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E X P L O I T A T I O N   I N D U S T R I E L L E   D E S   C R E V E T T E S   C O T I E R E S   A   M A D A G A S C A R

L.D. Rabenomanana

I. Introduction

L'exploitation des crevettes côtières est de loin pour le moment la plus importante activité du secteur halieutique car source d'emploi et source de devises pour l'Economie Nationale. En effect, l'industrie crevettière emploie en permanence quelques 2.000 personnes et a réalisé en 1988 une valeur à l'exportation de plus de 45 Milliards de FMG contre 39,750 milliards en 1987. Pour une recette totale de près de 57 milliards d'équivalent en FMG de devises, le secteur halieutique se trouve donc en troisième position pour la rentrée de devises après le café et la vanille.

Après un bref aperçu sur l'écologie et les cycles vitaux de crevettes pénéides côtières, la présente note essaye donc de donner une description assez générale de la pêche crevettière à Madagascar, particulièrement en ce qui concerne son secteur industriel. Toutes les sociétés vont être décrites et un rappel sur l'organe de gestion de la pêcherie et la législation ainsi que les règlementations existantes en la matière terminera notre rapport.

II. Ecologie et cycles vitaux des crevettes pénéides côtières

1. Les cycles biologiques

En général, les crevettes pénéides côtières des zones intertropicales et subtropicales vivent dans des zones influencées par les deltas, estuaires ou lagunes. Donc ce sont des fonds vaseux ou sablo-vaseux riches en matières organiques. Une partie du cycle se déroule par ailleurs dans des eaux plus ou moins dessalées.

a) Différents stades du cycle biologique

Les femelles effectuent leur ponte au large et donnent les oeufs démersaux. De ces oeufs éclosent des larves planctoniques. Les larves, avant de devenir post-larves passent par onze (11) stades successifs : 5 stades “nauplius”, 3 stades “protozoé” et 3 stades “mysis”. A leur tour, les post-larves vont passer par plusieurs stades, dont les premiers sont encore planctoniques (2 à 3 dents surostrales) tandis que les suivants sont semi-benthiques. A l'acquisition de la formule rostrale définitive mais pour des organes sexuels externes non encore formés, la crevette prend le nom de juvénile. Elle devient subadulte quand le petasma (♂) ou le thelicum (♀) est entièrement formé et le stade adulte sera atteint lorsque les crevettes sont capables de se reproduire.

b) Cycles de migration et écologie des différents stades

La migration des crevettes est dictée par des besoins physiologiques propres à chaque stade de développement. Les crevettes effectuent donc au cours de leur vie des migrations à travers divers biotopes qui se caractérisent essentiellement par leur degré de salinité.

Le cycle de migration peut être schématisé comme suit :

A titre indicatif, les études faites sur les phénomènes de migration de Penaeus indicus ont permis de conclure que ;

En considérant la phase exploitation, le diagramme de Caillouet et Baxter (1973) ci-après, rapporté par S. Garcia et L. Le Reste (1981), indique les relations entre les divers composants du cycle des crevettes pénéides et l'exploitation.

III. L'industrie crevettière

1. Historique

Depuis fort longtemps, les crevettes pénéides étaient capturées par une pêcherie artisanale utilisant des méthodes de pêche fixes dénommées communément “Valakira” ou barrages côtiers sur les côtes Ouest et Nord-Ouest de Madagascar.

Grâce à des prospections réalisées avant les années 60, la possibilité de passer à l'exploitation industrielle de ces ressources sur la côte occidentale malgache a été justifiée. Par ailleurs, c'était en 1967 seulement que l'exploitation fut effectivement entreprise par des bateaux glaciers appartenant à des opérateurs privés.

Fig.1

Fig.1 Relations schématiques entre les divers composants du cycle vital des penaeîdes et l'exploitation (d'aprés Caillouet et Baxter, 1973)

D'où l'implantation à Madagascar des différentes sociétés suivantes :

Seules quatre (4) sociétés sont opérationnelles actuellement, à savoir :

La tableau suivant représente l'évolution de l'effectif de la flotte crevettière à Madagascar et les captures de crevettes correspondantes.

