9. L'action curative


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9.1 Commentaires généraux
9.2 Aspects économiques
9.3 Actions découlant du projet - Plan d'Aménagement


Dans l'ensemble, cette action comporte trois actions distinctes:

1) Clayonnage:
- piquetage et tracé des tranchées de clayonnage creusage
- prospection du peuplement du clayonnage coupe des matériaux
- transport des matériaux carburant de transport
- mise en place des claies entretien du clayonnage
- autres

2) Pépinière:
- mise en place de la pépinière apport en eau
- matériels et matériaux intrants
- production de plants

3) Plantation:
- transport de plant
- creusage

Dans la mesure où les matériaux végétaux sont disponibles, c'est la méthode de clayonnage qui est retenue. Les techniques sont bien maîtrisées et les matériaux utilisés sont l'euphorbe, le leptadenia, les palmes et les balanites. Il existe un problème au niveau des matériaux végétaux, à savoir que lorsque ces matériaux sont utilisés à l'échelle nationale, il y a pénurie de ces matériaux pour satisfaire toute la demande. Les informations obtenues du CTP du projet indiquent que le pays se déboise par 15,000 ha/année et se reboise par 1,000 ha/année. L'exploitation s'ajoute aussi aux problèmes de la population, déjà déficiente en végétation.

Au niveau du projet, l'insuffisance de végétation a nécessité certains compromis. Les experts du projet ont estimé qu'un clayonnage efficace requiert une hauteur d'un mètre avec un maximum de 10m à 15m de côté, ce qui équivaut à 1,680 - 2,000 M/L de clayonnage à l'hectare. Bien que le projet ait utilisé une moyenne de 600 M/L à l'hectare, les résultats furent positifs. En analysant les coûts pour le balanite, le coût pour 1 M/L est établi à 6.93 UM, sans qu'aucune valeur ne soit attribuée au matériel végétal utilisé.

Lors d'une étude effectuée pour le projet par un consultant, le SNIM a acheté ses matériaux (que des palmes) au prix de 105.5 UM/ML. En ajoutant ce coût à notre scénario, le total sera de 157.43 UM/ML (105.50+6.93), ce qui est encore plus économique que les coûts du SNIM, de 206.04 UM/ML (incluant le transport de 30 km dans les deux cas).

Le site PK 23 de la route de l'espoir a servi comme endroit d'essai où plusieurs brise-vents synthétiques ont été testés (et continuent d'être testés). En principe, les deux groupes testés sont les matériaux de structure extrudée ou tissée. La différence de prix entre les deux types de matériaux représente un montant important: une structure extradée (194 UM/ML) est presque deux fois plus coûteuse qu'une structure tissée (91 UM/ML) (sans inclure le transport intérieur équivalent à environ 20 UM/ML de plus pour chaque produit). En comparant ces coûts à ceux des matériaux végétaux établis, les synthétiques, même avec une structure extradée, sont compétitifs lorsqu'une valeur est attribué au matériau végétal, et le seraient encore plus en fonction des économies générées par d' importantes commandes. Il faudrait inclure une valorisation du matériau végétal dans les calculs. De cette façon, les calculs effectués pour déterminer le choix de matériaux à utiliser seront plus exacts (lorsque possible) et les ressources peuvent être valorisées à une valeur compétitive.

Vu l'insuffisance du matériau végétal, l'utilisation du synthétique est obligatoire. De plus, il comporte plusieurs avantages: il est plus résistante et homogène dans l'espace, il dure plus longtemps et peut être réutilisé. L'utilisation du synthétique diminue également la pression sur la végétation. Son désavantage est qu'il doit être importé. Par contre, une fois que le bon synthétique est identifié et que les quantités sont suffisantes, la demande pour ce synthétique peut résulter en un intérêt pour la création d'une industrie locale pour fabriquer ce produit.


9.1 Commentaires généraux


L'action curative, opérant dans environ 60 sites durant la deuxième phase, a généré beaucoup de réalisations ainsi que des ajustements au niveau de la technique. Elle a démontré également une nette amélioration au niveau de la responsabilisation et du contrôle des coûts. La preuve de cette réussite est l'initiation locale de 15 sites, comprenant une superficie de 12 hectares. Ce bénéfice sera encore plus important si ces initiatives peuvent être propagées.

Suite aux résultats positifs découlant de l'intervention du projet, des collectivités ont décidé d'entamer des actions de protection.

Une autre évidence de la réussite du programme est le nombre de sites dont la protection et la viabilité sont assurées par la population elle-même.


9.2 Aspects économiques


Il est cependant impossible de quantifier les coûts par action ou par site, étant donné que les livres comptables ne contiennent pas toutes les données nécessaires à l'analyse du prix de revient. Certains coûts sont ignorés (par exemple, magasins généraux) et les données ne sont pas conformes aux normes (par exemple, M/L de crayonne réel). Il semble exister un manque de communication et d'instruction à ce niveau.

