fosses septiques, eaux résiduelles industrielles,
ballons de gaz ou cuves chimiques, pipelines et sites de décharge de
déchets solides.
3.2.1 Protection des sources deau souterraine
3.2.2 Protection des sources deau de surface
3.2.1.1 Critères pour les sources deau souterraine
Il nest pas aisé de distinguer leau souterraine protégée de leau souterraine non protégée. Il conviendrait de tester régulièrement les sources deau souterraine pour déterminer le caractère constant de leurs caractéristiques biologiques (y compris microbiennes), chimiques, physiques et, lorsque nécessaire, radiologiques. La fréquence des tests est déterminée par lévaluation hydrogéologique et le schéma duniformité historique dune source deau particulière. Si une contamination est détectée il conviendrait dinterrompre la production deau en bouteille jusquà ce que la qualité de leau soit revenue aux paramètres établis. La source souterraine où leau est recueillie devrait être homologuée par les autorités compétente ou par une tierce partie jouissant des compétences nécessaires à lhomologation de ces sources souterraines.
Les eaux de surface destinées à être mises en bouteille devraient être protégées contre toute contamination autant que possible, même lorsque des traitements sont envisagés. Les eaux de surface variant énormément, les sources devraient être soumises fréquemment à des contrôles.
3.2.2.1 Critères pour les approvisionnements en eau de surface
Le mode de sélection des eaux de surface pour la mise en bouteille devrait être sévère en règle générale, même lorsquun traitement est envisagé.
3.3.1 Hygiène dans lextraction ou la collecte de leau
3.3.2 Entreposage et transport de leau destinée à la mise en bouteille
3.3.1.1 Au point dorigine
Il conviendrait de procéder à lextraction ou à la collecte de leau destinée à la mise en bouteille de façon à empêcher la pénétration de toute eau autre que leau prévue dans le dispositif dextraction ou de collecte. Lextraction ou la collecte de leau destinée à la mise en bouteille devrait également seffectuer de manière hygiénique pour empêcher toute contamination. Là où des points déchantillonnage sont nécessaires, ils devront être conçus et gérés de manière à empêcher toute contamination possible de leau.
3.3.1.2 Protection de la zone dorigine
Les environs immédiats de la zone dextraction ou de collecte devraient être protégés en limitant laccès à la zone dextraction aux seules personnes autorisées. Les têtes de puits et flux de sources devraient être protégés par une structure adéquate pour interdire laccès aux individus non autorisés, aux ravageurs et empêcher le contact avec dautres sources de contamination telles que matières étrangères, drainage, eaux de crue et eaux dinfiltration.
3.3.1.3 Entretien des installations dextraction ou de collecte
Les méthodes et procédures dentretien des installations dextraction devraient être hygiéniques. Elles ne devraient présenter aucun risque potentiel pour la santé humaine, ni constituer une source de contamination de leau. Il conviendrait de désinfecter les puits à la suite de tous travaux de construction et de la réalisation de nouveaux puits avoisinants, après la réparation ou le remplacement des pompes, ou toutes activités dentretien des puits telles que les essais et la détection dorganismes indicateurs, de pathogènes ou dun dénombrement anormal des colonies dans leau, ainsi que chaque fois quune prolifération biologique nuit au bon fonctionnement du matériel. Il conviendrait de désinfecter les chambres de collecte deau dans des délais raisonnables avant de les utiliser. Les dispositifs dextraction tels que ceux utilisés pour les puits de forage devraient être construits et entretenus de façon à éviter la contamination de leau et à réduire au minimum les risques pour la santé humaine.
Quand lentreposage et le transport de leau destinée à la mise en bouteille entre son point dorigine et les installations de transformation sont nécessaires, ces opérations devraient se faire de manière hygiénique pour empêcher toute contamination.
En outre, voir les sections 3.3.2.1 et 3.3.2.2 ci-dessous. Les directives, en plus de celles figurant à la section 3 du Code dusages international recommandé - Principes généraux dhygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997), sont données dans le Code dusages du Codex en matière dhygiène pour le transport en vrac daliments et dingrédients alimentaires. Un approvisionnement en eau assuré, toutes les fois où cela est possible, au travers de conduites directement reliées au point dorigine, constitue un des moyens déviter les risques de contamination provenant du transport en vrac.
3.3.2.1 Conditions
Là où cela savère nécessaire, les dispositifs de transport et les récipients contenant des produits en vrac, conduites et camions-citernes, par exemple, devraient être conçus de façon à:
3.3.2.2 Emploi et entretien
Les dispositifs et les récipients utilisés dans le transport en vrac de leau destinée à la mise en bouteille devraient être maintenu en bon état de propreté et dentretien. Les récipients de vrac et les dispositifs de transport, particulièrement pour ce qui est du transport en vrac, devraient être de préférence utilisés uniquement pour transporter de leau destinée à la mise en bouteille. Quand cela est impossible, les dispositifs et les récipients de vrac devraient être réservés exclusivement au transport des aliments et être nettoyés et désinfectés selon les besoins pour empêcher la contamination. Voir aussi le Code dusages en matière dhygiène pour le transport des produits alimentaires en vrac et des produits alimentaires semi-emballés.
