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Le Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale (CTA)

Par Thiendou Niang - Chef du Département de l'information et du développement des capacités techniques

Biographie

Thiendou Niang est Chef du Département Information et Renforcement des Capacités du Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale (CTA) où il travaille depuis 1985. Il assure le leadership pour la planification, le suivi et l'évaluation du programme incluant l'identification des orientations stratégiques et la définition des priorités pour les activités de renforcement de capacités y compris les programmes de radio rurale. Son département gère les programmes de formations en radio rurale, la production et la diffusion de dossiers radio rurale et la promotion des relations entre le programme du CTA et d'autres activités dans ce secteur y compris l'utilisation des NTIC. En 1999, grâce à son engagement personnel, le CTA a collaboré avec la FAO pour la réalisation d'une étude des besoins de formation des formateurs en radio rurale. Avant de rejoindre le CTA, Docteur Niang était, de 1980 à 1985, Responsable du bureau de l'information et de documentation du Ministère du Développement rural et de l'Hydraulique du Sénégal. Thiendou Niang est titulaire d'un Doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication (Université de Lyon II) et d'un Master en Business Administration (International Management Centre, Buckingham au Royaume-Uni).

Présentation du Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale (CTA)

Le Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale (CTA) a été fondé en 1983 suite à la convention de Lomé signée entre les états de la zone Afrique-Caraibes-Pacifique (ACP) et les Etats membres de l'Union Européenne. Le CTA est basé aux Pays-Bas.

L'importance accordée à la radio rurale s'est révélée dès décembre 1994, lors de l'atelier qui s'est tenu à Montpellier sur le thème de l'information scientifique et technique au service du développement agricole et rural. Le CTA décida alors d'organiser une rencontre à Ouagadougou (au Burkina Faso) en 1989, en collaboration avec le CIERRO, le GREP et d'autres organisations.

Ce séminaire a permis au CTA de mieux comprendre les besoins et attentes des radios rurales ou nationales, en ce qui concerne l'information agricole et rurale, et de définir les 3 axes prioritaires:

L'action du CTA en termes de soutien à la radio rurale s'exerce dans 3 domaines majeurs:

  1. la formation
  2. la production de dossiers pour les radios rurales
  3. et la mise en réseau.

La formation en matière de radio rurale se focalisait initialement (1990 à 1995) sur la production de programmes. Aujourd'hui, le CTA apporte une attention particulière à l'analyse de l'auditoire. En outre, le CTA s'est engagé en collaboration avec la FAO dans le domaine de la formation des formateurs (cf. communication du Professeur Kamlongera, Chapitre 2.2.7).

La production de dossiers pour les radios rurales fournit des informations actualisées sur des questions essentielles comme la gestion des ressources naturelles, l'organisation du monde rural, l'élevage, la production et la productivité agricoles.

Les dossiers comportent des enregistrements d'interviews ainsi que des scripts. L'information est également disponible sur le site Internet. Ces dossiers sont destinés à 250 radios/clients.

Enfin, la création d'un réseau est apparu très rapidement comme fondamentale. Le besoin a été exprimé lors de l'atelier tenu en 1995 au Burkina Faso. Selon les participants à cet atelier, le réseau de radios rurales devait être élargi et inclure notamment les radios commerciales et communautaires. L'objectif du réseau était de promouvoir coopération régionale et échanges d'informations.

Les leçons retenues

Conclusions de la communication

La radio rurale doit être conçue par les acteurs eux-mêmes. Il s'agit de renforcer le pouvoir paysan, en se fondant sur l'approche participative.

La radio rurale doit aussi mobiliser les différentes catégories d'acteurs: les producteurs bien sûr, mais aussi les institutions qui soutiennent son développement (comme le CTA, la FAO, la Fondation Ford, le CRDI...).

Si le CTA a su respecter l'ensemble des engagements tels que définis à Ouagadougou, il devra poursuivre ses efforts en termes de formation, de réseau d'alliances et de partenariats.

Pour plus d'informations sur le CTA: www.agricta.org

 

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