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La République Populaire du Congo couvre une surface de 342 000 km2 de part et d'autre de l'équateur, de 3°40' de latitude nord (frontière nord-ouest avec la République Centrafricaine) à 5° environ de latitude sud sur la côte atlantique (frontière du Cabinda). On peut distinguer trois grandes régions naturelles:
le secteur sud est limitée par le Cabinda et le Zaïre au sud, l'Atlantique à l'ouest, le Gabon au nord et les savanes centrales à l'est, et comprend les régions administratives de Kouilou, Loukoumou, Niari et Bouenza; les deux premières régions sont essentiellement recouvertes de forêts (massifs du Mayombe au Kouilou et du Chaillu dans la Loukoumou) tandis que les deux autres régions administratives sont caractérisées en grande partie par des savanes herbeuses ou arbustives;
le secteur nord, situé en très grande partie au nord de l'équateur est limité par le Gabon à l'ouest, le Cameroun et la République Centrafricaine au nord et l'Oubangui (frontière avec le Zaïre) à l'est; il correspond approximativement aux régions administratives Cuvette, Likouala et Sangha; il constitue la partie congolaise de la cuvette centrale, irriguée par des affluents rive droite de l'Oubangui et du Congo, à l'exception de la zone de Souanké au nord-ouest drainée par des affluents de l'Ogooué. Les forêts et les fourrés inondés le recouvrent sur un tiers environ de sa superficie en bordure de l'Oubangui sur une largeur de 100 à 200 kilomètres entre les latitudes 2°20'N et 1° S approximativement. Les deux tiers restants sont recouverts presque entièrement de forêts denses pratiquements intactes;
entre les deux secteurs précédents, le secteur central des plateaux c'étend entre les parallèles 1°S environ et 4°S (Brazzaville); il correspond approximativement aux régions administratives Plateaux et Pool et est presque entièrement recouvert de savanes herbeuses ou arbustives, à l'exception de forêts galeries et d'îlots forestiers dispersés.
Le climat est caractérisé par une température moyenne annuelle comprise entre 23° et 27°, une pluviométrie comprise entre 1 200 mm dans les savanes du Niari et 2 200 mm au nord du massif du Chaillu, les trois quarts du pays ayant une pluviométrie supérieure à 1 600 mm.
La population d'environ 1 500 000 habitants croit au taux de 2,7% par an. Elle est très inégalement répartie. En 1970, 40% environ de la population était concentrée à Brazzaville (18%), Pointe Noire (12%) et dans les centres urbains jalonnant l'axe routier et ferroviaire liant ces deux agglomérations. La population rurale est presque stable (taux de croissance de 0,5%). Elle est concentrée dans les deux secteurs sud et central, le secteur nord étant pratiquement inhabité (les deux régions administratives Sangha et Likoula comprenaient, en 1970, 62 000 habitants soit un habitant pour 2 km2 environ).
1. Situation actuelle
1.1 Végétation ligneuse naturelle
1.1.1 Description des types de végétation
Formations forestières feuillues denses (NHC)
La “Carte de végétation de l'Afrique au sud du tropique du Canoer” (AETFAT/Unesco, 1959) classe toutes les forêts denses feuillues du Congo dans la catégorie “forêt dense humide de basse et moyenne altitudes”, sempervirente ou partiellement caducifoliée. La seconde édition de cette carte (dressé par F. White) distingue la “forêt ombrophile planitiaire guinéo-congolaise (types relativement secs)” au sud (massifs du Mayombe et du Chaillu) et à l'extrême nord (frontière avec la République Centrafricaine), et la “forêt ombrophile planitiaire guinéo-congolaise (types relativement humides)” au nord et à l'ouest. Sur cette même carte les larges étendues de forêts (et fourrés) inondables en bordure de l'Oubangui et du Congo sont incluses sous la dénomination de “forêt marécageuse”.
La carte “Congo-phytogéographie” publié dans l'Atlas du Congo distingue les types suivants de formations forestières denses:
forêt ombrophile équatoriale couvrant environ 14 500 000 ha dans les massifs du Mayombe, du Chaillu et des confins nord du pays;
forêt mésophile, s'étendant sur 1 600 000 ha environ sous la forme de forêts galeries le long des affluents du Congo dans la partie centrale du pays;
forêt littorale à proximité de la côte atlantique couvrant 250 000 ha environ;
forêt inondée au nord-est du pays constituant une zone immense de l'ordre de 8 millions d'ha sur la rive droite du Congo et de l'Oubangui.
Les chiffres de surface ci-dessus sont donnés à titre indicatif puisqu'ils ne tiennent pas compte des défrichements et autres interférences humaines.
Dans la carte plus détaillée au 1/1 000 000 des “types de végétation de la cuvette congolaise au nord de l'équateur” Rollet (6) donne les descriptions suivantes:
(a) Forêts denses sur sol ferme:
les “forêts denses”: forêts partiellement caducifoliées (2 à 3 semaines en Juillet ou Février) à sous-bois sempervirent. Les genres Sterculia, Ceiba, Pterocarpus, Erythrophleum, Milletia, ainsi que de nombreuses Irvingiacées et Meliscées perdent leurs feuilles. La dominance locale de Terminalia superba (limba) et Triplochiton scleroxylon (ayous, obeche, samba) renforce ce caractène
Contrairement à celles du sud-Congo et du Gabon, ces forêts ne sont pas riches en Burseracées. Les grandes Méliacées surtout Entandrophragma cylindricum (sapelli) sont assez abondantes. Les Légumineuses: Afrormosia, Gilbertiodendron, Detarium, Milletia, Erythrophleum, Pterocarpus, Piptadeniastrum, Amphimas sont présentes partout, mais disséminées, ainsi que les Irvingiacées: Klainedoxa, Irvingia. D'autres genres sont assez fréquents: Pycnanthus, Staudtia, Autranella, Chrysophyllum, Ceiba, Bombax, Fagara, Canarium, Chlorophora, Lophira, Terminalia, Triplochiton, Sterculia spp. Le sous bois est riche en Annonacées, Ebenacées, Euphorbiacées, Apocynacées, Strombosia, Panda et Celtis…;
les “forêts claires” qu'il serait préférable d'appeler futaies claires sont de curieuses formations de grands arbres clairplantés sans sous-bois ni diamètres intermédiaires, avec une puissante strate herbacée à Marantacées et Zingibéracées. Aucune influence humaine n'est évidente. Elles sont abondantes au nord de la Mambili. La faible densité de l'étage dominant est le seul caractère qui rattache ces forêts aux formations mixtes forestières et graminéennes. Les arbres sont les mêmes qu'en forêt dense. On a l'impression qu'elles représentent une dégradation spontanée de la forêt;
les forêts à Gilbertiodendron dewevrei (ex-Macrolobium) constituent des peuplements presque purs avec toutes les classes d'âge sur les pentes faibles et mouilleuses des cours d'eau. Ils caractérisent notamment la zone de transition entre les forêts inondées de la cuvette et les forêts denses de terre ferme à la périphérie; ils en festonnent toute l'hydrographic. Ce sont les mêmes que l'on retrouve au Zaïre et à l'extrême sud de la République Centrafricaine.
