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Section 8 - La coordination de la recherche et de l'expansion

E.J. GIBSON et W.T. CURRY *

* E.J. GIBSON et W.T. CURRY sont employés au laboratoire de recherche sur les produits forestiers, Princes Risborough, Buckinghamshire, Angleterre.

TOUS LES PAYS ont des problèmes de logement d'une espèce ou d'une autre et ils ne peuvent les résoudre complètement parce que la construction n'est pas en mesure de suivre le rythme de l'évolution des normes sociologiques. Les besoins en chauffage, ventilation, équipement sanitaire, espace et commodités en général changent rapidement et les habitations construites aujourd'hui seront plus tard inadaptées, de sorte qu'il reste toujours un résidu de constructions qui ne répondent pas aux normes et qu'il faut remplacer. A tout moment, la norme minimale requise ou acceptable dans un pays peut ne pas convenir dans un autre. Les problèmes que posera la promotion d'un matériau particulier dépendront dans une certaine mesure de cette norme; aussi est-il clair qu'il faut définir ce qui est requis en fonction des besoins particuliers des pays ou régions.

Dans les pays où la technologie du bâtiment est avancée, la promotion des produits du bois dans la construction d'habitations - domaine où la norme minimale sera élevée - dépendra éventuellement d'améliorations marginales de l'efficacité d'utilisation. Cependant, il existera normalement dans ces pays des ressources pour mettre en pratique ces améliorations, dans le cadre des procédures juridiques et financières. Par conséquent, créer une liaison entre les centres de recherche avancée, ne doit constituer qu'un objectif secondaire. Certes, une telle liaison est très souhaitable, mais il existe déjà différentes associations qui s'y emploient, en particulier l'Union internationale des instituts de recherches forestières (IUFRO) dont la division 5 étudie divers aspects de l'emploi du bois dans les charpentes. Si l'on considère qu'il faut améliorer les liaisons et apporter une plus grande attention aux problèmes que soulève la construction d'habitations, alors l'IUFRO serait l'organisme approprié et l'on pourrait amplifier ou réorienter l'activité de ses groupes de travail afin de faire face à ces problèmes.

A l'autre extrême, dans les pays où, dans l'immédiat, il s'agit moins de satisfaire des normes sociologiques élevées que de créer des unités d'habitation, le problème peut simplement consister à rendre les produits du bois utilisables. Certes, on trouvera des régions où les besoins se situeront entre ces deux extrêmes, et: les projets à réaliser ainsi que l'orientation de la recherche dépendront de la région considérée. Si le principal objectif de la consultation consiste à envisager la façon dont le bois et les produits du bois peuvent contribuer le plus efficacement à résoudre les problèmes du logement dans les pays en développement, alors c'est surtout le second cas qui nous intéresse et il nous incombe de formuler des recommandations sur la façon dont les pays avancés peuvent aider les pays en développement a tirer parti de leurs ressources ligneuses, et à employer convenablement le bois et les produits dérivés dans la construction des logements.

Définition des besoins

En novembre 1969, l'ONUDI a réuni un groupe d'étude sur les techniques de production pour l'emploi du bois dans la construction de logements dans les conditions propres aux pays en développement. Il s'agissait de:

Analyser les techniques de construction existantes et de déterminer les méthodes les mieux appropriées pour la production et la fabrication industrielles de maisons en bois dans les pays en développement.

Exposer le rôle du bois dans la construction par rapport aux autres matériaux, et préparer des recommandations pour accroître l'utilisation du bois dans la construction d'habitations dans les pays en développement.

Le groupe d'étude a adopté un certain nombre de recommandations à l'intention des organisations internationales, des gouvernements, des administrations publiques des pays en développement, et des industriels. Elles portaient sur la normalisation de la construction, les programmes de formation et l'octroi des bourses, et la collecte et la diffusion de l'information existante 1.

1 Le rapport du groupe a fait l'objet d'une communication spéciale du secrétariat de l'ONUDI à la section 5 de la Consultation.

II est indéniable que tout le potentiel du bois et de ses produits pour la construction d'habitations n'est pas encore mis à profit dans les pays en développement. Des facteurs économiques difficiles à corriger contribuent peut-être à cet état de choses, mais il devrait être possible d'améliorer la situation par l'augmentation des connaissances, de la formation et de l'expérience, et par l'éradication des préjugés contre l'utilisation du bois. A la lumière de l'expérience, il semble que les problèmes qui font obstacle à une plus grande utilisation du bois dans le bâtiment sont de nature diverse et que leur solution ne requiert pas toujours des recherches nouvelles. Dans certains cas, il suffira d'interpréter l'information et l'expérience acquises pour les adapter aux conditions locales, de convertir les données techniques en formulaires de calcul, ou encore de former le personnel local aux technologies d'utilisation du bois dans la construction.

