30. Le Comité a rappelé quà sa dernière session, il avait été décidé que les codes qui navaient pas encore été lobjet dun examen seraient révisés et inclus dans le code unique, afin denglober tous les poissons et produits de la pêche. Un groupe de travail composé des pays chefs de file et dautres pays intéressés sétait réuni à Londres en 1999, en vue dachever lintégration de toutes les sections pertinentes dans le document révisé. La délégation du Royaume-Uni a présenté lAvant-projet et souligné les principaux changements effectués par rapport à la version précédente. La section Comment utiliser le présent code a été élargie afin de faciliter lutilisation du Code et le document reflète maintenant une démarche plus pragmatique. Certaines sections ont été remaniées: ainsi, on a développé la section sur les conditions préalables afin de déterminer les conseils techniques relatifs aux bonnes pratiques dhygiène spécifiques aux poissons et aux crustacés. La section 3 a fait lobjet dune nouvelle rédaction à la lumière des éléments essentiels requis avant de commencer les analyses des dangers et des défauts et quelques éléments ont été supprimés de la section 5 précédente. La section 4 est devenue la nouvelle section 5 sur lapplication des principes HACCP et DAP; la section 5 a été réécrite et les encadrés relatifs à la maîtrise ont été supprimés des sections sur la transformation car il a été décidé dun commun accord quil fallait éviter les prescriptions inutiles dans le Code.
31. Le Comité a remercié le Royaume-Uni, le groupe de rédaction et les pays chefs de file pour lénorme travail accompli et reconnu que le texte révisé était maintenant presque au point. Le président a indiqué que pour des raisons pratiques il ne serait pas possible dexaminer tout le code en détail au cours de la présente session et a proposé de se concentrer sur les sections qui avaient déjà été élaborées plus à fond, et qui ne nécessitaient pas dobservations concrètes importantes. Le Comité est convenu dexaminer en détail les sections générales (1 à 5) et la section 6 Poisson frais, congelé ou haché comme première étape et de poursuivre avec la section 13 Poissons et mollusques en conserve et la section 14 Surimi congelé si le temps à disposition le permettait.
Aspects généraux
32. La délégation espagnole, se référant à ses observations écrites, a souligné la nécessité de faire une distinction bien nette entre les aspects liés à la protection de la santé et ceux concernant la qualité et, à cette fin, a proposé de diviser le code en deux parties. Elle a également précisé quil faudrait clarifier le rapport entre les conseils techniques fournis dans les sections sur la transformation et les Principes généraux dhygiène alimentaire, notamment le système HACCP.
33. La délégation thaïlandaise a fait part de son inquiétude au sujet de limportance attribuée à lutilisation des principes HACCP pour le contrôle des défauts, même si cette utilisation est facultative. Les défauts pourraient être interprétés différemment et entraîner des exigences excessives en matière de contrôle et de documentation quand cela serait superflu. Cela pourrait conduire à exiger un programme de contrôle fondé sur les principes HACCP, non seulement pour la salubrité du produit mais aussi pour la qualité et la fraude économique. La délégation a donc proposé que les étapes pour élaborer un DAP soient éliminées du texte principal et présentées sous forme dannexe au Code. Le Comité a décidé que la présentation actuelle serait maintenue et quune clarification serait fournie le cas échéant pour éviter toute confusion. Le Comité a également décidé quil serait bon de faire une séparation plus nette entre les sections portant sur les opérations avant récolte et celles portant sur la transformation par souci de clarté et pour faciliter lapplication.
Section 1: Champ dapplication
34. La délégation vietnamienne a fait valoir que la production nétait pas clairement définie et que le code devrait couvrir toutes les étapes jusquau consommateur final, en particulier le transport et la vente au détail. Le Comité est convenu de conserver la production, qui sappliquait spécialement à la pisciculture et dajouter la transformation, le transport et la vente au détail dans le champ dapplication afin de le rendre plus complet.