(b) Forêts denses sur sol marécageux ou inondé:
les forêts marécageuses bordent les cours d'eau petits et moyens dans les régions forestières où le relief n'est pas complètement plat. Dans ces mêmes régions, le long des cours d'eau plus importants les forêts à Guibourtia demeusei (bubinga) forment des peuplements purs ou presque purs, qu'on retrouve aussi en arrière-berge en petits paquets disséminés sur les terrains mouilleux au milieu de la forêt dense;
les raphiales sont diffuses dans les fourrés inondés de la cuvette ou occupent les lits mineurs de petits cours d'eau à très faible écoulement de la zone de transition et les cours inférieurs et moyens des grands affluents de l'Oubangui (Ibanga et Motaba). Il peut y avoir trois grands Raphia (notanment Raphia vinifera), en peuplements purs sur des largeurs totales de 500 à 1 000 mètres;
les forêts inondés et fourrés inondés s'étendent d'une manière ininterrompue et remarquablement homogène sur les surfaces plates sans réseau hydrographique différencié de la cuvette sur des milliers de km2. C'est le caractère le plus original de la région. Ce sont en général des forêts périodiquement inondables où le niveau de l'eau est à 1 ou 2 mètres 5 à 6 mois par an, constituées de grands arbres disséminés et à petit houppier des espèces suivantes: Entandrophragma palustre, Garcinia spp., Lophira, Macaranga spp., Mitragyna, Uapaca spp., Légumineuses, Myristicacées, Sapotacées (Manilkara spp.) et quelques palmiers. On trouve également des fourrés riches en lianes, inondés périodiquement ou en permanence, caractérisés souvent par un rotin (Ancistrophyllum secundiflorum). La végétation ligneuse dominante de ces fourrés dépasse en général 5 mètres de haut et ils ont par suite été classées en végétation arborée.
Les formations secondaires occupent (dans la partie nord) des surfaces très restreintes, indice d'une três faible population (65 000 hectares sur un total de 10 890 000 ha cartographiés, soit 0,6% environ). Plus de la moitié d'entre elles, toujours dans cette zone, sont des parasolaraies (Musanga cecropioides), les autres étant caractérisées par les espèces pionnières habituelles telles que Myrianthus arboreus, Vernonia conferta, Harungana madagascariensis, Calonocba spp. et diverses Euphorbiacées.
Les forêts denses sur sol ferme du secteur sud ne comprement pas de forêts à Gilbertiodendron dewevrei. Une caractéristique notable est la présence de l'okoumé (Aukoumea klaineana) dans la moitié nord des massifs du Mayombe et du Chaillu, tandis que le limba, autre essence commerciale de valeur, est présent dans les trois quarts méridionaux. de ces deux zones forestières (8) (11). A la différence des forêts du secteur nord pratiquement inexploitées à ce jour - mis à part quelques dizaines de milliers d'hectares exploitées pour les bois rouges de grande valeur commerciale -,les forêts du secteur sud ont été exploitées dans leur grande majorité pour le limba, l'okoumé et les bois rouges (l'ensemble du Mayombe et plus des quatre cinquièmes du Chaillu (23)).
Dans le secteur central des plateaux, une évaluation courante donne une surface de l'ordre de 500 000 hectares environ pour les forêts galeries et les flots forestiers en savane.
Formations essentiellement arbustives (nH)
Il n'existe pas de surfaces importantes de savanes boisées ou arborées à proprement parler au Congo. Les grandes étendues de savanes du pays (zone côtière, vallée du Niari et région des plateaux) sont des savanes herbeuses ou arbustives. L'extension des savanes aux dépens de la forêt dense s'explique en partie par la pauvreté des sols et leur permeabilité, la fréquence des feux, la dissémination facile des graines des arbustes principaux (comme Hymenocardia acida, et Annona arenaria) et la résistance des souches de ces espèces aux feux (6) 1.
Koechlin (5) a étudié en détail les savanes du sud du pays. Elles sont caractérisées par une flore arbustive pauvre en espèces et en densité dont les éléments les plus typiques sont Hymenocardia acida, Annona arenaria et Crossopteryx febrifuga. Il introduit la classification générale suivante pour ces savanes arbustives:
savanes à tapis clair sur sols sableux;
savanes arbustives xérophiles sur sols compacts squelettiques ou érodés;
savanes arbustives xéro-mésophiles sur sols compacts peu profonds;
savanes arbustives mésophiles sur sols compacts profonds.
Il est difficile d'évaluer la surface des savanes arbustives par rapport aux prairies dépourvues de végétation ligneuse (prairies sur sol ferme, ou marécageuses ou périodiquement inondables). Pour les besoins de cette étude on a assimilé la catégorie nH aux formations de savane avec Hymenocardia acida telles qu'elles sont représentées sur la carte phytogéographique de l'Atlas du Congo.
1.1.2 Situation actuelle de la végétation ligneuse
Surfaces actuelles
De nombreux inventaires forestiers ont été entrepris au Congo dont trois, réalisés depuis 1969, ont porté sur des régions forestières d'une surface respectivement égale à 1 180 000 ha (12),977 000 ha (11) et 1 242 000 ha (19). Si l'on excepte la carte phytogéographique de l'Atlas du Congo (9) à une échelle trop petite, il n'existe pas de base d'ensemble détaillée pour une estimation précise des surfaces des différents types de végétation. Trois documents partiels sont cependant très utiles à savoir: la “carte des types de végétation de la cuvette congolaise au nord de l'équateur” dé jà mentionnée (6), couvrant une superficie totale de 10 890 000 ha (soit 32% du pays), et la carte provisoire des formations végétales au 1/200 000 du rapport “reconnaissance préliminaire de l'ensemble du Sud Congo” (26) couvrant une surface de 4 913 000 ha, toutes deux dressées à partir de l'interprétation des photographies aériennes (dates moyennes respectives: fin 1960, fin 1955). En l'absence d'une cartographie complète à grande échelle de la végétation et d'un inventaire forestier national, les estimations qui suivent ont été obtenues à partir de l'ensemble des documents cités ci-dessus et des estimations de la Direction des Eaux et Forêts et des Ressources Naturelles faites pour chaque “Unité Forestière d'Aménagement”.
Les résultats sont présentés séparément pour le secteur sud tel qu'il est défini dans le plan décennal de développement forestier et pour l'ensemble secteur nord-secteur des plateaux (la division approximative entre ces deux secteurs est constituée par une ligne d'orientation SE-NO joignant Brazzaville à l'extrémité sud-est de la frontière gabonaise).
