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Graines oléagineuses, huiles et farines oléagineuses1

Les cours internationaux des produits à base d'oléagineux ont été soumis à des fortes pressions à la baisse pendant la campagne 1998/99 (octobre/septembre) en raison principalement des bonnes récoltes et des stocks abondants. Alors que les prix des tourteaux et des farines ont cessé de reculer au début de la campagne 1999/2000, ceux des huiles et des matières grasses - évalués selon l'indice FAO des prix - ont encore fléchi, atteignant leur niveau le plus bas depuis 1992/93. La baisse des cours de l'huile est due à un accroissement exceptionnellement rapide, mais temporaire, de la production d'huile de palme, due à la remise en état des plantations de palmiers à huile d'Asie après les intempéries de 1998. Cependant, vers la fin de l'année dernière, sous l'effet de l'évolution des indicateurs de base du marché, les prix de la plupart des oléagineux et des produits dérivés ont grimpé, tendance qui devrait se poursuivre pendant le reste de la campagne.

Production

Après l'expansion notable de la production mondiale d'oléagineux enregistrée pendant les deux dernières campagnes, on prévoit qu'en 1999/2000, la récolte des sept principales cultures oléagineuses atteindra 299 millions de tonnes, chiffres qui ne dépasse que légèrement celui de la campagne passée. Cette hausse prévue serait essentiellement due à une récolte de graines de colza sans précédent (pour la deuxième année consécutive) et à une reprise de la production mondiale de graines de coton et de coprah. Pris conjointement, ces accroissements compenseraient largement le recul attendu pour la production mondiale de soja, de graines de tournesol et d'arachides. La progression de la production de

Production mondiale des principales graines oléagineuses

 

1994/95
1996/97

19997/98

1998/99
Chiffres

1999/00

 

Moyenne

 

Prélim.

Prévisions

 

Millions de tonnes

Total

281.1

301.7

308.0

309.1

Soja

132.3

158.5

159.4

154.2

Tournesol

28.8

24.4

27.3

26.4

Arachide

30.0

29.5

31.9

30.6

Coton

38.1

36.0

33.4

34.9

Colza

32.5

33.8

36.3

41.9

Coprah

5.3

5.1

4.1

5.2

Palmiste

5.1

5.1

5.7

5.8

Autres

9.1

9.4

9.9

10.2

1 Les années fractionnées englobent les récoltes annuelles effectuées à la fin de la première année indiquée pour l'hémisphère Nord et les récoltes annuelles effectuées au début de la seconde année indiquée pour l'hémisphère Sud. Pour les cultures arbustives, qui sont produites tout au long de l'année, on utilise la production de l'année civile de la seconde année indiquée.

de colza devrait être le fait des principaux pays producteurs (CE, Canada, Chine et Inde) ainsi que de l'Australie, où elle ne s'est développée que récemment. S'agissant des graines de coton, la reprise viendra surtout des Etats-Unis et du Pakistan, tandis qu'aux Philippines et en Indonésie, la production de coprah devrait se redresser après les intempéries des deux dernières années. On prévoit que la production mondiale de soja régressera de plus de 3 pour cent par rapport au niveau exceptionnel de l'an dernier en raison de la récolte réduite engrangée dans tous les principaux pays producteurs. Malgré la nouvelle progression des superficies ensemencées, la production devrait marquer un recul à cause de la baisse prévue du rendement moyen. S'agissant de la production mondiale de graines de tournesol le fléchissement serait surtout dû aux récoltes réduites engrangées dans la CE et en Argentine, tandis que pour la production mondiale d'arachides, il serait imputable aux mauvaises récoltes en Chine et en Inde. En Inde, la production globale d'oléagineux devrait rester encore largement au-dessous de la récolte exceptionnelle engrangée en 1996/97. La contraction actuelle de la production - après une décennie d'expansion régulière - est due à la baisse des rendements ( imputable en partie au mauvais temps et en partie à une utilisation moindre d'intrants) ainsi qu'à la forte érosion des prix intérieurs des oléagineux.

Sur la base des estimations de récolte susmentionnées, il est prévu qu'en 1999/2000 la production mondiale d'huiles et de matières grasses comestibles/saponifiables progresse d'environ 3 pour cent par rapport à la dernière campagne (c'est-à-dire à un rythme proche de celui enregistré au cours des quatre dernières campagnes) atteignant le chiffre exceptionnel de 114 millions de tonnes. Cette expansion de la production totale serait dans une large mesure due à la nette progression de la production mondiale d'huile de colza, mais on prévoit également que la production totale d'huiles tropicales atteindra un niveau quasi exceptionnel voire exceptionnel (ce qui est le cas de l'huile de noix de coco et de l'huile de palme respectivement) étant donné que les plantations ont récupéré après les intempéries des deux dernières années. Les huiles douces2 devraient selon les estimations représenter environ 54 pour cent de la production totale d'huiles et de matières grasses comestibles et saponifiables (dont 41 pour cent d'huile de soja) tandis que la part de l'huile de palme progresserait, atteignant 19 pour cent. En raison de la hausse prévue pour la production totale et des stocks supérieurs à la moyenne en début de campagne, les disponibilités mondiales d'huiles et de matières grasses progresseront de plus de 3 pour cent pour atteindre 127 millions de tonnes. On prévoit qu'avec 75,8 millions de tonnes, la production globale mondiale de tourteaux et de farines, exprimée en équivalent protéines, sera inférieure au chiffre record de la dernière campagne. Tandis que, selon les prévisions, la production de farines de soja, de tournesol et d'arachides fléchirait, celle de farines de colza, de coton, de coprah et de poisson devrait progresser. Les disponibilités mondiales de farines et de tourteaux devraient augmenter très légèrement en 1999/2000 par rapport à la dernière campagne en raison des stocks plus importants du début de la campagne actuelle.

Utilisation

Selon les prévisions, l'utilisation totale d'huiles et de matières grasses devrait continuer à croître en 1999/2000 pour atteindre 114 millions de tonnes, soit un accroissement de 4 pour cent par rapport à la campagne précédente. La demande mondiale devrait progresser sous l'effet conjugué des cours internationaux relativement bas ( par rapport à la moyenne des années précédentes), de la reprise de la croissance économique dans la région asiatique et d'une hausse des revenus par habitant dans le monde entier. S'agissant de la composition de la consommation mondiale, les parts de l'huile de palme et de l'huile de colza devraient continuer à augmenter pendant cette campagne, tandis que celle de l'huile de soja devrait chuter légèrement, tout en restant la plus élevée en chiffres absolus. Alors que c'est surtout en Asie que l'utilisation devrait croître, il est également probable que la consommation se développe en Amérique du Nord et dans les pays d'Europe de l'Ouest. La progression de l'utilisation de tourteaux et de farines devrait se ralentir en 1999/2000. Selon les prévisions, la consommation mondiale, exprimée en équivalent protéines, augmenterait de 2 pour cent, passant à 77 millions de tonnes. La croissance limitée de la demande pendant cette campagne s'explique notamment par le recul de la production mondiale de farines et par la perspective d'une hausse des prix. L'accroissement concernera surtout la farine de colza, dont l'offre devrait être abondante et qui bénéficiera donc de prix attractifs. Aux Etats-Unis et dans la Communauté européenne, qui conjointement représentent près de la moitié de la consommation mondiale, la demande de tourteaux et de farines devrait stagner à cause du ralentissement prévu pour la production animale et de la concurrence que continuent à exercer les céréales fourragères grâce à des prix compétitifs. Dans la CE, il est probable que la consommation de farine de colza et d'autres farines produites localement se développe aux dépens de la farine de soja importée. Dans certains pays de l'Asie de l'Est et du Sud-Est, les taux de croissance de la consommation devraient revenir aux niveaux enregistrés avant la crise économique.

