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4. POTENTIEL DE LA RÉGION DU POINT DE VUE DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE LIÉE AUX PÊCHES


4.1 Le poisson, nourriture et source de revenus

Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, le poisson a joué un rôle important aux Hébrides, essentiellement en tant que source de protéines alimentaires; à partir du début du XIXe siècle jusqu'à l'époque actuelle, ce rôle s'est étendu constamment et la pêche est devenue une source de revenus, d'emplois, et d'activités économiques locales. A présent, à l'aube d'un nouveau millénaire, la région est menacée de perdre cette ressource, exactement comme la population a perdu son accès aux terres il y a 200 ans.

Martin Martin relatait vers 1695 une abondance de poisson et de fruits de mer dont se nourrissaient les résidents des îles occidentales et qui constituait l'essentiel de leur apport protéinique. «Dans ses moindres recoins, le littoral... abonde par beau temps de morue, de lotte, de hareng et de toutes sortes de poissons capturés dans les eaux des Iles occidentales... L'implantation d'une pêcherie dans ces régions présenterait un grand intérêt pour le gouvernement et constituerait un moyen efficace d'augmenter les recettes publiques»[44].

L'huile de poisson et les algues marines servaient également à la fabrication de différents médicaments. La viande et le foie de phoque étaient utilisés pour le traitement de la diarrhée et de la dysenterie. Appliquées aux tempes et au front, l'algue verte linarich asséchait les écoulements[45]; d'autres algues, comme la dulse et la mousse perlée, étaient également consommées.

A partir du début du XIXe siècle, le poisson a joué un rôle de plus en plus important en tant que source de revenus, jusqu'en 1900 date à laquelle sa valeur économique a dépassé sa valeur alimentaire pour la population locale. De loin la plus grande partie du revenu des petits fermiers provenait de la pêche vers le milieu du XIXe siècle. L'argent gagné à la pêche a permis à la population de surmonter la famine des années 1840[46]. Dans le courant du XVIIIe siècle, les régisseurs ou les administrateurs de baux acceptaient le poisson en paiement du loyer. Ainsi, le régisseur de St. Kilda a reçu plus de 1080 poissons de ses fermiers en 1875[47].

La croissance de l'industrie de la pêche de la région a commencé effectivement à partir de 1850. Au début du siècle, on comptait 797 petites embarcations qui pêchaient le hareng sur la côte occidentale. Toutefois, il s'agissait uniquement de petites embarcations non pontées de conception rudimentaire.[48] Des embarcations plus importantes et plus aptes à prendre la mer ont néanmoins été construites au XIXe siècle et, en 1883, 138 bateaux de ce type opéraient dans la pêcherie aux harengs des îles occidentales et 62 dans la pêcherie de Campbeltown[49]. En 1890, 75 pour cent de l'ensemble des petits fermiers comptaient sur la pêche comme principale source de revenus.[50] L'effectif de la flottille des Hébrides et de la côte occidentale a atteint plus de 500 embarcations mécanisées et 900 bateaux à voile entre les deux guerres mondiales et plus de 1100 embarcations motorisées et 300 bateaux à voile en 1947, après la Deuxième Guerre. La population active de pêcheurs a alors augmenté, dépassant 4 300 en 1950.[51]

Les emplois saisonniers dans la pêcherie au hareng de la côte orientale offraient un supplément de revenu considérable à des milliers de pêcheurs hommes et femmes des Hébrides. Les hommes étaient salariés à bord de dériveurs écossais et les femmes travaillaient comme éviscératrices dans les usines poissonnières à terre. La principale saison sur la côte orientale était l'automne, et les lieux de travail correspondants étaient Yarmouth et Lowestoft dans l'est de l'Angleterre. En 1906, la seule pêcherie de Stornoway comptait plus de 2 000 pêcheurs et 2 300 femmes y travaillaient chaque année comme saisonnières.[52]

Dans certaines parties des îles et de la côte occidentale les anciennes méthodes de traitement sont encore employées, par exemple le salage et le séchage des petits aiglefins ou des petits merlus (speldings) grillés ensuite dans un foyer ouvert.[53] Certaines familles continuent à produire du hareng salé traité à la façon écossaise, jadis le principal produit écossais dérivé du poisson, essentiellement pour leur propre consommation. Les algues marines font parfois partie de l'alimentation. La mousse perlée ou mousse marine (Chondrus crispus) rentre toujours dans la confection d'un pudding au lait et la dulse (Rhodymenia palmata) est consommée crue ou cuite.[54] Le fourrage destiné à l'alimentation des bovins et des ovins est parfois complété par des algues. Les moutons de North Ronaldsay pâturent les algues des basses plages une partie de l'année[55].

