12. Le Comité exécutif a noté que, à sa dernière session, il avait demandé au Secrétariat de faire rapport sur les activités dautres organisations internationales intergouvernementales dans des domaines intéressant la Commission, outre son rapport sur les relations avec les organisations internationales non gouvernementales (ALINORM 01/3, par. 33, 34 et 57).
Relations avec la Commission économique des Nations Unies pour lEurope (CEE/ONU) et le Régime de lOCDE pour lapplication des normes internationales pour les fruits et les légumes frais
13. Le Comité exécutif a pris acte des conclusions dune réunion organisée pour examiner la proposition du Régime de lOCDE visant à créer un seul organe responsable de la fixation de normes dans le cas des normes internationales de qualité pour les fruits et les légumes frais. Il a exprimé sa satisfaction devant les efforts accomplis pour résoudre les questions de chevauchement dactivités et assurer la cohérence de lélaboration des normes dans ce domaine et a souhaité que ces efforts se poursuivent, notamment au stade préliminaire de lélaboration des avant-projets de normes. Certains membres ont toutefois contesté la proposition damender la note de bas de page (n° 17) du mandat du Comité du Codex sur les fruits et les légumes frais, estimant que cette note contenait des indications précises permettant déviter le chevauchement dactivités. Ces membres ont par ailleurs estimé que les propositions visant à adopter les normes à titre de recommandations pour une période dessai de deux ans auraient des incidences graves sur le processus du Codex et compromettraient la valeur des normes Codex adoptées. Ils ont appelé lattention sur la Partie 3 de la Procédure unique pour lélaboration des normes Codex et textes apparentés, relative aux procédures ultérieures concernant la publication et lacceptation des normes.
14. Le Comité exécutif a insisté sur le statut du Comité du Codex sur les fruits et les légumes frais en tant quorgane international chargé des normes de qualité commerciale pour ces produits, mais a aussi indiqué quil fallait mettre à profit et renforcer les expériences et les compétences des organes régionaux et dautres organes spécialisés travaillant dans ce domaine et sassurer que les pays les plus concernés par certaines normes soient pleinement impliqués dans leur élaboration.
Activités en cours de lOCDE à la demande du G-8 sur les biotechnologies et les autres questions liées à la sécurité sanitaire des aliments
15. Le Comité exécutif a pris note des événements survenus dans ce domaine. Il a constaté que le Sommet dOkinawa du G-8 de juillet 2000 avait apporté son soutien aux travaux de la Commission et avait également demandé à la FAO et à lOMS dorganiser des réunions régulières de responsables de la réglementation sur la sécurité sanitaire des aliments pour faire progresser les consultations publiques fondées sur la science. Il a noté, en outre, la décision de la FAO et de lOMS dorganiser des forums mondiaux de responsables de la réglementation en matière de sécurité sanitaire des aliments, afin de promouvoir léchange dinformations sur la façon daborder les problèmes actuels de sécurité sanitaire des aliments ayant une importance potentielle pour la santé publique et les échanges internationaux de produits alimentaires, et a noté quun tel forum était prévu pour octobre 2001.
16. Le Comité exécutif a aussi été informé que la Conférence internationale organisée par le Gouvernement du Royaume Uni et lOrganisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en coopération avec la FAO, lOMS, le PNUE, la CDB/PNUE et le Gouvernement thaïlandais, sur le sujet Aliments et produits cultivés issus des nouvelles biotechnologies:science, sécurité sanitaire et société, se tiendrait du 10 au 12 juillet 2001 à Bangkok (Thaïlande) et quune réunion officieuse des responsables de la sécurité sanitaire des aliments de lOCDE aurait aussi lieu le 12 juillet à Bangkok. Le Comité a demandé à être tenu informé des résultats de ces réunions.
PNUE: Convention sur la diversité biologique - Protocole de Cartagène sur la biosécurité
17. Le Comité exécutif a souhaité que soient resserrés les liens avec le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique afin de garantir la cohérence entre le Codex et les textes découlant du Protocole de Cartagène dans des domaines comme la traçabilité, létiquetage et lidentification des organismes vivants modifiés utilisés comme aliments.
Office international des épizooties (OIE)
18. Le Président a rapporté les discussions qui ont eu lieu avec le Directeur général de lOIE sur la complémentarité de certains domaines des programmes de travail de lOIE et de la Commission. Le Comité exécutif sest félicité dans son ensemble des efforts accomplis pour assurer la complémentarité des activités avec celles de lOIE, en particulier sur les questions de zoonoses et de résistances aux antimicrobiens, ainsi que dans dautre domaines et notamment:
19. Le Comité exécutif a noté que les relations entre la Commission et dautres organisations internationales intergouvernementales étaient gérées par les directeurs généraux des organisationsmères, mais a noté également que les accords en vigueur entre chaque organisation-mère et lOIE avaient été conclus avant la création de la Commission du Codex Alimentarius et pouvaient donc ne pas prendre en compte comme il convenait le rôle reconnu de la Commission comme organe international chargé de létablissement des normes ou la nécessité éventuelle à lavenir dactivités conjointes et dune coopération.