En analysant toutes les dépenses indiquées par le service de la curative (cette information n'est pas disponible au niveau de la comptabilité) et en comparant celles-ci avec les réalisations et les standards établis, on constate une variance de 15% en valeur Ouguiya.

La valeur de la subvention PAM, estimée à UM 31,079,006, ne figure pas dans le calcul. Cependant, même en incluant le montant de cette subvention, l'impact est minimum. La valeur de la contribution répartie sur quatre années est équivalente à environ U.S. $ 800,206. Ce montant est inclus dans le coût de la réalisation ainsi que dans les bénéfices.

Un facteur important dans le calcul des coûts standards est l'absence des coûts d'encadrement. Ce sujet est discuté plus en détail dans un autre chapitre. Ces coûts de par leur nature sont incontrôlables au niveau du projet, personne n'en étant responsable, et les valeurs attribuées sont purement estimées.

La deuxième phase a également évolué en termes de travail grâce à une approche participative. Cette approche, durant les années du projet, a été raffinée et a accentué l'importance de l'investissement de la population concernée. L'approche participative s'est améliorée du fait qu'aucune rémunération n'est payée, le programme PAM étant utilisé comme rémunération. Les frais de fonctionnement (véhicules, etc.) au niveau central demeurent cependant une lourde charge.

Dans le calcul de la rémunération, il est toujours nécessaire de tenir compte de la réduction du facteur humain destiné aux activités villageoises au profit des opérations du projet. Ce facteur, dans un premier temps et pour plusieurs années à venir, nécessite la continuité du programme PAM. Cependant, tel que discuté dans ce rapport, la réussite de la sensibilisation au programme et de la démonstration de ses avantages dépend de l'organisation au niveau du village et des ressources mises à la disposition du projet. Le PAM peut servir d'appui mais ne doit pas devenir une béquille.

L'analyse de la rentabilité des opérations doit se faire en considération du point de vue du villageois, pour lequel le calcul est très simple:

a) la valeur des actifs protégés;
b) la rémunération reçue comparée à ce qu'il pourrait gagner en effectuant des travaux traditionnels;
c) la valeur et les bénéfices résultant des actions futures telle que l'exploitation des périmètres qui permettra l'obtention du bois de feu, la gousse pour alimenter le bétail, la valorisation de la femme, les salaires indirects non-agricoles, etc.

Les coûts reliés aux bailleurs de fonds et aux autorités doivent être ajoutés et inclus dans le calcul du coût du projet mais exclus du le calcul de la rentabilité, ceci pour les raisons suivantes:

a) la difficulté de leur distribution par région et par activité;
b) la difficulté de déterminer la durée du projet: le projet existe depuis 3 années mais les coûts ne peuvent être imputés sur cette période en fonction des développements et passation des sites, lesquels vont rapporter des bénéfices pour une durée indéterminée;
c) l'impossibilité de valoriser les aspects touchant à la formation et autres investissements de même nature, incluant l'encadrement;
d) la difficulté d'établir des standards: une équipe de 5 avec 4 visites par mois ou une équipe de 2 avec 1 visite serait-elle suffisante? La réduction du personnel de 10 à 4 au DNP serait-elle nécessaire? Il reste donc à établir un certain nombre de normes et d'identifier les coûts s'y rattachant.

Il faut considérer également les aspects suivants reliés à l'intervention du gouvernement:

a) la population touchée par l'intervention;
b) le patrimoine protégé;
c) l'impact sur la vie des populations, par exemple, plus de femmes impliquées dans le projet;
d) l'amélioration de la vie villageoise résultant de la diversification des activités autres qu'agricoles;
e) la production d'un meilleur produit laitier, etc.

Ces aspects sont détaillés dans le chapitre "Bénéfices monétaires et non-monétaires".

Il est important de noter que les actions de la deuxième phase, en comparaison de ceux de la première phase, sont moins coûteuses et plus productives. La deuxième phase met en application les techniques définies à la première phase et, avec la participation et la responsabilisation de la population, les coûts de cette dernière sont plus précis.

