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ANNEXE V: ALLOCUTIONS

par

Monsieur le Représentant du Ministre de l'Environnement et de la Forêt

Le Ministre de l'environnement et de la forêt, Son Excellence Jean Claude Kouassi a vivement souhaité présidé cette cérémonie d'ouverture de cet important atelier mais il est empêché en raison de la coïncidence avec une autre activités. Il m'a donc chargé de vous traduire la joie, pour notre pays, d'accueillir cet atelier. En son nom, je voudrais à tous et à chaque participant adresser la traditionnelle "akwaba", bienvenu en Côte d'Ivoire et surtout bienvenu à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d'Ivoire.

Je voudrais également et surtout remercier la C.E. et la FAO, la BAfD, amis de la Côte d'Ivoire pour abriter cet atelier.

Je voudrais saluer les autorités politiques et administratifs de Yamoussoukro pour leur présence réconfortante, qui manifeste l'hospitalité légendaire de cette cité, ville propice à la réflexion.

Mesdames et messieurs,

Ainsi qu'il a été mis en exergue par les organisateurs du présent atelier, l'objectif de cette rencontre est de fournir aux participants une méthodologie pour la collecte et le traitement des données forestières nécessaires à l'élaboration, à la mise en _uvre et l'évaluation permanente sur la base des critères et indicateur fiables d'une politique d'aménagement durable des forêts.

Cette initiative est d'une réelle opportunité pour la Côte d'Ivoire, qui se trouve actuellement dans une phase décisive de réorientation de sa politique forestière. Faut-il le rappeler que le développement de notre pays a pour socle l'agriculture? Dans ce contexte, la forêt a connu beaucoup de pression au cours des 50 dernières années, dues au développement agricole et au fléau des feux de brousse. Face à cette situation qui a diminué fortement le potentiel de production de bois et le développement et l'industrie de bois, le gouvernement a opté en avril 1998, le plan directive pour la sauvegarde de la forêt pour la période 1998-2015.

L'objectif du plan a été de réhabiliter le secteur à l'horizon 2015 avec son potentiel productif comme il a été au début des années 1980. Deux axes majeurs sont dont:

sauvegarder l'équilibre écologique afin de maintenir un climat favorable au développement de l'agriculture;

gérer rationnellement les ressources et les espaces protégés pour regagner le potentiel ligneux et garantir la boidiversité.

L'atteinte de ces résultats suppose la maîtrise préalables des statistiques forestières actuelle, connaître la superficie actuelle de nos forêts, leurs richesses floristiques et fauniques, leur potentiel en bois d'_uvre et l'ébénisterie. L'évolution des cours d'eau et des nappes fréatiques. La collecte de toutes ces données nécessite la formation de spécialistes, en nombre et en qualité.

C'est l'occasion de lancer un appel aux bailleurs de fonds et aux acteurs nationaux dans l'environnement et de la conservation de la nature pour soutenir les initiatives de ce type.

Je renouvelle à la C.E. et la FAO notre reconnaissance et sur ce, je voudrais au nom du ministre de l'environnement et de la forêt déclarer ouvert l'atelier sur la collecte et l'analyse des données forestières.

ANNEXE V: ALLOCUTIONS (Cont.)

par

Le fonctionnaire forestier principal RAF/FAO, Monsieur Pape Kone

Monsieur le Président, Monsieur le Représentant de la BAfD,

Mesdames, Messieurs,

Chers Collègues,

Après la verte et encore exubérante Afrique Centrale, c'est au tour de l'Afrique Occidentale, dans sa diversité écologique et linguistique, mais aussi dans sa volonté de coordination et de coopération sous-régionale, qui accueille aujourd'hui le deuxième atelier sous-régional sur la collecte et l'analyse de données forestières et la planification de l'étude prospective du secteur forestier en Afrique (FOSA).

Messieurs Hosny El Lakany et Bamidele Dada, respectivement sous-directeur Général pour le Département des forêts et sous-directeur Général Représentant Régional pour l'Afrique, placent beaucoup d'espoirs sur les résultats de votre atelier qui constitue une étape très importante dans le dispositif que la FAO et plusieurs de ses partenaires sont en train de mettre en place pour aider les pays d'Afrique à améliorer et à renforcer les outils de gestion durable de leurs ressources Forestières.