Stocks

Sur la base des prévisions susmentionnées concernant l'offre et la demande pour la campagne 1999/2000, les stocks de clôture d'huiles et de matières grasses devraient marquer un léger recul par rapport au volume de la campagne passée, car le niveau d'utilisation devrait dépasser celui de la production. Il est probable que le rapport stocks-utilisation fléchisse légèrement par rapport à l'année dernière, ce qui contribuera à exercer une pression à la hausse sur les cours internationaux des huiles et des matières grasses. Il est également prévu que les stocks mondiaux de tourteaux et de farines diminuent légèrement pendant la campagne 1999/2000 car, au niveau mondial, la demande devrait dépasser la production. Le rapport stocks-utilisation pour les tourteaux et les farines devrait baisser d'ici la fin de la campagne, ce qui favorisera le redressement des cours internationaux de ces produits. S'agissant des produits pris individuellement, d'après les projections concernant la situation de l'offre et de la demande, les stocks de soja et de produits dérivés marqueraient un recul, tandis que ceux de graines de colza et produits dérivés pourraient augmenter.

Echanges

En 1999/2000, il est prévu que le commerce mondial des huiles et des matières grasses (y compris l'huile contenue dans les graines oléagineuses commercialisées) continue à se développer, pour atteindre 48,5 millions de tonnes, chiffre dépassant de plus de 4 pour cent celui de la campagne passée. Les cours internationaux relativement bas de ces produits, auxquels s'ajoute la demande croissante des grandes régions importatrices, devraient stimuler les échanges d'huiles et de matières grasses. La composition des importations devrait être comparable à celle des années précédentes, les trois quarts de l'expansion venant de l'Asie. On prévoit que les importations d'huiles et de matières grasses ( y compris l'huile contenue dans les graines importées) de la Chine et de l'Inde continueront à augmenter, pour atteindre 5,2 et 4,9 millions de tonnes respectivement. La Chine devrait continuer à appliquer le même principe, à savoir, couvrir une part croissante de ses besoins d'huiles en important des graines oléagineuses plutôt que des huiles. En Inde également, où l'essentiel de la demande d'importations continue à être couvert par des achats d'huiles, le gouvernement a récemment pris des mesures pour encourager l'importation de graines afin de soutenir les entreprises nationales de broyage. D'autres pays de la région pourraient eux aussi aller dans le même sens.

En Amérique du Sud ainsi que dans les pays de la CEI, le volume des importations devrait être légèrement inférieur à la moyenne, tandis qu'en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord, le niveau des achats remontera probablement par rapport au volume réduit de la dernière campagne. S'agissant des exportations, l'accroissement des expéditions devrait venir surtout de l'Asie. Il est probable que la reprise récente des expéditions d'huiles de palme, de palmiste et de noix de coco se poursuive en l'an 2000 (après le recul des disponibilités et des exportations enregistré dans l'ensemble en 1998 à cause des intempéries). On prévoit que les exportations conjointes de la Malaisie, de l'Indonésie et des Philippines, pour ce qui est des trois huiles tropicales dépasseront 15 millions de tonnes, comptant ainsi pour près d'un tiers des expéditions mondiales d'huiles et de matières grasses de cette campagne. Parmi les huiles douces, les expéditions d'huile de soja devraient chuter en 1999/2000 étant donné que la demande d'importations se déplacera probablement vers les graines et l'huile de colza, du fait en partie de la tendance susmentionnée de certains gros importateurs à préférer les importations de graines oléagineuses aux achats d'huiles pour couvrir les besoins intérieurs d'huiles. Par ailleurs, les abondantes disponibilités d'huile de colza et les rabais qui s'ensuivront par rapport aux huiles en concurrence devraient avoir pour conséquence des expéditions records d'huile de colza des trois principaux fournisseurs, le Canada, la CE et l'Australie. Même s'il est peu probable qu'il en résulte des modifications notables dans la composition générale des échanges, certains pays exportateurs pourraient continuer à déployer des efforts pour offrir des oléagineux et des produits dérivés certifiés exempts d'OGM.

Les échanges mondiaux de tourteaux et de farines (y compris la farine contenue dans les graines oléagineuses commercialisées) devraient progresser en 1999/2000 au rythme réduit de 2 pour cent contre les 6 pour cent enregistrés en moyenne pendant les trois campagnes précédentes. Ce ralentissement s'explique entre autres par le faible niveau constant des prix des céréales secondaires, notamment du fait de la hausse attendue des cours internationaux des tourteaux et des farines. On prévoit que les importations totales de ces produits dépasseront 89 millions de tonnes. La progression des échanges de farine de soja enregistrée ces dernières années prendra probablement fin pendant cette campagne, tandis que, selon les prévisions, les expéditions de farine de colza atteindront un niveau record. On prévoit que les achats du plus grand marché d'importation mondial, la Communauté européenne, régresseront en raison de la stagnation de la production animale et de l'offre abondante de farines (en particulier la farine de colza) et d'autres céréales fourragères d'origine locale. La progression des importations mondiales devrait venir surtout des pays asiatiques, étant donné que la reprise de la croissance économique dans la région a stimulé la production animale et donc la demande de farines. Quant aux exportations, la poussée soudaine des expéditions de soja et de farines d'Amérique du Sud enregistrée pendant la dernière campagne, au détriment des exportations américaines, ne devrait pas se répéter en 1999/2000. En fait, on prévoit que les expéditions d'Amérique du Sud seront inférieures de plus d'un million de tonnes au niveau record de la campagne passée. Le recul des excédents exportables est surtout lié à la baisse attendue de la production. Au Brésil, il est également imputable à la demande intérieure soutenue de tourteaux et de farines et au fait que - après avoir favorisé les exportations en 1998/99 - la dévaluation de la monnaie survenue l'année dernière a entraîné une augmentation des coûts de production pendant la campagne actuelle. Les excédents exportables de farine de soja devraient également diminuer en Inde, pays confronté à une baisse de la production et à un accroissement de la demande intérieure. En revanche, on s'attend à une reprise des expéditions de farine de soja ( y compris la farine contenue dans les exportations de soja) aux Etats-Unis, où les stocks abondants devraient permettre aux exportateurs de regagner les parts de marché perdues l'année dernière.

Production de matières grasses1

Exportations de matières grasses1

 

1994/95

1996/97

Moyenne

1997/

98

1998/99

Provisoire

1999/00

Prévisions

 

1994/95

1996/97

Moyenne

1997/

98

1998/99

Provisoire

1999/00

Prévisions

 

millions de tonnes

millions de tonnes

TOTAUX MONDIAUX

 

 

TOTAUX MONDIAUX

 

Toutes matières grasses

99,2

104,6

110,3

113,9

Toutes matières grasses2

40,6

45,0

46,6

48,5

Soja

21,1

25,6

25,7

24,9

Soja

11,8

14,5

14,2

13,8

Tournesol

9,1

8,9

10,0

9,7

Tournesol

4,3

4,7

4,8

4,8

Arachide

5,1

5,1

5,5

5,2

Arachide

0,8

0,8

0,7

0,8

Coton

3,6

3,6

3,5

3,7

Coton

0,4

0,4

0,3

0,3

Colza

11,0

11,6

12,7

14,7

Colza

3,7

3,8

4,4

5,2

Olive

2,2

2,7

2,7

2,7

Olive

0,4

0,5

0,6

0,5

Coco

3,3

2,9

2,6

3,3

Coco

1,8

2,2

1,4

1,9

Palmiste

2,2

2,2

2,4

2,5

Palmiste

1,0

1,0

1,0

1,1

Palme

17,1

17,2

20,4

21,2

Palme

10,8

11,3

13,2

14,0

Marines

1,3

0,9

1,1

1,2

Marines

0,7

0,4

0,6

0,7

TOTAUX REGIONAUX

 

 

 

TOTAUX REGIONAUX

 