II faudra peut-être déployer des efforts considérables pour déterminer ces besoins dans des régions et des pays particuliers; et il faudra identifier les facteurs qui freinent réellement le développement. Lorsqu'il s'agit surtout de facteurs techniques, les laboratoires de recherche sur les produits forestiers peuvent grandement contribuer à leur solution. Dans de nombreux cas cependant, les facteurs limitatifs ne seront pas de nature technique mais de nature commerciale ou financière (par exemple, quelle dimension doit avoir une usine de transformation du bois pour être rentable); on devrait cependant considérer qu'ils relèvent de la présente discussion.

Si d'autres sections de la consultation peuvent indiquer des thèmes sur lesquels des travaux complémentaires seraient souhaitables, cette section a pour objet d'étudier la meilleure façon de réaliser la coordination nécessaire pour exploiter le savoir et la compétence technique des organismes de recherche et de développement, afin de contribuer efficacement à l'expansion désirée.

Liaison des recherches

La coordination, au niveau international, des recherches en matière de construction a déjà été essayée, sans grand succès. La raison de l'échec est que la recherche nationale se trouve déterminée par des intérêts nationaux; et il n'est pas réaliste d'escompter que cette recherche soit réorientée pour tenir compte des conditions et des besoins des pays étrangers. Néanmoins, étant donné que le bois a déjà fait l'objet d'amples recherches dans le monde entier, les travaux déjà exécutés, même à l'intérieur de contraintes nationales, doivent contenir bien des renseignements de valeur pour les pays en développement. Un certain nombre de pays conduisent des programmes d'aide technique et différents projets qui ont été ou sont actuellement réalisés dans ce cadre pourraient offrir un intérêt plus large. Comment peut-on exploiter la compétence disponible et recueillir, codifier ou présenter utilement le savoir acquis, puis le diffuser?

La démarche habituelle consiste à préparer un catalogue ou inventaire des projets et des ressources des principaux centres de recherche, et l'on dispose actuellement à cette fin de systèmes perfectionnés de classement par mots clés et de conservation dans ces mémoires électroniques. On doit cependant mettre en doute la valeur de cette démarche dans le cadre de cette consultation; premièrement, c'est une tâche qui exige de la part des centres de recherche une coopération active et continue; deuxièmement, il est presque impossible de concilier précision et concision. En outre, il est probable qu'un pays donné ne serait intéressé que par quelques sections particulières du catalogue, et il est très difficile de tenir un catalogue semblable à jour.

UNE APPROCHE PAR LES PROBLÈMES

Une autre démarche possible consiste à identifier les problèmes spécifiques et à établir une procédure qui permette de déterminer si un travail déjà effectué ou en cours d'exécution pourrait contribuer à les résoudre, ainsi que d'organiser des travaux ultérieurs s'ils sont nécessaires. On pourrait alors établir un catalogue en fonction des problèmes plutôt qu'en fonction des projets de recherche. Cette formule devrait être efficace si elle est appliquée par un organisme intermédiaire entre les centres de recherche et les professionnels du bâtiment, auquel ces derniers pourraient demander les avis et l'aide dont ils auraient besoin.

Outre cette consultation, on peut mentionner trois moyens de déceler ces problèmes spécifiques. Le meilleur moyen est, évidemment, de se servir de l'expérience acquise à l'occasion des travaux de construction dans les pays en développement et cela, non seulement durant les travaux proprement dits, mais encore - et c'est tout aussi important - durant la phase de planification de tout nouveau projet. Si le bois et ses produits doivent un jour apporter une plus grande contribution à la construction, c'est au cours de cette phase que l'on a le plus besoin de conseils et de renseignements. Une étude rétrospective de l'expérience acquise à l'occasion de projets particuliers devrait mettre en évidence les besoins rencontrés et les leçons reçues et fournir ainsi des indications sur les besoins futurs et sur le travail à entreprendre pour les satisfaire.

Comme deuxième moyen, nous avons les centres de recherche eux-mêmes, où les travaux effectués à l'intérieur de programmes particuliers pourraient mettre en lumière des problèmes intéressant les régions où la technologie de la construction en bois n'est pas aussi évoluée.

En troisième lieu, il y a les services forestiers, soucieux de la bonne utilisation du bois des forêts nationales; les pays riches en ressources forestières seront les plus disposés à élargir les usages du bois dans la construction des logements et à résoudre les problèmes qui se posent à cet égard. Les officiers forestiers responsables de l'utilisation devraient être particulièrement bien placés pour déterminer la nature des renseignements dont il faut disposer pour que le bois et ses produits ne soient pas négligés aux premières phases de la planification.

