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Le monde forestier


Consultation mondiale sur les panneaux dérivés du bois, New Delhi
Intéressantes solutions de remplacement du DDT
La FAO prévoit un accroisse ment de la capacité de production de pâte et de papier
Deux usines de papier créées au Nigeria
Accord U.R.S.S.-Etats-Unis de recherche conjointe en matière de foresterie
La commercialisation du bois de l'Asie du Sud-Est examinée aux Philippines
Le service forestier de la Suède va réduire les coupes
L'Etat de Minas Gerais au Brésil reboise de vastes étendues de terres marginales
Expansion des forêts d'Afrique orientale

Consultation mondiale sur les panneaux dérivés du bois, New Delhi

Les prévisions pour l'avenir de l'industrie des panneaux dérivés du bois sont fondamentalement optimistes malgré la récession économique persistant dans nombre des pays industrialisés avancés.

Cette déclaration reflète l'opinion générale de la Consultation mondiale sur les panneaux dérivés du bois, qui s'est tenue en février à New Delhi sous les auspices de la FAO et du gouvernement indien, et qui a réuni 450 participants de 50 nationalités et de 7 organisations internationales.

Des prévisions économiques figuraient parmi les études de base présentées par la FAO et examinées en séance. La FAO prévoit que la consommation de panneaux dérivés du bois atteindra probablement entre 225 et 310 millions de mètres cubes en 1990. Le chiffre le plus élevé qui correspond à un taux annuel moyen de croissance estimé à 7 pour cent pour la période 1973-1990 pourrait être atteint, selon le rapport, si les principaux pays industriels sortent d'ici environ un an de la récession économique actuelle et retrouvent leur rythme de croissance des années soixante et du début des années soixante-dix. Le second chiffre correspond à un taux annuel de 5,1 pour cent et à une reprise plus lente de l'économie.

Il est prévu que dans tous les cas la consommation des panneaux de particules continuera à progresser plus rapidement que celle du contreplaqué et des panneaux de fibres. On pense que les panneaux de particules pourraient représenter en 1980 les deux cinquièmes du marché mondial des panneaux dérivés du bois contre un tiers en 1973 et une part négligeable en 1950, il y a 25 ans.

La part du contreplaqué qui représentait 50 pour cent du marché en 1973 pourrait tomber, selon l'enquête FAO, à environ 45 pour cent en 1980. Pour les panneaux de fibres, on pense qu'elle tombera à 15-19 pour cent du marché en 1980.

Selon les estimations de la FAO, la capacité mondiale de production en 1975 serait de 123 millions de mètres cubes pour les 3 types de panneaux dérivés du bois, soit de 43,6 millions de plus que les 79,4 millions de mètres cubes de 1970.

La FAO a calculé que les taux moyens annuels de croissance de l'industrie pendant les 5 dernières années ont été d'environ 14 pour cent pour les panneaux de particules, d'un peu plus de 7 pour cent pour le contreplaqué et de quelque 7 pour cent pour les panneaux de fibres; pour l'ensemble, le taux est de 9 pour cent.

Il a été généralement admis que la croissance de l'industrie des panneaux a été freinée par la récession actuelle mais qu'elle n'en a pas souffert davantage que les secteurs concurrents.

Il a été admis dans l'ensemble que 3 facteurs ont joué un rôle essentiel dans la forte croissance de l'industrie des panneaux dérivés du bois depuis 20 ans: 1) diversification croissante des produits et expansion des nouveaux marchés entraînée par cette diversification; 2) élargissement de la gamme des matières premières qui a permis une meilleure utilisation des forêts, et 3) conjoncture générale de croissance économique d'ensemble soutenue dans les pays industrialisés notamment.

