Mr.C. AGIUS
1.1. Résistant aux maladies et dans des eaux pauvres
1.2. Tolérant, Vis á vis de conditions très diffèrentes (ex. salinité, température).
1.3 Bon taux de croissance
1.4 Peut utiliser des déchets organiques, domestiques ou en provenance de l'agriculture
1.5 Relativement facile á élever
1.6 Elevage intensif possible
Reproduction prolifique précoce (lls commencent à se reproduire quand ils sont encore très jeunes)
Paramétres | Tilapia | Carpe | Truite |
Niveaux de NH3 critiques Total (mg/l) | >20 | 10 – 13 | >2 |
Niveaux de CO2 critiques (mg/l) | >73 | 15 – 20 | |
Niveaux de O2 critiques (mg/l) | 0,1 – 3,0 | 3,0 | 4,0 |
Température (°C) | 8 – 42 | 6 – 40 | 2 – 23 |
Salinité (‰) | 0 – 45 | <12,5 | <15,0 |
Tolérance à la turbidité (mg/l) | 13 000 | >190 | >15,0 |
8° – 10° C | - Limite léthale supérieure (ne survivent pas très longtemps) |
10° – 15°C | - Survie mas pas croissance |
15° – 20°C | - Croissance faible |
20° – 25°C | - Zone de croissance significative |
25° – 30°C | - Température optimale |
25° – 35°C | - Zone de préférence |
- 45° C | - Limite léthale supérieure (Diminution de la croissance) |
Dans certains cas, il est parfois nécessaire de faire hiverner le poisson dans des structures adaptées.
En dessous de 15°C, éviter les manipulations (Les Tilapias sont trés sensibles aux maladies provoquées par les manipulations).
La tolérance est différente selon les espèces.
Espèces | Croissance | Reproduction |
S. niloticus | Jusqu'à 25 ‰ | Jusqu'à 25 ‰ |
S. aureus | Jusqu'à 40 ‰ | Jusqu'à 19 ‰ |
S. spilurus | Jusqu'à 40 ‰ | Jusqu'à 19 ‰ |
S. mossambicus | Jusqu'à 40 ‰ | Jusqu'à 40 ‰ |
T. zillii | Jusqu'à 40 ‰ | Jusqu'à 39 ‰ |
Certaines espèces croissent mieux en eau salée qu'en eau douce. La fécondité est moindre en eau salée et moins d'alevins sont donc produits. La salinité peut également stopper la reproduction.
- Appelé ainsi, vu sa couleur rouge et l'absence de peritoneum noir.
- Similaire á la dauradeChrysophrys major
- Descendant du croisement entre O. niloticus x O. mossambicus (mutant)
- A 15 – 20 g, peut être transféré dans l'eau de mer (en quelques jours)
Les mâles croissent plus rapidement que les femelles. Un arrêt de croissance peut apparaître en bassins.
Especes | Taille maximum (poisson mâle) | taux de croissance |
S.niloticus | 50 cm (3 kg) | 400–600 g/an |
S.spilures | 38 cm (1 kg) | 4–5 cm/mois; lent après 3–4 mois |
S.mossambicus | (2,9 kg) | 130–350 g/an |
Problèmes
aggressivité des mâles/territoire-Présente des problèmes dans le croisement d'hybrides
Maturité précoce chez les poissons élevés.
Un'certain nombre de données relatives à la reproduction sont données ci-dessous:
REPRODUCTION | |||||
Especes | Age/taille à la lère reproduction | Quantité d'oeufs | Fréquence de ponte | Nore de jours pour l'éclosion | Nore de jours de cure parentale |
S.aureus | 9 – 12 m/ 8 – 10 cm | 300/ 2 000 | 2 – 3 m | 7 – 8 | 8 – 10 |
S.niloticus | 4 – 5 m/ 10 – 17 cm | 300/ 3 500 | 4 m | ||
S.spirulus | 4m/ 10 – 14 cm | 100/600 | 3 m | 5 – 8 | 4 – 6 |
S.mossarbicus | 2 – 3 m/ 6 – 8 cm | 75/1 000 | 3 – 6 sem. | 2 – 5 | 14 – 21 |
Besoins normaux
Nombre suffisant
Groupes de tailles identiques
Uniquement des mâles
Une température de 23° (et supérieure) doit être respectée
Régions équatorials: productions continues
Régions sub-tropicales et tropicales de haute altitude: productions durant les mois chauds; un choc thermique peut induire la ponte.