Section 2. Définitions
2.1 Définitions générales
2.2 Poisson frais, congelé ou haché
2.9 Poisson en conserve
35. Le Comité est convenu que la définition de leau de mer propre devrait être élargie pour englober tous les types deau (eau de mer, eau saumâtre et eau douce) et que lexpression eau propre devrait signifier eau provenant de toute source sans contamination microbiologique, substances nuisibles et/ou plancton marin toxique en quantités susceptibles daffecter la salubrité des produits de la pêche. Des amendements corollaires ont été faits à toutes les sections pertinentes en remplaçant eau de mer par eau.
36. Le Comité est convenu que les définitions des termes nettoyage, contamination et désinfection devraient correspondre à celles utilisées dans les Principes généraux dhygiène alimentaire. La définition des mesures de maîtrise a été amendée de manière à inclure la prévention des dangers, outre leur élimination. Les définitions de la décomposition et des points de contrôle des défauts (DAP) ont été reformulées pour plus de clarté. Le Comité est convenu de se référer aux biotoxines en général et non plus aux biotoxines marines. La définition de lanalyse des dangers a été ajoutée avec le libellé figurant dans les Principes généraux dhygiène alimentaire. Dans la définition de la durée de conservation, on a ajouté la mention de la sécurité chimique à la sécurité microbiologique afin de viser tous les types de dangers.
37. Quant à la définition du poisson frais, le Comité sest demandé sil était nécessaire dajouter des dispositions concernant la durée de conservation; il a été toutefois reconnu que la définition ne décrivait pas la qualité du produit, mais quelle devrait indiquer seulement quaucun traitement autre que la réfrigération navait été appliqué. Il a également été décidé dutiliser le libellé général poisson ou produit de la pêche par souci de conformité avec les autres parties du texte.
38. Concernant la définition du poisson congelé, le Comité a eu un échange de vues sur la nécessité de spécifier la température requise pour le poisson congelé. Une température de - 18°C a été proposée mais on a noté que pour le poisson congelé en saumure, cette précision navait pas dimportance. Comme il a été rappelé que la Norme pour les poissons surgelés éviscérés et non éviscérés abordait la question des températures du poisson congelé, le Comité a décidé de mentionner la norme pertinente dans la définition.
39. En ce qui concerne les définitions relatives au poisson en conserve, on a fait observer que seules les définitions en rapport avec le présent Code et figurant à la section 13 étaient incluses dans la section 2.9.
Section 3. Programme de conditions préalables
40. Le Comité est convenu de se référer à la salubrité des aliments plutôt quà la salubrité dans cette section et chaque fois que cela sapplique dans le texte. On a mentionné à la fin de lintroduction que les principes HACCP pourraient être appliqués aux points de contrôle des défauts.
41. Concernant la section 3.1.2, il a été décidé que des lavabos et des toilettes, séparés de la zone de manutention du poisson, devraient être installés sur les bateaux dans la mesure du possible, en tenant compte du fait que cela était difficilement réalisable sur les petits bateaux.
42. La délégation dAfrique du Sud a indiqué que des récipients munis dun couvercle ajusté pourraient être nécessaires pour les déchets divers qui ne proviennent pas du poisson; toutefois, cela nest pas pratique dans le cas de déchets de poissons qui sont continuellement évacués et une distinction devrait être faite entre les types de récipients utilisés. Le Comité a eu un échange de vues sur cette question et est convenu que cette exigence sappliquait le cas échéant et serait fonction du type de déchet.
43. La première phrase de la section 3.1.4 a été modifiée pour clarifier que la section ne sappliquait quau transport du poisson vivant provenant de laquaculture jusquà lusine de transformation lorsquil est récolté à laide de sennes ou de filets. On a noté par ailleurs que le transport des poissons morts serait traité dans la section pertinente sur la transformation.