Une fois qu'un problème est identifié, la première démarche consisterait à consulter les centres de recherche afin de savoir si le problème ou un problème très voisin fait ou a fait l'objet de recherches. Dans l'affirmative, il faudra peut-être arranger les données pour les rendre directement accessibles aux utilisateurs. Il pourra être nécessaire de compléter les études pour tenir compte de facteurs subsidiaires, ou bien, si l'on ne dispose d'aucune information utile, de concevoir un programme spécial pour un problème donné.

Si l'on doit utiliser la compétence et les ressources d'un centre de recherche, il faudra aussi prévoir des crédits suffisants.

TYPES DE PROBLÈMES

On peut prévoir que les problèmes se diviseront en deux catégories principales: les matériaux et la technologie de la construction.

Dans le domaine des matériaux, il sera évidemment important d'étudier les essences locales, leur disponibilité, leur transformation, leurs propriétés mécaniques et physiques, leurs caractéristiques de durée et de préservation, ainsi que leurs aptitudes à des emplois particuliers. Dans certains cas, il sera peut-être bon d'étudier la possibilité de convertir ces bois en contre-plaqués, panneaux de particules, panneaux de fibres ou panneaux isolants.

Un important volume de renseignements a été recueilli à ce sujet par les principaux laboratoires de recherche, et beaucoup essaient actuellement de regrouper et de comparer ces données, particulièrement celles qui concernent les propriétés des bois tropicaux. Toutefois, il se présente deux difficultés: d'abord, les laboratoires des différents pays appliquent des méthodes différentes, ce qui complique fréquemment la comparaison entre les renseignements de diverses provenances; en second lieu, la plupart des données communiquées rendent compte des propriétés intrinsèques des essences, au lieu d'apporter des indications utiles à l'architecte. Il y a quelques années, la FAO avait un Groupe de la technologie du bois qui s'efforçait de normaliser l'évaluation des propriétés mentionnées plus haut. Il y a peut-être lieu de poursuivre ce travail et de l'amplifier pour assurer l'analyse des résultats et la mise au point de données pratiques.

Dans la communication qu'il a présentée à la section 5 (35), L.G. Booth a souligné que, pour calculer une charpente en bois, un ingénieur doit connaître les efforts à admettre et non pas la charge de rupture du bois. Il s'agit là d'un exemple parmi d'autres, et l'interprétation des données fondamentales en fonction des impératifs de la construction locale, ou de règlements et codes s'ils existent, sera souvent nécessaire. Cela nous conduit à la seconde catégorie de problèmes (ceux de la technologie du bâtiment) qui seront beaucoup plus variés et très dépendants de la région ou du pays. S'agit-il de promouvoir la construction à prix modique de maisons très simples? Il existe déjà un grand nombre de plans types utilisables et de données sur les techniques de construction (y compris la quantité et le type de main-d'œuvre nécessaires). De même, il y a une grosse documentation sur les façons d'éviter les frais d'entretien et d'allonger la durée de la maison grâce aux traitements de préservation. Dans certaines régions exposées à des risques particuliers (typhons, inondations, termites, etc.), on pourra mettre à profit l'expérience de divers pays, bien qu'il faille sans doute interpréter les techniques en fonction des ressources forestières locales et de la main-d'œuvre disponible. D'autres sections ont étudié bon nombre de ces thèmes de façon détaillée., et les communications présentées à ce propos permettront d'évaluer l'ampleur et la qualité du savoir accessible.

Pour des maisons de classe supérieure les renseignements nécessaires peuvent être parfois différents. La xylophysique sera peut-être plus importante, il faudra peut-être connaître les contraintes admissibles pour les matériaux et disposer de bois convenablement classés, et enfin il sera peut-être nécessaire d'éprouver les modèles de charpentes projetés. La qualité du traitement des matériaux et les effets esthétiques peuvent aussi être importants et nécessiter que certains des meilleurs laboratoires procèdent à des études en la matière.

L'expérience indique que la pénurie de main-d'œuvre locale qualifiée est souvent un facteur limitatif; aussi l'assistance technique directe et la formation seront-elles parfois nécessaires. Il est évident que dans de telles circonstances des programmes pilotes sont d'une importance considérable. Ils constituent des moyens; parfaits pour former le personnel local, mais comme ces programmes sont inévitablement limités, il peut être bon d'employer aussi d'autres moyens pour dispenser une assistance technique par l'encadrement et l'enseignement. Il faudrait considérer la possibilité de coopérer avec les institutions et collèges locaux et de créer des centres de formation spécialisés dans la préparation et l'utilisation du bois pour la construction d'habitations. Il pourra parfois aussi y avoir lieu d'apporter une aide technique à un niveau supérieur, par exemple, afin d'établir des normes, règlements et codes nationaux de construction, notamment pour le bois et les produits dérivés.