A partir de 1965, date de la création du Comité de développement des Highlands et des îles (HIDB, Highlands and Islands Development Board), les pêcheurs locaux eurent davantage de facilités financières pour se procurer des navires de pêche. Ainsi, la flotte locale s'est développée dans les années 1960 et 1970, avec l'acquisition d'un certain nombre de bateaux neufs et d'occasion, notamment de bateaux senneurs pour les démersaux, de petits chalutiers crevettiers et de caseyeurs. Les captures et les débarquements réalisés sur la côte occidentale ont augmenté pour atteindre une valeur maximale dans les années 1970, 1980, stimulés essentiellement par le développement de la flottille de pêche de la côte est basée en permanence dans les ports de la côte occidentale. Le déclin a commencé par la suite.[56]

4.2 Stocks locaux de poissons et de crustacés

Le domaine maritime atlantique à l'ouest des Hébrides produit plus de 900 000 tonnes de poisson de consommation par an, mais les pêcheurs locaux ne récoltent que trois pour cent et ceux de la côte orientale, basés de façon permanente sur la côte occidentale une autre fraction de quatre pour cent.

Les zones VIa et VIb du CIEM couvrent une partie de l'océan Atlantique au-delà de la zone économique exclusive des 200 milles dont la gestion incombe au Royaume-Uni (bien que cette zone soit actuellement soumise au régime des pêches de l'Union européenne).

On peut obtenir une estimation des stocks de poissons dans les zones VIa et VIb en considérant le niveau des captures totales admissibles fixées par l'Union européenne pour cette zone, pour les dix principales espèces de poisson et en ajoutant une fraction des captures totales admissibles définies pour le hareng et le maquereau, qui ne sont pas fractionnées et enfin, en ajoutant par ailleurs les captures de merlan bleu et de chinchard allouées pour la zone, ainsi que les captures régionales de sprats, de poissons des profondeurs, de chiens de mer, de pocheteaux, et de coquillages, à l'exclusion des langoustines déjà incluses dans les chiffres de captures totales admissibles. Selon l'année considérée pour la valeur des captures totales admissibles, l'estimation totale est comprise entre 500 000 et 600 000 tonnes. Ces chiffres ont été examinés avec des scientifiques du laboratoire maritime, qui font valoir par ailleurs que la zone VI ne contient pas beaucoup de poisson, sauf au voisinage de Rockall et que les stocks de la zone VIa se situent principalement dans la moitié orientale, sur le plateau continental.

Il ne faut cependant pas se dissimuler le fait que la forte pression de pêche exercée au ces vingt dernières années et l'application largement incontrôlée des techniques modernes ont épuisé les stocks de poissons qui abondaient autrefois dans les eaux côtières. Aussi faudra-t-il du temps et une gestion stricte et efficace pour rétablir l'abondance antérieure des ressources halieutiques. Toutefois il ressort clairement de l'examen des deux périodes précédentes de cinq années qu'un tel rétablissement est possible: la première période est celle de 1940-45 pendant laquelle la pêche était considérablement réduite en temps de guerre. Dans les années qui ont suivi de 1946 à 1956 et après, le poisson abondait dans les eaux côtières britanniques notamment, dans les détroits (Minches) et dans l'estuaire de la Clyde. Fraser Darling a évoqué cette abondance et décrit comment les chalutiers anglais avaient épuisé les stocks en traînant leurs filets sur les fonds littoraux de la côte ouest.[57] La seconde période de données dans ce sens fait suite aux cinq années d'interdiction de la pêche au hareng de 1977 à 1983 (1978-1981 sur la côte ouest). Le stock de harengs qui avait été spectaculairement diminué s'est rétabli de façon satisfaisante après cette période de fermeture[58].