Avec 520 millions d'hectares de forêts, qui couvrent presque le tiers de la superficie du Continent, l'Afrique dispose de ressources qui pourraient soutenir un développement économique et social significatif. Mais jusqu'à présent, un certain nombre d'indicateurs montrent que le Continent n'a marqué qu'un progrès modeste dans le développement durable de ses ressources forestières dont dépendent directement, pour leur survie, plusieurs millions de ses habitants.

En effet, notre continent a un taux particulièrement élevé de populations rurales, qui dépendent en grande partie des ressources forestières pour satisfaire leurs besoins fondamentaux. Par ailleurs, plusieurs pays africains, en particulier dans votre sous région, sont enfermés dans le cercle vicieux de la sécheresse, de la désertification et du déficit alimentaire. En Afrique sub saharienne, les taux de déclin de la production agricole, sont des plus élevés au monde et, dans certaines zones, le niveau de déboisement a atteint des proportions alarmantes.

Sans m'appesantir sur un diagnostic que la plupart d'entre vous connaissent parfaitement, je voudrais simplement rappeler que de nombreuses évaluations montrent que le secteur forestier de plusieurs pays africains reste très peu développé et caractérisé par des contraintes telles que la faiblesse des institutions, l'insuffisance des investissements, l'inadéquation des cadres politiques et juridiques ainsi que des ressources humaines limitées pour gérer les forêts, et l'instabilité politique générale ne favorisant pas les efforts pratiques et viables.

La gestion durable des forêts pose un défi dans la mesure où elle implique l'association de plusieurs facteurs complexes et interdépendants. Les derniers bilans montrent que les efforts nationaux pour réviser les politiques et législations forestières ont été entravés par un faible engagement politique et par un manque de soutien clair des décideurs. Les gouvernements semblent davantage s'intéresser à la révision des politiques d'autres secteurs tels que l'agriculture, le commerce, l'industrie, etc. dont les retombées sur l'économie nationale sont mieux connues.

Cette situation se trouve aggravée par la faiblesse caractéristique des capacités d'analyse, de formulation et de mise en oeuvre des politiques du secteur forestier.

Un fait reconnu est que la plupart des pays africains ne disposent actuellement pas des données minimum sur leurs ressources forestières pour les aider à prendre des décisions bien fondées en ce qui concerne la gestion des forêts. Les forêts continuent d'être «aménagées» sans tenir compte, par exemple, de données importantes telles que les niveaux de prélèvements possibles pour assurer des rendements durables des divers produits forestiers. Des études de cas récemment menées au Ghana, au Nigeria et au Togo par le Bureau régional de la FAO pour l'Afrique confirment que les lacunes au niveau des statistiques forestières freinent sérieusement la planification et la mise en _uvre des Programmes Forestiers de ces pays. On sait en outre que les pays africains sont en retard en ce qui concerne l'adoption de technologies et de méthodes modernes de collecte, d'analyse et de gestion des données requises pour planification de la gestion durable des forêts.

Les lacunes dans la collecte et l'utilisation des statistiques forestières ont reçu une attention prioritaire de la part de la Commission des Forêts et de la Faune Sauvage pour l'Afrique (CFFA). La Commission a recommandé que les pays prennent les dispositions immédiates pour élaborer leurs propres bases de données minimum pour appuyer leurs Programmes Forestiers Nationaux. Elle a en outre, souhaité que les bases de données nationales soient élaborées à partir de cadres communs en vue d'une meilleure harmonisation et utilisation à l'échelle régionale et mondiale. C'est dans cette perspective que la FAO, a été appelée à lancer un programme spécifique pour l'Afrique.