SOLUTIONS ORGANISATIONNELLES POSSIBLES

On ne se propose pas ici de suggérer lia façon d'aborder des problèmes particuliers, mais plutôt d'étudier le type d'organisation nécessaire pour assurer une aide continue. De plus en plus, les pays en développement créent, avec ou sans assistance, des installations de recherche sur les matériaux et il faut, bien entendu, encourager ce mouvement. De même, beaucoup de pays reçoivent des conseils intéressant la technique ou la planification grâce à des ententes bilatérales. Les propositions formulées ici ne sont pas destinées a contrecarrer ou à supplanter les accords existants.

Le principe que nous recommandons consiste à identifier et à résoudre les problèmes spécifiques qui se posent. Ainsi qu'il a été indiqué plus haut, on peut s'attendre que le type de problème rencontré varie considérablement en fonction des connaissances disponibles et du niveau de développement industriel.

La consultation doit considérer si les méthodes actuellement disponibles - à vrai dire fragmentaires - sont appropriées ou s'il convient d'établir une procédure plus élaborée dont tous les pays pourraient se servir.

II faut d'abord établir un mode efficace de communication. La note préparée par le Centre de l'habitation, de la construction et de la planification des Nations Unies et figurant à la fin de cette section montre les voies de communication nécessaires. En un mot, il faut prévoir des échanges de renseignements et une coordination entre les théoriciens et les praticiens du bâtiment. On peut y arriver par un organisme central et éventuellement par une structure régionale de soutien. Il ne suffit pas que l'organisme central soit une «boîte à lettres» transmettant les problèmes aux plus susceptibles de les résoudre et les résultats de la recherche aux plus susceptibles de les mettre en application. Le personnel de cet organisme devrait aussi savoir planifier les travaux, obtenir le concours ou les conseils des spécialistes, coordonner la recherche lorsque des études complémentaires se révèlent nécessaires, interpréter et diffuser les résultats acquis. Une autre fonction importante de cet organisme serait l'échange d'informations sur les travaux pilotes: il s'agirait en particulier de communiquer aux centres de recherche l'expérience acquise et les problèmes rencontrés; et, inversement, de signaler les dernières découvertes des centres de recherche. En outre, l'organisme devrait, à l'occasion, pouvoir réaliser des travaux comme la préparation de bulletins d'information et de notices techniques concernant les problèmes spécifiques qui lui seraient soumis. Il est impossible de surestimer l'importance de cette dernière activité, car pour influer sur la planification de tout projet de construction, il faudra fournir rapidement des données qui facilitent les comparaisons entre le bois et les autres matériaux.

Le succès que peut connaître un organisme central dépendra du personnel et des fonds dont il disposera. Comme il s'agit d'abord de faciliter l'utilisation du bois et de ses produits, il faudra un personnel possédant une profonde connaissance de la recherche sur les produits forestiers au sens le plus large.

Le lieu d'implantation de l'organisme central pourrait également influer sur son fonctionnement et il y aurait des avantages évidents à ce qu'il travaille en étroite collaboration avec un organisme international reconnu auquel tous les pays en développement peuvent recourir de façon simple et automatique.

Organisations internationales compétentes

Un certain nombre d'organisations internationales contribuent actuellement de diverses manières à résoudre les problèmes de logement dans les pays en développement, et il est intéressant d'examiner la portée possible de leur contribution en fonction de leurs objectifs, de leurs mandats et de leurs ressources financières.

UNION INTERNATIONALE DES INSTITUTS DE RECHERCHES FORESTIÈRES (IUFRO)

Cet organisme ne possède pas de secrétariat ou centre comptable. Il se divise en un certain nombre de divisions dont l'une, la division 5, s'occupe des produits forestiers. Chaque division est organisée en un certain nombre de groupes de travail qui se consacrent à des sujets spécifiques. Ainsi, la division 5 comporte, entre autres, des groupes de travail sur la préservation des bois, la transformation mécanique et l'emploi du bois en charpente. Le but de l'IUFRO est de développer la science forestière par la coopération internationale dans la recherche et par un échange fructueux d'informations et d'idées entre les chercheurs et les organismes de recherche. Dans le domaine des produits l'IUFRO sert avant tout de forum où les chercheurs peuvent discuter des résultats de leurs travaux et de leurs programmes. Les communications présentées aux réunions font parfois l'objet de publications.

II serait peut-être possible de créer à l'intérieur de la section des produits forestiers, des groupes de travail chargés d'étudier et de formuler des recommandations touchant des problèmes spécifiques d'emploi du bois en construction qui auront été préalablement déterminés. Cependant, comme l'organisme n'a pas de secrétariat propre ni de fonds, il sera probablement difficile d'obtenir par l'IUFRO l'exécution rapide du travail nécessaire.

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL (ONUDI)

Le but de l'ONUDI est de promouvoir et d'accélérer l'industrialisation des pays en développement, surtout dans le secteur manufacturier. Ses activités sont les suivantes:

1. Assistance pour la réalisation d'enquêtes sur les possibilités de développement industriel, pour l'élaboration de plans et de programmes de développement industriel et pour l'exécution d'études de préinvestissement et d'études de viabilité.