La consultation a formulé des recommandations visant à améliorer divers aspects et secteurs de l'industrie des panneaux dérivés du bois, dont quelques-unes sont présentées ci-après:

Matières premières: On considère que le développement de la consommation des panneaux dérivés du bois, et en particulier de contreplaqué, dépendra de plus en plus des ressources des forêts tropicales. Il a donc été recommandé de transformer dans les forêts tropicales mêmes un plus grand nombre de grumes et d'encourager une production intégrée visant à une utilisation plus complète du bois. La nécessité de formuler d'importants programmes de plantations nouvelles et d'intensifier l'emploi du bois de plantation dans les pays tropicaux a été soulignée. Les pays en développement ont été exhortés à adopter les techniques existantes dans les pays plus industrialisés afin de pouvoir utiliser pour le contreplaqué des grumes de plus petite circonférence

ACTES DE LA CONSULTATION MONDIALE SUR LES PANNEAUX DÉRIVÉS DU BOIS

Les actes de la Consultation mondiale sur les panneaux dérivés du bois, qui s'est tenue en février 1975 à New Delhi, sont en préparation. Leur prix et les moyens de se les procurer seront indiqués dans un prochain numéro d'Unasylva. Il est actuellement prévu de publier dans ces actes:

- Les documents du Secrétariat préparés pour la consultation essentiellement d'après les 147 mémoires de référence rédigés pour la réunion. Les documents du Secrétariat couvrent la production, la consommation et le commerce; les matières premières; la commercialisation; la technologie et les techniques de la fabrication et des applications des panneaux dérivés du bois, et les aspects économiques des investissements et de la production.

- Le rapport final de la consultation.
- Des annexes.

Il a été estimé que la base des approvisionnements en matières premières pourrait être élargie par l'utilisation de matériaux fibreux autres que le bois là où ils sont disponibles dans des conditions économiques.

Commercialisation: Les pays tropicaux ont été instamment invités à profiter de la croissance rapide du commerce international des placages. Mais il a été rappelé que les possibilités des pays en développement d'exporter des panneaux de particules et aussi des panneaux de libres restent limitées à moins qu'ils ne réussissent à fabriquer des produits plus finis et donc plus chers, pouvant supporter les coûts du fret.

Les pays en développement ont été instamment invités à renforcer les aspects institutionnels de la commercialisation en général.

Une rationalisation de l'ensemble des normes touchant aux panneaux est nécessaire aux niveaux national et international. Il a été convenu qu'il faudrait orienter les normes davantage en fonction des «utilisations finales» des pays développés et en développement.

Technologie: La consultation a souligné l'importance d'accélérer le transfert des techniques des pays développés vers les pays en développement. Elle a recommandé, en particulier, qu'un large échange d'expérience et d'information ait lieu pour les produits chimiques, autres que ceux dérivés du pétrole, servant à la fabrication des liants et colles essentiels à la production des panneaux. Elle a recommandé qu'un plus grand usage soit fait des résines des forêts des pays en développement par exemple celles dérivées du tanin. Le coût élevé des colles pétrochimiques importées a été reconnu comme constituant un sérieux obstacle à la production des panneaux dérivés du bois dans les pays en développement qui manquent de capitaux, en général, et de devises, en particulier, pour leur développement industriel.

La consultation a également souligné la nécessité de perfectionner la technologie dans le but d'utiliser les forêts tropicales mixtes qui peuvent compter plusieurs centaines d'essences par hectare.

Au cours des débats sur les techniques applicables dans les pays en développement on a reconnu que nombre de ces pays ont des problèmes de chômage et on a particulièrement apprécié les techniques industrielles à fort coefficient de main-d'œuvre qui ne sacrifient toutefois pas la qualité.

Produits nouveaux: La consultation a examiné les aspects économiques et techniques d'un certain nombre de produits nouveaux, notamment les panneaux fabriqués à partir de fibres ou de particules orientées, les panneaux de particules liés au ciment, et les panneaux minces produits en continu. Il a été noté que certains produits nouveaux dont les panneaux à grandes particules (waferboard) et les panneaux de fibres à densité moyenne connaissent un développement accéléré.

Aspects économiques des investissements: La consultation a souligné la nécessité de prêter plus d'attention dans les pays en développement aux opérations à fort coefficient de main-d'œuvre, qui devraient non seulement fournir des emplois mais être également plus rentables, et aucune étude d'organisation ne peut négliger d'en tenir compte. La consultation a recommandé que la FAO crée un groupe «industrie» chargé d'enquêter sur les possibilités d'établir de petites unités dans les pays en développement. En ce qui concerne les études de faisabilité en général, la consultation a insisté sur l'importance de les faire exécuter par des professionnels compétents et la FAO a été invitée à intensifier ses activités dans ce domaine.