ex.S. niloticus: 2 semaines à 18° C
Transfert
25° C: La ponte a lieu
En ce qui concerne la reproduction, certains espèces sont très sensibles, par rapport à la température, même si celle-ci est les limites préférées par ces espèces.
Ex.S.spirules: Même si la la température est supérieure à 25° C, si elle a des changements réguliers entre 25°C et 35° C, le taux de reproduction baisse et moins de pontes sont obtenues.
Supérieure à 20 ‰: Diminution de la fécondité
Peut être avantageux
Maximum pour la production d'alevins
S.aureus: 4–5 ‰; S.Mossambicus: 10–3‰
L'alimentation des reproducteurs est assez simple et le taux optimal de protéines est de 35 a 40 % dons le régime. L'alimentation des reproducteurs est très importante et ceci est du à leur comportement territorial et au fait que le poisson ne doit subir aucun stress. La surpopulation doit donc être évitée, mais en même temps, un nombre suffisant de reproducteurs doit être utilisé afin d'obtenir le nombre désiré d'alevins/m2.
- Une densité élevée a un effet négatif sur la ponte
- Exploitable, mais problématique, pour des productions d'alevins à grande échelle.
Il faut considérer deux facteurs:
i. | Densité des stocks de genituers | ) | Les valeurs optimales ne sont pas encore connues |
ii. | sex-ratio | ) |
Quelques exemples
Espèces | Lieu | Densité nbre/m2 | Ratio | Poids moyen (g) | Production nb/m2mois |
S.aureus | Baobab | 2 | 1:6 | ♂ 250 – 500 | 200 |
S.niloticus | Kenia | ♀ 80 – 200 | 200 | ||
S.aureus | Alabama | 10 | 1: 3 | approx. 100 – 250 | 200 |
S.mosambicus | Hawal | 13 | 1: 3 | ♂ 154 ♀ 134 | 400–750 |
S.honorum | Bresil | 0,04 | 1: 3 | ♂ 90 ♀ 45 | 200–400/♀ |
Androgènes: 17-méethyltestostérone (MT)
Génétiquement femelle: mâles fonctionnels
Génotype mâle: pas affecté
Traitement: avec l'aliment: 30–60 mg/Kg d'aliment à partir de 3–7 jours après l'éclosion pendent 20–40 jours
Inconvénients: Les mâles de sexes inversés grandissent moins rapidement
Croisements de stock génétiquement pur
Descendants monosexe mâle
Les poissons doivent être pêchés tous les mois, afin d'éviter des croisements en retour (back crossing)
Quelques exemples
Parent femelle | Parent mâle | %descendants mâles |
S.aures | S.hormorum | 90–100 |
S.niloticus | S.hornorum | 98–100 |
S.niloticus | S.aureus | 50–100 |
S.vulcani | S.aureus | 80–100 |
De celles manipulations réduisent la capacité de reproduction.
Problèmes
Difficultés pour maintenir pures les souches sélectionnées (souches pures)
Diminution de la fécondité (66%) des croisements d'hybrides, dans le temps.
Sélection continue permettant une croissance plus rapide des mâles
Grand nombre de bassins de formes différentes ex.Raceways, bassins carres, circulaires.
Taux de renouvellement du système ouvert: 0,5 – 1,0 l/kg/min.
Vitesse du courant: plus basse: 10 cm/sec.
plus élevée: 25 cm/sec.