Afrique

5,3

5,4

5,8

5,7

Afrique

0,8

1,0

0,9

0,9

Nigeria

1,5

1,6

1,6

1,6

Asie

15,1

16,3

16,6

17,9

Asie

40,0

39,3

42,2

44,0

Chine

0,9

0,8

0,3

0,4

Chine

9,5

9,8

9,6

10,1

Indonésie

3,0

3,1

3,5

4,5

Inde

8,7

8,1

8,2

7,8

Malaisie

7,9

8,5

9,9

9,9

Indonésie

6,5

6,4

7,3

8,5

Philippines

1,1

1,3

0,6

0,9

Malaisie

9,5

9,4

11,6

11,6

Amérique du Sud

7,5

9,1

10,2

9,7

Philippines

1,5

1,6

0,9

1,4

Argentine

4,0

5,3

5,6

5,3

Amérique du Sud

12,6

15,0

15,3

14,8

Brésil

2,4

3,1

3,4

3,4

Argentine

4,8

6,2

6,5

6,0

 

 

 

 

 

Brésil

5,4

6,9

6,5

6,6

Amérique du Nord et les Caraïbes

10,7

10,9

10,8

11,3

Amérique du Nord et les Caraïbes

22,6

24,3

25,5

25,7

Canada

2,6

2,6

2,9

3,3

Canada

3,3

3,4

4,0

4,5

Etats-Unis

8,0

8,1

7,7

7,9

Etats-Unis

18,4

19,9

20,5

20,2

Europe

3,9

4,8

4,9

5,3

Europe

13,3

15,1

15,6

17,2

CE

3,0

3,9

3,9

4,2

CE

10,3

12,4

12,5

13,7

Europe orientale

0,7

0,6

0,7

0,9

Europe orientale

2,7

2,4

2,8

3,2

CEI

1,1

1,3

1,2

1,2

CEI

3,7

3,4

3,4

3,9

Océanie

1,5

1,6

2,0

2,1

Fédération de Russie

1,9

1,8

1,8

2,0

Australie

0,6

0,8

1,1

1,3

Océanie

1,7

2,0

2,4

2,5

 

 

 

 

 

Australie

0,9

1,1

1,4

1,5

 

 

 

 

 

1 La production d'huiles végétales pour une année donnée n'est pas calculée à partir des quantités effectivement triturées; en fait on applique divers aux d'extraction à la partie de la récolte que l'on estime destinée à la trituration, que les graines soient triturées dans les pays producteurs, exportées à l'état brut pour être triturées dans les pays importateurs, ou encore stockées.
2 Y compris l'huile de maïs, de moutarde, de son de riz, de carthame, de sésame, de babassu, d'oeillette, de chanvre, outre le beurre, le lard, le beurre de karité, le beurre d'illipé et les graisses.

1 Y compris l'équivalent en huile des graines oléagineuses; non compris les principales réexportations d'huiles produites à partir de graines oléagineuses importées.
2 Y compris l'huile de maïs, de moutarde, de son de riz, de carthame et de sésame, babassu. d'_illette et de chanvre. Le beurre, le lard, le beurre de karité, le beurre d'illipé et les graisses sont inclus.

Importations de matières grasses1

Prix des produits à base d'oléagineux

 

1994/95

1996/97

Moyenne

1997/98

1998/99

Provisoire

1999/00

Prévisions

 

1994/95

Moyenne

1997/98

1998/99

1999/005

 

millions de tonnes 

 

Indice FAO 1990-92=100

TOTAUX MONDIAUX 

 

 

 

 

Toutes matières grasses

40,2

45,0

46,5

48,5

Toutes matières grasses1

143

155

127

104

TOTAUX REGIONAUX

M.g. aimentaires et saponificables

142

154

125

101

Afrique

3,9

4,2

4,1

4,4

Huiles fluides 2

146

161

125

101

Egypte

0,9

0,9

1,0

1,0

 

 

 

 

 

Asie

17,6

19,8

22,1

23,5

Tourteaux et farines 3

118

116

82

87

Chine

3,8

4,5

4,5

5,2

 

 

 

 

 

Inde

1,5

2,3

4,6

4,9

Graines oléagineuses 4

116

109

89

82

Pakistan

1,3

1,6

1,6

1,6

 

 

 

 

 

Turquie

1,0

1,1

1,2

1,1

 

 

 

 

Amérique du Sud

1,7

2,0

2,1

1,9

1 L'indice ne tient pas compte du beurre ni du lard.
2 Prix des huiles de coton, d'arachide, de colza, de soja et de tournesol.
3 Prix des tourteaux de copra, d'arachide et de palmiste, et des farines de soja, de colza et de tournesol.
4 Prix des graines de soja, de colza, de lin, de copra et de tournesol.
5 Pour Octobre 1999 à janvier 2000 uniquement.

Amérique du Nord et les Caraïbes

4,4

5,3

5,0

5,3

Mexique

1,7

1,8

1,8

1,9

Etats-Unis

1,7

2,2

1,9

2,1

Europe

11,1

12,2

11,6

11,9

CE

9,3

9,8

10,0

10,2

Europe orientale

0,7

1,2

0,7

0,7

CEI

1,0

1,3

1,4

1,2

Océanie

0,4

0,3

0,2

0,2

1 Y compris l'équivalent en huile des graines oléagineuses.

Production de farines et tourteaux 1

Exportations de farines et tourteaux

 

1994/95

1996/97

Moyenne

1997/

98

1998/99

Provisoire

1999/00

Prévisions

 

1994/95

1996/97

Moyenne

1997/

98

1998/99

Provisoire

1999/00

Prévisions

 

millions de tonnes(équivalent protéines)

 

millions de tonnes(équivalent protéines)

TOTAUX MONDIAUX

TOTAUX MONDIAUX

 

 

Farines et tourteaux 2

  66,1

74,0

76,3

75,8

Farines et tourteaux 2

33,3

36,2

38,3

38,9

Soja

 41,1

49,9

50,2

48,7

Soja

25,0

28,9

30,0

30,1

Tournesol

 3,9

3,9

4,4

4,2

Tournesol

1,6

1,7

2,0

1,9

Arachide

 3,4

3,2

3,5

3,2

Arachide

0,6

0,4

0,4

0,4

Coton

 4,9

5,0

4,8

5,0

Coton

0,5

0,6

0,6

0,5

Colza

 6,0

6,3

6,7

7,8

Colza

1,7

1,6

2,0

2,4

Copra

 0,4

0,4

0,3

0,4

Copra

0,2

0,2

0,1

0,2

Palmiste

 0,6

0,6

0,6

0,6

Palmiste

0,4

0,4

0,5

0,5

Farine de poisson

 4,3

3,2

4,1

4,3

Farine de poisson

2,6

1,6

1,8

2,1

TOTAUX REGIONAUX 

TOTAUX REGIONAUX

 

 