CALCUL DU COUT ML DE CLAYONNAGE

Calcul du coût de clayonnage
- Valeur de ration déterminée à UM 107/ration
- Aucune valeur attribuée au matériel végétal utilisé

1. Travail de coupe: rémunéré à 0.027 ration/ML: .027 x 107 = UM 2.89/ML
2. Transport (0 à 5 km) animal rémunéré à 0.31 ration/ML
Transport mécanique calculé à 74.1 UM/km

Volume transporté

  Balanites Euphorbes Palmes Leptadenia
ML 50 70 100 100
Coût déterminé 74.1 74.1 74.1 74.1
Coût UM/ML/km 1.48 1.04 0.74 0.74

3. Ration allouée pour un voyage de camion:

  Balanites Euphorbes Palmes Leptadenia
Ration .024 .022 .020 .020
Valeur ration 107 107 107 107
Coût UM/ML/km 2.56 2.36 2.14 2.14

Exemple

Transport de 30 km pour 50 ML de balanites:

Travail de coupe 2.89x 50 144.50  
Transport 1.48 x 50 74.00  
Voyage 2.56x50 128.00  
50 ML   346.50  
1 ML   6.93 6.93
Coût matériau   150.50  
Total   157.43  

PROJET PLEMVASP - SECTION CURATIVE
SOMMAIRE DES REALISATIONS PAR ANNEE
TABLEAU 9.1

  1987 1988 1989 1990 TOTAL:
Pépinières 91,444 231,306 284,995 146,919 754,664
Plantations 70,571 136,422 218,893 126,053 551,939
Clyonnage66,392 66,392 201,472 270,114 153,071 691,049
Valeur de l'action:          
Total pépinières x UM 6.88/plant   5,192,088
Total plantations x UM 6.888/plant   3,801,756
Total clayonnage x UM 19.37/ML   13,385,619
Total de la valeur de l'action   22,379,463
Valeur calculée et distribuée*   26,535,891
Différence en UM   4,156,428
Différence en pourcentage   15%

Dans un autre rapport, la valeur indiquée est de 26,399,000. Les réalisations différent donc d'un rapport à l'autre.

PROJET PLEMVASP - SECTION CURATIVE - REALISATION PAR ANNEE - TABLEAU 9.2

PROJET PLEMVASP
TABLEAU RECAPITULATIF - PLANTATION
TABLEAU 9.3

PARAMTRE 1988 1989 MOYENNE
Durée moyenne 12 11 11.5
Taille pépinière 7,536 5,528 6,532
Mobilisé - HJ 597 345 466
Plant par HJ 12.62 16.02 14.32
Coût journalier 266 266 266
Coût moyen par plant 158,802 91,579 125,280
Coût UM par plant 21.07 16.59 18.83
Coût pour 10,000 ha 210,700 165,900 188,300
Taux de réussite 54% 79% 67%

TABLEAU RECAPITULATIF - PEPINIERES

PARAMETRE 1988 1989 MOYENNE
Durée moyenne en jours 116 106 111
Réalisation moyenne en plants 6,305 6,000 6,152
Mobilisé - moyenne de HJ 340 310 325
Rendement plant par HJ 18.5 19.35 19
Coût journalier 266 266 266
Coût moyen par pépinières 90,440 82,460 86,470
Coût UM par plant 14 34 13.74 14.4
Coût pour 10,000 ha 210,700 165,900 188,300

TABLEAU RECAPITULATIF - CLAYONNAGE

PARAMETRE 1988 1989 MOYENNE
Durée moyenne 49 22 25.5
Réalisation en ML 6,026 2,410 4,218
Mobilisé - HJ 542 450 496
ML par HJ 111 5 6
Coût journalier 266 266 266
Coût total 144,172 119,700 131,936
Coût UM par ML 24 49 37
Réalisation par jour on ML 123 110 116
Coût pour 5,000 ML 120,000 248,000 184,000

PROJET PLEMVASP
TABLEAU RECAPITULATIF - GARDIENNAGE
TABLEAU 9.4

PARAMETRE 1988 1989 MOYENNE
Nombre de gardiens 2 1 1.5
Charge mensuel 11,428 5,714 8,571
Durée en mois 9 12 10.5
HJ540 360 450  
Main-d'oeuvre par jour 2 1 1.5
Salaire journalier 190 190 190
Charges totales 102,900 68,400 85,734
UM/HA - site de 8,719 ha 5,416 3,609 4,512.5
UM/plant - sites de 87 13.54 9.02 1128
Sites démarrés - 88 UM/HA 6,850 3,809 5,330
UM/plant - sites de 88 17 9.52 13.26

PROJET PLEMVASP - CURATIVE - SOMMAIRES DES COUTS ET POURCENTAGE PM OPERATION - SCENARIOS A ET B - TABLEAU 9.5

PROJET PLEMVASP - CURATIVE - EVOLUTION OUANTATIVE DES NORMES INCITATIVES - Tablaeu 9.6

TABLEAU SOMMAIRE DES NORMES DES CONVENTIONS A (1987) ET B (1988)