Cette initiative a pris la forme d'une Etude Prospective du Secteur Forestier (FOSA) visant à collecter, réviser et interpréter dans une perspective d'abord nationale, puis sous-régionale et régionale, les informations déjà disponibles et celles qui seront spécialement demandées sur la situation et les tendances des principaux éléments du secteur forestier et des facteurs qui l'influencent. Diverses options seront proposées pour l'orientation future du développement du secteur forestier jusqu'à l'an 2020. L'adoption des choix politiques pour l'avenir du secteur demeure le privilège des gouvernements.

En amont de cette étude, et pour assurer la fiabilité de son contenu, la FAO, en partenariat avec l'Union Européenne, a lancé le projet de renforcement des capacités dans le domaine de la collecte et de l'analyse des données sur le secteur forestier.

Mesdames, Messieurs, chers collègues,

Au cours des discussions préliminaires sur FOSA, les partenaires ont insisté sur l'importance de ses résultats qui devraient permettre d'accroître et mieux cibler les investissements dans le secteur forestier.

Cet aspect impliquera la mobilisation du secteur privé forestier, désormais incontournable, tardant toutefois à se concrétiser, faute essentiellement de mesures incitatives adéquates de la part des Gouvernements.

D'autre part, les mécanismes de l'APD ces dernières années, n'ont pas encouragé l'action collective des pays de la région, bien que ces derniers devraient collaborer en réseau pour échanger les informations et partager les expériences. L'étude prospective du secteur forestier africain (FOSA) s'inscrit dans cette démarche.

Je voudrais saisir l'occasion pour remercier le Gouvernement de la République de Côte d'Ivoire, pour avoir accepté d'abriter cette rencontre et assuré les conditions nécessaires pour la réussite de cet atelier. La FAO remercie également ses partenaires dans cet exercice: Banque Africaine de Développement, Banque Mondiale, Union Européenne, pour la collaboration exemplaire qui a permis de mettre en oeuvre FOSA.

Nous espérons que tous les pays africains se joignent à cet effort pour que le prochain millénaire soit celui de la pleine maîtrise du développement durable des forêts d'Afrique.

Je vous remercie de votre attention.

ANNEXE V: ALLOCUTIONS (Cont.)

par

Le forestier en charge des statistiques, Monsieur F. Padovani, FAO, Rome

Objectif d'un Bureau de statistiques forestières

L'objectif principal d'un Bureau de statistiques forestières est de fournir les statistiques pour améliorer le processus de décision. Ceci peut être atteint principalement en:

collectant les données les plus fiables et utiles possible;

collectant les données à temps et au coût minimum;

produisant des données statistiques accessibles et pertinentes;

enseignant les avantages et les façons d'utiliser les statistiques forestières à l'utilisateur potentiel de données afin de disposer de planificateurs plus au fait.

Le Cycle d'information statistique

La tâche principale d'un Bureau de statistiques forestières est l'organisation d'un Cycle d'information statistique qui peut être structuré selon les étapes suivantes:

dès que le besoin d'action (une politique, un programme, une décision) est percu;

un problème et l'information nécessaire pour le résoudre sont définis;

l'opération de collecte d'informations est conçue, promue, mise en marche et exécutée;

les données recueillies sont traitées;

les produits statistiques sont élaborés et lancés;

les produits statistiques sont l'objet de publicité et sont distribués aux utilisateurs;

une fois obtenue la connaissance des produits statistiques, l'utilisateur prend des décisions ou commence l'étude d'une politique ou d'un programme;

sur la base de l'expérience de l'utilisation des statistiques, de nouveaux besoins d'information sont perçus ou des suggestions sont faites afin d'améliorer l'information existante;

Pour nos données, nous avons des cycles annuels. Cette approche doit être répétée chaque fois afin de conserver à jour toute application statistique et de répondre aux besoins des utilisateurs de données.