Surfaces estimées de végétation ligneuse naturelle à la fin de 1980
(on milliers d'ha)
Régions | NHCf1uv | NHCf1uc | NHCf1(u) | NHCf2i | NHCf2r | NHCf2 | NHCf | NHCa | NHc/NHO | nH |
Secteur sud | 550 | 3240 | 3790 | 550 | 0 | 550 | 4340 | 800 | 0 | 1400 |
Secteur nord et central | 9780 | 120 | 9900 | 6970 | 130 | 7100 | 17000 | 300 | 0 | |
Ensemble du pays | 10330 | 3360 | 13690 | 7520 | 130 | 7650 | 21340 | 1100 | 0 |
Les observations suivantes sont nécessaires pour une bonne compréhension du tableau précédent:
les surfaces non encore exploitées (NHCf1uv) dans le secteur sud ont été estimées à partir du document (23) où il est dit qu'à la fin de 1977 20% seulement du “bloc continental” (unités forestières d'aménagement 3 à 11) reste encore inexploité; les surfaces exploitées (NHCf1uc) dans le secteur nord et central ont été déterminées à partir des volumes exploités jusqu'à maintenant dans cette région soit environ 1 000 000 m3 (350 000 m3 jusqu'en 1970, 360 000 m3 de 1971 à 1975,120 000 m3 en 1976 et 1977 et une estimation de 170 000 m3 pour les trois dernières années) et tenant compte d'une légère réduction due à l'agriculture;
les surfaces de forêts denses classées comme improductives pour des raisons physiques (NHCf2i) sont les suivantes:
les forêts inondables et inondées (y compris les fourrés inondables et inondés de la partie nord) qui couvrent à elles seules environ 6 350 000 ha;
les raphiales qui couvrent environ 500 000 ha;
les “forêts claires” (dans le secteur nord essentiellement) représentant 600 000 ha environ;
les forêts à rélief accidenté qui sont peu étendues dans un pays au relief généralement peu accentué: 40 000 hectares environ ont ainsi été éliminés dans l'inventaire forestier de la région Sibiti-Zanaga (11) où la majorité des pentes a été estimée supérieure à 50%.
les forêts improductives du fait de leur statut (NHCf2r) sont celles du parc national d'Odzala, au nord-ouest, qui couvre une surface de l'ordre de 130 000 ha (24);
toutes les autres forêts denses ont été considérées comme productives (NHCf1); elles correspondent aux “forêts denses sur sol ferme” et aux “forêts denses marécageuses” des deux cartes de végétation à grande échelle existantes (6) (26), réduites pour tenir compte de la déforestation intervenue depuis leur élaboration 1; dans les zones non couvertes par ces deux cartes on a utilisé les chiffres des surfaces forestières des Unités Forestières d'Aménagement, estimées par la DEFRN (arrêté No.3086/MER/DEFRN/BC-12-05 pour le secteur sud), et ceux obtenus à partir de la carte phytogéographique au 1/2 000 000ème de l'Atlas du Congo, défalcation faite d'un certain pourcentage de raphiales et jachères forestières. Le chiffre total de surface forestières productive auquel on arrive correspond à l'ordre de grandeur souvent cité dans les rapports, de 13 à 14 millions d'ha, et représente 40% environ de la surface totale du pays;
les jachères forestières (NHCa) correspondent à ce qui est appelé dans les différents rapports d'inventaire et de reconnaissance “recrûs forestiers”, “forêts dégradées”, “parasoleraies”, “forêts secondaires”. La population pratiquant l'agriculture sur brûlis est limitée et regrcupée le long d'un réseau relativement lâche de routes et de grandes rivières. Il s'ensuit, d'une part, qu'il n'existe pas de compétition importante obligeant à une réduction très forte du temps de jachère, et, d'autre part, que les forêts denses soumises à défrichement sont celles qui existent à proximité immédiate des voies de communication (6). Ceci est particulièrement vrai dans le secteur nord où l'on a supposé que les 6 à 10 000 familles défrichent 2 000 hectares de forêts denses par an et une surface du même ordre dans les jachères forestières. Dans les secteurs sud et central, quelques 70 000 familles défrichent actuellement 35 000 hectares dont on a admis que 20 000 ha étaient pris en forêt (dans la région du Chaillu essentiellement).
Propriété
Conformément à l'article 1er de la loi No.004/74 du 4/1/74 portant Code Forestier le domaine forestier, qui comprend les forêts classées, les forêts protégées, les périmètres de reboisement et les parcs nationaux à l'exception des forêts comprises sur les terrains faisant l'objet d'une concession définitive, fait partie du domaine privé de l'Etat. On peut en conclure qu'il n'existe pratiquement de propriété forestière que domaniale.
Statut et aménagement
Les “forêts classées” (317 000 ha) sont des forêts délimitées après qu'une procédure administrative ait reconnue qu'elles ne sont pas nécessaires à des utilisations autres que forestières et qu'elles sont libres de droits coutumiers menaçant leur existence (17). En fait elles ne diffèrent que peu des autres forêts appelées “forêts protégées” en ce qui concerne leur exploitation pour le bois d'oeuvre et d'industrie. Il existe un seul parc national, le parc national d'Odzala, dans la zone forestière du nord-ouest, d'une surface évaluée à 126 000 ha à partir de la carte au 1/200 000ème (24). D'autres catégories concernant la chasse sont les domaines de chasse, les réserves de chasse et les réserves de faune (au nombre de quatre). Leur définition n'implique pas de restriction à l'exploitation forestière. Bien que l'on ne puisse parler d'aménagement intensif au sens de cette étude (NHCf1m=0), il convient de noter cependant le système adopté par la DEFRN de fermetures totales et partielles à l'exploitation forestière de certaines Unités Forestières d'Aménagement (UFA), et les rotations d'exploitation ainsi organisées dans le secteur sud (17) (26) (29).