Ces directives sajoutent à celles figurant dans la section 4 du Code dusages international recommandé - Principes généraux dhygiène alimentaire, CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997.
Dans les zones de létablissement de transformation où les récipients sont exposés à lenvironnement externe (cest-à-dire plate-forme de chargement), et notamment avant le remplissage et lencapsulage des récipients, il conviendrait dincorporer des mesures préventives spécifiques à la conception des installations pour éviter la contamination des récipients employés dans la production deau en bouteille.
4.4.1 Approvisionnement en eau non destinée à la mise en bouteille
La présente section sapplique à leau employée à des fins de nettoyage et de désinfection; elle ne sapplique pas à leau destinée à la mise en bouteille.
Leau non destinée à la mise en bouteille devrait être transportée par des conduites séparées de celles contenant leau destinée à la mise en bouteille. Ces conduites devraient être identifiées, de préférence par des couleurs différentes. Il ne doit pas exister dinterconnexions entre les circuits. Leau destinée à des fins de nettoyage et de désinfection devrait être potable si elle entre en contact direct ou indirect avec de leau qui est destinée à être mise en bouteille (les normes en vigueur pour leau potable devraient être au moins celles qui sont stipulées dans la dernière édition des Directive de lOMS pour la qualité de leau potable). Dans le cas contraire (sil nexiste pas de contact direct ou indirect avec leau destinée à la mise en bouteille), elle peut ne pas être potable). Pour lentreposage, les dispositions du Code dusages international recommandé - Principes généraux dhygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997)sappliquent.
5.2 ASPECTS CLE DES SYSTEMES DE MAITRISE DE LHYGIENE
5.4 CONDITIONNEMENT
Ces directives sajoutent à celles figurant dans la section 5 du Code dusages international recommandé - Principes généraux dhygiène alimentaire, CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997.
Leau constitue un excellent véhicule pour le
transport de substances sous forme soluble, en dispersion ou
émulsionnée. Des mesures devraient être prises à
toutes les étapes de la transformation pour sassurer que la
sécurité alimentaire et la salubrité ne sont pas compromis
par des dangers ou autres contaminants pendant les opérations.
Leau provenant de systèmes deau potable et destinée à la mise en bouteille devrait être conforme à toutes les normes régissant leau potable publique (cest-à-dire chimiques, microbiologiques, physiques, radiologiques) établies par les autorités officielles compétentes. Pour la documentation relative à une source homologuée, les entreprises utilisant leau provenant de systèmes publics deau potable peuvent employer les résultats des tests portant sur les systèmes deau potable démontrant la bonne conformité aux normes régissant leau potable établies par les autorités officielles compétentes, conformément aux Principes généraux pour la qualité de leau potable (OMS).
Aucune eau destinée à la mise en bouteille ne devrait être acceptée dans un établissement si lon sait quelle contient des pathogènes, des résidus de pesticides en quantités excessives ou dautres substances toxiques.
Leau destinée à la mise en bouteille devrait être de qualité (microbiologique, chimique, physique, radiologique) telle que le traitement (y compris le traitement par barrières multiples tel quune combinaison dopérations de filtrage, de désinfection chimique, etc.) de cette eau au cours de sa production résulte en un produit fini deau potable en bouteilles qui soit sain et de qualité suffisante à le rendre propre à la consommation. Dune façon générale, plus la qualité de leau destinée à la mise en bouteille est grande, moins un traitement est nécessaire pour la production dune eau potable en bouteille saine. La sécurité des eaux de surface devrait être contrôlée fréquemment et elles devraient être traitées si nécessaire.
Une analyse des dangers prenant en compte les micro-organismes pathogènes et les substances toxiques devrait être effectuée dans le contexte global de lapplication de principes tels que le système HACCP à la production deau en bouteille. Elle devrait former la base servant à déterminer la combinaison appropriée de mesures de maîtrise visant à réduire, éliminer ou empêcher, selon le besoin, les dangers (microbiologiques chimiques ou radiologiques) pour une production deau en bouteille sûre. Les eaux provenant de sources souterraines protégées sont moins susceptibles dexiger un traitement que les eaux provenant de sources de surface ou de sources souterraines non protégées.