Afrique

 1,6

1,8

1,9

1,9

Afrique

0,4

0,4

0,7

0,5

Asie

 15,7

15,7

16,3

16,0

Asie

3,3

2,9

3,1

2,9

Chine

 6,8

7,0

7,1

7,0

Chine

0,8

0,2

0,2

0,3

Inde

 5,5

5,2

5,4

5,0

Inde

1,6

1,6

1,6

1,3

Indonésie

 0,4

0,3

0,3

0,4

Indonésie

0,1

0,1

0,1

0,1

Pakistan

 0,6

0,7

0,6

0,7

Malaisie

0,3

0,3

0,3

0,3

Malaisie

 0,3

0,3

0,3

0,3

Philippines

0,1

0,1

0,1

0,1

Amérique du Sud

 17,4

21,6

21,9

21,5

Amérique du Sud

14,9

16,3

19,1

18,7

Argentine

 5,5

8,1

8,2

7,9

Argentine

5,2

6,6

8,1

7,9

Brésil

 8,6

11,1

10,5

10,6

Brésil

6,7

7,7

8,3

8,2

Chili

 0,9

0,4

0,7

0,7

Chili

0,7

0,4

0,5

0,6

Paraguay

 0,8

1,0

1,0

0,7

Paraguay

0,8

1,0

1,0

0,7

Pérou

 1,2

0,5

1,0

1,1

Pérou

1,2

0,4

0,8

1,0

Amérique du Nord
et les Caraïbes

 25,4

28,5

29,3

28,9

Amérique du Nord
et les Caraïbes

12,8

14,0

12,7

13,9

Canada

 1,8

2,0

2,3

2,5

Canada

1,4

1,4

1,6

1,8

Etats-Unis

 23,0

26,0

26,5

26,0

Etats-Unis

11,3

12,4

11,0

11,9

Europe

 4,2

4,5

4,8

5,0

Europe

1,4

1,7

1,7

1,9

CE

 3,0

3,4

3,5

3,6

CE

0,7

1,0

1,1

1,1

Europe orientale

 0,9

0,8

0,9

1,0

Europe orientale

0,3

0,3

0,3

0,4

CEI

 1,5

1,5

1,5

1,7

CEI

0,5

0,6

0,5

0,5

Océanie

 0,3

0,4

0,6

0,6

Océanie

0,1

0,2

0,4

0,5

1 La production de farines d'oléagineux, pour une année donnée n'est pas calculée à partir des quantités effectivement triturées; en fait, on applique divers taux d'extraction à la partie de la récolte que l'on estime destinée à la trituration, que les graines soient triturées dans les pays producteurs, exportées à l'état brut pour être triturées dans les pays importateurs, ou encore stockées.
2 Y compris les tourteaux et farines de carthame et de sésame.

1 Y compris l'équivalent en tourteaux des graines oléagineuses; non compris les principales réexportations de tourteaux produits à partir de graines oléagineuses importées. 2 Y compris les tourteaux et farines de carthame et de sésame, et des tourteaux et farines non précisés.



Importations de farines et tourteaux 1

 

1994/95

1996/97

Moyenne

1997/

98

1998/99

Provisoire

1999/00

Prévisions

 

millions de tonnes(équivalent protéines)

TOTAUX MONDIAUX

 

 

 

 

Farines et tourteaux

33,1

36,2

38,3

38,9

TOTAUX REGIONAUX

 

 

 

 

Afrique

1,1

1,3

1,4

1,5

Egypte

0,3

0,4

0,4

0,5

Asie

11,1

12,3

12,8

13,7

Chine

1,7

3,1

3,5

3,5

Indonésie

0,8

0,6

0,8

0,8

Malaisie

0,4

0,4

0,5

0,5

Turquie

0,3

0,4

0,6

0,5

Amérique du Sud

1,4

1,5

1,9

1,7

Brésil

0,4

0,2

0,5

0,3

Am. du Nord/Caraïbes

2,7

3,4

3,3

3,5

Canada

0,4

0,5

0,5

0,6

Mexique

1,2

1,5

1,5

1,6

Etats-Unis

0,5

0,6

0,6

0,6

Europe

16,2

17,2

18,2

18,0

CE

14,6

15,2

16,4

16,3

Europe orientale

1,1

1,4

1,2

1,2

CEI

0,3

0,4

0,4

0,4

Océanie

0,2

0,2

0,2

0,2

1 Y compris l'équivalent en tourteaux des graines oléagineuses.

Produits de l'élevage

VIANDE ET PRODUITS CARNES

Le marché mondial de la viande a été influencé en 1999 par la faiblesse des prix des aliments pour animaux, une reprise de la demande d'importation de viande en Asie, d'importantes variations des taux de change, en particulier s'agissant du real brésilien, et le recours accru, par les pays développés, à des programmes d'exportation comprenant des subventions à l'exportation, une aide alimentaire et des programmes de crédits. Un accroissement à deux chiffres de la demande asiatique en 1999 a stimulé les échanges mondiaux de viande qui ses sont accrus de 5 pour cent, atteignant 15,8 millions de tonnes. L'indice FAO des prix de la viande sur le marché mondial a enregistré un changement hésitant quoique soutenu par rapport à la tendance à la baisse qui caractérise les prix de la viande depuis le milieu des années 1990. La reprise des prix de la plupart des viandes en l'an 2000 devrait être favorisée par un resserrement des disponibilités.

Viande bovine

La reprise économique en Asie et des expéditions d'une ampleur non prévue vers la Fédération de Russie, qui reste l'un des principaux marchés de la viande de boef, ont favorisé une expansion de 6 pour cent des échanges de viande bovine en 1999, lesquels ont atteint 5,4 millions de tonnes. Les importations de la République de Corée ont grimpé en flèche tandis qu'aux Etats-Unis les prix élevés du boef destiné à la transformation ont facilité l'accroissement des importations. Les expéditions de viande bovine vers la Fédération de Russie en 1999, qui auraient dû être limitées aux 270 000 tonnes initialement prévues fin 1998 dans les envois d'aide alimentaire de la CE et des Etats-Unis, correspondaient, selon les estimations, aux 535 000 tonnes de 1998, l'accroissement des subventions pour le boef de la CE ayant permis aux importateurs russes aux liquidités très limitées d'accéder à des expéditions commerciales à bon marché. L'accroissement des exportations a été favorisé par des disponibilités record aux Etats-Unis et au Canada et par des expéditions aux prix plus compétitifs de l'Australie et du Brésil. Les expéditions d'aide alimentaire de la CE destinées à la Russie et une escalade des restitutions à l'exportation ont fait grimper de 30 pour cent les exportations de la CE. Il est peu probable qu'une telle performance se répète en 2000, en particulier parce que les ventes importantes de 1999 ont considérablement appauvri les stocks d'intervention. Parallèlement, les expéditions d'autres exportateurs traditionnels, tels que la Nouvelle-Zélande et l'Uruguay, ont été restreintes du fait de disponibilités exportables moindres et, dans le cas de l'Uruguay, du fait également d'une demande réduite sur les marchés voisins du Mercosur. Les prix internationaux de la viande bovine sont susceptibles de subir des pressions plus fortes en 2000 compte tenu des progrès réalisés dans la reconstitution des troupeaux dans certains pays exportateurs.

Viande porcine

Plus d'un an après la chute de 20 pour cent des prix du porc qui se sont établis à des niveaux exceptionnellement bas proches de ceux de fin 1998, une réduction très progressive des cheptels reproducteurs dans les principaux pays exportateurs a finalement indiqué un ralentissement de la croissance de la production mondiale, passée de 6 pour cent en 1998 à un chiffre plus modéré de 2 pour cent en 1999 pour atteindre 89,1 millions de tonnes. La contraction de l'industrie, en particulier dans la CE et aux Etats-Unis, a été retardée par les faibles prix des aliments pour animaux et la concentration et l'intégration verticale accrues qui ont permis aux producteurs de maintenir la production malgré la faiblesse des prix de la viande porcine. Bien que les prix très bas du début de l'année aient amené une réduction plus tard dans l'année du cheptel reproducteur dans la CE et aux Etats-Unis, le nombre croissant de porcs par portée et leurs poids plus élevés ont permis de maintenir la progression de la production. Parallèlement, au Canada, la production s'est soudainement accrue de 11 pour cent grâce à une rapide expansion des capacités d'abattage et de transformation. La progression de la production des pays en développement, qui représente 57 pour cent de la production mondiale, s'est ralentie en 1999 à moins de 2 pour cent. Dominant les perspectives concernant les pays en développement et le monde, la production porcine de la Chine s'est accrue, selon les estimations, de moins de 2 pour cent, son expansion ayant été gênée par le bas niveau des prix du fait d'un fléchissement des achats de la part des consommateurs lié aux incertitudes économiques. Ailleurs en Asie, la reprise économique aux Philippines, en République de Corée et en Thaïlande a été accompagnée d'une relance de la production, uniquement tempérée par l'abattage de porcs pour cause de maladie en Malaisie.