C'est ainsi que certaines UFA sont entièrement ou partiellement fermées à l'exploitation jusqu'en 1985 tandis que d'autres le seront seulement à partir de 1985. Chaque UFA, d'une surface forestière de 100 000 à 1 000 000 ha, devra disposer d'un plan d'exploitation et d'aménagement précisant notamment le volume annuel à exploiter, et les travaux de sylviculture et d'aménagement à réaliser après exploitation. (26)
Exploitation forestière
Bois en grumes
La première grande exploitation forestière au Congo remonte à la construction du chemin de for entre Brazzaville et Pointe-Noire (Chemin de Fer Congo-Océan, C.F.C.O.) dans les années 20, quand l'autorisation fut donnée de couper les arbres sur une profondeur de 200 m de part et d'autre du tracé (soit 35 000 ha de permis environ), et que des permis de coupe furent accordés pour la fourniture du bois de chauffe destiné aux locomotives. Le premier permis de coupe industriel fut accordé en 1928 sur 15 000 ha dans le Mayombe. Les années précédant la deuxième guerre mondiale furent marquées par un engouement pour le limba appelé “noyer du Mayombe” et pour les bois de déroulage comme l'okoumé. Limba et okoumé representaient respectivement 45% et 51% en tonnage des exportations de bois en 1937 qui se montaient alors à 85 000 m3 environ. En 1951 l'exploitation concentrée dans le Mayombe (Kouilou) retrouvait son niveau de la fin des années 30. En 1960 le volume de grumes exploitées était de 433 000 m3, dont 145 000m3 pour le Kouilou (Mayombe), 185 000 m3 pour la région du Niari (Chaillu) qui s'était entretemps ouvert à l'exploitation et 103 000 m3 pour le reste du pays (région de Brazzaville surtout, le nord n'intervenant que pour moins de 20 000 m3). En 1964 ces chiffres étaient respectivement de 634 000 m3 (production totale), 158 000 m3 (Kouilou-Mayombe), 420 000 m3 (Niari-Chaillu) et 57 000 m3 (reste du pays dont 30 000 m3 pour le nord). L'évolution de l'exploitation forestière de 1951 à 1973 s'est caractérisée essentiellement par:
un épuisement progressif en bois commerciaux de la région du Maycmbe;
un développement concommittant des opérations dans le Niari-Chaillu, facilité par l'ouverture de la voie ferrée COMILOG et, dans une moindre mesure, dans le nord (dont la quote-part de production est passée de 5% à 14% environ de 1960 à 1973);
l'importance décroissante du limba, et l'émergence de quelques autres essences de valeur, notamment les Entandrophragma spp. - sapelli, sipo, tiama - le douka (Tieghemella africana), le moabi (Baillonella toxisperma), l'iroko (Chlorophora excelsa);
la part plus importante des “piêtistes” (c'est-à-dire des exploitants nationaux ayant obtenu en adjudication des “lots de pieds”, dans les galeries forestières et les petits massifs isolés);
une production en augementation culminant à plus de 800 000 m3 de 1969 à 1971, et de 700 000 m3 encore en 1973.
La crise de 1974–1975 a amené une réduction de la production qui n'a pas retrouvé son niveau passé et s'est stabilisé aux environs de 400 000 m3 durant les dernières années. L'exploitation au nord reste handicapée par les difficultés d'évacuation (notamment engorgements du C.F.C.O.) et reste très sélective (18).
L'exploitation par les compagnies concessionnaires privées, d'écenemie mixte ou d'Etat (SNEB - Societé Nationale d'Exploitation des Bois, UEB, CFFPD) est mécanisés et très semblable à celle qui se pratique dans les autres pays de l'Afrique de l'ouest et centrale. Les “piêtistes” travaillent avec des moyens réduits grâce aux conditions d'accessibilité meilleures qui leur sont offertes.
En 1977 la surface couverte par les contrats d'exploitation forestière était de 1 650 000 ha (23). Les volumes exploités à l'ha sont variables, de 6 à 8 m3 dans les zones pauvres ou éloignées (nord) jusqu'à 15 m3 ou plus dans les zones riches et/ou les plus accessibles (13) (15) (16). Le niveau actuel d'exploitation représente une surface exploitée annuellement d'environ 40 000 ha.
L'exploitation reste très sélective comme le montre le tableau suivant donnant les pourcentages du volume exploité par essence pour les années 1970 et 1977.
1970 | 1977 | |||
Ckoumé | 55,7% | 29,9% | ||
Limba | 18,2% | ? | ||
Acajou | 13,4% | 29,0% | Sapelli | |
10,5% | Sipo | |||
3,2% | Tiama | |||
Douka | 1,7% | 3,6% | ||
Moabi | 1,7% | 3,3% | ||
Longui | 1,6% | 2,9% | ||
Iroko | 0,6% | 2,8% | ||
Total | 92,9% | 85,2% |
9 espèces représentent 90% environ du volume exploité mais leur importance relative a quelque peu changé entre ces deux années.
Autres produits forestiers
Une étude faite en 1975 pour l'agglonération de Brazzaville indique une consommation annuelle de 380 000 stères de bois de feu et de 1 050 tonnes de charbon de bois (soit environ 225 000 m3 de bois de feu ou environ 0,7 m3 par habitant et par an en bois de feu) (22) (29). Appliqué à l'ensemble de la population congolaise de 1980 ceci donne 1 050 000 m3 de bois de feu (ou 700 000 m3 pour la seule population urbaine). L'annuaire FAO des produits forestiers (1967–1978) donne pour 1978 un chiffre de production presque deux fois supérieur, 1 920 000 m3. Le même annuaire FAO indique pour les bois de service, sous la dénomination “autres bois ronds industriels”, un chiffre de production annuel de 190 000 m3.
1 y compris les forêts à Gilbertiodendron dewevrei.
1.1.3 Situation actuelle des volumes sur pied
Le tableau suivant donne les volumes moyens et les totaux correspondants à partir des surfaces indiquées au tableau du paragraphe 1.1.2. Les concepts de volume utilisés sont le volume brut sur écorce de tous les fûts au-dessus de 10 cm de diamètre (VOB) et le “volume effectivement commercialisé” (VAC) c'est-à-dire le volume net des billes effectivement extraites de la forêt et commercialisées dans les conditions actuelles du marché.
Volumes sur pied estimés à la fin de 1980
(totaux en millions de m3)
Régions | NHCf1uv | NHCf1uc | NHCf2 | |||||
VOB | VAC | VOB | VOB | |||||
m3/ha | total | m3/ha | total | m3/ha | total | m3/ha | total | |
Secteur sud | 250 | 140 | 15 | 8 | 220 | 710 | 100 | 55 |
Secteurs nord et central | 350 | 3420 | 8 | 78 | 335 | 40 | 100 | 710 |
Ensemble du pays | - | 3560 | - | 86 | - | 750 | - | 765 |
Les estimations de volume brut (VOB) sont basés sur les nombreux rapports d'inventaire existants, notamment (1), (14), (26) pour le sud et (12) et (19) pour le secteur nord. Les volumes au dessus de 10 cm de diamètre ont été déduits des volumes donnés par ces inventaires au dessus de 60 cm de diamètre à partir des estimations de volume tous diamètres faits dans l'inventaires de Dimonika (1) pour le secteur sud et pour le nord à partir de résultats semblables obtenus dans des inventaires papetiers au Cameroun et au Gabon.
Les forêts à Gilberticdendron dewevrei (12) (19) ont un nombre moyen à l'hectare de tiges de diamètre supérieur à 60 cm de l'ordre de 22 à 25 dont 17 à 21 pour cette essence. Le volume brut correspondant est de l'ordre de 170 à 180 m3 (soit supérieur de 30 à 40 m3 à celui des forêts denses mélangées) pour un volume de 130 à 140 m3 de cette essence. Le nombre moyen à l'ha de tiges de diamètre supérieur à 20 cm de cette essence est de l'ordre de 50.
