Previous Page Table Of ContentsNext Page

III DEROULEMENT DES TRAVAUX.

Cérémonie d'ouverture


Cette cérémonie a été présidée par le conseiller aux Affaires économiques auprès du Gouverneur du Littoral. Elle s'est articulée autour de deux interventions principales de la part de monsieur S.N. Dazogbo, Représentant de la FAO au Cameroun et de J.L Blanchez du Département Forêts à la FAO - ROME.

Le Représentant de la FAO au Cameroun : Au nom du Directeur Général de la FAO, il a souhaité la bienvenue aux participants et leurs a transmis les salutations du Sous Directeur Général du Département Forêts ainsi que celles du Représentant régional de la FAO pour l'Afrique, qui tous les deux placent beaucoup d'intérêt à l'étude FOSA. Plaçant l'atelier dans son contexte historique, monsieur S.N. DAZOGBO a fait une brève introduction de FOSA : Qu'est ce que FOSA, pourquoi l'étude FOSA a t'elle été initiée, quelles en sont les missions, qui sont les partenaires en FOSA, etc. L'orateur a par la suite rappelé le bien fondé de l'atelier par rapport à la réunion de planification de Lambaréné. Avant de terminer son propos, il a tenu à féliciter les points focaux pour le travail abattu depuis Lambaréné (voir annexe 1).

J.L Blanchez a rappelé les objectifs de la rencontre tels que précisés plus haut et présenté la démarche à suivre au cours des travaux :

Introduction technique de l'atelier


Après l'ouverture officielle des travaux, J-L Blanchez a procédé à l'introduction technique de l'atelier. Dans ce cadre, il a notamment défini la notion de prospective, en a souligné l'importance pour FOSA et identifié les approches (voir annexe 2).

Présentation des documents nationaux de prospective


Conformément aux orientations de la coordination du FOSA, les points focaux ont présenté chacun une analyse du secteur forestier de son pays ainsi que certaines projections du secteur à l'horizon 2020.

1.) TCHAD par Kado Moguenara Djaïngue

Ce rapport a dressé l'état des lieux du secteur forestier tchadien en s'appuyant sur ses potentialités, l'environnement politique et institutionnel, les contextes démographique, social, environnemental et économique. Il a ainsi permis de relever une dynamique régressive sur la base du taux de régression de 0,6 % établi par la FAO et une probable dynamique régressive à l'horizon 2000 si le statu quo se maintient.

L'objectif de ce document de prospective nationale est de prédire la situation future du secteur forestier sous l'impulsion des moteurs du changement qui s'harmonisent autour de 5 axes :

2.) BURUNDI par BARARWANDIKA Astère .

Ce rapport présente le Burundi comme pays à croissance démographique rapide où le développement du secteur agricole en général et du secteur forestier en particulier est devenu une priorité en vue de garantir la gestion durable des ressources naturelles disponibles dans l'intérêt des générations présentes et futures. Il fait notamment ressortir les principaux constats de l'étude avec un accent particulier sur les moteurs du changement que sont la stabilité politique, la législation, la démographie et la politique forestière.

Au nombre des tendances et incertitudes pour le développement du secteur forestier à l'horizon 2020, le rapport prévoit une augmentation de la couverture forestière et par conséquent une amélioration quantitative du bois sur pied. Il projette une réduction de la couverture forestière en ce qui concerne la forêt naturelle. Il se penche également sur le rôle et les responsabilités des différents acteurs du développement forestier que sont : l'Etat, le secteur privé, les ONG et les organismes de coopération internationale qui auront repris d'appuyer le pays.

3.) REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE par Michel BONANNEE.

Le rapport présente le contexte forestier national et met en évidence les moteurs de changement tels les facteurs démographiques, les indicateurs socio-économiques, la mise en place des programmes de développement futur des différents secteurs.

Il projette ensuite une vision du secteur forestier à l'horizon 2020, développant pour ce faire, quatre scénarios axés respectivement sur :

Les conséquences liées au changement sont axées sur :

4.) CAMEROUN par EYAANE BANNISTER

En l'absence du rapport de prospective nationale, le représentant du point Focal a présenté le secteur forestier camerounais, qui est placé aujourd'hui sous la tutelle du Ministère de l'Environnement et des Forêts, reflétant ainsi l'idée d'un changement radical sur la gestion des forêts. Il s'est beaucoup appesanti sur l'organigramme du MINEF et le rôle de chacune de ses structures.

Cette organisation structurelle permet une meilleure prise en compte des problèmes de l'environnement en général et du secteur forestier en particulier, avec le concours des autres ministères dans le cadre de la gestion participative.

5.) GABON par Pierre NYAR OLLAME

Après un rappel des grandes lignes de la réflexion stratégique à long terme « GABON 2025 », le rapport met en exergue les caractéristiques du secteur forestier gabonais issues d'une réforme profonde opérée depuis une dizaine d'années. Cette réforme s'est effectuée dans le cadre des divers exercices de planification initiés par le Ministère des Eaux et Forêts notamment :

Le rapport pose deux questions fondamentales pour le secteur forestier à l'horizon 2025 :

Il identifie par la suite les moteurs de changement en prenant soin pour chaque facteur de relever les tendances et les incertitudes.