Tableau 1 : Flotte de pêche et capture

ANNEENombre de bateaux au 
31 Décembre
C A P T U R E S 
(tonnes)
1967 7 775
1968 71.340
1969 61.635
1970192.910
1971324.080
1972384.690
1973404.800
1974454.450
1975364.350
1976354.540
1977355.180
1978404.540
1979404.300
1980424.910
1981425.075
1982435.260
198339 5.503,4
1984445.873
198546 6.156,9
1986476.916
198749 7.855,5
198848 6.558,8

2. Les zônes de pêche

Les zônes de chalutage sont surtout concentrées le long des Côtes Nord-Ouest et Ouest, c'est-à-dire entre le Cap St Sébastien au Nord et la région de Morombe au Sud. En fonction des potentialités des différents fonds ou des prises maximales équilibrées (P.M.E.), la Côte Occidentale a été subdivisée en dix (10) zônes de chalutage comme il est reproduit au tableau No2 et à la figure 2. Toutefois depuis la campagne 1989, la Côte Est, tel qu'il est indiqué dans l'Arrêté No 542/89 du 27.01.89 fixant la période d'ouverture de la pêche au chalut et la répartition des autorisations de chalutage, a été aussi subdivisée en trois (3) zônes différentes dans l'optique surtout de rationaliser la collecte des données statistiques dans la région.

Tableau 2 : Potentiel par zône

ZONEDELIMITATIONP.M.E.
(Tonnes/an)
EFFORT OPTIMAL
(Heures)
RENDEMENT
(Kg/h)
  IBaie d'Ambaro1.60070.00022,8
 IIBaie de Narindra72013.00055,8
IIIBaie de Mahajamba3004.00075,8
 IVNord Mahajamba3106.00052,3
  VSud Mahajamba91050.00018,2
 VICap Saint André1.37080.00017,1
VII à XSud Cap Saint AndréPlus de 2.000 Tonnes dans l'état actuel des connaissances.
  XIBaie d'AntongilPlus de 100 tonnes
 XIIEntre Mananara Nord et Toamasina 
XIIISud de Toamasina 
Fig.2

Il faut noter qu'en plus d'une pêche industrielle très développée, les crevettes sont aussi exploitées dans ces zônes par une pêche traditionnelle qui utilise pour la plupart des barrages côtiers ou “Valakira” comme engin de pêche et par une pêche artisanale exploitant des mini-chalutiers.

Selon la topographie des côtes, ou la nature du fond marin, les zônes de chalutage peuvent être classées en trois (3) groupes distincts, à savoir :

  1. - les baies (Baie d'Ambaro, Baie de Mahajamba, Baie d'Antongil, etc …) qui sont caractérisées par :

    Etant donné les conditions physico-chimiques des eaux qui couvrent ces baies, celles-ci constituent en général une zône de prédilection des crevettes côtières et sont de ce fait très favorables à la croissance des juvéniles avant de rejoindre les aires de chalutage au large.

  2. - la frange côtière : ce sont des bandes rectilignes localisées tout près des côtes que l'on peut caractériser le plus souvent par la présence de fleuves qui se jettent directement à la mer. C'est le cas par exemple des zônes du Sud de Cap St-André et les zônes situées entre Mahajanga et la Baie de Mahajamba.

  3. - les fonds sableux (au-delà de 30 m de profondeur) qui sont rarement fréquentés.

En général, le chalutage côtier s'effectue dans des isobathes comprises entre 5 et 30 mètres.

3. Les principales espèces pêchées

Les crevettes pénéides côtières, alimentant les différentes pêcheries à Madagascar et classées par ordre d'importance sont :

IV. Les types d'exploitation

En ce qui concerne l'exploitation des crevettes côtières, il faut noter que trois catégories de pêche coexistent actuellement à Madagascar, à savoir :

Cette note ne devrait être consacrée qu'à la branche industrielle de la pêche. Quoiqu'il en soit, la définition des deux autres secteurs s'avèrerait toujours opportune, ne serait-ce que pour avoir une vision assez complète de l'exploitation.