2. Assistance pour l'utilisation efficace de la capacité industrielle, notamment pour la solution des problèmes techniques et technologiques.

3. Assistance pour la formation de techniciens et de personnel d'autres catégories, notamment organisation de journées d'étude sur des problèmes techniques et formation dans l'entreprise.

4. Assistance pour la diffusion de renseignements sur les procédés et les innovations techniques, pour le développement des régimes de brevets et de propriété industrielle et pour l'adaptation des techniques existantes aux besoins des pays en développement.

5. Assistance en vue de promouvoir les investissements en mobilisant les ressources intérieures et extérieures nécessaires au financement de projets industriels spécifiques.

6. Assistance pour créer ou renforcer des institutions chargées de s'occuper de divers aspects du développement industriel, notamment la planification et la programmation, l'élaboration et l'évaluation de projets, les études techniques et l'élaboration de méthodes, la formation et la gestion, la recherche appliquée, La normalisation et le contrôle de la qualité, la commercialisation, la petite industrie, la promotion des investissements et la création d'établissements.

Ce programme fait l'objet d'un financement par différentes sources des Nations Unies et par contributions volontaires de certains Etats.

L'ONUDI est organisée en un certain nombre de divisions, dont l'une, la Division de la technologie industrielle, s'occupe, entre autres, de la construction et des matériaux de construction de même que de l'industrie légère, notamment celle de la transformation du bois. La Division des services et institutions intéressant l'industrie s'occupe de l'organisation et de l'intégration d'entreprises particulières de fabrication dans les pays en développement, de la mise en place de services consultatifs, du soutien d'instituts de recherches industrielles et technologiques et, enfin, de la coordination des recherches ou des échanges d'information sur les matières premières, les produits finis ou l'amélioration des techniques.

CENTRE DE L'HABITATION, DE LA CONSTRUCTION ET DE LA PLANIFICATION DES NATIONS UNIES (UNCHBP)

Ce centre fait partie du Secrétariat des Nations Unies. Ses activités comprennent:

1. Assistance technique aux gouvernements des pays en développement pour les questions de logement, construction et planification, telles que:

a) problèmes financiers, sociaux et administratifs liés au logement urbain, aux politiques du logement ou à sa planification;

b) création et amélioration des centres de recherches sur la construction; production de matériaux de construction ne demandant pas la mise en place de vastes complexes industriels; organisation de l'industrie du bâtiment; industrialisation de la construction; conception d'ouvrages et de charpentes qui tiennent compte des dangers du milieu; techniques de construction en général;

c) urbanisme et planification matérielle régionale, tourisme et tous problèmes d'importance pour les groupements humains.

2. Préparation de rapports spéciaux et d'études techniques sur les domaines indiqués plus haut.

3. Organisation de réunions régionales et interrégionales et de voyages d'étude sur des thèmes précis du logement, de la construction et de la planification; organisation de réunions de groupes d'experts spéciaux.

4. Organisation de projets pilotes d'expérimentation et de démonstration en matière de logement, de construction et de planification, en coopération avec d'autres organismes nationaux et internationaux.

L'activité du Centre de l'habitation, de la construction et de la planification des Nations Unies relève du Comité de l'habitation, de la construction et de la planification des Nations Unies, qui est l'un des organismes intergouvernementaux du Conseil économique et social.

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE (FAO)

La FAO, institution spécialisée des Nations Unies, possède un Département des forêts comprenant deux divisions techniques - Ressources forestières, Industries et commerce des produits forestiers - et un Service des opérations responsable des projets de terrain. Ce Département est chargé de:

1. Fournir directement des avis et une assistance aux Etats Membres, en particulier par l'intermédiaire du PNUD, en vue de la création, de l'amélioration ou de l'expansion des industries forestières, afin de valoriser le potentiel forestier dans l'intérêt de l'économie tout entière; analyser et évaluer les demandes présentées par les Etats Membres au PNUD, à la BIRD et aux autres institutions internationales de financement en vue de l'exécution de projets intéressant La foresterie et les industries forestières; mettre en œuvre les projets relatifs à la foresterie et aux industries forestières que le PNUD prend sous son égide et que l'Organisation est chargée d'exécuter; participer ou coopérer à l'exécution d'autres projets de terrain inclus dans les programmes d'assistance bilatérale OU multilatérale qui présentent des aspects intéressant la foresterie et les industries forestières; donner des affectations à des experts et participer à l'octroi de bourses dans certains domaines de la foresterie et des industries forestières; exécuter des projets au titre des Fonds de dépôt, du Programme alimentaire mondial et de la Campagne mondiale contre la faim dans le domaine de la foresterie et des industries forestières; travailler à la coordination des programmes d'assistance bilatéraux et multilatéraux dans le domaine de la foresterie et des industries forestières.