Les échanges mondiaux de viande porcine, qui se caractérisent par une forte concentration des importateurs et des exportateurs, ont été façonnés en 1999 par la reprise économique en Asie et un recours intensif aux programmes d'exportation pour livrer des produits à la Fédération de Russie. Selon les estimations, les échanges mondiaux de viande porcine ont été supérieurs à 3 millions de tonnes en 1999, soit une hausse de 7 pour cent par rapport à 1998. En Asie, premier marché régional de viande porcine, les importations ont grimpé de plus de 20 pour cent, encouragées par des achats énergiques au Japon et en République de Corée, ce qui a aussi permis d'accroître les prix internationaux de la viande porcine comme en témoigne une augmentation de 12 pour cent des valeurs unitaires à l'exportation E.-U. de la viande porcine surgelée, depuis janvier 1999. Les programmes d'exportation ont également joué un rôle essentiel dans le soutien accordé aux échanges de viande porcine en 1999. En particulier, les livraisons à la Fédération de Russie, second marché d'importation de porc, ont été soutenues par les envois d'aide alimentaire de la CE et des Etats-Unis et le recours massif aux restitutions à l'exportation de la CE. Le renouvellement des subventions à l'exportation de la CE pour la viande porcine en morceaux fin 1998, une multiplication pratiquement par deux des subventions à l'exportation pour les produits destinés spécifiquement à la Fédération de Russie, et le recours au mécanisme de refinancement sanctionné par l'OMC, ont permis à la CE d'effectuer des livraisons sur ce marché qui ont dépassé les expéditions record de 1997. Les exportations du Canada ont grimpé de 30 pour cent, bénéficiant de la forte demande asiatique, tandis que la croissance des expéditions des Etats-Unis, désavantagées par une forte devise et les produits subventionnés de la CE aux prix moins élevés, a ralenti de 11 pour cent par rapport à la progression enregistrée en 1998.

Viande ovine et caprine

Selon les estimations, la production mondiale de viande ovine a augmenté de moins de 2 pour cent en 1999, pour atteindre 11,5 millions de tonnes. La réduction des disponibilités dans les pays développés a été plus que compensée par la progression de la production dans les pays en développement, notamment en Asie, une région qui représente presque 50 pour cent des réserves mondiales ovines/caprines et de la production. En Chine, premier marché de viande ovine, la croissance de la production s'est ralentie par rapport à la forte progression enregistrée pendant les deux dernières années, tandis que le Pakistan, second marché, a connu une progression modeste de la production, comme l'Inde, le Bangladesh, et la République islamique d'Iran. En Afrique, une région où les industries ovine et caprine jouent un rôle important dans la sécurité alimentaire, la progression de la production a été favorisée par la croissance en Algérie et au Nigeria. La croissance de la production totale dans les régions développées a subi des pressions, la poursuite de la contraction du secteur de la viande ovine dans les pays de la CEI se retrouvant aux Etats-Unis en raison des prix peu élevés de la laine. En Nouvelle-Zélande, malgré des réserves réduites par la sécheresse en 1999, des conditions météorologiques favorables et des taux de natalité de l'agneau proches des records n'ont entraîné qu'un léger fléchissement de la production, tandis que dans la CE et en Australie, celle-ci a connu une expansion.

Selon les estimations, les échanges mondiaux de viande de mouton et d'agneau ont augmenté de 2 pour cent en 1999, pour atteindre 690 000 tonnes. La viande de mouton et d'agneau font l'objet d'échanges très restreints, seulement 6 pour cent de la production totale étant destinés au marché international. Bien que près des trois quarts de la production totale soient situés dans les pays en développement, les échanges mondiaux se font essentiellement entre les pays développés et se caractérisent par un fort degré de concentration. Les importations de la CE, qui représentent un tiers des importations mondiales, ont été moins élevées en 1999, une diminution attribuée à l'accroissement de la production intérieure et à la faiblesse des prix internes. Les achats des Etats-Unis, qui constituent un marché prisé de l'agneau, ont également fléchi sous l'effet du ralentissement des livraisons après l'application de mesures de sauvegarde en juillet 1999 suite à un accroissement présumé de leurs importations. Toutefois, une demande d'importations plus soutenue a émané en 1999 des pays en développement, en particulier du Moyen-Orient. Les expéditions des deux plus grands exportateurs, la Nouvelle-Zélande et l'Australie, ont légèrement augmenté en 1999, tandis que les exportations du Soudan ont enregistré une reprise, la plus grande partie se faisant en direction de pays africains voisins. Parallèlement, la livraison de produits par l'Uruguay a chuté par suite de la réduction des disponibilités exportables et de l'affaiblissement de la demande d'importation dans les pays voisins frappés par la récession.

Viande de volaille

Favorisée par le faible niveau des prix des céréales fourragères, la production mondiale de viande de volaille en 1999 a progressé de 4 pour cent, atteignant 63,7 millions de tonnes. Bien qu'elle se soit ralentie par rapport à sa croissance moyenne de 6 pour cent par an durant la période 1990-1998, la progression de la production de viande de volaille a dépassé celle de la production d'autres viandes, portant sa part de la production totale à 28 pour cent, contre 23 pour cent depuis le début des années 1990. Les pays développés et en développement ont enregistré une progression importante de la production ; toutefois, les pays en développement ont connu une expansion plus rapide, accroissant leur part de la production mondiale à plus de 50 pour cent. Le Brésil a enregistré une progression à deux chiffres de la production, la dévaluation de la monnaie nationale ayant renforcé la demande d'autres pays. Parallèlement, la reprise économique dans de nombreuses parties de l'Asie, en particulier en Indonésie, en République de Corée et en Thaïlande a été accompagnée d'un accroissement de la production. Toutefois, la croissance régionale générale en Asie a été limitée par un ralentissement de la production en Chine du fait du niveau plus faible des prix de la viande en général et du caractère hésitant de la demande de la part des consommateurs. Les marges favorables des producteurs aux Etats-Unis ont contribué à la hausse des prix de la viande rouge, provoquée par une progression de la production de presque 6 pour cent en 1999, tandis que la croissance dans la CE a été inférieure à 2 pour cent, les prix généraux de la viande restant bas et la demande souffrant du problème de la dioxine3. La hausse des prix des céréales fourragères en Fédération de Russie a entraîné un déclin de la production, malgré l'accroissement des investissements étrangers et le niveau plus élevé des prix des produits nationaux après la dévaluation monétaire de 1998.

Le volume des échanges internationaux de viande de volaille4, relancés en 1999 par une circulation accrue des produits via des points de transbordement a atteint 6,4 millions de tonnes, soit 3 pour cent de plus qu'en 1998. Les flux commerciaux vers les destinations finales ont toutefois révélé l'absence de croissance réelle sur le marché mondial de la volaille. En fait, les expéditions des Etats-Unis, qui représentent 40 pour cent des échanges internationaux, ont chuté pour la deuxième année consécutive. Si les expéditions du Brésil ont grimpé immédiatement après la dévaluation de la monnaie nationale, la compétitivité des exportations de la CE a, quant à elle, souffert de la concurrence accrue du Brésil sur les marchés du Moyen-Orient et de la réduction des plafonds de l'OMC appliqués aux exportations subventionnées en 1999. Sur le plan des importations, les achats de la Fédération de Russie ont chuté de plus d'un quart, pris entre la diminution des revenus disponibles des consommateurs et la mise à disposition de viande porcine en provenance de la CE à des prix compétitifs. Ce déclin a toutefois été compensé par l'accroissement des achats de la part de nombreux marchés, notamment la Chine, le Japon et le Mexique, sous l'effet du prix du poulet en morceaux, de 24 pour cent inférieur à celui de l'année précédente.