Diamètre: Profondeur 5 – 10: 1
Pour les raceways: profondeur mains importante recommandée
d | = | Profonder du travail (m) | |
F | = | Taux de renouvellement (m3/h) (en fonction des besoins en oxygène) | |
A | = | Aire du raceway (m2) | |
R | = | Nombre de changements d'eau/h |
Quelques valeurs réalistes de production en systèmes intensifs
Taille | Poids/poisson(g) | Nbre de poissons/m3 | Densitéde stockage kg/m3 |
Alevins | 1 – 5 | 1 600 | 1,6 – 8 |
Prégrossisement | 10 – 20 | 1 000 | 10 – 20 |
* ½ Grossissement | 25 – 50–250 | 200 | 50 (final) |
* 1) Pour un taux de croissance individuel meilleur
Pour produire des poissons de taille supérieure
* 2) Des poissons à meilleure croissance (50%) sont élevés (70%mâales)
2 récoltes/an
Utilisation alternative pour les poissons à croissance lente
Reproduction limitée
Peut conduire à une perte d'aliments
Différentes espèces en conditions expérimentales et commerciales
Données sur différentes espèces en conditions expérimentales et commerciales
Espèces | Rendements(kg/m3) | taux de conversion |
S.aureus | 17 – 94 | 1,2 – 3,1 |
S.niloticus | 35 – 76 | 1,2 – 3,7 |
S.gairdneri | 4 – 118 | 1,6 – 2,0 |
C.carpio | 10 – 190 | 1,6 – 2,5 |
Densité de stockage maximale
W = Biomasse finale (kg)
A = Aire de la section submergée la cage (m2)
F = Courant (cm/min.)
DO = Oxygèe dissous (mg/1)
r = Taux de respiration (mg/kg/min.)
3.0 = limite de tolérance léthale inférieure pour l'02 (niveau sous lequel la productivité diminue)
Programme typique de stockage
Stock: alevins de 20 – 40 g: 500 – 1 000/m3 soit 20 kg/m3
Aliment: 2,5 – 4% du poids du corps/jour (25 % de protéines - TC 2 – 2,5)
Ils devraient atteindre la taille de 200 g en 120 – 150 jours.
3 récoltes par an sont possibles
Il n'existe pas d'alimentation standard pour les Tilapias. Les formulations sont largement basées sur les disponibilités locales en matériaux bruts.
Besoins en protéines
1 g | 35–40 % | |
1–5 g | 30–40 % | |
5–25 g | 25–30 % | |
25 g | 20–25 % |
Un certain niveau minimum de protéines animales semble être nécessaire. Les besoins en acides aminés essentiels sont similaires à ceux de la carpe et de la truite.
Les besoins en graisses et en carbohydrates sont en grande partie inconnus.
Taille des granulés:
Aliment sous forme de poudre: première alimentation
Sevrage à partir de miettes,
suivi de granulés d'une taille de 3 mm
Les tilapias n'ont pas d'estomac et s'alimentent donc plusieurs fois par jour.
QUELQUES REFERENCES AU SUJET DE LA CULTURE DES TILAPIAS
BALARIN, J.D.and R.D. HALLER (1982). The intensive culture of Tilapia in tanks, raceways and cages. in: Recent advances in Aquaculture - Muir, J.F. and R.J.Roberts (editors). Croom Helm Ltd - pp. 267 – 355.
BALARIN, J.D.and HATTON, J.D. (1979).Tilapia: A guide to their biology and culture in Africa. Unit of Aquatic Pathobiology, STIRLING University, 174 pp.
FISHELSON, L. and Z. YARON (eds/1983). International Symposium on Tilapia in Aquaculture Proceedings of the Nazareth Conference, May 8 – 13 1983. 622 pp.
Mr.B.MENU
La larve de Sole est “grosse” l'éclosion avec une taille de 3,6 mm et un poids de 0, 6 mg; elle peut donc être nourrie de Nauplii d'Artemia dés l'ouverture de sa bouche (Fig. 1) (FUCHS, 1982, 1).
