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Pour la curative, le CTP indique un standard de 2 années et pour la période préventive, de 4 à 5 ans. Les normes de la curative sont établies en fonction des résultats de diverses expériences mais ces normes doivent être précisées définitivement car les essais avec divers types de clayonnage sont toujours en cours. La curative requiert moins d'investissement que la période préventive et les résultats sont plus immédiats. Même en considérant les résultats du clayonnage, la durée de la curative ne devrait pas être trop modifiée.
Dans le cas de la préventive, les actions sont à long-terme et nécessitent des investissements plus importants. Ces actions démontrent l'existence d'un grand potentiel pour l'accroissement de la production agricole, pastorale et forestière dans des zones autrement non-productives. Les années identifiées comme durée des opérations de la préventive sont les plus cruciales dans l'établissement du programme. Les analyses démontrent que les résultats surviennent souvent après la cinquième année de mise en place d'un programme, lesquels touchent à la fois les problèmes sociaux, économiques et écologiques.
Dans les deux cas, c'est l'étude technique qui fixe vraiment les durées d'intervention. Ces analyses permettent au projet d'avoir une idée sur le budget requis et des normes à établir en fonction des conditions spécifiques de chaque site. Durant la vie du projet, un manque à ce niveau intervient ce qui peut causer des préjudices au projet et, en particulier, lorsqu'une plus grande décentralisation est accentuée. Lorsqu'un site est stabilisé, e.g. curative, un procès-verbal est préparé pour le site. La passation occasionne plus d'encadrement pour le projet et plus d'incitations.
La collectivité protège et gère son patrimoine. Un problème qui se présente et qui nécessite l'implication du projet résulte des retards dans les passations de sites (par exemple, presque deux années en arrière pour le Khatelle, soit depuis octobre 1990). Ces retards causent l'utilisation de ressources qui devraient être consacrées ailleurs, frustrant les aspirations des collectivités encouragées à prendre plus de responsabilités. La passation des sites doit donc se faire plus rapidement.
Pour les deux cas, suite aux travaux initiaux, de démonstration des techniques et de sensibilisation, un suivi effectué par les intervenants sera requis au niveau du gardiennage et de l'entretien. Les travaux des deux opérations, incluant les ajustements en fonction des diverses périodes climatiques, sont effectués à l'année longue. Aussi, tous les coûts sont comptabilisés au fur et à mesure qu'ils sont engagés. Aucun des coûts n'est capitalisé, même si ces derniers sont reliés à la construction de digues, etc. Cet aspect est mis en valeur par la collectivité, traduit par une valeur traditionnelle à leur terme, et par le projet en démontrant les bénéfices monétaires et nonmonétaires