44 En examinant la section 3.2, le représentant de lOMS a souligné que lemploi du terme usine dans le texte différait des Principes généraux dhygiène alimentaire, qui se référaient à Etablissement: conception et installations. Le Secrétariat a rappelé que la Commission sur lhygiène alimentaire avait recommandé de suivre le libellé des Principes généraux dhygiène alimentaire et dassurer la conformité avec leurs dispositions. Le représentant de la FAO a précisé quil faudrait aussi prendre en compte les environs de lusine de transformation afin de prévenir la contamination.
45. A la section 3.2.2, pour ce qui concerne la ventilation, on a ajouté une référence à la contamination transférée par les aérosols. A la fin de la section, on a inclus une disposition supplémentaire énonçant que les tuyaux damenée deau devraient être munis dun clapet anti-retour, le cas échéant.
46. Le paragraphe dintroduction de la section 3.3 concernant le matériel et les ustensiles a été modifié à des fins déclaircissement. Les dispositions relatives à létablissement de programmes (section 3.4.2) ont été transférées dans le paragraphe dintroduction de la section 3.4 Programme de contrôle sanitaire. Une étape supplémentaire Contrôle de lefficacité du nettoyage a été ajoutée à la section 3.4.1. On a remanié en partie la section 3.5.2 Hygiène du personnel, afin de séparer les dispositions spécifiques concernant le lavage des mains.
47. A la section 3.6 Transport, le Comité a pris note de certaines propositions pour un amendement, mais a rappelé que la section ne décrivait que la conception et la construction des véhicules, et non pas les conditions de transport, qui seraient abordées à la section 17. On a reconnu que la référence à la protection contre la contamination et lexposition aux températures extrêmes prenait bien en compte les dangers pertinents.
48. A la section 3.7 Traçabilité et procédures de retrait, lobservateur de la CE, appuyé par plusieurs délégations, a proposé que soit indiqué le pays dorigine sur les récipients et les emballages afin de garantir la traçabilité. Dautres délégations ont indiqué que, à des fins dinspection, les autorités officielles sappuyaient sur les renseignements figurant sur le certificat mais que lindication du pays dorigine créerait plusieurs difficultés pratiques. En outre, la détermination du pays dorigine ou de production était sujette à des interprétations différentes suivant la législation nationale. Le Comité a également rappelé que les Principes généraux dhygiène alimentaire exigeaient lidentification du producteur et du lot à des fins didentification et de retrait, et se référaient à la Norme générale pour létiquetage des denrées alimentaires préemballées en ce qui concerne létiquetage, mais nexigeaient pas la déclaration de lorigine.
49. Après un échange de vues, le Comité a décidé dexiger les mentions ci-après, afin dassurer la traçabilité: chaque récipient destiné au consommateur final ou à subir un traitement ultérieur devrait porter une marque assurant la traçabilité du producteur et du lot.
50 Le Comité a examiné la proposition de la délégation néo-zélandaise visant à remplacer la section 3.8 Formation, par la section correspondante des Principes généraux dhygiène alimentaire. On a fait remarquer que la section actuelle comprenait des spécifications sur la formation au système HACCP, qui ne figuraient pas dans les Principes généraux dhygiène alimentaire. Le Comité est toutefois convenu de garder la section telle quelle est libellée actuellement.
Section 4. Considérations générales pour la manipulation du poisson et des mollusques frais
51. Le Comité a appuyé la proposition du Président de réorganiser les sections à des fins déclaircissement en incorporant toutes les biotoxines dans la rubrique Risques biologiques, du fait que certaines dentre elles étaient comprises dans la rubrique Risques chimiques et la section a été renumérotée en conséquence.
52. Dans lintroduction, le Comité a fait sienne la proposition de la Nouvelle-Zélande selon laquelle les poissons et les mollusques jugés impropres à la consommation humaine pourraient être soit retravaillés soit éliminés. A la section 4.1.1.1. Parasites, il a été reconnu que le saumurage peut réduire les risques, si le produit est conservé dans la saumure assez longtemps, mais ne les éliminera pas.