Améliorer la compréhension et développer l'appui

Il est nécessaire d'améliorer continuellement la compréhension et l'appui pour faciliter le travail statistique. Quelques suggestions suivent:

n'attendez pas que le planificateur ou l'utilisateur potentiel de données vienne vous voir. Prenez l'initiative en promouvant activement la valeur de vos produits;

motivez d'abord. Montrez les bénéfices qui dérivent de l'utilisation des données. Montrez rapidement aux personnes pour quelles raisons elles doivent vous écouter, parlez des statistiques;

soyez simple au début. Dites seulement aux autres ce qu'ils devront utiliser. Evitez trop de détails;

développez verticalement l'appui. Expliquez la valeur de votre travail à vos supérieurs et subalternes au sein du gouvernement;

développez horizontalement l'appui. Vous rendre chez d'autres agences gouvernementales de votre niveau et expliquez comment vous pouvez les aider;

développez l'appui extérieur. Le faire parmi les privés, les organisations et les individus en dehors du gouvernement;

réalisez que vous créez un produit. Pour y arriver vous devez démontrer la valeur de votre produit pour prouver la valeur de votre organisation et de votre travail;

consultez toutes vos catégories d'utilisateurs des données et permettez-leur de fournir des suggestions pour pouvoir apporter des améliorations aux données que vous recueillez et sur la façon dont les produits sont élaborés et délivrés.

En dépit des données qui sont: sous la forme attendue et désirée par le consommateur; disponibles à l'endroit attendu et désiré par le consommateur; disponibles aussi rapidement que possible lorsque le consommateur les désire; il y aura toujours un conflit d'intérêt entre le producteur de données et le consommateur de données.

Ceci cause des "problèmes" qui parfois offrent de bonnes opportunités d'aller de l'avant pour améliorer les choses. La solution des problèmes peut être intégrée dans le Cycle d'information statistique avec l'aide du Centre d'informations forestières en utilisant le hardware, le software, le logiciel et les personnes appropriées.

Demande, fourniture et marché des données statistiques

Nous devons assumer que, dans le processus individuel de prise de décisions, les FAITS/STATISTIQUES ne constituent pas le seul ingrédient nécessaire pour atteindre une décision effective. De plus, d'autres ressources et qualifications sont requises comme la CONNAISSANCE des problèmes, l'EXPERIENCE, l'ANALYSE et le JUGEMENT spécifiques pour prendre enfin des décisions basées si possible sur un CONSENSUS aux niveaux local, national, régional et mondial.

Quelle part du processus de prise de décisions appartient aux FAITS-STATISTIQUES

Les types de produits statistiques qu'un Bureau de statistiques forestières devrait fournir sont Statistique, Méthodologique, Analytique et Géographique. Ces données devraient être distribuées aux différents utilisateurs en utilisant les divers médias tels que:

publications,

microfiches,

bandes magnétiques,

disquettes,

CD-ROM,

bases de données on-line,

vidéos

Internet.

Chacun de ces médias présente des avantages et des inconvénients selon le type d'utilisateur (public, bibliothèques, universités, agences gouvernementales, compagnies privées, agences locales, consultants "à la pige"). De plus, une demande pour les produits statistiques doit être créée en promouvant et expliquant les bénéfices qui dérivent de l'utilisation des statistiques et ceux découlant de la planification. Quels sont ces améliorations?

encourager la réflexion systématique;

améliorer la coordination des efforts;

encourager les normes de performance;

préciser les objectifs de conduite, politiques et décisions;

prévoir les imprévus;

encourager la participation des personnes influentes.

La confiance et la priorité pour les statistiques du secteur se développent lorsque les chefs demandent des informations précises et les utilisent.

Les avantages de la dissémination des données sont de différente nature. Il y a un certain nombre d'améliorations qui sont difficiles à quantifier avec un schéma; mais il n'y a aucun doute que les statistiques crée un genre de "culture" qui améliore:

les économies locale et nationale;

la gestion de programmes sociaux;

les données;

l'appui au travail statistique;

l'intérêt pour l'investissement international.