1. La pêcherie traditionnelle

Ce secteur intéresse surtout la côte Nord-Ouest grâce à l'emploi de barrages côtiers ou “Valakira” dans la région (essentiellement dans la Baie d'Ambaro et dans la Baie de Narindra). En effet, l'expansion de ce type de pêche a commencé en 1974, année où des sociétés de collecte se sont installées à même les lieux d'implantation des “valakira”. Une partie des captures est destinée à l'exportation et une grande partie transformée en crevettes bouillies - séchées pour la consommation locale.

Ces barrages travaillent avec la marée et sont opérationnels toute l'année

2. La pêcherie artisanale

Elle fait intervenir les mini-chalutiers d'une puissance inférieure ou égale à 25 CV partageant les fonds de pêche avec les chalutiers industriels. Dans la pratique, la plupart des armateurs de mini-chalutiers travaillent sous-contrat avec les sociétés industrielles. Celles-ci les approvisionnent en glace, carburant, vivre, pièces de rechange et deviennent propriétaires des mises à terre.

3. La pêche industrielle

Elle dispose aussi bien d'équipements en mer que d'installations à terre recevant et traitant les prises des chalutiers.

a) La flotte de pêche

La flotte de pêche est composée de 2 types de chalutiers :

La composition de la flotte industrielle malgache par société pour 1989 peut être présentée par le tableau No 3 suivant :

Tableau 3 : Composition de la flotte crevettière malgache en 1989

PUISSANCE
(CV)
 TYPEEffectif des bateaux/Société
P.N.B.SOMAPECHESOPEBOREFRIGEPECHET O T A L
ESTOUEST
150G4---- 4
270G-73--10
280G2---- 2
285G2---- 2
375C--1-- 1
395C4---- 4
450C-2-2- 4
500C478--19
600C----1 1
850C----1 1
T O T A L 1616122248

C = Congélateur

G = Glacier

En plus de ces chalutiers, chaque société est aussi équipée d'unités navales de transport.

b) la technique de pêche

L'engin utilisé est le chalut à panneaux dont la forme et la taille diffèrent suivant les navires et les armements. Les chalutiers opérant à Madagascar sont pour la majorité du type floridien et chaque bateau emploie de ce fait 2 chaluts tractés à l'extrêmité de 2 tangons situés des deux côtés du navire.

Comme moyen d'aide à la pêche, les bateaux utilisent des échosondeurs pour la détection des crevettes et également du “try-net”. Ils sont également équipés de tous les appareils nécessaires à la navigation (radio, radar, gonio, compas électronique, etc …).

Chaque trait de chalut dure en moyenne 3 heures.

c) Les travaux à bord

Sur le glacier, on fait :

En ce qui concerne le bateau congélateur, on a les opérations suivantes : triage - lavage - étêtage - calibrage - pesage - empaquetage (2 kg) - mise en carton (master de 12 kg) - congélation - stockage sous cale refrigérée.

d) Les travaux à terre

En général, les armements siègent près des quais de débarquement. Le transfert des produits se réduit alors à des lancées à la chaîne pour le débarquement et à des transferts manuels ou par chariot ou sur tapis roulant pour l'entrée à l'usine. Après le pointage à l'arrivée, les crevettes traitées et congelées à bord sont directement mises en chambre froide.

Celles qui restent (dont capture des glaciers) connaissent diverses formes de traitement et de conditionnement, selon les besoins des clients importateurs :

Les produits débarqués sont pour la plupart conditionnés en queues congelées crues et passent par le processus suivant :

Un nouveau mode de traitement et de conditionnement a été adopté depuis quelques années par la société P.N.B. afin de présenter sur le marché européen des articles de haut de gamme et à plus forte valeur ajoutée. Le procédé consiste à traiter les captures en crevettes entières cuites (ou crues) qui seront conditionnées en sachets et barquettes (“skin pack”) après cuisson pour la vente au détail. En général, ce sont les crevettes de gros calibre, donc capturées dans le Sud de Madagascar qui sont préparées ainsi.