L'accroissement en diamètre de l'okoumé a été étudié par prélèvement de cambium sur plusieurs années dans la région de Sibiti-Zanaga et les résultats indiqués dans le document (28). Il varie entre 2 et 3,6 millimètres en forêt vierge pour les classes de diamètre entre 30 et 80 cm. Ceci est significativement inférieur aux résultats trouvés au Gabon et rapportés dans le document FAO “Gabon - Diamètre et valeur des Okoumés” (FO:SF/GAB 6 Rapport technique 2) où il est indiqué un accroissement annuel de l'ordre de 10 mm pour les arbres de diamètre 55 et 7,5 mm pour les arbres de 90. Il convient de comparer ces chiffres avec précaution notamment du fait qu'il s'agit à notre connaissance de forêts déjà exploitées au Gabon alors que les forêts étudiées au Congo sont vierges. On peut noter également que les sondages à la tarière dans le même massif congolais de Sibiti-Zanaga donne pour les mêmes classes de diamètre (30 à 80 cm) des accroissements annuels de 6 à 7 mm, plus proches de ceux obtenus au Gabon.
1.2 Plantations
1.2.1 Introduction
Durant la saison 1949/50, 50 hectares de plantation de limba étaient mises en place dans la région forestière du Mayombe. Ces plantations se sont poursuives régulièrement jusqu'en 1961 et la surface totale plantée à cette date atteignait environ 6 400 hectares (25). Ce programme de plantation était justifié par l'importance de cette essence dans l'économie forestière du pays et la crainte que les réserves existant en forêt naturelle ne puissent se reconstituer suffisamment rapidement pour permettre une production soutenue (2). Les premiers reboisements en savane en 1947 à proximité de Loubomo (ex-Dolisie) répondaient au souci de fournir du bois de chauffe au chemin de fer Congo-Océan (4) (8) (20). Ils furent réalisés avec le Cassia siamea, le teck, le limba et quelques autres espèces locales. Ils furent repris en 1953 sous la forme de contrats de reboisement passés entre l'Administration forestière et des colons agricoles de la vallée du Niari et couvrirent 310 hectares (essentiellement limba, teck, iroko, et Eucalyptus robusta). Parallèlement de nombreux essais étaient mis en route à Loudima avec un nombre important d'essences locales et introduites (3) (7) (8) (20). Ces essais furent, après 1958, et à la requête des autorités forestières, plus particulièrement orientés vers l'introduction et l'utilisation d'eucalyptus et de résineux tropicaux, et se développèrent non seulement dans la région de Loudima, mais également dans les savanes côtières près de Pointe-Noire (Loandjili), et les savanes des plateaux bateké au nord de Brazzaville, c'est-à-dire dans les zones où le service forestier et l'Office National des Forêts établissaient leurs chantiers de reboisement. En l'espace d'un peu plus de vingt ans ce sont environ 10 000 ha d'eucalyptus, près de 3 000 hectares de pins tropicaux et quelques centaines d'hectares d'essences diverses qui ont ainsi été plantés dans ces trois régions de savane, dans le but de fournir des bois de service et de chauffe, et aussi éventuellement du bois de pâte.
1.2.2 Surfaces des plantations réalisées
Du fait de l'objectif double des ces plantations de savane, production de bois de pâte d'une part et de bois de service et de chauffe d'autre part, on a systématiquement classé les plantations forestières congolaises comme plantations “industrielles” au sens de cette étude, c'est-à-dire plantations ayant pour objectif unique ou partiel la production de bois pour les industries du bois. Les plantations de limba, destinées uniquement à produire du bois d'oeuvre sont également classées en plantations industrielles.
Les chiffres de surface donnés dans le tableau ci-dessous ont été determinés à partir des documents (2), (10),(21), (23) et (25).
Surfaces estimées des plantations industrielles réalisées à la fin de 1980
(en milliers d'ha)
Catégorie | Essences | Années | 76–80 | 71–75 | 66–70 | 61–65 | 51–60 | 41–50 | Avant 41 | Total |
Classe d'âge | 0–5 | 6–10 | 11–15 | 16–20 | 21–30 | 31–40 | > 40 | |||
PHL=PHL 1 | Terminalia superba | 0,1 | 5,3 | 0,1 | 6,5 | |||||
(0,1) | (3,3) | (0,1) | (3,5) | |||||||
Espèces diverses | 0,1 | 0,1 | 0,2 | 0,4 | ||||||
(0,1) | (0,1) | (0,2) | (0,4) | |||||||
Sous-total PHL 1 | 0,2 | 1,1 | 5,5 | 0,1 | 6,9 | |||||
(0,2) | (0,1) | (3,5) | (0,1) | (3,9) | ||||||
PHH=PHH 1 | Eucalyptus spp. | 6,6 | 0,3 | 2,8 | 0,9 | 0,7 | 11,3 | |||
(6,6) | (0,3) | (2,2) | (0,8) | (0,2) | (10,1) | |||||
PH=PH.1 | Sous-total essences feuillues | 6,8 | 0,3 | 2,8 | 2,0 | 6,2 | 0,1 | 18,2 | ||
(6,8) | (0,3) | (2,2) | (0,9) | (3,7) | (0,1) | (14,0) | ||||
PS = PS.1 | Pins tropicaux | 1,0 | 1,6 | 1,0 | 0,1 | 3,7 | ||||
(0,8) | (1,1) | (0,9) | (2,8) | |||||||
P = P..1 | Total plantations industrielles | 7,8 | 1,9 | 3,8 | 2,1 | 6,2 | 0,1 | 21,9 | ||
(7,6) | (1,4) | (3,1) | (0,9) | (3,7) | (0,1) | (16,8) |
Les chiffres sans parenthèses correspondent aux statistiques repertoriées qui ne tiennent pas compte des taux de réussite et de perte, tandis que les chiffres entre parenthèses correspondent aux plantations considérées comme ayant survécu et réussi (25). Les plantations d'eucalyptus, ont une révolution de 5 ans dans les savanes de Loudima et de 7 ans dans les autres chantiers (21). Une grande partie de ces plantations a déjà rejeté de souche une ou plusieurs fois. Du fait que les pins tropicaux ne sont pas utilisés pour la pâte à papier, leur révolution sera d'au moins 25 ans, ce qui revient à dire qu'aucune surface importante de plantations de pins n'a encore été coupée à blanc.
Les “espèces diverses” indiquées sous la rubrique “autres plantations feuillues” sont très nombreuses. Elles incluent le teck (Tectona grandis), Cassia siamea, certaines espèces locales comme l'iroko (Chlorophora excelsa), le fromager (Ceiba pentandra). (8)
Bien que 63 espèces d'eucalyptus aient été introduites en savane, une provenance malgache d'E. tereticornis occupe une place prépondérante sous l'appellation 12 ABL (76% des surfaces plantées en eucalyptus en 1970). E. saligna, E. deglupta, Explatyphylla,1 E. citriodora viennent ensuite avec respectivement 13%, 4%, 2% et 2% des surfaces plantées en eucalyptus en 1970 (10).