Perspectives pour la viande en l'an 2000

Bien que l'on s'attende à une forte croissance économique en l'an 2000, la consommation de viande ne devrait augmenter que légèrement, des perspectives restreintes concernant la production de viande rouge dans les principaux pays producteurs et exportateurs poussant les prix de la viande à la hausse. Il est certes probable que l'on observera une forte progression de la production dans le secteur de la viande de volaille, mais les disponibilités générales de viande seront susceptibles d'être limitées du fait d'une diminution des réserves de porc dans les pays développés et d'une poursuite de la reconstitution des troupeaux de bovins qui laisse prévoir la première chute de la production mondiale dans le secteur des bovins depuis 1992. Les perspectives concernant la production de viande sont assombries par la restructuration en cours intervenant notamment dans les secteurs de la viande porcine dans la CE et aux Etats-Unis qui, conjuguée aux faibles niveaux escomptés des prix des aliments pour animaux, pourraient permettre une hausse des activités, comme en 1999, pour atténuer la contraction potentielle de la production.

Les perspectives commerciales en l'an 2000, seront probablement tempérées par la réduction escomptée des disponibilités de viande dans les pays développés qui représentaient près des trois quarts des expéditions de viande en 1999, la légère hausse prévue des prix de la viande rouge et les perspectives limitées concernant la nouvelle aide alimentaire (viande) destinée à la Fédération de Russie.

Les importations asiatiques de viande en 2000, bien qu'elles ne devraient pas connaître la croissance enregistrée en 1999, sont susceptibles de se maintenir. De même, les expéditions à destination de l'Amérique du Nord, second marché d'importation après l'Asie, pourraient s'accroître du fait de la réduction prévue de la production intérieure de viande. Toutefois, la croissance de ces marchés ne devrait pas compenser le déclin des importations russes. Les exportations des Etats-Unis, dans le contexte d'une diminution des disponibilités et d'un accroissement des prix intérieurs devraient enregistrer leur première chute depuis le début des années 1980. De même, les exportations de la CE seront affectées par une réduction du plafond à l'exportation que l'OMC applique à toutes les exportations de viande et l'interdiction de renouveler les subventions non utilisées à compter de juillet 2000. En revanche, le plus faible niveau des prix relatifs en Amérique du Sud, engendré par la dévaluation de la devise brésilienne en 1999 et soutenu par les liens commerciaux solides existant entre les pays du Mercosur, devrait favoriser les exportations de cette région en 2000. La circulation des produits de cette région vers les Etats-Unis pourrait être davantage encouragée par l'amélioration de la santé animale, en particulier dans les régions du Brésil susceptibles d'être déclarées exemptes de fièvre aphteuse en l'an 2000.

Production1

Exportations1

 

19994-96

Moyenne

1997

1998

1999

 

19994-96

Moyenne

1997

1998

1999

Millions de tonnes e.p.c.

Millions de tonnes e.p.c.

TOUTES VIANDES 2

202,2

214,9

222,3

227,1

TOUTES VIANDES 2

12,49

15,06

15,10

15,83

Viande bovine

56,3

58,1

58,2

58,7

Viande bovine

5,10

5,39

5,13

5,42

Etats-Unis

11,5

11,7

11,8

12,1

Australie

1,04

1,10

1,19

1,23

CE

8,0

7,9

7,6

7,6

CE

1,03

0,97

0,69

0,90

CEI

5,7

4,7

4,4

4,1

Etats-Unis

0,72

0,88

0,91

0,99

Brésil

5,5

5,9

5,9

6,1

Nouvelle Zélande

0,43

0,45

0,44

0,35

Chine

3,3

4,4

4,8

4,9

Argentine

0,37

0,38

0,25

0,30

Autres

22,3

23,5

23,7

24,0

Autres

1,51

1,60

1,64

1,65

Viande ovine

10,5

11,0

11,4

11,5

Viande ovine

0,67

0,68

0,68

0,69

Chine

1,7

2,1

2,4

2,4

Nouvelle Zélande

0,35

0,36

0,34

0,34

CE

1,2

1,1

1,1

1,1

Australie

0,23

0,24

0,26

0,27

CEI

0,8

0,6

0,6

0,5

Autres

0,08

0,08

0,08

0,08

Pakistan

0,7

0,8

0,8

0,9

 

Inde

0,7

0,7

0,7

0,7

Viande de porc

2,35

2,76

2,88

3,08

Autres

5,5

5,7

5,8

5,9

CE

0,83

0,86

1,00

1,20

 

 

 

 

 

Chine

0,55

0,25

0,19

0,12

Viande de porc

78,3

82,4

87,4

89,1

Etats-Unis

0,27

0,45

0,50

0,52

Chine

32,8

37,0

39,7

40,4

Canada

0,29

0,38

0,40

0,52

CE

16,2

16,3

17,5

17,9

Autres

0,40

0,82

0,79

0,73

Etats-Unis

8,0

7,8

8,6

8,8

 

CEI

3,3

2,8

2,7

2,7

Viande de volaille

4,13

5,95

6,16

6,39

Pologne

1,9

1,9

2,0

2,1

Etats-Unis

1,81

2,62

2,55

2,49

Autres

16,1

16,5

16,8

17,3

CE

0,76

0,90

0,99

0,95

 

 

 

 

 

Brésil

0,47

0,65

0,64

0,77

Viande de volaille

53,1

59,4

61,3

63,7

Thaïlande

0,19

0,19

0,29

0,29

Etats-Unis

13,9

15,0

15,2

16,0

Autres

0,91

1,60

1,70

1,91

Chine

8,2

10,4

11,4

11,7

 

CE

7,8

8,6

8,8

9,0

1 Non compris les animaux sur pieds et les abats.
2 Y compris "Autres viandes".

Brésil

3,8

4,6

4,6

5,1

CEI

1,3

1,0

1,1

1,0

Autres

18,1

19,8

20,2

20,9

1 En poids carcasse (e.p.c), à l'exclusion des graisses d'abattage et des abats.
2 Y compris "Autres viandes".





Importations 1

 

19994-96

Moyenne

1997

1998

1999

 

Millions de tonnes e.p.c.

TOUTES VIANDES 2

12,30

14,65

15,01

15,68

Viande bovine

4,79

5,25

5,09

5,37

Japon

0,88

0,94

0,98

0,99

Etats-Unis

0,92

1,00

1,13

1,21

CE

0,43

0,39

0,36

0,38

Corée, Rép.

0,19

0,21

0,12

0,18

Canada

0,26

0,24

0,23

0,24

Autres

2,10

2,47

2,27

2,38

Viande ovine

0,64

0,65

0,68

0,69

CE

0,20

0,22

0,22

0,21

Arabie Saoudite

0,04

0,05

0,06

0,07

Japon

0,05

0,04

0,04

0,03

Autres

0,35

0,35

0,37

0,38

Viande de porc

2,34

2,67

2,82

3,01

Japon

0,70

0,71

0,70

0,85

Etats-Unis

0,31

0,28

0,31

0,37

Chine (RAS de Hong Kong)

0,13

0,15

0,19

0,17

Mexique

0,10

0,08

0,14

0,16

Autres

1,10

1,44

1,47

1,48

Viande de volaille

4,25

5,83

6,13

6,34

Chine (RAS de Hong Kong)

0,60

0,83

0,89

1,00

Japon

0,57

0,63

0,65

0,70

Arabie Saoudite

0,30

0,29

0,29

0,30

Mexique

0,19

0,21

0,25

0,28

Autres

2,60

3,87

4,06

4,06

1 Non compris les animaux sur pied et les abats.
2 Y compris "Autres viandes".

Prix internationaux

 

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

janv-mars

1999

avr-juin

1999

juil-sep

1999

oct-déc

 

dollars/tonne 

VIANDE BOVINE 

 

Argentine: morceaux congelés, f.o.b.

2 831

2 429

2 667

2 429

2 462

2 829

2 397

2 367

...

...

Australie: vache, c.a.f. 1

2 693

2 384

1 947

1 741

1 880

1 754

1 808

1 811

1 992

1 969

Japon: fraîche ou réfrigérée, désossée, c.a.f.

5 454

5 737

6 160

5 538

5 269

4 756

4 552

4 710

5 003

...