A présent, les pêcheurs locaux des Hébrides et de la côte ouest récoltent moins de trois pour cent du niveau estimé du stock régional, soit près de 25 000 tonnes et cette quantité ne cesse de diminuer.[59] Les navires de la côte est, stationnés en permanence sur la côte ouest, débarquent une quantité supplémentaire de 35 000 tonnes: aussi les pêcheurs locaux des Hébrides et de la côte ouest disposent-ils seulement d'une part minuscule de la ressource contenue dans la zone maritime immédiatement voisine exploitée depuis des siècles par leurs ancêtres. Les phoques, les oiseaux de mer et les cétacés consomment plus de 220 000 tonnes de poisson par an, tandis qu'une quantité supplémentaire de 80 000 tonnes est déversée ou mise au rebut en mer en raison des règles de gestion imposées par les contingents de l'Union européenne. On peut donc calculer comme suit la mortalité totale des poissons due aux prédateurs et à la pêche:

Tableau 2: Estimation des quantités annuelles de poisson récoltées dans les zones VIa et VIb du CIEM (en tonnes)

Poisson récolté par la flottille locale de pêcheurs autochtones

25 000

Poisson récolté par les embarcations de pêche de la côte orientale
(basées dans les ports locaux)

35 000

Poisson récolté par différentes flottilles de pêche d'Écosse et du
Royaume-Uni

180 000

Poisson récolté par les flottilles de pêche de pays de l'Union européenne

290 000

Quantités rejetées par les navires du Royaume-Uni et
de l'Union Européenne

80 000

Captures expédiées hors de la ZEE par des navires de pays
non membres de l'Union européenne

40 000

Prédation estimée des oiseaux de mer

70 000

Prédation estimée des phoques

120 000

Prédation estimée des cétacés

160 000

Captures et prédations totales estimées dans les zones VIa et VIb

1 000 000

Notes:

On obtient au total pour les captures totales admissibles et pour les stocks ne faisant pas l'objet de contingents dans les zones VIa et VIb une valeur de 560 000 tonnes en tenant compte du hareng, du maquereau, du merlan bleu et des lançons.[60]

Les captures réalisées en dehors de la zone économique exclusive de 200 milles par des navires de pays non membres de l'Union européenne se composent essentiellement de chinchards, de merlans bleus et de poissons des profondeurs.

Les prises rejetées en mer sont estimées à un sixième des rejets totaux dans la mer du Nord, estimés à 600 000 tonnes, soit un septième des captures de la zone. Les rejets dans la mer du Nord sont estimés à un septième des captures dans cette même région.

Les chiffres relatifs à la prédation des phoques, des oiseaux de mer et des cétacés sont établis d'après l'effectif des populations concernées et les données concernant les taux de consommation.

4.3 Le déclin des débarquements et des stocks de poissons

Les débarquements de poisson dans la région dépassaient un quart de million de tonnes jusque dans les années 1980; 400 000 tonnes supplémentaires prélevées dans ces mêmes eaux étaient débarquées ailleurs. Une grande partie des captures réalisées dans la zone VI du CIEM sont à présent débarquées en France, en Espagne, en Angleterre et sur la côte est de l'Écosse. A présent, les débarquements réalisés effectivement dans la région sont tombés à moins de 60 000 tonnes (1998). Les raisons de cette diminution sont triples: premièrement, les navires de pêche pélagique de la côte orientale opèrent ailleurs, maintenant que les navires usines d'Europe de l'Est et de Russie ne viennent plus acheter de poisson, étant dépourvus des devises fortes nécessaires à cet effet; deuxièmement, en vertu de la Politique commune de la pêche, les contingents pour la région sont attribués à des flottilles européennes, ainsi qu'à des navires britanniques, lesquels effectuent leurs débarquements dans leurs ports d'origine, bien que certains, notamment des navires français, débarquent occasionnellement leurs prises à Ullapool; et troisièmement, les stocks locaux sont considérablement réduits en raison de l'effet cumulatif d'un effort de pêche intense et de mesures de gestion dommageables.

Francis Thompson a écrit en 1988, «nous sommes désormais loin du temps où en s'écartant du rivage de deux ou trois km à bord d'un petit bateau pour commencer à pêcher à la ligne à main, on pouvait rentrer chez soi une heure plus tard avec une bonne prise de harengs, de maquereaux et de lieux noirs... A présent, les eaux autrefois abondantes du Minch sont désormais malheureusement épuisées».[61]

De multiples témoignages attestent de la diminution des stocks de poissons de la côte occidentale. Les deux détroits et l'estuaire de la Clyde abritaient habituellement d'immenses pêches annuelles à la morue, contenaient d'importants stocks de merlans et de haddocks et produisaient de précieuses captures accessoires de baudroie, de sole et de pocheteau. Tous les ans les stocks de harengs étaient également abondants. Cette situation prévalait dans les périodes d'avant et d'après guerre, mais il reste à l'heure actuelle peu de chose de ces stocks, qui ont été épuisés au cours des années 60, 70 et 80, marquées par un développement des techniques mises en oeuvre et de la puissance des navires, ainsi qu'une limitation de la protection (par exemple, la suppression de la limite des trois milles). Les contingents définis par espèce de la Politique commune de la pêche sont à l'origine du problème posé par le niveau considérable des rejets en mer, aggravant ainsi la destruction des stocks.[62]