2. Suivre la situation économique en ce qui concerne l'offre, la demande et les prix des produits forestiers et indiquer les possibilités d'amplifier le développement de la foresterie et des industries forestières; promouvoir des mesures pour éviter les déséquilibres conjoncturels entre l'offre et la demande et pour éliminer les obstacles au commerce; encourager l'amélioration des statistiques nationales en matière Le foresterie et d'industries forestières, donner des avis et une assistance aux gouvernements de manière à accroître la précision et la comparabilité internationale des résultats.

3. Instituer et maintenir une liaison et des relations de travail avec les administrations nationales, les Nations Unies, les autres institutions spécialisées et divers organismes techniques gouvernementaux et non gouvernementaux.

4. Recueillir, analyser et diffuser des informations sur tous les sujets intéressant la foresterie et les produits forestiers.

5. Promouvoir une coopération régionale et mondiale dans ces domaines et aider à la mise en œuvre des recommandations pertinentes; établir et publier des rapports techniques, économiques et statistiques sur divers aspects du développement de la foresterie et de l'industrie forestière.

Ainsi, le Département des forêts de la FAO s'occupe non seulement de la production des matières ligneuses brutes et de tous les aspects de leur transformation industrielle mais aussi du développement des échanges commerciaux et de l'utilisation optimale au stade des produits finis. La construction d'habitations étant reconnue comme une des utilisations finales les plus importantes de nombreux produits dérivés du bois, le Département a instauré avec le UNCHPB une collaboration qui est à l'origine de la présente Consultation.

CONSEIL INTERNATIONAL DU BÂTIMENT POUR LA RECHERCHE, L'ÉTUDE ET LA DOCUMENTATION (CIB)

II s'agit là d'un organisme international non gouvernemental dont l'objectif principal est de:

1. Promouvoir la coopération internationale en matière de recherche, d'étude et de documentation intéressant le logement, la construction et la planification, non seulement sur le plan technique mais aussi sur le plan économique et social.

2. Promouvoir et coordonner dans la limite de sa compétence, l'échange de documentation et d'information entre les différents pays et entre les organisations internationales intéressées.

3. Coordonner les activités des centres ou comités nationaux en matière de documentation sur la construction, promouvoir leur création là où ils n'existent pas encore et contribuer à établir des principes communs en matière de terminologie, de classification, de codification et de présentation de la documentation sur la construction.

4. Le CIB cherche à développer ses relations avec les Nations Unies, surtout avec les organismes qui s'occupent de coopération intergouvernementale dans le domaine du logement, de la construction et de la planification.

5. Le CIB s'efforce de porter, au niveau intermédiaire, les résultats de la recherche à la connaissance de ceux qui les appliquent et les utilisent dans la pratique quotidienne de la construction.

Ses fonds proviennent des cotisations des membres, de la vente de publications et de rémunérations pour des travaux effectués sous son égide.

Le CIB admet comme membres les organismes publics ou privés qui ont une activité suffisante dans son champ d'intérêt. Les organismes travaillant à moindre échelle peuvent devenir membres associés.

Ainsi donc, d'une façon générale

la FAO s'occupe de la production et de l'utilisation des matières premières (bois) et de la promotion des industries forestières;

l'IUFRO s'occupe de la recherche sur les propriétés et les emplois du bois;

le CIB s'intéresse aux recherches ainsi qu'à l'échange et à l'application des informations relatives à la construction en général;

l'ONUDI s'occupe de promouvoir le développement industriel, notamment dans le secteur manufacturier, ce qui peut inclure la production de produits du bois pour l'habitation;

le UNCHPB s'occupe de la préparation et de l'exécution de projets en matière de logement, de construction et de planification de même que de recherches dans ces domaines, y compris les aspects financiers du logement et de l'urbanisation.

Ainsi, les trois organismes des Nations Unies dont nous avons traité se partagent l'activité que cette communication juge appropriée pour un organisme central.

Cependant, seul le UNCHPB semble en mesure d'englober tous les champs d'action, et il convient d'étudier s'il y a lieu de faire de cet organisme le moyen officiel de communication entre tous ceux qui ont des problèmes dans ce domaine.

Résumé

Le bois est le plus largement réparti des matériaux naturels dont dispose l'homme, et, comme d'autres sections de la consultation l'ont indiqué, il peut être un matériau idéal pour la construction d'habitations. Le bois peut davantage contribuer au logement qu'il ne le fait actuellement et, en conséquence, il faut apporter une plus grande attention à la promotion de son emploi dans le bâtiment.

Si une action efficace doit être entreprise pour assister les pays en développement à résoudre leurs problèmes de logement, il faut se préoccuper de déterminer le genre d'action nécessaire ainsi qu'un ordre acceptable de priorité.