Au coeur de toute institution sont les DONNÉES

Toute chose, qui peut être dite jusqu'à maintenant, est basée sur des "FAITS - DONNÉES" qui sont le point de départ de toute type d'information qui peut être créé. Certaines considérations:

aujourd'hui, comprendre vos données est critique pour comprendre votre institution, votre travail, votre réalité;

les gestionnaires des sources d'information actuelle font face à un nombre de problèmes pour répondre aux demandes en données en cette fin des années 90;

la location des données au sein des organisations a crée des îlots d'information toutefois leur accès et leur échange restant difficiles;

le nombre grandissant d'usagers de l'ordinateur à différents niveaux d'expérience demande de plus en plus d'applications. Mais le coût pour répondre à une telle communauté d'usagers devient incontrôlable;

l'usage de l'ordinateur a dépassé les applications traditionnelles comme l'entrée de chiffres volumineux et la gestion des fichiers relatif à tous les domaines du travail pour un système d'information exécutif;

différents systèmes informatiques au sein des organisations ont crée un embouteillage électronique rendant presque impossible l'intégration de votre environnement informatique.

Comment faire face à ces défis?

Avec un système intégré d'application qui vous donne un contrôle complet sur l'accès des données, leur gestion, leur analyse et leur présentation.

Le coeur de chaque application informatique sont les DONNÉES.

le premier travail dans toute application est d'identifier et d'accéder aux données dont vous avez besoin;

la prochaine est de mettre les données en forme - pour gérer les faits et les chiffres afin qu'ils puissent être utilisés de manière plus efficace;

la troisième est d'analyser l'information et découvrir la signification;

et finalement présenter les données pour une meilleure compréhension et pour une communication de l'essentiel appris.

Ces quatre travaux fondamentaux relatifs aux données, commun à toutes les applications est le fondement d'un système d'information intégré.

Echange de Donnée

Le Service de la planification et des institutions forestières (FONS) de la FAO envoie normalement un questionnaire, puis reçoit le même questionnaire rempli et enfin distribue les publications (Annuaire des produits forestiers, Enquêtes). Ce que nous souhaitons faire est:

Envoyer, recevoir, distribuer les données sous forme électronique

avec tous les bénéfices pour chaque producteur et/ou consommateur de données.

La méthode est très simple, elle utilise le logiciel EXCEL et WINDOWS. Le questionnaire est restitué sur le chiffrier EXECEL comme une IMAGE DANS UN MIROIR permettant l'entrée, le calcul, la validation, l'analyse et la publication de VOS DONNEES NATIONALES. Cela signifie, à ce stade, que les DONNEES EPURÉES, approuvées officiellement peuvent être transférées à d'autres systèmes, à d'autres personnes.

Conclusion: L'INFORMATION EST UNE RESSOURCE NATIONALE VALABLE

Le travail de la FAO sur les statistiques forestières est une contribution importante à l'effort des pays pour l'amélioration de leurs informations sur les forêts et la contribution du secteur forestier aux économies rurale et nationale.

L'information est essentielle pour une compréhension claire du problème et la formulation de politiques et de programmes adéquats qui assureront la conservation de notre héritage forestier et les bénéfices et services aux populations de l'Afrique et du reste du monde.

ANNEX V: FORMAL ADDRESS (Cont.)

by

Forestry Officer (Statistics), F. Padovani, FAO

A forestry statistical office: objective

The main objective of a forestry statistical office is to provide statistics that improve the effectiveness of decisions. This can be achieved essentially by:

collecting the highest quality and most useful data possible;

collecting data in a timely and cost effective manner;

producing the most appropriate and accessible data products possible;

teaching the benefits and methods of using statistical information to potential data user in order to create more effective decision-makers.

A statistical information cycle

The key part of a Forestry Statistical Office is the organization of the Statistical Information Cycle, which can be structured in the following, steps:

as soon as, a need for a - decision, action, policy, programme - is perceived;

the problem and the information needed to solve it are defined;

the information collection operation is - designed, promoted, conducted and the data collected;

the information gathered is processed;

the information products are produced and released;

the information products are promoted and disseminated to user;

using the knowledge gained from the information products, the user makes the decision or initiates the action, policy or programme.

Based on the experience of using the information, new information needs are perceived or feedback is given on how to improve the existing information.

For our type of data, we have annual cycles. This approach has to be repeated every time in order to keep any statistical application up-to-date and to respond to the needs of data consumers.