Dans le document intitulé «Anatomy of Scotland» publié en 1992, il est indiqué que: «les pêcheurs ont constaté un épuisement des stocks locaux dû aux incursions des flottilles de pêche de la côte est et des pays européens et n'ont pas eu les moyens d'y mettre un terme»[63]. M. James Hunter a noté les opinions mûrement réfléchies de pêcheurs influents des Hébrides, selon lesquelles «la cupidité et la technologie moderne ont tué la pêche.»[64]

Les données de débarquements ne renseignent que sur un aspect du problème, puisque les flottilles de senneurs et de chalutiers de Kinlochbervie, Lochinver et Mallaig opèrent à présent beaucoup plus loin que ne le faisaient leurs prédécesseurs dans les années 1950 et 1960. En effet, la pêche dans les détroits et les estuaires se limite à présent pour l'essentiel au chalutage et au caseyage de crevettes, outre différentes activités de pêche aux crustacés et de pêche côtière au filet. Les associations locales de pêcheurs ont invité les autorités à entreprendre une étude sérieuse des stocks de la côte occidentale et n'ont jusqu'à présent reçu que des réponses de principe.[65] De plus, tel qu'indiqué précédemment, cinquante pour cent des débarquements de poisson dans les ports de la côte occidentale sont le fait de navires originaires de la côte orientale. Ainsi, les avantages en termes de revenus et d'emplois afférents à cette part des captures vont aux agglomérations de pêcheurs de la côte est.

Les immenses stocks de harengs ont été exploités si intensément dans les années 1970 que le gouvernement a été dans l'obligation d'imposer une interdiction des captures jusqu'au rétablissement des stocks[66]. L'interdiction a duré cinq ans en mer du Nord et trois ans au large de la côte ouest. Un vaste périmètre de pêche à l'Ouest des Hébrides assure à présent une certaine protection aux reproducteurs de hareng pendant une partie de l'année.

Les espèces démersales ont également été intensément exploitées, à tel point que les stocks présents dans les détroits et dans l'estuaire de la Clyde sont dans une large mesure épuisés, les chalutiers de la côte occidentale devant maintenant opérer loin des côtes pour réaliser des captures suffisantes. On estime que l'évolution récente des chalutages pélagiques conduisant à capturer des bancs de morue dans la mer d'Irlande empêche les reproducteurs d'atteindre l'estuaire de la Clyde comme ils le faisaient autrefois. Le stock de crevettes est resté au niveau des zones côtières, mais leur taille moyenne a considérablement diminué puisque les caseyeurs utilisent maintenant 5 à 10 fois plus de casiers qu'ils ne le faisaient auparavant pour obtenir la même quantité de crevettes.[67] Les données du tableau 3 illustrent les changements survenus dans les techniques mises en oeuvre et les puissances de pêche au cours du XXe siècle dans les pêcheries de la côte occidentale.

Aujourd'hui, sous l'effet d'un effort de pêche incontrôlé utilisant des techniques modernes, les eaux côtières et littorales des Hébrides et de la côte occidentale se trouvent dépouillées de ressources jadis particulièrement abondantes. On pouvait lire en 1996 dans l'éditorial d'un journal national des pêches: «Le déclin de ces communautés (villages de pêcheurs) tient à une seule et unique raison - l'état déplorable des stocks de poissons des pêcheries côtières... il ne devrait pas être inconcevable de mettre au point des mesures de gestion, permettant de rajeunir des pêcheries autrefois productives».[68]

Tableau 3: Puissance des navires et matériel de pêche utilisés dans les pêcheries au large de la côte occidentale de l'Écosse

Hareng et maquereau



Période

1900 - 1950

1900 - 1970

Engins de pêche

Filets dérivants

Filets tournants

Embarcations

30 - 80 pi voile, moteur, vapeur

2 x 40 - 65 pi, 30 - 150 CV

Tonnage

100 crans (20 tonnes)

2 x 150 crans (2 x 30 tonnes)




Période

1970 - 2000

1970 - 2000

Engins de pêche

Chaluts semi-pélagiques à deux bateaux

Sennes coulissantes et chaluts semi-pélagiques

Embarcations

2 x 75 - 90 pi, 200 - 900 CV

85 - 180 pi, 500 - 3 000 CV

Tonnage

2 x 100 - 500 tonnes

200 - 1 000 tonnes

Poissons démersaux (aiglefins, morues, merlans, lieux noirs, merluches, etc.)