Avant de pouvoir utiliser le bois, il faut en connaître les propriétés, et disposer des installations et du savoir nécessaire pour lui donner une forme acceptable. Il existe déjà un volume énorme de connaissances techniques sur les propriétés du bois et la technologie de sa transformation; il est essentiel que ces connaissances soient interprétées puis appliquées en fonction de la situation et des problèmes de chaque pays.

La Consultation pourrait simplement attirer l'attention des pouvoirs publics des pays en développement, celle des autres gouvernements et celle des industriels intéressés sur les possibilités du bois et de ses produits. Mais elle ferait mieux de recommander, comme le propose cette communication, la mise en place, à l'intérieur d'un des organismes des Nations Unies qui s'occupe déjà de ces questions, d'un bureau central chargé de résoudre des problèmes particuliers et de faciliter l'emploi du bois dans le bâtiment. Cet organisme central devrait posséder une vaste connaissance de la recherche sur les produits forestiers en général, et ses fonctions consisteraient à:

1. Servir d'agent officiel de liaison pour communiquer au besoin le savoir existant.

2. Fournir des informations spécialement destinées à faciliter et améliorer l'emploi du bois et de ses produits dans le bâtiment, à un niveau et dans une forme convenant aux différentes régions et aux différents pays.

3. Faire réaliser les travaux nécessaires à la solution de problèmes particuliers.

4. Collaborer avec les autres organismes nationaux et internationaux qui s'occupent du logement, du bois et des produits dérivés ou de l'aide technique: aux pays en développement.

Coordination de la recherche ²

² Cette note ainsi que le graphique ont été préparés par le Centre de l'habitation, de la construction et de la planification des Nations Unies.

Le graphique ci-après illustre les principales relations qui demandent une coordination adéquate entre les fonctions de recherche (Recherche) et de construction proprement dite (Application) ³.

³ Le graphique n'illustre pas la coordination et l'échange d'informations entre les organismes de recherche eux-mêmes et entre les diverses institutions qui s'occupent du logement et de la construction d'habitations.

Les flèches indiquent la direction de ha communication de même que l'origine de l'initiative. Les étoiles noires indiquent que l'information comme La coordination sont nécessaires entre deux activités. Les étoiles blanches indiquent qu'un courant régulier d'informations doit être établi entre les deux activités.

Coordination de la recherche

A. COORDINATION

1. Il faudrait établir une coordination générale et fondamentale entre la recherche et l'application, au stade de la préparation des programmes de recherche, de logement et de construction.

2. Il faudrait établir la coordination entre la recherche et l'application sur une échelle mondiale pour la préparation de notices techniques ou d'autres documents standards d'information technique.

3. Les projets pilotes et expérimentaux demandent à leur tour une coordination très particulière et directe entre la recherche et l'application. Pour les projets pilotes, il est recommandé d'établir une coordination nationale et subrégionale entre ces deux fonctions.

B. INFORMATION

1. La coordination générale (A.1) nécessite un échange régulier d'informations. Cependant, il convient de souligner que l'information provenant des praticiens n'est pas toujours d'importance pour les théoriciens et réciproquement. Il est donc nécessaire de bien choisir l'information échangée entre les deux parties.

2. Il faut aussi continuer à diffuser régulièrement les résultats de la recherche comme on le fait déjà entre chercheurs. Dans certains cas cependant, les comptes rendus de recherche demandent à être adaptés au niveau d'intérêt et de compréhension des praticiens.

3. L'adoption de notices techniques ou d'autres formules types de présentation des résultats de la recherche, pratique courante chez plusieurs pays industrialisés, pourrait être entreprise à l'échelle mondiale.

4. Il faudrait établir une filière pour que les problèmes relevant de l'application parviennent aux services de recherche pour étude.

5. L'échange de renseignements sur les projets pilotes en cours d'exécution et la diffusion des résultats des projets pilotes exigent que les théoriciens et les praticiens préparent conjointement la documentation.

Rapport de la consultation

1. La Consultation estime que:

a) La solution à plusieurs problèmes qui nuisent à un emploi plus intensif du bois dans la construction d'habitations se trouve dans l'expérience et le savoir déjà acquis.

b) Il est essentiel de mieux communiquer les connaissances à ceux qui sont aux prises avec les problèmes réels; il est particulièrement important d'adapter ces connaissances aux conditions locales.

c) L'emploi plus intensif du bois dans la construction d'habitations repose souvent sur la bonne formulation des codes et des règlements, sur la mise au point de bons procédés de construction, sur l'efficacité de l'industrie de transformation du bois, et sur un réservoir suffisant de main-d'œuvre spécialisée à l'intérieur des pays intéressés.

d) Les organisations nationales et internationales apportent une aide précieuse, mais l'on craint que les pays en développement aient du mal à connaître les diverses organisations, le champ de leurs activités et le genre d'aide qu'elles peuvent donner.

e) La Consultation pense qu'il faut absolument établir dans les pays en développement des centres techniques et des centres de recherche pour obtenir un meilleur emploi du bois dans la construction d'habitations. Simultanément, les centres de recherche des pays plus développés pourraient contribuer davantage à promouvoir l'emploi du bois dans la construction d'habitations dans les pays en développement.