e) Les installations à terre

Les installations à terre sont les suivantes (par société) :

  1. REFRIGEPECHE

  2. LES PECHERIES DE NOSY BE - (P.N.B.)

    - 2 fabriques de glace de 3t/j et 25 t/j ;

    - 4 congélateurs : . 2 de 500 kg/3 h ;
      . 2 de l t/6 h ;

    - 2 chambres froides à 250 t et 150 t ;

    - 6 containers de prestockage de 8 m3 ;

  3. SOMAPECHE

    - 1 fabrique de glace de 20 t/j ;

    - 6 congélateurs dont : . 2 de 900 kg/5 h
      . 2 de 768 kg/5 h
      . 2 de 672 kg/5 h

    - 2 chambres froides de 20 t ;

    - 1 chambre froide de 80 t ;

    - 1 chambre froide de 100 t.

  4. SOPEBO

    - 1 fabrique de glace de 5 t/j ;

    - 3 tunnels de congélation de 1 t/3 ;

    - 1 chambre froide de 70 t ;

    - 1 chambre froide de 60 t ;

    - 1 entrepôt frigorifique de 500 t.

f) La main-d'oeuvre employée

Elle est résumée par le tableau suivant :

Tableau 4 : Effectif du personnel des sociétés (1988)

SOCIETESA TERREEN MERTOTALSAISONNIERS
- REFRIGEPECHE-EST 2960 89 83
-REFRIGEPECHE-OUEST 225 102327 500 (collecte de crabes)
- P.N.B. 501 319 539
- SOMAPECHE 200 350550 100
- SOPEBO 160 320480 60
T O T A U X1.1151.1512.2661.282

g) La production

L'évolution sur 3 ans de captures de la pêche crevettière industrielle est donnée par le Tableau 5.

Tableau 5 : Evolution des captures de la pêche crevettière industrielle

UNITES :

- Captures: tonne
- Effort: heure de trait pondérée

ZONESPOTENTIALITES
(TONNES)
1 9 8 61 9 8 7 1 9 8 8
EFFORTCAPTURESEFFORTCAPTURESEFFORTCAPTURES
I1.60028.7901.507,7825.5821.918,724.5221.484,38
II76018.073609,721.382795,416.280619,46
III3207.8003616.729324,35.348,6374,9
IV31010.87243411.677530,17.652350
V31020.21658128.314937,118.994,5504,1
VI1.27026.00077231.563905,834.699950,46
VII à X2.50086.5652.66063.5842.308,392.8222.247,6
EST1008.28475,1526.088135,715.081131,3
TOTAL7.770206.6007.000214.9197.855,5215.3997.162,2

V. Législation et règlementation

1. Les organes de gestion de la pêcherie

Par l'intermédiaire de la Direction de la Pêche et de l'Aquaculture (DPA), le Ministère de la Production Animale (Elevage et Pêche) et des Eaux et Forêts (MPAEF) assure la gestion de l'exploitation des ressources halieutiques relevant de la juridiction de l'Etat malgache. En ce qui concerne l'exploitation crevet recommandations émises par les scientifiques c'est-à-dire le Centre National des Recherches Océanographiques de Nosy-Be (CNRO).

La pêche par chalutage est subordonnée à la possession d'une licence de pêche par bateau (la force motrice est supérieure à 25 CV pour les bateaux du type industriel et inférieure ou égale à 25 CV pour le chalutage artisanal). Les licences des chalutiers de type industriel sont délivrées conjointement par le MPAEF et le Ministère du Transport, de la Météorologie et du Tourisme (MTMT), sur avis du Comité Interministériel des Pêches (CIP) qui est chargé d'étudier les dossiers de demande à adresser au MPAEF.

Les licences pour les mini-chalutiers sont délivrées par le MPAEF sur proposition des Services décentralisés de la DPA, mais sur avis préalable du MTMT (sur la situation administrative des unités de pêche essentiellement) dans la limite du quota biennal fixé par le C.I.P.

