Dans le cadre de l'assistance aux pays en voie de développement, la FAO a un rôle important comme catalyseur de ressources scientifiques et institutionnelles, pour développer des synergies parmi gouvernements et institutions et pour coordonner les efforts pour une réalisation efficace des projets sur la gestion des mauvaises herbes. Cette réalisation a lieu principalement à travers une collaboration entre la FAO et d'autres institutions.
La collaboration avec des institutions à grande expérience dans le domaine du contrôle des mauvaises herbes aquatiques - comme le CABI, le CSIRO, l'IITA, l'Institut de Recherche pour la Protection des Végétaux de Pretoria, Afrique du Sud, l'Université de Floride et le Département de l'Agriculture des Etats-Unis (USDA) - est une composante clés de la réalisation des projets de la FAO, qui ont comme objectifs le contrôle d'organismes nuisibles et la sécurité alimentaire. Cette approche est aussi nécessaire pour (a) profiter pleinement des connaissances spécifiques et de l'expérience internationale; (b) rendre disponible et maximiser l'efficacité dans l'utilisation du matériel - comme les agents de lutte biologique - aussi avec le partage de ressources et infrastructures; (c) utiliser les techniques les plus récentes; et (d) une solution appropriée des problèmes. Cette importante collaboration a eu lieu sous la forme de consultations techniques de spécialistes, la provision d'agents pour la lutte biologique et réunions d'experts sur le contrôle de mauvaises herbes données.
Parmi ces activités, une contribution significative est venue de la consultation internationale d'experts organisée par la FAO en septembre 1995 à Fort Lauderdale, en Floride, pour discuter de stratégies pour le contrôle de la jacinthe d'eau. Cette consultation a été organisée en coopération étroite avec l'Université de Floride et l'USDA. Vingt-et-un experts ont participé, les problèmes/solutions pour des pays et régions spécifiques de l'Afrique ont été discutés et une stratégie de lutte intégrée contre la jacinthe d'eau a été mise au point. Une autre activité principale du travail en collaboration a été le développement de capacités au niveau national et la formation de personnel local avant le déroulement du travail sur le terrain pour l'application des stratégies de contrôle développées.