Building support for A statistical office

It is continuously necessary to build understanding and support for the statistical work. A few suggestions are:

don't wait for policy maker or potential data user to come to you. Take the initiative by actively promoting the value of your products;

begin by motivating. Show the rewards of using data. Quickly show people why they should listen to you, talk about statistics;

keep it simple in the beginning. Tell others only what they are likely to use. Avoid too much detail;

build support vertically. Explain the value of your work to those above you and below you within the government;

build support horizontally. Go to other agencies of the government at your level and explain how you may help them;

build support outside. Do it among private business, organizations, and individuals outside the government;

recognize that you produce a product. To succeed you must prove the value of your product to prove the value of your organization and your work;

consult all types of data users and allow them to suggest improvements to what you collect and how the products are designed and delivered.

In spite of the data being: in the form the customer expects and wants; available where the customer expects and wants it to be; available as close as possible to when the customer want it, there will always be a conflict of interests between data producer and data consumer.

These dynamics generate 'problems' which sometimes provide good opportunities to move forward. The solution of the problems can be integrated in the statistical information cycle with the support of the forestry information centre with appropriate hardware, software and people.

Supplying and marketing of statistical data products

The kind of products that a forestry statistical office should deliver are statistical, methodological, analytical and geographic. These should be disseminated to different users by different media like:

publications,

microfiche,

computer tapes,

CD-ROM,

online data bases,

video,

INTERNET.

Each has the advantages and disadvantages according to the type of user (general public, libraries, universities, government agencies, private companies, local agencies, and freelance consultants). In addition, a demand for the 'goods' produced has to be created by promoting and explaining the benefits of using statistics and the benefits of planning. These are that they:

encourage systematic thinking;

improve coordination of efforts;

encourage performance standards;

sharpen guiding objectives, policies and decision;

prepare for the unexpected;

involve leader's participation.

Confidence and priority for sector statistics comes when leaders demand accurate information and use it. The rewards of data dissemination are of different kinds. There are a variety of improvements, which are difficult to quantify with a figure; but definitely statistics create a sort of "culture" which improves:

national and local economies;

management of social programmes;

feedback improves data;

support for statistical efforts;

international investment interest.

The heart of any institution is DATA

Everything that has been said until now is based on data and facts which are the starting point of every type of information that can be generated..

The heart of every computer application is DATA:

the first task in any application is to identify and access the data you need;

next you must get the data into shape - to manage the fact and figures so that they can be used most effectively;

third, you must be able to work the data - to analyse the information and discover the meaning;

and finally, you have to present the data to more clearly understand and communicate the significance of what you've learned.

These four fundamental data-driven tasks, common to all applications, are the foundation of an integrated information system.

Exchange of data

The FAO Forestry Department normally sends a questionnaire on paper, then receives the same questionnaire on paper and finally distributes the publication (Yearbook of Forest Products, Surveys) on paper.

What we are attempting is to:

send, receive, distribute data in computer-readable form;

with all the benefits that any data producers and/or consumers could imagine. The method is very simple; it uses EXCEL under WINDOWS. The questionnaire on paper is converted into an EXCEL spreadsheet as a MIRROR IMAGE allowing data entry, validation, analysis and reporting of COUNTRY DATA. That means, from this stage on CLEAN DATA, officially approved data can be transferred to other systems, to other people.

Conclusion: INFORMATION IS A VALUABLE NATIONAL RESOURCE

The work of FAO on forestry statistics is an important contribution to the work of countries on improving their information on forests and the contribution of the forestry sector to national and rural economies.

Adequate information is essential to clearly understand the problem and the formulation of sound policies and programmes which will ensure the conservation of our valuable heritage of forests and secure the benefits of their products and services for people of all countries.

ANNEXE V: ALLOCUTIONS (Cont.)

par

Le forestier en charge des statistiques, Monsieur F. Padovani, FAO, Rome

Questionnaire sur le secteur forestier (QSF)

L'importance d'une information opportune et fiable pour renforcer l'aménagement durable de forêts et la formulation stratégique d'actions dans le secteur forestier est connue. Toutes les initiatives globales, nationales et locales pour promouvoir l'aménagement durable des forêts indiquent le besoin de renforcer le système d'information. Mais la collecte, le traitement et l'analyse d'informations sont extrêmement exigeants en ressources économiques et humaines et il y a un besoin urgent de rationalisation de tout le processus de traitement.