53. A la section 4.1.1.2 Bactéries, il est fait mention des bactéries qui sont normalement ou accidentellement présentes en milieu aquatique, étant donné que cela était le cas en particulier pour Listeria monocytogenes. A la section 4.1.1.4 (maintenant section 4.1.1.3), le Comité est convenu que la contamination virale nétait pas limitée à la zone de récolte et que dautres sources de contamination devraient être contrôlées durant la transformation.
54. A la section sur les risques chimiques, il a été décidé dinclure les risques liés aux composés organochlorés (par exemple les dioxines et les BPC), aux médicaments vétérinaires (au lieu des antibiotiques) et à la contamination par des détergents et des résidus de désinfectants lorsquils sont incorrectement éliminés.
55. A la section sur les phycotoxines, le Comité a introduit une référence à lintoxication amnésique par les mollusques (IAM) et à lintoxication neurotoxique par les mollusques (INM) et une section séparée sur la tétrodotoxine chez les tétraodontidés (poissons-globes).
56. Concernant la ciguatoxine, le représentant de la FAO a fait valoir que linterdiction de commercialiser ce type de produits halieutiques nétait pas la seule mesure de maîtrise efficace. Dautres critères devraient être pris en compte tels que la variabilité saisonnière et des espèces, lemplacement géographique et la dimension du poisson. Le Comité est convenu que linterdiction sur le commerce était une des mesures de maîtrise. Dautres modifications de pure forme ou minimes ont été faites dans les sections à des fins déclaircissement.
Section 5. Analyse des principes HACCP et des DAP
57. A la section 5.1, le Comité est convenu que les sept principes HACCP devraient être inclus dans leur intégralité, compte tenu de leur importance et du fait que le Code est un document autonome. La délégation néo-zélandaise a proposé de supprimer létape 13 Réviser le plan HACCP étant donné quelle faisait partie de létape 11 Appliquer des procédures de vérification dans le plan HACCP de base. La délégation du Royaume-Uni a fait remarquer quun examen externe du plan entier était nécessaire en pratique, en sus de lexamen habituel des différentes étapes de la séquence logique. Le Comité a noté que ladjonction dune autre étape comporterait un nouvel examen de la séquence HACCP actuelle dans les Principes généraux dhygiène alimentaire, et quun tel changement nécessiterait un examen détaillé par le Comité sur lhygiène alimentaire.
58. Après un échange de vues, le Comité a décidé quune nouvelle section (5.3.11) clarifierait quune fois toutes les étapes parcourues, un examen complet des plans HACCP et DAP devrait être effectué pour vérifier que ces plans ont bien atteint les objectifs fixés; cela apparaîtrait également dans le diagramme, mais pas comme étape séparée.
59. Concernant la section 5.3, la délégation finlandaise a indiqué que dans le cas de laquaculture, il serait préférable de se référer à de bonnes pratiques aquicoles plutôt quau système HACCP. Le Comité a noté que la question des conditions avant récolte ferait lobjet dun nouvel examen et que lanalyse des dangers pourrait être menée dans le cas de laquaculture.
60. Concernant lidentification des dangers, le Comité est convenu que chaque établissement devrait recueillir des données scientifiques et techniques dans la mesure du possible et énumérer tous les dangers potentiels pertinents, comme la proposé la délégation thaïlandaise.
61. Le Comité est convenu que le tableau 5.2 donnait des exemples de dangers et le titre a été modifié en conséquence. Les toxines biologiques ont été incluses dans les dangers biologiques, comme convenu précédemment, et dautres amendements ont été faits par souci de clarté. Pour ce qui est des bactéries pathogènes, on a supprimé la référence à la souche E. coli mais on a conservé les autres exemples.
62. Dans le tableau 5.4, on a noté que la deuxième colonne devrait décrire la nature du danger en question et la présence de matière étrangère a été incluse comme danger physique dans la matière première.
63. La section 5.3.4 Importance des dangers et des défauts a été reformulée selon la proposition de la délégation des Etats-Unis, afin de déterminer limportance des dangers par rapport à la gravité des effets sur la santé et leur apparition probable, et de décider en conséquence si lapplication du plan HACCP était justifiée.