VIANDE OVINE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Australie: mouton, congelée 2

1 240

1 290

1 371

1 457

 

 

 

 

 

 

Nouvelle-Zélande: agneau, congelée3

2 907

2 975

2 621

3 295

3 393

2 750

2 470

2 632

2 671

2 6944

VIANDE DE PORC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Japon: congelée, sans os, c.a.f.

5 533

5 894

6 476

6 178

5 280

4 259

4 716

4 452

4 742

...

Etats-Unis: congelée, valeur unitaire des exportations

2 733

2 659

2 470

2 733

2 724

2 121

2 010

2 047

2 076

2 2295

VIANDE DE VOLAILLE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Japon: poulet de chair, congelé, c.a.f.

1 966

2 273

2 487

2 357

2 036

1 900

1 877

1 863

1 851

...

Etats-Unis: morceaux, valeur unitaire des exportations

859

921

922

978

843

760

579

595

632

6095

1 A destination des Etats-Unis. 2 Coût et fret, Emirats Arabes Unis 3 Carcasses entières, prix de gros Royaume-Uni.. 4 Octobre-novembre. 5 Octobre seulement.

LAIT ET PRODUITS LAITIERS

Au cours du premier semestre de 1999, les cours internationaux des produits laitiers ont suivi un déclin régulier, continuant ainsi la tendance qui s'est dessinée en 1998 (l'indice FAO des prix des produits laitiers a reculé de 20 pour cent de la moitié de 1998 à la moitié de 1999). L'abondance des approvisionnements dans les principaux pays exportateurs, ainsi que la diminution du pouvoir d'achat par suite des dévaluations monétaires dans certains grands pays importateurs de produits laitiers, par exemple dans la Fédération de Russie, au Brésil et dans certains pays de l'Asie du Sud-Est ont été les éléments importants à l'origine de ce déclin. Les cours se sont stabilisés à des niveaux modestes, à la mi-1999. On a enregistré ensuite un certain raffermissement des prix à l'exportation, (surtout pour le lait écrémé en poudre), pendant le reste de l'année.

La production mondiale de lait a augmenté légèrement en 1999, avec un accroissement de la production dans la plupart des grands pays producteurs de lait. En Océanie, des conditions météorologiques favorables ont permis de très bien commencer la campagne de production 1999/2000. Qui plus est, en Australie et en Nouvelle-Zélande, le secteur est surtout fermement engagé dans un cycle d'expansion, les revenus du lait étant supérieurs à ceux tirés d'activités d'élevage (bovins et ovins de boucherie). L'expansion de la production laitière en Océanie repose sur l'expansion des troupeaux, plutôt que sur l'accroissement des rendements, ce qui reflète la mesure dans laquelle cette industrie dépend fortement des activités de pâturage. Ailleurs, comme en Europe orientale, la production de lait augmente en grande partie par suite de l'amélioration des rendements. Dans la Fédération de Russie, la production de lait en 1999 a été inférieure à celle de l'année précédente. La chute de la production laitière est en grande partie associée aux taux d'abattage du bétail laitier plus élevé que d'habitude, ce qui est lié à une hausse des prix de la viande après la dévaluation du rouble. Un nombre considérable de têtes de bétail laitier ont donc été abattues pour leur viande. Par ailleurs, étant donné que l'on a tendance à abattre les vaches les moins productives, la productivité moyenne par vache dans la Fédération devrait augmenter.

Aux Etats-Unis, la production de lait a augmenté dans l'ensemble de 3 pour cent, par suite du faible coût des aliments pour animaux et des importantes disponibilités de fourrage, entraînant un ratio aliments/prix du lait favorable, notamment au cours du premier semestre. Un accroissement du rendement par vache est le principal facteur à l'origine de la hausse de la production aux Etats-Unis, toutefois, le taux de réduction du troupeau laitier national a été plus bas que la moyenne en 1999, les agriculteurs cherchant à maximaliser leurs résultats dans les conditions favorables actuelles. La production dans un certain nombre d'autres pays développés (la CE, le Canada, le Japon, la Norvège, la Suisse) est soumise à des politiques restrictives et, par conséquent, connaît peu de changements d'année en année.

Dans les pays en développement, la croissance de la production de lait s'est poursuivie en Asie et en Amérique latine. Si l'on part de l'hypothèse que les conditions météorologiques seront normales, la production de lait en Inde, pour la campagne commerciale 1999/2000 (avril/mars) devrait atteindre 76 millions de tonnes, ce qui confirmerait la position de l'Inde en tant que premier producteur mondial de lait. En Chine, on s'attend à une croissance modérée de la production laitière totale. A l'inverse de la décennie précédente, l'accroissement de la production laitière en Chine dans les années 1990 a été axé sur l'amélioration des rendements, plutôt que sur l'expansion du troupeau laitier. En Amérique latine la dévaluation du real a entraîné, au Brésil, une hausse des prix frontières des produits laitiers importés, rendant les produits intérieurs plus intéressants. Cela a d'une part encouragé la production intérieure et de l'autre créé certaines difficultés aux autres pays membres du Mercosur, comme l'Argentine et l'Uruguay, pour lesquels le Brésil constitue le marché d'exportation le plus important. Toutefois, la production de lait dans les pays du Mercosur devrait augmenter en 1999 du fait de l'élan acquis par le cycle d'expansion des troupeaux.. La production de lait a également augmenté dans un certain nombre d'autres pays d'Amérique latine. Au Mexique, l'introduction de techniques améliorées et de méthodes de génétique animale ont favorisé la production de lait. Ce processus témoigne d'une tendance vers une production laitière à plus grande échelle et à plus forte intensité de capital.

A partir de la mi-1999, la production laitière, supérieure aux besoins intérieurs dans les principaux pays exportateurs (CE, Nouvelle-Zélande et Australie) a été absorbée par la demande internationale, l'approvisionnement de certains produits étant même insuffisant par rapport à la situation du premier trimestre et de 1998. Du fait des conditions généralement favorables du marché, notamment au cours du dernier trimestre de 1999, les stocks d'intervention de lait écrémé en poudre ont diminué dans la CE et les stocks commerciaux ont été pratiquement épuisés en Océanie. Les achats de la plupart des pays de l'Asie du Sud-Est ont augmenté et la croissance économique de cette région a soutenu la demande d'importations. Les ventes de lait en poudre à l'Algérie et au Mexique ont également été substantielles. Dans la Fédération de Russie, qui jusqu'en 1999 était le principal importateur de beurre et un important importateur de fromages, la demande d'importations a encore baissé en 1999.

Perspective des prix

Les éléments importants qui influeront sur les perspectives des prix pendant l'an 2000 sont le niveau de la demande d'importations de la Fédération de Russie et le degré de croissance de la production laitière dans les principaux pays exportateurs de produits laitiers de l'hémisphère Sud (Nouvelle-Zélande, Australie, Argentine et Uruguay).En outre, pour les pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et du Venezuela, l'augmentation des recettes, découlant de la hausse des prix du pétrole, pourrait entraîner une croissance de la demande d'importation. Si l'on part de l'hypothèse que les conditions météorologiques seront normales dans l'hémisphère Sud, le marché international des produits laitiers devrait demeurer bien équilibré en l'an 2000 et, la hausse des prix enregistrée au cours du deuxième semestre de 1999 devrait se maintenir ou même se raffermir.

Encadré 8
Programmes de distribution de lait dans les écoles

Le réseau d'information de la FAO " Perspectives laitières", (voir encadré dans la Première partie) a été le principal promoteur de l'intérêt porté récemment aux programmes de distribution de lait dans les écoles. La participation de la FAO dans ce domaine est né des discussions engagées entre les membres du réseau au milieu de l'année 1997. Ceci a débouché sur la première conférence internationale consacrée à la distribution de lait dans les écoles, qui s'est tenue en Afrique du Sud, en octobre 1998 ( sous le patronage de l'Association des producteurs de lait d'Afrique du Sud et organisée conjointement par la FAO et la Fédération internationale de laiterie).La FAO a ensuite accordé son soutien à un série de réunions régionales complémentaires sur le thème de la distribution de lait dans les écoles en 1999 : en Europe (Royaume-Uni, en mai), en Océanie (Australie, en mai) et en Asie/Pacifique (Thaïlande, 1-4 décembre). En 2000, trois réunions sont prévues : à l'échelle nationale (Autriche, 28 avril),européenne (deuxième réunion en République tchèque, en septembre) et latino-américaine (première réunion en Colombie, en novembre). D'autres réunions sont prévues pour 2001.