Plusieurs agences (FAO, ITTO, UN/CEE, EUROSTAT) sont impliquées dans la collecte de données pertinentes aux besoins divers, mais il y a beaucoup de duplication d'efforts. Souvent les ressources nationales sont sollicitées au delà de ce qui est possible. Ceci mène parfois à une faible réponse aux demandes d'information.

Depuis son établissement, la FAO a été en première ligne du développement pour une collaboration inter-institutionnelle dans la collecte de données et autres activités reliées comme l'analyse et la distribution des informations. La FAO et la Commission économique pour l'Europe (CEE) collaborent dans la collecte et la dissémination des données depuis presque 5 décades au bénéfice des pays membres ainsi que de toutes organisations intéressées au secteur forestier. Récemment, l'Eurostat (en 1955) et le Conseil de l'OIBT (en 1998) ont consenti de se joindre au système. Les représentants des quatre organisations se sont rencontrés en septembre 1998 et en janvier 1999. Ceci a entraîné un effort commun et permanent de collaboration entre la FAO, UN/CEE, EUROSTAT et ITTO pour le développement du Questionnaire sur le secteur forestier (QSF).

Le QSF inclut maintenant le Questionnaire des produits forestiers de la FAO, le Questionnaire du Bulletin du Bois de l'EUROSTAT, de UN/CEE - FAO et la Demande de renseignements de produits forestiers de l'ITTO que beaucoup de pays recevaient séparément de chaque organisation.

Ce questionnaire commun répond aux demandes des états membres des 4 organisations pour rationaliser le procédé de réception et distribution de données. Plus particulièrement, il a pour objectif de réduire les demandes d'informations multiples par les pays membres.

Les principes fondamentaux et les méthodes de coopération incluent:

chaque élément d'information est demandé seulement une fois à chaque pays;

l'information du QSF est partagée entre les quatre organisations;

chaque organisation continue à utiliser l'information selon son propre mandat;

il y a un correspondant pour la statistique du secteur forestier dans chaque pays et il/elle seulement remplit un "formulaire" (comprenant les 4 questionnaires des organisations);

le questionnaire complété est envoyé à une organisation "focale", qui alors redistribue l'information collectée aux trois autres organisations;

chacune des organisations se concentre sur la validation des données pour un nombre limité de pays, confiant à ses partenaires le soin de travailler avec les autres pays.

L'information reçue par le QSF est distribuée aux quatre organisations. De cette façon, le flux d'information aux organisations internationales est optimisé et la duplication d'efforts est évitée.

Correspondant national

Le correspondant national doit disposer d'une adresse claire et complète pour obtenir ou recevoir des clarifications.

Définitions

Les termes et les définitions ont été harmonisés et indexés en se référant au Système harmonisé du Conseil de coopération douanière 1996 (SH96) et à la révision 3 de la Classification type pour le commerce international des Nations Unies (CTCI rev. 3 janvier 1998).

L'attention des participants à l'Atelier est également attirée sur le fait qu'il est devenu nécessaire, pendant la révision du questionnaire, de suivre les termes et les définitions décidées, ainsi que le système de références aux classifications internationales multi-sectorielles. Les participants sont invités à réexaminer le QSF avec un soin particulier du point de vue concept et usage pour toute analyse internationale de développement dans le secteur. Il est de la plus haute importance que cette structure suit cohérente et réaliste.

Emploi du temps

Cependant un certain travail doit encore être fait pour harmoniser les dates d'envoi des questionnaires et la date limite pour les recevoir en retour. Ceci est très important si nous voulons avoir une quantification annuelle plus précise du secteur forestier et dépend évidemment des priorités de calendrier dans chaque organisation. Pour la FAO, le cycle d'information statistique de l'Annuaire des produits forestiers sera indiqué pendant la présentation.