6.) CONGO BRAZZAVILLE par Julien ONKAGUI

Ce rapport dresse l'état des lieux du secteur forestier congolais et sur cette base fait une projection à l'horizon 2020. Le document relève l'existence d'un nombre important d'études et réflexions antérieures au FOSA, notamment le PAFN, Schéma Directeur du Développement rural, le PAS et autres. Il identifie et regroupe les facteurs du changement susceptibles d'influencer le développement du secteur forestier au cours des deux prochaines décennies en facteurs politiques, économiques, législatifs, institutionnels et démographiques.

Faisant une projection du secteur à l'horizon 2020, il s'intéresse au comportement des forêts naturelles et des plantations, des industries forestières, de l'offre et de la demande du bois entre autres paramètres.

Le rapport identifie également les facteurs de succès, compare la contribution du bois et du pétrole à l'économie nationale et développe deux hypothèses dont l'une par rapport au développement économique basé sur le pétrole et l'autre par rapport au développement économique basé sur des ressources autres que le pétrole.

7.) REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO par F. KAPA BATUNYI

Ce rapport résume la situation du secteur forestier caractérisée par un énorme potentiel peu entamé et une couverture forestière dense entre autres. Il identifie les facteurs de changement en terme de population, de performances économiques, d'industrialisation, de développement des infrastructures de transport, etc...

D'ici l'an 2020, le secteur forestier du Congo Démocratique connaîtrait une évolution modérée sans changement majeur. Au nombre des facteurs susceptibles d'influencer le développement de ce secteur, le rapport met en exergue les mentalités et la mise en valeur des ressources naturelles, la volonté politique de faire contribuer l'exploitation des ressources forestières au développement socio-économique national de façon durable et la bonne gouvernance environnementale entre autres.

Le point focal de la Guinée Equatoriale - Mr Bololo Paulino absent - n'a pas pu présenter son document de prospective nationale. Les commentaires faits par l'équipe FOSA sur ce document ont été distribué aux participants. Les points focaux du Rwanda (Mihigo Augustin) et de Sao Tome et Principe n'ont pu faire le déplacement à Douala.

La présentation des rapports nationaux a donné lieux à des échanges qui ont permis de mettre en exergue certaines préoccupations communes de la sous région en matière de développement du secteur forestier et la nécessité de prendre en compte les spécificités nationales dans le document sous régional de prospective. Ces échanges ont également montré que l'analyse des scénarios reste à développer dans la quasi totalité des documents présentés.

Exercice de prospective et finalisation des documents nationaux de prospective.

Plusieurs exercices de prospective ont été proposés aux participants. Ces exercices ont porté notamment sur l'identification de certains problèmes inconnus il y a 10 ans mais, qui resteront pertinent au cours des 10 prochaines années, l'identification des signaux forts et des signaux faibles du développement forestier mis en évidence par les différents rapports nationaux, l'analyse des scénarios offerts part un pays hypothétique. Ces exercices ont permis aux participants d'améliorer leur compréhension de la démarche prospective et apprécier le chemin qui reste à parcourir pour finaliser les documents nationaux de prospective (annexe 3).

 

Visite de terrain.

Dans le cadre des travaux de cet atelier, se sont rendus au bord du fleuve wouri, au lieu dit « Parc Shrimer », où ils ont notamment visité une mangrove et touché du doigt certaines réalités propres à cet écosystème.

Préparation du rapport sous régional.

Un consultant sous régional a été désigné pour appuyer les points Focaux dans la finalisation des documents nationaux de prospective et assurer l'élaboration du document de prospective sous régional. La stratégie pour l'élaboration de ce dernier document repose sur une franche collaboration entre le consultant sous régional et le réseau des points Focaux.

 

Activités FOSA en perspective

Les prochaines activités liées à FOSA comprendront :

Présentations des invités observateurs

Mr Dominique Touranchet, chargé de la logistique et de la foresterie auprès de l'ADIE (Gabon) a présenté les activités de son organisation. Mr Souane Thirakul a décrit les activités et les objectifs de l'UICN en Afrique centrale. Mr Cleto Dikoumakenge a présenté objectifs et les principales réalisations de la CEFDHAC (voir annexe 5).

Adoption des résolutions et recommandations.

Au terme des travaux, les participants ont pris des résolutions et adressé des recommandations aux institutions nationales et à la FAO. Ces résolutions et recommandations font l'objet de la troisième partie de ce rapport.

Clôture des travaux.

Trois interventions ont ponctué la séance de clôture :

Les différents intervenants ont apprécié l'esprit qui a guidé les travaux, remercié les participants pour leurs contributions constructives et souhaité aux uns et aux autres bon retour dans leur famille respective.

Previous PageTop Of PageNext Page