Les espèces de pins introduites en 1970 étaient au nombre de 29 (10) et de 74 en 1976 (21), mais deux espèces seulement ont bien réussi et ont été plantées à grande échelle, à savoir P. caribaea var. hondurensis et P. occarpa var. ochotenerai. En 1970 ces deux espèces représentaient respectivement 79% et 14% des surfaces plantées en pins (10). Des espèces résineuses autres que les pins ont été introduites au Congo à titre expérimental. Il convient de signaler notamment l'existence de 50 hectares environ d'Araucaria spp. (A. cunninghamii et A. hunsteinii) au chantier de Loudima (26) (25).
1 un hybride de E. urophylla et E. alba
1.2.3 Caractéristiques des plantations
Espèces | Révolution | Accroissement moyen annuel m3/ha/an | Coupe finale m3/ha | Eclaircies (année) 1ère 2ème | Source |
Terminalia superba | 40 | 12 (brut) 5(billes qualité export) | 480 (brut) 200(billes) qualité export) | (pas d'éclaircia, plantation à écartement definitif) | (2) |
Eucalyptus 12 ABL | - | 23 (Loudima) 14 (Pte Noire) | (8) | ||
Eucalyptus citriodora | 12 (Loudima) | 175 | |||
Eucalyptus x platyphylla (PF1) | 5 7 | 35 (Loudima) 20 (Pte Noire) | 175 140 | (21) | |
Eucalyptus spp. | 12 (plantations 1968–72) 20 (plantations 1937–77) 30 (plantations 1978) | (25) | |||
P. caribaea, P. oocarpa " " " " " " | 25–30 25–30 10–12 | 8–10 (Pte Noire) 15–20 (Loudima) 12 | (5–6) (10–12) | (21) (21) (25) |
2. Tendances actuelles
2.1 Végétation naturelle
2.1.1 Déforestation
Il convient de considérer le problème de la déforestation séparément pour le secteur sud et les secteurs central et nord. Au sud, si l'on estime qù'environ 70 000 families pratiquent l'agriculture de subsistance (chiffre peut être exagéré du fait notamment qu'une partie de l'agriculture se pratique en savane), c'est environ 35 000 ha de forêt qui sont défrichés par an dont on estime en première approximation que 15 000 sont pris sur les surfaces de jachères forestières déjà existantes (notamment dans le Mayombe) évaluées à environ 800 000 hectares. Une comparaison intentionnellement schématique montre que la pression agricole est faible. Si en effet toutes les surfaces défrichées pour l'agriculture se trouvaient être les jachères forestières, cela permettrait encore une durée moyenne de repos de la végétation de plus de 25 ans. Il ne semble pas par ailleurs que la surface défrichée annuellement pour l'agriculture doive augmenter. Au contraire, la constance de la population agricole (taux de croissance de l'ordre de 0,5% seulement comparé à un taux de 3,8% pour la population urbaine), la satisfaction des besoins en terres le long des grands axes de communication existants ne crée pas avec la même intensité cet appel vers les espaces forestiers vides que pourrait permettre l'ouverture de réseaux de routes nouvelles d'exploitation forestière dans d'autres pays plus peuplés d'Afrique de l'ouest. Comme par ailleurs la production forestière ne devrait pas augmenter de façon significative (voir paragraphe 2.1.3) jusqu'en 1985, du fait des limitations imposées à l'exploitation dans un certain nombre d'unités forestières d'aménagement, on voit que la déforestation par l'agriculture ne devrait pas augmenter significativement dans le sud et on l'a supposé du même ordre de grandeur entre 1981 et 1985 qu'entre 1976 et 1980.
Les 6 à 10 000 familles pratiquant l'agriculture de subsistance dans la zone forestière du nord sont réparties en petites communautés le long des grandes rivières et d'un tout petit nombre d'axes routiers. Plus encore que dans le sud les jachères forestières disponibles sont importantes (surface totale estimée à 300 000 ha) et les nouveaux défrichements sont supposés réalisés pour moité dans celles-ci. Ceci équivaut à une déforestation nette en forêt dense de 2 000 hectares par an.
La déforestation pour l'urbanisation et par la surexploitation pour le bois de feu est perceptible autour de certaines villes. C'est le cas en particulier de Brazzaville qui a perdu plusieurs petites zones boisés, urbanisées ou rasées pour des raisons de sécurité on détruites par l'exploitation incontrôlée pour le bois de feu (22).
Il est difficile d'apprécier en termes quantitatifs ce qui se passe au niveau du contact forêt-savane. Il existe de nombreux exemples de retour de savanes à la forêt dense lorsque les savanes sont épargnées par les feux. Dans le sud Congo les peuplements purs d'okoumé progressent à partir des lisières sur les savanes incluses. Dans le nord on observe des mosaïques de savanes et de fourrés secondaires où ces derniers gagnent sur les savanes (6). Selon Koechlin, “le climax étant indubitablement forestier…. la forêt marque une nette tendance à progresser sur la savane, tendance évidemment contrecarrée par les feux annuels” (5). Cet auteur conclut en disant que, “pour le sud du Congo, dans les conditions climatiques actuelles et malgré l'action de l'homme et des feux de brousse, l'équilibre forêt-savane est pratiquement stable, avec cependant un bilan legèrement positif en faveur de la forêt”. Il y aurait donc une légère progression de la forêt sur la savane, progression qu'aucune étude comparative d'ensemble sur photographies aeriennes n'a encore quantífié. Bien qu'il n'en ait pas été tenu compte dans les tableaux suivants il est important de signaler ce phenomène inverse de celui que l'on rencontre dans la très grande majorité des cas en zone tropicale 1.
Déforestation annuelle moyenne
(en milliers d'ha)
Période
1976–80 | et | 1981–85 (projections) | |||
Régions | NHCf1uv | NHCf1uc | NHCf1 | NHCf2 | NHCf |
Secteur sud | ε | 20 | 20 | ε | 20 |
Secteurs nord et central | 1,5 | 0,5 | 2 | 2 | |
Ensemble du pays | 1,5 | 20,5 | 22 | ε | 22 |
On estime que la déforestation n'affecte pratiquement pas les forêts et fourrés inondés et inondables et les raphiales et très peu les “forêts claires” (NHCf2). Dans le secteur sud les forêts vierges restantes (est du massif du Chaillu) ne doivent pas être touchées de façon significative par l'agriculture avant leur exploitation. Par contre on a admis que les trois quarts de la déforestation dans le nord affectent les forêts non encore exploitées du fait qu'elles représentent la très grande majorité des peuplements, même à proximité des villages.
