Convention sur la diversité biologique: Protocole de Cartagena sur la sécurité biologique
27. Le Comité exécutif a noté que les Parties à la Convention sur la diversité biologique ont adopté le Protocole de Cartagena lors de leur session extraordinaire tenue à Montréal (Canada) en janvier 2000. Le Comité exécutif a pris note de ladoption de cet instrument international qui énonce des règles concernant le transfert, la manutention et lutilisation sans danger dorganismes biologiques modifiés à laide de biotechnologies modernes; ces règles font référence à la conservation et à lutilisation durable de la diversité biologique, et prennent en compte les risques pour la santé humaine, et les mouvements transfrontières.
28. Tout en reconnaissant quil y avait en général peu de chevauchements defforts entre les travaux du Codex et les dispositions du Protocole, le Comité exécutif a noté que des consultations allaient être entamées entre organisations internationales compétentes sur la nécessité délaborer des normes concernant lidentification, la manutention, le conditionnement et le transport, régis par lArticle 18.3 du Protocole (manutention, transport, conditionnement et identification), ainsi que sur les modalités délaboration. Le Comité a estimé que des liens pourraient exister entre ces travaux et ceux réalisés par le Groupe spécial sur les aliments dérivés des biotechnologies, en ce qui concerne la traçabilité. Il a également noté que des liens pourraient exister avec les travaux accomplis par la FAO et lOMS sur lévaluation de la sécurité sanitaire, notamment en ce qui concerne lévaluation des risques et les produits alimentaires, comme prévu à lAnnexe III du Protocole.
29. Le Comité exécutif a demandé au Secrétariat de le tenir informé des faits nouveaux qui surviendraient dans lapplication du Protocole.
Organisation mondiale du commerce (OMC)
30. Le Comité exécutif a pris note des ateliers qui ont été réalisés et de ceux qui sont prévus afin de donner aux Etats membres en développement de lOMC un meilleur aperçu des aspects des accords sur les mesures sanitaires et phytosanitaires et sur les obstacles techniques au commerce, tels que lanalyse des risques, la transparence et léchange dinformations et lassistance technique. Il a demandé à être informé des faits nouveaux qui surviendraient dans lapplication de ces accords.
Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
Biotechnologies et autres aspects de la sécurité sanitaire des aliments
31. Le Comité exécutif a pris note des activités actuellement réalisées par lOCDE à la demande du Sommet économique du G-8 tenu à Cologne (Allemagne) en juin 1999. Il a noté quen général les conclusions de lOCDE venaient renforcer le statut de la Commission du Codex Alimentarius en tant que principal point de référence pour les recommandations adressées aux gouvernements sur la sécurité sanitaire des aliments. Il a également noté que pour le moment, il ny avait pas de chevauchement deffort, mais sest inquiété du risque dun tel chevauchement à lavenir. Il a également noté que lOCDE a un nombre limité de membres et a souligné limportance de la Commission du Codex Alimentarius, qui est lorgane international représentant les intérêts liés à la protection de la santé des consommateurs et au respect des pratiques loyales dans le commerce des produits alimentaires dans le monde entier. Le Comité exécutif a été informé que la FAO avait préparé, à lintention des sherpas du prochain Sommet économique prévu au Japon en juillet 2000, une note dinformation sur les travaux réalisés par la Commission et par la FAO et lOMS sur les biotechnologies et autres questions liées à la sécurité sanitaire des aliments.
32. Le Comité exécutif a demandé au Secrétariat du Codex de suivre les faits découlant des rapports de lOCDE et du Sommet du G-8 et de lui faire rapport à sa prochaine session.
Programme OCDE dapplication des normes internationales aux fruits et légumes frais
33. Le Comité exécutif a noté que lOCDE examinait une proposition visant à établir un seul organe international normatif en ce qui concerne la qualité commerciale des fruits et légumes frais. Plusieurs membres du Comité exécutif ont appelé lattention sur les travaux que la Commission économique de lONU pour lEurope réalise depuis longtemps dans ce domaine et sur les procédures de coopération qui ont été établies entre cet organe et le Comité du Codex sur les fruits et légumes frais, tout en précisant que, récemment, ces procédures navaient pas été suivies à la lettre et que les vues de la Commission économique de lONU pour lEurope navaient pas été pleinement prises en considération. Ces membres ont suggéré que la Commission délègue les travaux visant à définir les qualités commerciales de ces produits à la Commission économique de lONU pour lEurope et/ou à lOCDE. Dautres membres du Comité exécutif ont appelé lattention sur la nature internationale des travaux du Codex et sur la nécessité délaborer des normes véritablement mondiales à partir de contributions provenant de représentants du monde entier. Ils ont estimé quun rôle de premier plan revenait au Comité du Codex sur les fruits et légumes frais et quil conviendrait déviter les chevauchements defforts.
34. Le Comité exécutif a demandé au Comité du Codex sur les fruits et légumes frais dexaminer les incidences de la proposition de lOCDE à la lumière de son propre mandat et des accords de coopération en place avec la Commission économique de lONU pour lEurope.
Organisation internationale de normalisation (ISO)
ISO/DIS 5162.2: Directives pour lapplication de ISO 9001 et 9002 dans le secteur des produits alimentaires
35. Le Comité exécutif a noté que ces travaux sont actuellement réalisés par lISO avec des apports des secrétariats du Codex et du Comité du Codex sur les systèmes dinspection et de certification des importations et des exportations alimentaires et il sest félicité de cette coopération. Il a également appuyé la démarche consistant à fournir des orientations pour lintégration des principes HACCP dans les textes ISO 9000 de gestion de la qualité pour les industries alimentaires, afin daider ce secteur, notamment les petites et moyennes entreprises, à appliquer les principes HACCP. Le Comité exécutif a demandé que ces travaux soient portés à lattention du Comité sur lhygiène alimentaire et du Comité sur les systèmes dinspection et de certifications des importations et des exportations alimentaires pour assurer une coordination appropriée.