Selon le Décret 71–238 du 18 Mai 1971 règlementant l'exercice de la pêche par chalutage dans la mer territoriale, le Comité Interministériel des Pêches est composé de :

- Président : Le Directeur de la Pêche et de l'Aquaculture (MPAEF)

- Membres : - Le Ministère du Transport, de la Météorologie et du tourisme;
- Le Ministère des Finances et du Budget;
- Le Ministère de l'Economie et du Plan;
- Le Ministère de l'Industrie, de l'Energie et des Mines;
- Le Ministère du Commerce;
- Le Ministère de l'Information et de l'Animation Idéologique;
- Le Ministère de la Défense.

Le CNRO participe aux différentes réunions du Comité et joue le rôle essentiel de Conseil scientifique.

Dans la pratique, le CIP se réunit sur convocation de son Président chaque fois que de besoin et obligatoirement avant la fermeture de la campagne de chalutage. Les réunions sont axées essentiellement sur l'évaluation des plans d'extension des armements, la fixation du nombre des autorisations de chalutage à attribuer à chaque armement industriel, le quota de licences pour les minichalutiers, etc ….

2. La règlementation

a) La licence de chalutage

Afin de parvenir à une rationalisation du développement du secteur halieutique, la pratique du chalutage, tel que nous l'avons vu précédemment, est donc subordonnée à la possession d'une licence de chalutage aussi bien pour les bateaux du type industriel qu'artisanal.

b) Les autorisations de chalutage

L'effort de pêche pouvant être déployé dans une zône bien déterminée est fonction de sa potentialité en crevettes.

Ainsi, il est procédé pour chaque campagne crevettière (fixation période variable selon le cas mais une campagne dure en général 10 mois) à une répartition des autorisations de chalutage. En d'autres termes, c'est la fixation du nombre maximum de bateaux que chaque société peut faire travailler dans chaque zône de pêche. Sur proposition du CIP, qui est matérialisée par le MPAEF, un arrêté annuel signé conjointement par le MPAEF et le MTMT fixe cette répartition.

La période de fermeture est aussi fixée par le même arrêté et à titre indicatif, la campagne va du ler Février au 30 Novembre pour 1989.

c) Les zônes de 2 milles nautiques

Elle est définie par le Decrét 73–171 du 5 juillet 1973 qui porte modification de certaines dispositions du Décret sus-indiqué règlementant la pêche par chalutage dans la mer territoriale. En fait, il s'agit d'une bande de deux milles contigüe à la côte reservée uniquement pour les activités des pêches traditionnelles et artisanales.

Cette bande est donc interdite pour les bateaux industriels (plus de 25 CV) durant leurs activités de chalutage.

d) La corde de dos et le maillage des chaluts

Le premier Décret évoqué supra difinit également les chaluts pouvant être utilisés par les bateaux de plus de 25 CV, lesquels doivent totaliser au maximum 77 mètres de corde de dos. Il en est de même pour les plus petites mailles des chaluts à crevettes qui ne doivent pas excéder 20 mm de côté (ou 40 mm en diagonale).

VI. Conclusion

Depuis son existence, l'industrie crevettière n'a pas cessé de connaître un développement soutenu grâce à la compréhension et à la collaboration des différentes parties (autorités, administrations, opérateurs, …) qui ont permis de surmonter les effets négatifs des différentes intempéries (cyclone, sècheresse, …) et des différents bouleversements socio-économiques (chutes des cours de crevettes depuis le développement de l'aquaculture, remous sociaux, …).

Par ailleurs, si l'importance du rôle économique de la pêche crevettière n'est plus à démontrer, il n'en demeure pas moins que les mesures règlementaires qui les régissent doivent être scrupuleusement suivies pour atteindre son plein épanouissement.

Aussi, pour permettre d'élever à son niveau optimum les acquis actuels du secteur, les actions conjugées de tout un chacun sont-elles toujours requises sans oublier toutefois que le développement de la pêche malgache doit aboutir aux objectifs principaux suivants :

Chalutier crevettier à tangons


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