64. Le tableau 5.6 a été modifié pour décrire le danger (Clostridium botulinum: spores viables), pour spécifier que le produit devrait être commercialement stérile et que les mesures de maîtrise consistaient à assurer dans lautoclave une chaleur suffisante pendant un laps de temps approprié. On a modifié de la même façon le tableau 5.8. Le tableau 5.7 (exemple de défaut) a été reformulé pour indiquer sous Justification que le produit ne satisfait pas aux critères de qualité ou aux exigences du client. Dans le tableau 5.9, certaines mesures de maîtrise ont été supprimées puisquelles figuraient déjà dans le programme de conditions préalables.
65. A la section 5.3.6, il a été convenu que lutilité des seuils critiques était liée à la maîtrise du danger ou du défaut au seuil déterminé. On a modifié la section 5.3.9 pour clarifier que les activités de vérification devraient être menées par un personnel compétent et pour inclure des exemples pertinents. Une référence à la documentation a été ajoutée au titre de la section 5.3.10 sur les procédures pour la tenue des registres.
66. Dans le tableau 5.10, les contrôles du barème de stérilisation ont été transférés de la colonne Procédure de surveillance à la colonne Vérification et la colonne Action corrective a été modifiée de manière à décrire le personnel participant et son action. La conclusion a été modifiée, selon la proposition de la délégation de la Nouvelle-Zélande pour indiquer que le processus, les objectifs du processus, son milieu et les résultats prévus devraient être évalués, et que lexemple montrait comment appliquer les principes en termes de résultats prévus.
Section 6. Transformation du poisson frais, congelé ou haché
Section 6.1 Préparation du poisson
67. A la section 6.1.1, on a ajouté information sur la zone de récolte comme lune des caractéristiques importantes dans les conseils techniques. En ce qui concerne lévaluation sensorielle (6.1.1.1) une référence aux Lignes directrices pour lévaluation organoleptique en laboratoire du poisson a été incluse et il a été décidé de remplacer schémas dévaluation par critères dévaluation utilisés pour vérifier lacceptabilité du poisson. A la section 6.1.2 Entreposage frigorifique, il a été décidé que le poisson devrait être conservé dans de la glace ou dans un mélange de glace et deau.
68. A la section 6.3.1, les dispositions concernant le rejet du poisson (7e point centré) ont été supprimées du fait que ce rejet devrait avoir eu lieu avant cette étape et une modification semblable a été apportée à la section 6.3.2.
69. On a procédé à quelques amendements supplémentaires à la section 6.4 Transformation du poisson haché (description des défauts) et à la section 6.5 Emballage, étiquettes et ingrédients, par souci de clarté.
Section 13. Transformation des poissons et mollusques en conserve
70. A la section 13.1 Supplément au programme de conditions préalables, on a réuni en un seul paragraphe les dispositions concernant les dispositifs de manutention des récipients (points centrés 1 et 3) et on a remplacé dispositifs pour le contrôle automatique des autoclaves par régulateurs de vapeur.
71. La section sur les dangers a été réorganisée en dangers biologiques, dangers chimiques et dangers physiques. Concernant Clostridium botulinum, lintégrité insuffisante du récipient a été ajoutée au traitement thermique inadéquat comme lun des dangers à prendre en compte. On entend par dangers physiques des fragments de métal ou de verre présents dans les récipients.
72. A la section 13.3.5.1 Préparation des poissons, on a supprimé Clostridium botulinum de la liste des dangers étant donné quil nétait pas important à ce stade et on a conservé la contamination microbiologique et lhistamine.
73. A la section 13.4 Pré-cuisson et autres traitements, il a été précisé quil fallait éviter les défauts thermiques chez les espèces scombotoxiques (à la fin de lalinéa 13.4.6.1). On a inclus une référence aux normes Codex pour les graisses et les huiles entre crochets relativement au contrôle de la qualité des huiles de pré-cuisson.