Selon le besoin, le traitement des eaux destinées à la mise en bouteille pour réduire, éliminer ou empêcher la croissance de micro-organismes peut comprendre lapplication de traitements chimiques (chloration, ozonisation, carbonatation par ex.) et de processus ou agents physiques (traitement thermique haute température, ionisation UV, filtration, par ex.). Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou en combinaison comme barrières multiples. Les traitements varient dans leur efficacité contre des organismes spécifiques. Leau en bouteille produite à laide dune technique adéquate de traitement de barrières multiples sera moins susceptible de contenir des micro-organismes constituant un risque pour la santé publique.
Si besoin est, les traitements utilisés pour éliminer ou réduire les substances chimiques peuvent comprendre la filtration chimique et particulaire (mécanique) tel que celle obtenu à laide de filtres de surface (filtres à membrane cannelée, par ex.) ou de filtres de profondeur (sablés ou à fibres comprimées (cartouche) par ex.), la filtration au charbon actif, la déminéralisation (désionisation, adoucissement de leau, osmose inverse, nanofiltration) et la carbonatation. Ces traitements délimination des produits chimiques peuvent ne pas réduire ou éliminer convenablement les micro-organismes et, de la même façon, les traitements portant sur les micro-organismes peuvent ne pas réduire ou éliminer convenablement les produits chimiques et les matières particulaires.
Toutes les opérations de traitement de leau
destinée à la mise en bouteille devraient être
effectuées dans des conditions contrôlées pour éviter
tout type de contamination, y compris la formation de sous-produits toxiques (en
particulier les bromates) et la présence de résidus de traitement
chimique dans des quantités pouvant présenter un danger pour la
santé conformément aux directives pertinentes de
lOMS.
5.4.1 Lavage et assainissement des récipients
5.4.2 Remplissage et encapsulage des récipients
5.4.3 Récipients et systèmes de fermeture
5.4.4 Utilisation des systèmes de fermeture
Les directives du Code dusages international
recommandé - Principes généraux dhygiène
alimentaire, CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997, couvrent ces
thèmes.
Les récipients réutilisables et au besoin les
autres récipients, devraient être lavés et
désinfectés dans un dispositif approprié et rangés
de manière à réduire au minimum toute contamination
possible des récipients désinfectés avant leur remplissage
et capsulage. Les récipients à usage unique peuvent être
utilisés sans lavage et assainissement préalables à leur
utilisation. Il convient de déterminer si cest le cas, sinon, il
faudrait les traiter comme les récipients réutilisables.
Les opérations de mise en bouteilles (remplissage et encapsulage des récipients) devraient être effectuées de manière à ce quil ny ait aucune contamination. Les mesures de maîtrise comprennent lutilisation dun dispositif protégé et dun système de capsulage séparé des autres opérations menées dans lusine pour éviter toute contamination. La poussière, les impuretés, les micro-organismes et la condensation excessive devront être maîtrisés et surveillés.
Les récipients réutilisables ne devraient pas avoir été utilisés à des fins pouvant entraîner une contamination du produit et devraient être inspectés individuellement pour déterminer sils conviennent à lusage auquel ils sont destinés. Les récipients neufs devraient être inspectés et, si besoin est, nettoyés et désinfectés.
Les systèmes de fermeture sont
généralement fournis prêts à lemploi et
devraient être inviolables; ils ne sont pas
réutilisables.
Les dispositions figurant dans le Code dusages
international recommandé - Principes généraux
dhygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév.
3-1997) visent ces thèmes.
Les dispositions figurant dans le Code dusages
international recommandé - Principes généraux
dhygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév.
3-1997) visent ces thèmes.
Des directives, sajoutant à celles qui figurent
à la section 8 du Code dusages international recommandé -
Principes généraux dhygiène alimentaire (CAC/RCP
1-1969, Rév. 3-1997), sont données dans le Code dusages du
Codex en matière dhygiène pour le transport des produits
alimentaires en vrac et des produits alimentaires semi-emballés. Pour
lentreposage, les dispositions énoncées dans le Code
dusages international recommandé - Principes généraux
dhygiène alimentaire sappliquent.
Ces exigences sont couvertes par le Code dusages
international recommandé - Principes généraux
dhygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév.
3-1997) (voir également lintroduction au présent
Code)
Les dispositions figurant dans le Code dusages
international recommandé - Principes généraux
dhygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév.
3-1997) visent ce thème.
Section 5.2.3. Les critères microbiologiques et autres du Code dusages international recommandé - Principes généraux dhygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997) sappliquent.
Les dispositions des Principes pour létablissement et lapplication de critères microbiologiques pour les aliments (CAC/GL21-1997) sappliquent.
Les critères microbiologiques et les critères supplémentaires pour leau potable en bouteille (autre que leau minérale naturelle) sont celles des Directives pour la qualité de leau potable de lOrganisation mondiale de la santé (OMS).