La'élevage larvaine ne pose pas de problème particulier, la métamorphose est précoce (après 15 jours à 18° C), la survie est élevée (60 à 80 %) et la croissance est forte (70 mg au bout de 30 jours a 18° C).
Cependant la réussite de l'élevage larvaire repose entièrement, au départ sur la qualité des Artémia dont il n'est pas possible, au stade Nauplius, de modifier la composition par enrichement avant distribution.
Il arrive donc que des pigmentations anormales soient observées sur certains lots et pour l'instant, bien que causes de ces anomalies soient pressenties (LEBEGUE, 1982), le problème n'est pas définitivement élucidé.
Le sevrage a longtemps été considéré comme la difficulté majeure de l'élevage intensif des soles.
Les travaux menés par FUCHS(1982–2) montraient une différence pour les survies obtenues avec des aliments inertes naturels (70 %) ou des aliments composés secs (40 %).
METAILLER et al.(1981) a également montré que la présence de substances attractantes naturelles dans l'aliment composé avait un effet bénéfique sur le déroulement du sevrage.
Un progrès important fat réalisé en 1982 lorsque substances chimiques (Betaïne - Glycine - Inosine) furent utilisées comme attractant dans des granulés réhydratables (CADENA ROA et al., 1982).
Les survies et les croissances obtenues avec ce type d'aliment composé sont comparables a celles obtenues avec des aliments naturels, sinon meilleurs.
Le sevrage des Soles en conditions intensives d'élevage ne se présente donc plus, a l'heure actuelle, comme une étape susceptible d'être un facteur limitant le développement de l'élevage de cette espèce. Cependant, comme pour le Bar, cette phase reste délicate et peut réserver, de temps à autre, de mauvaises surprises.
On peut noter que des essais de sevrages précoces sur nourritures composées ont été réalisé sur des larves de sales avec des résultants intéressants en survie et en croissance (GATESOUPE, 1983).
Le Prégrossissement reste a l'heure actuelle le principal obstacle en élevage intensif. D'un lot de juvéniles a un autre, les résultats peuvent être très différents, quelque soit l'aliment utilisé (Fig. 2)et dans tous les cas, ou presque, les croissances on élevage intensif ne sont pas comparable a celles obtenues en élevage extensif dans on mileu riche (Fig. 3) (BARRET et al., 1981).
Dans la thèse qu'il a consacré à l'élevage intensif de la Sole, MORINIERE (1983) concluait de la manière: “Les efforts de recherche devraient porter on particulier sur le prégrossissement dont la durée semble conditionner le temps nécessaire pour atteindre une taille commerciale”.
Ce travail de recherche reste a faire.
Il n'existe l'heure actuelle de production a grande échelle d'alevins de Sole ou de ferme de production intensive de Soles à la taille commerciale.
Seules subsistent à l'heure actuelle des expérimentations à petite échelle dans certains laboratoires qui ont conservé quelques lots de géniteurs.
Il est étonnant qu'une espèce dont il est aussi facile de produire des juvéniles n'ait pas connu un développement plus rapide. Les obstacles, décrits plus haut, en prégrossissement intensif. ne sont, certes, pas encore levés, mais l'absence d'essais d' élevage en extensif menés avec les moyens nécessaires, est, á mon sens, une grave lacune.
A l'éclosion, la larve de Turbot mesure 2,7 à 3 mm et pèse environ 0,15 mg. Sa taille et son poids placement la larve de Turbot bien en dessous des larves de sole et de Bar et, à peu près, au même niveau que la larve de Daurade.
Les Rotifères sont distribuées pendant les deux premières semaines d'élevage (à 18∅C) compte tenu de la petite taille des larves à la première prise de nourriture (Fig. 4).
Comme pour la sole, la croissance du Turbot est forte pendant le premier mois et des poids moyens de 75 mg. sont atteints dés le 30 ème jour à 18∅C. La métamorphose est moins précoce que celle de la sole et n'est comlète pour le Turbot qu'après, au moins, 40 jours d'élevage a 18∅C.