74. A la section 13.4.7.1 Remplissage, il a été convenu que un nombre représentatif de récipients devrait être contrôlé avant le remplissage, afin quil soit bien clair que ce contrôle ne se fait pas systématiquement sur tous les récipients. Dautres exigences ont été ajoutées à la section 13.4.7.3 Codage afin déviter que les récipients soient endommagés durant lopération de codage.
75. A la section 13.4.8 Manutention des récipients après fermeture, on a supprimé la référence à une température donnée et on la remplacé par température qui réduira au minimum le développement microbien. A la section 13.4.9.2, Opération de traitement thermique, il a été décidé que le procédé devrait suffire à assurer la stérilité commerciale à des boîtes de grandeurs différentes lorsquelles sont traitées ensemble.
76. A la section 13.4.10 Refroidissement, les dispositions relatives à la prévention de la contamination des poissons et mollusques en conserve soumis à un traitement thermique ont été extraites de la section 13.4.12 (maintenant 13.4.11). Pour ce qui est de la surveillance, la mise en uvre dessais de stabilité a été conservée comme option.
Conclusions générales
77. Le Comité a noté que, faute de temps, il navait pas été possible dexaminer la section sur le surimi congelé, qui était pourtant déjà à un stade avancé. On a constaté que certaines sections qui avaient été ajoutées au code très récemment avaient besoin dêtre approfondies et que les sections sur laquaculture et les mollusques, qui comprenaient des dispositions avant récolte, navaient pas été examinées par le menu jusquici.
78. Le Comité sest félicité des efforts considérables menés par le groupe de travail et les pays coordonnateurs pour remanier le code depuis la dernière session, ce qui avait permis de faire des progrès substantiels à la présente session. Compte tenu des progrès accomplis et du consensus obtenu sur les sections étudiées, le Comité est convenu que les sections 1,2 (2.1, 2.2 et 2.9), 3 à 6 et 13 devraient être transmises à la Commission pour adoption à létape 5.
79. Concernant les autres sections, le Comité est convenu que le groupe de travail composé des pays coordonnateurs poursuivrait la révision comme suit: Pays-Bas (mollusques), Japon/Etats-Unis (surimi congelé), Norvège (poisson salé), Danemark (poisson fumé), Mexique (crevettes), Brésil (homards et crabes), Nouvelle-Zélande (céphalopodes), Allemagne/Etats-Unis (produits enrobés congelés), FAO/OMS (aquaculture).
80. En outre, les délégations de la France et des Etats-Unis sont convenues de développer respectivement les sections sur le transport et la vente au détail, qui ont besoin dêtre peaufinées. La délégation des Etats-Unis a demandé lassistance dautres pays, en particulier pour des activités telles que la vente à la criée et la vente en gros. Les délégations de la Thaïlande, des Pays-Bas, de la Norvège et de lIrlande ont proposé de participer aux travaux sur laquaculture, et les délégations du Maroc et de lAfrique du Sud aux travaux sur le transport. Les pays chefs de file, la FAO et lOMS ont invité tous les pays intéressés à apporter leur contribution à leurs travaux respectifs sur le code.
81. Le Comité est convenu que la coordination générale sera assurée par le Royaume-Uni, la France et le Canada, en tant que groupe de rédaction qui réuniront les observations des pays coordonnateurs et réviseront les autres sections, selon les besoins, pour examen par le Comité à sa prochaine session.
Etat davancement de lAvant-projet de code dusages pour les poissons et les produits de la pêche
82. Le Comité est convenu de soumettre lAvant-projet de code, les sections 1,2 (2.1, 2.2 et 2.9), 3 à 6 et 13 à la Commission à sa vingt-quatrième session pour adoption à létape 5 (voir Annexe V), étant entendu quil serait transmis au Comité sur lhygiène alimentaire pour confirmation. Les autres sections ont été renvoyées à létape 3 pour remaniement, et nouvel examen à la prochaine session.