2.1.2 Dégradation
On ne peut parler véritablement de dégradation des savanes arbustives par les feux annuels puisque celles-ci sont en équilibre relativement stable avec, au contraire, une légère tendance à la reconstitution forestière. La seule dégradation d'importance que l'on puisse signaler est celle qui provient de la surexploitation pour le bois de feu des formations ligneuses à proximité des centre importants.
2.1.3 Tendances dans l'exploitation forestière
La production de bois en grumes à partir des forêts naturelles devrait se maintenir au même rythme que celui de la fin des années 70 ou progresser légèrement pour se situer en moyenne, dans les cinq ans à venir, entre 450 000 m3 et 500 000 m3. En effet, si d'un côté le CFCO et le capacité d'évacuation des bois vers le sud et le port de Pointe-Noire vont s'améliorer, par ailleurs, les réserves mobilisables en essences de valeur des forêts vierges du sud n'excèdent pas de beaucoup cette production pendant cinq ans et, au nord, seules les grumes des espèces les plus chères pourront supporter les frais de transport jusqu'à Pointe-Noire. Les volumes exploités à l'ha (VAC) ne devraient pas augmenter non plus d'une manière significative durant cette période.
Les volumes de bois de feu et de charbon de bois et de bois de service devraient augmenter au même taux sensiblement que la population, o'est-à-dire de 15% environ de 1980 à 1985.
2.1.4 Surfaces et volumes sur pied à la fin de 1985
Compte tenu de ces chiffres et de ceux du paragraphe 1.1.2 (surfaces en 1980), et considérant que la surface exploitée annuellement sera en moyenne de 25 000 ha dans le sud et de 10 000 ha dans le nord pendant la période 1981–85 (paragraphe 2.1.3), on obtient les chiffres suivants pour les surfaces forestières en 1985.
Surfaces de végétation ligneuse naturelle estimées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)
Régions | NHCf1uv | NHCf1uc | NHCf1(u) | NHCf2i | NHCf2r | NHCf2 | NHCf | NHCa | NHc/NHO | nH |
Secteur sud | 420 | 3270 | 3690 | 550 | 0 | 550 | 4240 | 890 | 0 | 1400 |
Secteurs nord et central | 9720 | 170 | 9890 | 6970 | 130 | 7100 | 16990 | 310 | 0 | |
Ensemble du pays | 10140 | 3440 | 13580 | 7520 | 130 | 7650 | 21230 | 1200 | 0 | 1400 |
Il convient de mentionner aussi que les efforts actuellement faits en matière d'aménagement forestier pourraient aboutir en 1985 à un véritable aménagement intensif de quelques massifs forestiers (NHCf1m=0). Un aménagement a été proposé en 1979 pour une unité pilote de 53 000 ha dans le Chaillu (27) (28).
Les volumes sur pied à la fin de 1985 sont peu différents de ceux de 1980 comme le montre le tableau suivant:
Volumes sur pied estimés à la fin de 1985
(totaux en millions de m3)
Régions | NHCf1uv | NHCf1uc | NHCf1 | NHCf2 | NHCf | |
VOB | VAC | VOB | VOB | VOB | VOB | |
total | total | total | total | total | total | |
Secteur sud | 105 | 6 | 720 | 825 | 55 | 880 |
Secteurs nord et central | 3400 | 78 | 55 | 3455 | 710 | 4165 |
Ensemble du pays | 3505 | 84 | 775 | 4280 | 765 | 5045 |
2.2 Plantations
Quelques indications existent concernant les rythmes futurs de plantation dans les différents chantiers (Pointe-Noire/Loandjili, Loudima, Brazzaville/Kilomètre rouge, Mayombe, Mossendjo-Divenié) (25). Il semble que l'on puisse envisager pour les cinq années 1981 à 1985 les réalisations nouvelles suivantes:
700 hectares d'eucalyptus (Pointe-Noire et Brazzaville)
300 hectares de limba et d'espèces feuillues diverses (Mossendjo, Divenié et Mayombe);
100 hectares de pins tropicaux (Brazzaville).
Ces chiffres supposent que, comme prévu, l'Unité d'Afforestation Industrielle du Congo (UAIC) ait terminé ses plantations à la fin 1980. Il convient également de signaler que des plantations d'essai de 35 à 50 hectares par an sont envisagées durant cette période pour les travaux expérimentaux du centre du Congo du Centre Technique Forestier Tropical. Enfin il est possible que des plantations d'Araucaria spp. soient poursuivies durant cette période sur le chantier de Loudima.
Surfaces estimées des plantations industrielles réalisées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)
Catégorie | Essences | Années | 81–85 | 76–80 | 71–75 | 66–70 | 56–65 | 46–55 | Avant 46 | Total |
Classe d'âge | 0–5 | 5–10 | 11–15 | 16–20 | 21–30 | 31–40 | 40 | |||
PHH = PHH 1 | Eucalyptus spp. | 0,7 | 6,6 | 0,3 | 2,8 | 1,5 | 0,1 | 12,0 | ||
(6,6) | (0,3) | (2,2) | (0,9) | (1,1) | (10,8) | |||||
PHL = PHL 1 | Terminalia superba | 0,2 | 0,1 | 4,0 | 2,4 | 6,7 | ||||
(0,1) | (1,0) | (2,4) | (3,7) | |||||||
Espèces diverses | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,2 | 0,5 | |||||
(0,1) | (0,1) | (0,2) | (0,5) | |||||||
Sous-total PHL 1 | 0,3 | 0,2 | 4,1 | 2,6 | 7,2 | |||||
(0,2) | (1,1) | (2,6) | (4,2) | |||||||
PH = PH 1 | Sous-total essences feuillues | 1,0 | 6,8 | 0,3 | 2,8 | 5,6 | 2,7 | 19,2 | ||
(6,8) | (0,3) | (2,2) | (2,0) | (2,7) | (15,0) | |||||
PS = PS 1 | Pins tropicaux | 0,1 | 1,0 | 1,6 | 1,0 | 0,1 | 3,8 | |||
(0,8) | (1,1) | (0,9) | (2,9) | |||||||
P = P..1 | Total plantations | 1,1 | 7,8 | 1,9 | 3,8 | 5,7 | 2,7 | 23,0 | ||
(7,6) | (1,4) | (3,1) | (2,0) | (2,7) | (17,9) |
Les remarques concernant ce tableau sont les mêmes que celles faites pour le tableau des plantations à la fin 1980 (paragraphe 1.2).
Si les périodes de révolution (40 ans pour le limba, 5 et 7 ans pour les eucalyptus et 25 à 30 ans pour les pins) ne devraient pas être changées, par contre on peut raisonnablement espérerune amélioration de la croissance des plantations en savane du fait des travaux d'amélioration génétique réalisés et de la généralisation des plantations d'eucalyptus à partir de boutures de clones d'hybrides sélectionnés (10) (25). Ces méthodes récentes permettent d'espérer une production de l'ordre de 40 m3/ha/an pour une révolution de 6 ans pour les plantations d'eucalyptus à Pointe-Noire et Brassaville et peut-être même de 50 m3/ha/an à Loudima (21) (25).