Les premiers travaux menés sur l'élevage larvaire du Turbot en Angleterre, puis en France, se sont traduits par le développement de deux techniques:
- Des élevages a faible charge initiale dans des bassins de grande taille en eau verte.
- Des élevages à plus forte charge dans des bacs plus petite taille en eau claire.
La première méthode en eau verte ayant peu évolué au cours du temps, nous porterons notre intérêt sur la méthode en eau claire, qui est la plus utilisée, en détaillant plus particulièrement l'évolution des techniques mises au point en France, dans les laboratoires et les fermes dépendant de l'IFREMER
En 1980, GATESDOUPE (1982) met on évidence l'effect bénéfique sur la survie et la croissance des larves de Turbot, d'un enrichissement des proies vivantes, juste avant leur distribution, avec des substances nutritives et des antibiotiques. Ces travaux, complétés par ceux de LE MILINAIRE, (1984)aboutissent à la définition des besoins quantitatifs en acides gras essentiels (w 3) pour la larve et le juvénile dé Turbot, respectivement 1,8 % et 0,6 % en poids sec de proie.
L'application de cette méthode d'enrichissement à l'échelle pilote de production donne, dans un premier temps, de bons résultats puis, peu à peu, on assiste à une diminution des survies moyennes (Fig. 5) aussi bien au laboratoire que dans les installations pilotes.
Les changements de formule de l'enrichissement des proies vivantes, les changements des conditions de température, de salinité ou d'éclairement et l'adjonction de Copépodes de pêche n'apportent pas de solution au problème rencontré.
La “qualité” des larves de Turbot ne semble pas non plus pouvoir être mise en cause. PYoutefois, la sensibilité des larves de Turbot vis à vis de l'environnement bactérien et l'angalogie qui peut être tentée avec des difficultés du même ordre, rencontrées pour les élevages larvaires de crevettes tropicales (AQUACOP, 1979) font que les recherches actuelles se dirigent, avec déjà quelques résultats encourageants, vers une amélioration de la gestion sanitaire des élevages larvaires et la décontamination des proies vivantes.
Les travaux menés dans les laboratoires et les installations pilotes, au cours de ces dernières années, ont permis de préciser certains points originaux de la biologie de la larve de Turbot sur le plan de la nutrition (GATESOUPE et al., 1984) ou desFlores bactériennes associées aux élevages (NICOLAS et al., 1986 - ROBIC, 1985).
Il est donc permis d'espérer un aboutissement rapide de ces recherches. Cependant, à l'heure actuelle, la production de juvéniles de Turbot se présente toujours comme le facteur limitant le développement d'élevages industriels de cette espèce, comme c'est d'ailleurs le cas pour l'élevage de la Daurade.
Comme pour la sole, des améliorations ont été apportées pour le sevrage des Turbots en 1982 avec la mise au point et le test a sur des lots importants d'un aliment réhydratable contenant de l'inosine comme substance attractante (J. PERSON LE RUYET et al., 1983).
Le sevrage des Turbots est facile à réaliser que celui de la sole. Le comportement des Turbots, à ce stade, vis à vis l'aliment composé, est á rapprocher de celui de la daurade.Des survies de l'ordre de 60 à 90% sont obtenues en routine pour le sevrage de juvéniles d' un poids moyen de 150 mg. et il faut noter que les différences observées dans le sucés de cette opération sont autant â attribuer au type d'aliment employé qu' à la qualité des Artémia utilisées avant le sevrage (BROMLEY et al., 1983). GATESOUPE (1982)montre également que la nature de l'enrichissement utilisé pour les proies vivantes en élevage larvaire conditionne la vitesse de la croissance après le sevrage.
Le prégrossissement intensif du Turbot ne pose pas de problèmes parti culiers, les résultants de croissance (Fig. 2) et de survie sont bons et assez semblables d'un lot à un autre, ce qui montre une certaine maîtrise.