REALISATIONS DE 1983 A 1991

SUPERFICIE DES SITES ENSABLES - Section Curative

REALISATION CLAYONNAGES - Section Curative

PRODUCTION PEPINIERES - Section Curative

QUANTIFICATION DE LA MAIN-D'OEUVRE - Volet Curative

QUANTIFICATION DE LA MAIN-D'OEUVRE - Clayonnage

QUANTIFICATION DE LA MAIN-D'OEUVRE - Pépinières

QUANTIFICATION DE LA MAIN-D'OEUVRE - Plantation

QUANTIFICATION DE LA MAIN-D'OEUVRE - Gardiennage

PROJET PLEMVASP
PERIMETRES CURATIFS-ACTIONS VOLONTAIRES PAR IMITATION
TABLEAU 9.7

REGION SITES AD SUPERFICIE Clayonnage PEPINIERE PLANTATION
TRARZA Rebine 91 15 3800 6000 4400
  Tenarid 88 - 3300 - -
ASSABA Sadre 91 13 4000 2400 2400
  Arere 91 15 4000 3500 3470
  Aroueiji hel Maajifelta 91 10 4000 5000 4600
  Jelve 91 5 5700 2000 1880
  N'Nyagaa 91 4 5600 1600 1880
  Taslah 91 5 6050 4500 1880
  Agunane 91 5 6500 2000 1880
  Legdeim 2 91 3 4500 1200 2900
  Saff Naama 91 4 4300 1500 464
  Bahrya 91 7 1200 400 932
  Gumber 2 91 4 5700 1500 1360
  Laftah 91 20 19000 8000 7880
CHARGUI Towmiyat 91 11 6400 5500 5300

9.3 Actions découlant du projet - Plan d'Aménagement


La réussite du projet est étroitement liée à la réussite des sites après la passation impliquant les suivis et le respect du plan d'aménagement élaboré par le projet. La réussite des sites dépend de la création d'un partenariat entre les populations et de la disponibilité des services techniques de la Direction de la Protection de la Nature.

La Direction de la Protection de la Nature et les populations devront travaillées ensemble pour des périodes de longue durée, par exemple, le site de Magta Lahjar où il est prévu une durée de 9 années suite au scénario d'aménagement retenu qui est de trois rotations.

Les calculs effectués au niveau du projet pour le site Magta Lahjar sont les suivants.

Tableau 9.8 - Site Magta Lahjar

RECETTES  
Quantité:
Prix unitaire (sur pied):
Recettes totales en UM:
6,420.3      
      140
    873,642    
DEPENSES Quantité Unité Total Journée de
travail
1.Travaux neufs ou
d'investissements:
Ouverture - parc feux
Production de plants
Plantations
Regarnis (20%)
Exploitation de bois
15 H km
60,000
96 ha
20 ha
6,240.3
8,000
7
6,000
6,000
50
123,200
420,000
576,000
120,000
312,015
246
840
1,392
incl.
plant.
1,040
SOUS-TOTAL TRAVAUX NEUFS OU
D'INVESTISSEMENTS
1,551,215 3,518
2. Travaux
d'entretien:
Entretien annuel
Entretien
parcelle
(rotation 3 ans)
15. 4x8
ans
16.5x3
ans
4,000

1,200

492,800

59,400

1,972 (2x986)

119

3. Travaux de mise en défense
et de gardiennage:
Gardiennage avec
2 permanents
Jours
trava
il
6,570
Coût
unitaire
300
Total


1,971,000
TOTAL DES DEPENSES - JOURS DE TRAVAIL:12,359 4,074,415
VALEUR DES RECETTES ETABLIE 873,642
DEFICIT DE L'OPERATION (UM) 3,200,773

Tableau 9.9 - Elément de la main-d'oeuvre inclus dans le calcul

Valeur des
coûts
% Main-
d'oeuvre
Eléments
main-d'oeuvre
Autres
coûte
123,200 60 73,920 49,280
420,000 60 252,000 168,000
696,000 60 417,600 278,400
312,015 100 312,015 -
552,200 60 331,320 220,880
1,971,000 100 1,971,000 -
TOTAL 3,357,855 716,550
VALEUR DES RECETTES 873,642
GAIN 157,082
VALEUR DE RATION 107  
EQUIVALENT RATIONS REQUISES 31,381  

L'analyse de ces résultats, au niveau des investissements et du retour de l'investissement, démontre que cette opération n'est pas viable. Ces résultats négatifs, sans une importante implication de la population et sans un renforcement du suivi par la Direction de la Protection de la Nature, peuvent mettre toutes les actions postérieures au projet en péril.

La nécessité d'accorder des longues durées jumelée à un faible retour sur l'investissement sera le facteur qui rendra difficile la sauvegarde des intérêts de la population. Les incitations par le PAM sont importantes et doivent être maintenues.

Dans l'opération globale, si l'on valorise la main-d'oeuvre, le résultat est nettement déficitaire, avec une perte totale de 3,200,773 UM, et même avec la compensation en PAM pour la maind'oeuvre, le résultat en trésorerie est toujours déficitaire.

La sensibilisation de la population et leur appréciation des bénéfices autres que monétaires sera le point déterminant dans toutes les actions postérieures au projet