13. Conformément à lArticle XI.1 du Règlement intérieur de la Commission, le Secrétariat a présenté un rapport sur les dépenses du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires pour lexercice biennal 1998/99 et le budget approuvé pour 2000/2001. Le Comité exécutif a noté létat des dépenses pour 1998/99 et le fait quun excédent de 75 000 dollars E.-U. avait été reporté sur lexercice en cours dans le budget commun de partage des coûts. Le Comité exécutif a aussi noté quune partie de lexcédent budgétaire par rapport aux dépenses était dû au poste non pourvu de Chef du Programme mixte pour la période août 1999 à la fin de lexercice. Il a été indiqué quà partir de lan 2000, la FAO avait accepté de transférer ce poste du Programme mixte au Programme ordinaire de la FAO en tant que Chef du Service de la qualité des aliments et des normes alimentaires et de supprimer le poste de Chef du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires. Néanmoins, le poste était resté vacant.
14. Le Comité exécutif a noté que non seulement ce poste, mais également celui de Secrétaire FAO du JECFA, était resté vacant pendant longtemps et il sest déclaré extrêmement préoccupé à cet égard, même si le fonctionnement du poste du JECFA avait été assuré par le Programme de partenariat de la FAO. Il a instamment demandé à la FAO de prendre immédiatement des mesures pour pourvoir ces postes afin dassurer le fonctionnement efficace de la Commission et du JECFA.
15. Le Comité exécutif a noté que le budget approuvé pour 2000/2001 était jugé adéquat pour lexécution du programme, au même niveau que lexercice précédent, mais il a craint que cela ne permette pas de satisfaire les demandes de nouvelles activités et les améliorations en matière dactualité et de rapidité. Les ressources requises pour les nouvelles activités ou les domaines hautement prioritaires à renforcer devraient être identifiées. En particulier, le Comité exécutif a noté que le secrétariat du Codex au titre du budget commun avait été réduit en nombre du fait des changements mentionnés plus haut, mais que cela était compensé en partie par le soutien bénévole de personnel du cadre organique fourni au secrétariat du Codex par le programme de coopération de la FAO avec les gouvernements et le Programme des cadres associés, et par un fonctionnaire à temps partiel de lOMS.
16. Le Comité exécutif sest félicité des efforts du secrétariat conjoint pour soutenir efficacement les travaux de la Commission et de ses comités subsidiaires, y compris pour faire face à la charge de travail que représente laugmentation des tâches confiées à la Commission et le nombre croissant de réunions. Le Comité exécutif a invité la FAO et lOMS à envisager sérieusement daccroître le nombre de fonctionnaires permanents du cadre organique au secrétariat, et également les gouvernements membres à envisager la possibilité de fournir un soutien plus intense au secrétariat grâce à des programmes bénévoles tels que ceux mentionnés ci-dessus. Il a demandé au secrétariat de fournir des détails sur ces programmes bénévoles dans son prochain rapport.
17. En réponse à des questions posées par les Membres, il a été noté que le budget (commun) du Codex ne prévoyait pas de ressources pour la communication sur les risques ou le soutien direct à la participation des pays en développement aux réunions du Codex. Dautre part, il a été noté quune partie du budget FAO seulement servait à organiser des ateliers nationaux sur la mise en place et la gestion des services centraux de liaison avec le Codex et des comités nationaux du Codex, soit directement par le Secrétariat du Codex, soit par lintermédiaire des bureaux régionaux et sous-régionaux de la FAO.
18. Le Représentant de la FAO a informé le
Comité des autres contributions indirectes que lOrganisation
apporte au programme du Codex. Il sagit notamment des domaines
suivants:
i) activités normatives en matière
dévaluation des risques concernant la sécurité
sanitaire des produits alimentaires effectuées conjointement avec
lOMS (JECFA, JMPR, évaluation des risques microbiologiques,
évaluation des produits alimentaires issus des biotechnologies) et autres
consultations dexperts; ii) élaboration de manuels et de directives
sur divers aspects de la qualité et de la sécurité des
produits alimentaires; et iii) assistance technique fournie aux États
Membres pour favoriser leur participation au Codex grâce, en particulier,
à la création et/ou au renforcement des comités nationaux
du Codex. Il a indiqué que, au titre du Programme de coopération
technique (PCT) de la FAO, une vingtaine de pays bénéficiaient
dun appui dans ce domaine pour un budget total de plus de 2,5 millions de
dollars E.-U.
19. Le Représentant de la FAO a en outre informé les participants du soutien accordé par la FAO, en collaboration avec dautres organisations, pour la tenue dateliers thématiques régionaux avant les sessions de la plupart des comités régionaux de coordination du Codex qui constituent une contribution directe à la participation de ces pays aux activités du Codex.
20. En ce qui concerne le budget pour 2000-2001, le budget OMS seulement a été présenté pour la première fois. Le budget couvre le coût de consultations spéciales dexperts sur lévaluation des risques microbiologiques et sur les biotechnologies, qui sont étroitement liées aux activités de la Commission. Le Représentant de lOMS a déclaré que pendant lexercice en cours, dautres crédits du budget ordinaire de lOMS seraient mis à disposition pour des activités liées à la sécurité sanitaire des aliments et que ces fonds seraient utilisés principalement pour donner des avis scientifiques à lappui des activités de la Commission liées à la santé.
21. Le Comité exécutif a aussi noté les débats en cours entre la FAO et lOMS sur leurs relations de travail, qui visent à accroître la participation et le soutien de lOMS aux activités de la Commission et de ses comités. Le Comité exécutif a déclaré attendre avec intérêt lachèvement de ces efforts de la part de la FAO et de lOMS et a souhaité être tenu informé des résultats de ces débats entre les deux organisations mères. Il a renouvelé son appel à une coopération étroite entre la FAO et lOMS, en particulier dans le contexte du Codex Alimentarius.