Cependant, pour les poissons d'un poids inférieur à 5 g. (4 mois à 18∅ C) sensibilité à la vibriose est cette maladie peut entraîner des pertes importantes quelque soit le traitement curatif utilisé. Pour éviter le développement d'épidémies, des mesures prophylactiques visant à limiter les sources de contamination, traitement ultra-violet de l'eau de mer par exemple, sont le plus souvent efficaces, mais l'utilisation d'un vaccin par injections intrapéritonéales peut seule assurer une protection définitive du cheptel. Cette vaccination est possible sur des juvéniles dont le poids n'est que de 0,5 g (2 mois à 18∅ C).
Les Turbots supportent en prégrossissement des charges importantes sans que cela ne nuise à leur croissance; ils supportent également facilement les manipulations (pas d'écailles …) et les transports.
Le potentiel de croissance du Turbot (Fig. 6) et les perspectives encourageantes du marché plusieurs pays européens à tenter l' expérience de son élevage intensif.
On trouve de fermes de production de turbot, au stade du pilote cu de l'installation commerciale,
En Grande Bretagne (Surtout SW de l'Ecosse)
En France (Manche et littoral Atlantique)
En Norvège
Au Danemark
En République Fédérale d'Allemane
En Espagne (Galice)
A l'heure actuelle, c'est Golden Sea Produce à Hunterston (Grande Bretagne) qui détient les records de production avec 130 000 alevins produits et 50 tonnes commercialisées en 1985. La production européenne globale pour 1985 doit se situer autour de 100 tonnes, très approximativemefsnt. C'est encore modeste et il faudra attendre qu'une technique fiable production des alevins soit mise au point pour voir une augmentation significative de ce tonnage.
Figure 1: Alimentation en projes vivantes des larves de sole pendant le premier mois d'élevage (d'après J.Person le Ruyet )
Figure 2: Courbes de croissance maximum (H) et minimum (8) obtenues en prégrossissement intensif de sole et de turbot a 18°C (d'après J.Person le Ruyet)
Figure 3: Comparaison des croissances obtenues sur le même site du sud de la Bretagne en élevages de sole, intensifs et extensifs. Les survies de l mois au poids de 200 g étaient de 30 % en élevage intensif, et les taux de recapture de 5 % en extensif (d'Moriniere, 1983)
Figure 4: Alimentation en projes vivantes des larves de turbot pendant le premier mois d'élevage (d'après J. Person le Ruyet)
Figure 5; Survies minimum, moyennes et maximum obtenues a l'écloserie de turbot de la SODAB en fonction du temps et des techniques d'élevage utilisées
Figure 6: Croissances comparées de quelques poissons marins et salmonidés en production
intensives.
NB: Nord Bretagne
SB: Sud Bretagne
CMF:Côtes méditerranéennes françaises
BIBLIOGRAPHIE
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Comparaison of growth of Sole in intensive rearing with moist food
versus in extensive rearing in coastal pond. Congrès W.M.S. VENISE, 1981.
- BROMLEY, P.J. and B.R. HOWELL, 1983
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- FUCHS, J., 1982 – 1
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- GATESOUPE, F.J., 1982
Nutritional and antibacterial treatments of live food organisms: the
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- GATESOUPE, F.J., J.H. ROBIN, C. LE MILINAIRE, E. LEBEGUE, 1984
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- LEBEGUE E., 1982
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Deuxième colloque international de bactériologie marine - CNRS - BREST
1 – 5 OCT. 1984 - IFREMER - Actes des colloques, 3. 1986, pp 451 – 457
- PERSON LE RUYET, J., B. MENU, M. CADENA ROA, R. METAILLER, 1983
Weaning Turbot on dry rehydratable pelleted foods. Presented
at world Mariculture Society meeting. WASHINGTON D.C. January 9 – 13,
1983
- ROBIC, E. 1985
Etude simultanée de microflores associées à trois niveaux d'une chaîne
alimentaire d'aquaculture: Algues microphytes, Rotifères, Larves de
Turbot. Rapport DEA d'écologie microbienne, Univ. PARIS Sud, 32 p.