Bibliographie
Fonsagrive, V. 1958 “Rapport de l'étude sur l'inventaire forestier de Dimonika” - Centre Technique Forestier Tropical - Nogent-sur-Marne (France)
Tariel, J. et Groulez, J. 1958 “Les plantations de limba au Moyen Congo” - Bois et Forêts des Tropiques - No. 61 - Nogent-sur-Marne (France)
Groules, J. 1961 “Centre de création de boisements de Pointe-Noire- Boisements d'eucalyptus -Expérience et travaux de reboisement forestier et de restauration des sols” -Centre Technique Forestier Tropical - Nogent-sur-Marne (France)
Groules, J. 1961 “Centre d'essais forestiers de Loudima - Expériences et travaux de reboisement forestier et de restauration des sols” - Centre Technique Forestier Tropical - Nogent-sur-Marne (France)
Koechlin, J. 1961 “La végétation des savanes dans le sud de la République du Congo (capitale Brazzaville)” - Institut de Recherches Scientifiques au Congo Brazzaville (ORSTOM) - Montpellier
FAO 1963 “Nord-Congo: Introduction à l'inventaire forestier” (2 volumes) - Rapport au Gouvernement du Congo-Brazzaville par B. Rollet - No. 1782 - Rome
Inspection Générale des Eaux et Forêts du Congo 1965 - “Rapport sur le développement de la foresterie congolaise” - Rapport présenté à la Conférence Intergouvernementale sur la consommation, la production et le commerce du bois en Afrique -Brazzaville
Centre Technique Forestier Tropical 1966 - “Quinse ans de travaux et de recherches dans les pays du Niari - 1949–1964 - Synthèse des études, recherches et travaux en zatière forestière dans les pays du Niari au Congo-Brazzaville” -Nogent-sur-Marne (France)
ORSTOM 1968 “Congo Phytogéographie” - Carte à l'échelle du 1/2 000 000 dans “Atlas du Congo”
Martin, B. 1971 “Premiers travaux d'amélioration génétique des arbres forestiers en République Populaire du Congo” - Bois et Forêts des Tropiques No. 137 - 138 - 139 - 140 - Nogent-sur-Marne (France)
FAO 1971 “Planification forestière - Mise en valeur des ressources forestières de la zone Sibiti-Zanaga en République Populaire du Congo - Etude préliminaire” -Rapport préparé par le Centre Technique Forestier Tropical (France) et Polytechna (Tchécoslovaquie)-Projet FO:SF/COB 15 - Nogent-sur-Marne (France)
Centre Technique Forestier Tropical 1972 - “Inventaire des ressources forestières de la région d'Ouesso” (7 fascioules) - Nogent-sur-Marne (France)
Jacobson, C.A. 1972 “Logging in Congo-Brazzaville - 1968” - FAO - Département des forêts -FO:MISC/72/8 - Rome
FAO 1973 “Planification de la mise en valeur des ressources forestières de la zone Sibiti-Zanaga - Exécution et résultats de l'inventaire” (5 fascicules) -Projet FO:SF/COB 15 - Rapport Technique No. 1 - Paris
FAO 1973 “Planification de la mise en valeur des ressources forestières de la zone Sibiti-Zanaga - Exploitation forestière et transport des bois” - Rapport préparé par M.I. Rocek - Projet FO:SF/COB 15 - Rapport Technique No.2 - Paris
FAO 1973 "Planification de la mise en valeur des ressources forestières de la zone Sibiti-Zanaga - Aménagement du massif forestier - Rapport préparé par M.J. Borota - Projet FO:SF/COB 15 - Rapport Technique No. 4 - Paris
Schmithüsen, F. 1974 “Report on Forest Administration, Legislation and Concession Policy -People's Republic of Congo-Brazzaville” - Washington
FAO 1976 “Planification de la mise en valeur des ressources forestières du nord-Congo (phase II) - Photointerprétation et reconnaissance préliminaire” -Rapport préparé par Polytechna - FO:DP/PRC/72/013 - Rapport technique 1 -Prague
FAO 1976 "Planification de la mise en valeur des ressources forestières du nord-Congo (phase II) - Inventaire forestier du nord-Congo (8 fascicules) -Rapport préparé par Polytechna - FO:DP/PRC/72/013 - Rapport technique 4 -Prague
Groulez, J. et Quillet, G. 1976 “Peuplements d'eucalyptus et de résineux tropicaux au Congo Brazzaville - Résultats des recherches sur les techniques sylvicoles” -Centre Technique Forestier Tropical - Nogent-sur-Marne (France)
Zinga Kanza 1976 “Eléments de sylviculture en savane en République Populaire du Congo (plantations d'eucalyptus et de pins tropicaux)” - Ministère de l'Economie rurale - Office Congolais des Forêts - Brazzaville
Direction des Eaux et Forêts et des Ressources Naturelles “Premières journées d'études et de réflexion sur les problèmes forestiers” (Brazzaville, Avril 1977) -Brazzaville
Direction des Eaux et Forêts et des Ressources Naturelles “Rapport d'activités forestières de la République Populaire du Congo - Période: 1976–1977” Rapport présenté à la 5ème session de la Commission des forêts pour l'Afrique (Aocra, 24–28 avril 1978) - Brazzaville
FAO 1978 “Travaux prélinaires de la mise en valeur des ressources forestières du sud-Congo - Rapport du consultant en aménagement de la faune” par Mr. C.A. Spinage - FO:PRL/77/001 - Rome
Delwaulle, J.C. 1979 Lettre du 16 juillet 1979 à J.P. Lanly, coordonnateur du projet FAO/PNUE d'évaluation des ressources forestières - Pointe-Noire
FAO 1979 “Travaux préliminaires pour la planification de la mise en valeur des ressources forestières du sud-Congo - Reconnaissance préliminaire de l'ensemble de la zone” - Rapport préparé par Polytechna - FO:DP/PRC/77/001-Rapport technique 1 - Prague
FAO 1979 “Travaux préliminaires pour la planification de la mise en valeur des ressources forestières du sud-Congo - Inventaire de l'Unité Pilote” - Rapport préparé par Polytechna - FO:DP/PRC/77/001 - Rapport technique 2 - Prague
FAO 1979 “Travaux préliminaires pour la planification de la mise en valeur des ressources forestières du sud-Congo - Aménagement et exploitation de l'Unité Pilote” - FO:DP/PRC/77/001 - Rapport technique 3 - Prague
Setzer, O. 1980 Lettre du 3 janvier 1980 au Département des Forêts de la FAO - Brazzaville