Période

1900 - 1940

1930 - 1960

1960 - 2000

Engins de pêche

Lignes à main & palangres

Sennes de fond

Chaluts senneurs, chaluts à deux bateaux, chaluts doubles

Embarcations

20 - 60 pi, 0 - 75 CV

50 - 70 pi, 75 - 152 CV

65 - 95 pi, 200 - 900 CV

Tonnage

4 - 40 caisses
(0,2 - 2,0 tonnes)

40 - 140 caisses
(2 - 7 tonnes)

100 - 1000 caisses
(5 - 50 tonnes)

Langoustine Nephrops (Homard de Norvège)

Période

1960 - 1980

1980 - 2000

Engins de pêche

Chaluts à crevettes

Chaluts à crevettes à fascines, chaluts doubles

Embarcations

40 - 60 pi, 100 - 250 CV

60 - 85 pi, 400 - 750 CV




Période

1960 - 1980

1980 - 2000

Engins de pêche

50 - 200 casiers

200 - 1 000 casiers

Embarcations

30 - 50 pi, 50 - 120 CV

40 - 6- pi, 150 - 320 CV

Note: Sur tous les navires, à partir des années 1960, puissance et capacités des systèmes électroniques et de l'équipement de pont ont été considérablement accrues.


[44] Martin Martin, A Description of the Western Islands of Scotland, 1716, James Thin, 1976.
[45] Western Isles Council, The Economy and Culture of Fisheries in the Western Isles, Stornoway, 1997
[46] Rosalind Mitchison, Life in Scotland, Batsford Ltd. Londres, 1978
[47] Western Isles Council, The Economy and Culture of Fisheries in the Western Isles, Stornoway, 1997
[48] Peter F. Anson, Scots Fisherfolk, Saltire Society, Banffshire Journal, 1950
[49] John Dyson, Business in Great Waters, Angus&Robertson Publ., 1977.
[50] I.F. Grant Highland Folk Ways, Routledge & Kegan Paul, 1961
[51] Peter F. Anson, Scots Fisherfolk, Saltire Sciety, Banffshire Journal, 1950
[52] Paul Thompson, Living the Fishing, Routledge&Kegan Paul, 1983
[53] Charles L. Cutting, Fish Saving, a History of Fish Processing from Ancient to Modern Times, Leonard Hill, Londres, 1955.
[54] Norman MacArthur, Western Isles Enterprise, communication personnelle, 1999
[55] W.A. Stephenson, Seaweed in Agriculture and Horticulture, Faber&Faber, 1968
[56] Ministère de l’Agriculture et des pêches d’Écosse, Scottish Sea Fisheries Statistical Tables, 1950-1990
[57] F. Fraser Darling, West Highland Survey, An Essay in Human Ecology, Oxford University Press, 1955
[58] James Nicholson, The Sea, dans Highlands and Islands, a generation of Progress, Aberdeen University Press, 1990
[59] Département de l’Agriculture et des pêches d’Écosse, Scottish Sea Fisheries Statistical Tables, 1980-97
[60] Département des pêches d’Écosse, Scottish Sea Fisheries Statistical Tables, 1980-97. Ibidem, ainsi que les chiffres et les tableaux du Laboratoire maritime d’Aberdeen, 1999
[61] Francis Thompson, the Western Isles, Batsford, Londres, 1988.
[62] Rapport de 1998 et 1999 des associations de pêcheurs HIFI et FAL
[63] Torcuil Crichton, The Highlands dans Anatomy of Scotland, How Scotland Works, publié par Magnus Linklater et Robin Denniston, Chambers, 1992
[64] James Hunter, Scottish Highlanders, A People and their Place, Mainstream Editeur, 1992
[65] Communications de 1998 et 1999 des associations de pêcheurs WIFI et HIFI.
[66] James Nicolson The Sea dans Highlands and Islands, a Generation of progress, Aberdeen University Press 1990
[67] John MacDonald, Highlands and Islands Fishermen’s Association, lettres et rapports 1998 et 1999
[68] Keith Broomfield, Bleak Future for our Villages? Dans Fishing Monthly N°17, 1996

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