2. Pour accélérer l'application du savoir acquis et pour assurer un progrès technologique continuel et facilement assimilable, la Consultation recommande que les gouvernements des pays en développement pensent à:

a) Faire une place à l'étude de la technologie et de la transformation du bois dans certaines branches de l'enseignement supérieur (construction, génie, architecture, planification) et dans l'enseignement technique et professionnel.

b) Employer efficacement le personnel formé à l'extérieur dans les domaines de la technologie du bois, de la science de la construction, du génie et de l'architecture, afin qu'il puisse contribuer au meilleur emploi du bois dans son pays.

c) Etablir des centres pour recueillir les données, les adapter aux conditions locales et entreprendre les travaux de recherche et de développement nécessaires.

d) Envoyer dans les laboratoires existants des personnes qui pourraient s'occuper de recherche et de développement ou qui s'en occupent déjà afin qu'elles y étudient les problèmes posés dans leurs pays par l'emploi du bois dans le bâtiment; cette mesure serait surtout utile lorsque la pénurie de ressources empêche de créer des centres de recherche nationaux. La Consultation considère que l'établissement de centres de recherche à l'aide de subventions provenant de plusieurs pays en développement comporte souvent plus d'inconvénients que la mesure précisée.

3. La Consultation recommande aussi que les gouvernements des pays plus avancés soient disposés à aider les pays en développement à acquérir eux aussi une compétence technique en mettant à leur disposition une main-d'œuvre spécialisée, et en offrant une aide financière et toute autre aide qui pourrait être nécessaire, soit dans leurs propres institutions, soit dans celles de pays en développement.

4. Après étude du rôle des organisations internationales la Consultation recommande que:

a) Soit établi et tenu à jour par les Nations Unies, ou une institution spécialisée, un répertoire des organismes de recherche et de développement qui étudient l'emploi du bois pour la construction à tous les niveaux de la technique; cet ouvrage préciserait le champ d'intérêt de ces organismes et la marche à suivre pour obtenir leur aide.

b) L'on veille à former du personnel capable de lancer et d'administrer des programmes de recherche et de développement.

c) Les bourses d'étude accordées dans les pays en voie de développement incluent des spécialistes du bois (technologie, transformation et construction), qui dispenseront enseignement et formation dans les universités et aux niveaux intermédiaires de l'enseignement technique.

d) Le CIB mette au point des dispositions pour une meilleure diffusion de l'information portant particulièrement sur les problèmes que les pays en développement rencontrent en ce qui concerne l'emploi du bois dans la construction.

5. La Consultation demande que l'IUFRO (Division V) entreprenne de définir des méthodes recommandées pour les essais et les évaluations des bois et produits dérivés (y compris les essences moins connues) destinés à la construction d'habitations; les méthodes devront être faciles à appliquer dans les pays en voie de développement, compte tenu de leur niveau actuel de compétence technique.

6. La Consultation souligne avec une insistance particulière la nécessité d'accélérer l'adaptation des techniques en matière de construction en bois aux conditions des pays en développement. Par conséquent, la Consultation recommande que l'Organisation des Nations Unies, de concert avec ses institutions spécialisées, examine les moyens de créer un service central chargé de traiter les problèmes qui se posent et de faciliter l'emploi du bois pour la construction d'habitations. Ce service devrait disposer de connaissances étendues en matière de recherche sur les produits forestiers pour la construction d'habitations et avoir les fonctions suivantes:

a) Servir de voie de communication reconnue.

b) Prendre des mesures pour fournir les renseignements nécessaires à la promotion de l'emploi du bois et des produits ligneux pour la construction d'habitations à un niveau et d'une manière qui conviennent aux différents pays et régions.

c) Prendre des dispositions, le cas échéant, pour que la solution d'un problème soit étudiée dans un des établissements spécialisés.

d) Assurer la liaison et la collaboration avec tous des autres organismes nationaux et internationaux qui s'occupent de construction d'habitations, de bois et de produits ligneux et de l'assistance technique aux pays en développement.

7. Bien que le mandat de la Consultation ait porté directement sur la promotion de l'emploi du bois dans la construction d'habitations, la Consultation exprime l'avis qu'un grand nombre de ses conclusions et recommandations s'appliquent également aux constructions utilisant d'autres matériaux et décide que ce point doit être bien souligné dans le rapport final.


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