Le fait que le QSF, qui contient les données pour les 4 organisations, soit simultanément envoyé à un pays et reçu, est une grande amélioration dans l'organisation de la collecte des données et assure la consistance et l'homogénéité en ce qui concerne la transcription, alors qu'auparavant la qualité des données des 4 organisations était critiquée. Dans le passé, le même type d'information était demandé à un "Correspondant national" à quatre moments différents par les quatre organisations. Evidemment, chaque fois le "Correspondant national" fournissait officiellement les données disponibles les plus récentes, avec toutes les conséquences que cela pouvait entraîner.

Validation des données

Le dialogue sur les données avec les correspondants sera exécuté par Eurostat pour l'UE/(EFTA) pour les pays, par la CEE/FAO pour tous les autres membres de la CEE, par l'OIBT pour les pays membres, et par la FAO pour tous les pays qui restent.

L'Eurostat, la FAO et l'OIBT recevront de la CEE/FAO, Genève, tous les retours du QSF pour leurs membres respectifs dans la région de la CEE pour inclusion dans leurs systèmes/publications respectifs. De la même façon, l'OIBT enverra le QSF à la FAO, à la CEE/FAO, à l'EUROSTAT pour leurs pays membres respectifs.

Une remarque finale doit être faite sur la validation des données internationales des pays."... La seule source des données internationales est le pays lui-même". Les organisations internationales dépendent des institutions des pays pour rendre les données disponibles. La qualité de données internationales dépend premièrement de la qualité de données recueillies par les institutions nationales et deuxièmement du succès de la capture des données pour l'usage international.

Dissémination des données

Chaque organisation consolidera et disséminera les données des pays recueillies selon son mandat. Comme d'habitude, la FAO disséminera les données par le YBFP, INTERNET, FAOSTAT CD, FAOSTAT PC.

Conclusions

Plusieurs raisons ont rendu possible cette amélioration générale, mais l'élément principal est la disponibilité large de la technologie de l'information et le réseau de WWW dans l'administration de la plupart des institutions/gouvernements.

Ce document a présenté brièvement les résultats de cette coopération et invite les pays qui participent à cet atelier à réexaminer le QSF et à faire des suggestions en ce que concerne la collecte et l'analyse des données afin de se concentrer sur les besoins national et global pour améliorer les politiques et planification sectorielles et la gestion durable des forêts.

Replies to the Questionnaires - Réponses aux questionnaires

 

Language FAO

ITTO

REPLIES y=electronic, p=print

AFRICA

 

Algeria

F

   

Angola

F

   

Benin

F

   

Botswana

E

   

Burkina Faso

F

   

Burundi

F

   

Cameroon

Y

P

Cape Verde

F

   

Central African Republic

 

Y

P

Chad

F

   

Comoros

F

   

Congo, Democratic Republic of

 

Y

P

Congo, Republic of

 

Y

P

Côte d'Ivoire

 

Y

Y

Djibouti

F

   

Egypt

E

Y

P

Equatorial Guinea

S

   

Eritrea

E

 

P

Ethiopia

E

 

P

Gabon

 

Y

Y

Gambia

E

   

Ghana

 

Y

Y

Guinea

F

 

P

Guinea-Bissau

F

   

Kenya

E

   

Lesotho

E

   

Liberia

 

Y

P

Libyan Arab Jamahiriya

E

   

Madagascar

F

   

Malawi

E

   

Mali

F

   

Mauritania

F

   

Mauritius

E

   

Morocco

F

 

P

Mozambique

E

 

Y

Namibia

E

   

Niger

F

   

Nigeria

E

 

P

Rwanda

F

   

São Tomé and Principe

F

   

Senegal

F

   

Seychelles

E

   

Sierra Leone

E

   

Somalia

E

   

South Africa

E

   

Sudan

E

 

P

Swaziland

E

   

Tanzania, United Republic of

E

   

Togo

 

Y

Y

Tunisia

F

   

Uganda

E

   

Zambia

E

   

Zimbabwe

E

   

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