Pour de plus amples renseignements sur les prochaines réunions, veuillez prendre contact avec Michael Griffin, Service des denrées alimentaires de base (ESCB) FAO, 00100 Rome. Courriel :[email protected]

Production

Exportations

 

1994-96

Moyenne

1997

1998

1999

Est.

 

1994-96

Moyenne

1997

1998

1999

Est.

 

millions de tonnes

 

milliers de tonnes

LAIT

 

 

 

LAIT ENTIER EN POUDRE

 

 

Total mondial

539

547

555

560

Total mondial

1 220

1 255

1 330

1 337

CE 1

125

125

124

124

CE 1

573

569

594

565

Inde

66

71

74

76

Nouvelle Zélande

301

347

358

350

Etats-Unis

70

71

71

73

Australie

99

109

110

130

Fédération de Russie

39

34

33

31

Argentine

44

66

99

120

Brésil

18

21

22

23

Etats-Unis

37

26

22

15

Pakistan

19

21

22

23

 

 

 

 

Ukraine

17

14

14

14

BEURRE ET GHEE

 

 

Pologne

12

12

13

12

Total mondial

776

905

851

843

Nouvelle Zélande

10

11

11

11

Nouvelle Zélande

243

315

316

320

Turquie

11

10

10

10

CE

196

180

150

130

Australie

9

9

10

10

Australie

84

116

102

115

 

 

 

 

 

Etats-Unis

46

16

9

7

 

 

milliers de tonnes

 

 

 

 

 

 

LAIT ENTIER EN POUDRE

 

 

 

LAIT ECREME EN POUDRE

Total mondial

2 429

2 478

2 547

2 606

Total mondial

1 033

1 102

1 061

1 165

CE

944

923

921

919

CE

257

282

173

260

Nouvelle Zélande

336

373

410

402

Australie

181

205

197

230

Brésil

198

231

240

247

Nouvelle Zélande

133

183

166

150

Argentine

111

166

203

235

Pologne

96

112

101

80

Australie

103

134

125

140

FROMAGES 

LAIT ECREME EN POUDRE

 

 

Total mondial

1 068

1 222

1 192

1 170

Total mondial

3 329

3 308

2 275

2 376

CE

504

508

443

400

CE

1194

1 146

1 096

1 130

Nouvelle Zélande

160

236

233

240

Etats-Unis

535

555

551

625

Australie

119

121

145

165

Australie

206

223

230

250

Suisse

60

61

56

56

Nouvelle Zélande

152

198

224

205

 

Japon

192

200

202

195

BEURRE ET GHEE

 

Total mondial

6 607

6 639

6 547

6 725

CE

1 764

1 772

1 754

1 750

Inde

1 300

1 470

1 600

1 730

Etats-Unis

580

522

491

530

Pakistan

373

415

439

480

Nouvelle Zélande

278

376

381

350

Fédération de Russie

411

277

265

245

Pologne

162

160

185

175

Australie

141

147

161

171

Ukraine

213

117

113

105

FROMAGES

 

 

 

Total mondial

14 610

15 130

15 212

15 515

CE

6 261

6 454

6 446

6 526

Etats-Unis

3 502

3 644

3 734

3 850

Argentine

377

445

420

425

Egypte

346

400

402

402

Canada

311

330

330

335

Australie

244

285

295

308

Nouvelle Zélande

210

267

276

294

1 Dans le présent tableau et dans les tableaux relatifs aux exportations et aux importations, CE-15 pour toutes les années.


Importations

Stocks de clôture 1

 

1994-96

Moyenne

1997

1998

1999

Est.

 

1994-96

Moyenne

1997

1998

1999

 

milliers de tonnes

 

 

 

 

 

millie

LAIT ENTIER EN POUDRE

 

 

 

BEURRE

Total mondial

1 042

1 070

1 137

1 174

CE

94

52

64

111

Brésil

129

101

134

125

LAIT ECREME EN POUDRE

Algérie

85

83

112

119

CE

69

135

204

181

Venezuela

63

52

74

70

1 Financement public.

Malaisie

54

66

45

65

Thaïlande

41

46

46

50

Mexique

35

42

47

47

Philippines

35

40

41

45

Pérou

31

28

25

20

BEURRE ET GHEE

 

 

 

 

Total mondial

729

728

647

606

CE

81

87

86

95

Fédération de Russie

173

190

83

70

Egypte

50

38

29

30

Mexique

25

25

27

25

Etats-Unis

3

5

32

18

Maroc

26

16

16

16

Algérie

19

10

9

10

LAIT ECREME EN POUDRE 

Total mondial

1 282

1 213

1 163

1 258

Mexique

117

133

128

130

Philippines

92

98

78

95

Algérie

92

86

90

92

Malaisie

78

75

60

75

Thaïlande

73

46

46

55

Japon

88

73

57

45

Indonésie

50

41

33

40

FROMAGES 

Total mondial

1 034

1 093

1 142

1 125

Japon

155

171

183

185

Etats-Unis

154

141

156

165

CE

91

112

127

140

Fédération de Russie

95

200

130

45



Cours internationaux

 

1994

1995

1996

1997

1998

1999

1999

janv-mars

1999

avr-juin

1999

juil-sep

1999

oct-déc

 

dollars/tonne

Lait entier en poudre ¹

1 544

2 051

1 959

1 758

1 701

1 477

1 575

1 442

1 425

1 467

Lait écrémé en poudre ¹

1 486

2 045

1 922

1 735

1 444

1 319

1 350

1 250

1 267

1 408

Beurre ¹

1 294

1 800

1 698

1 540

1 715

1 331

1 583

1 283

1 233

1 225

Fromage Cheddar ²

1 856

2 081

2 117

2 165

2 008

1 752

1 850

1 750

1 700

1 708

1 1994: prix f.o.b. Europe occidentale à mi-parcours - Source: ZMP.
A partir de 1995: prix f.o.b. à mi-parcours indiqués par l'Office néo-zélandais du lait.
2 1994: prix f.o.b à mi-parcours indiqués au GATT.
A partir de 1995: prix f.o.b. à mi-parcours indiqués par l'Office néo-zélandais du lait




1 Note concernant la méthodologie adoptée: La quasi-totalité de la récolte mondiale d'oléagineux est broyée pour obtenir des huiles et des matières grasses destinées à l'alimentation humaine ou à des usages industriels, ainsi que des tourteaux et des farines entrant dans la composition des aliments pour animaux. De ce fait, l'analyse de la situation du marché porte non pas sur les oléagineux, mais plutôt sur les huiles/matières grasses et les tourteaux/farines. Les données relatives à la production d'huiles(tourteaux) extraites de graines oléagineuses se réfèrent donc à l'équivalent huile (tourteau) de la production actuelle d'oléagineux, tandis que celles qui concernent le commerce et les stocks d'huiles et de tourteaux portent sur le total des échanges et des stocks d'huiles et de tourteaux, plus l'équivalent huile et tourteau des échanges et des stocks d'oléagineux.

2 Ce groupe comprend les huiles de soja, de colza, de tournesol, de coton, d'arachide et d'olive.

3 La contamination des aliments pour animaux par la dioxine au milieu de l'année 1999 a conduit un certain nombre de gouvernements à interdire les importations de viande en provenance de la Belgique et de pays voisins.

4 Les chiffres concernant les échanges internationaux (importations et exportations) rendent désormais compte des transbordements effectués à partir de toutes les régions, y compris les pays baltes, Hong-Kong, l'Europe de l'Est et la CEI.

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