Enfin il a été recommandé que les consultations aient lieu dorénavant tous les cinq ans et non tous les dix ans.

Une réunion du Comité FAO des panneaux dérivés du bois, organe intergouvernemental groupant des délégués et observateurs de 22 pays, a eu lieu aussitôt après la consultation. Ce groupe a examiné et fait siennes les recommandations de la consultation.

Intéressantes solutions de remplacement du DDT

Trois insecticides - l'un chimique, les deux autres biologiques - pourraient remplacer avantageusement le DDT dans la lutte contre les orgyies, sans laisser aucun résidu chimique nuisible. Telle est l'information qui ressort d'un rapport du service forestier des Etats-Unis.

Des recherches intensives et des projets pilotes ont été entrepris ces quelques dernières années au cours des infestations des orgyies qui ont sévi dans les Etats d'Oregon, de Washington et d'Idaho entre 1970 et 1974, détruisant de nombreux arbres, notamment des sapins de Douglas, l'une des plus importantes essences forestières des Etats-Unis.

Alors que des pulvérisations massives de DDT avaient été autorisées sur plus de 172000 hectares, trois des agents de lutte utilisés se sont révélés particulièrement efficaces. Le premier, un insecticide chimique, le carbaryl, appliqué à la dose de 2,2 kilogrammes à l'hectare dans une zone de projet pilote a réduit la population d'insectes de 95 à 99 pour cent, soit dans une proportion très proche des 98 pour cent obtenus avec le DDT sur la surface traitée. Un complément d'informations s'impose sur les effets de ce produit sur l'environnement. Les deux autres produits sont des agents biologiques; l'un est un virus nucléique polyhydraté, l'autre la bactérie Bacillus thuringiensis; ils sont en cours d'expérimentation.

Le rapport en a été remis au service américain de la protection de l'environnement. Les études sur le terrain et les projets pilotes ont été menés par les stations de recherche forestière de Portland (Oregon) et de Berkeley (Californie); par les services forestiers régionaux de Portland et de Missoula (Montana); et par des chercheurs, universitaires et indépendants. Les recherches sur les orgyies se poursuivront jusqu'en 1977 dans le cadre d'un programme accéléré de trois ans, élaboré conjointement par des écoles forestières, des «land grant universities», le département de l'agriculture des Etats-Unis et des organismes divers.

CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA MISE EN VALEUR DES FORÊTS DANS LES ZONES TROPICALES HUMIDES

La Conférence internationale sur la mise en valeur des forêts dans les zones tropicales humides qui devait se tenir sous les auspices conjoints de la FAO et du gouvernement brésilien a été renvoyée sine die.

La réunion qui aurait dû se tenir au Brésil du 29 septembre au 10 octobre 1975 a été remise, le gouvernement brésilien n'étant pas en mesure de l'accueillir à cette date. Elle devait procéder à un ample examen international des meilleures façons d'utiliser les forêts tropicales du monde et de la mesure dans laquelle ces forêts se prêtent à un aménagement.

La FAO a l'intention d'utiliser les documents de situation préparés pour la réunion lors de la quatrième session du Comité FAO de mise en valeur des forêts sous les tropiques qui doit se tenir en mars 1976.

La FAO prévoit un accroisse ment de la capacité de production de pâte et de papier

La capacité mondiale de production de pâte et de papier progresse actuellement à un rythme régulier mais, d'après les prévisions de la FAO, les perspectives au-delà de 1977 sont incertaines.

La FAO a soumis ses prévisions annuelles en mai à son Comité consultatif de la pâte et du papier composé de membres de 24 nationalités agissant à titre personnel.

Le comité a particulièrement attiré l'attention sur les besoins en pâte et papier des pays en développement. Notant que 96 pour cent de l'ensemble des papiers et cartons sont fabriqués dans les pays développés, le comité a recommandé que les gouvernements, l'industrie et les institutions financières internationales accordent une attention toute spéciale aux possibilités d'intensifier la construction d'usines de pâte et de papier dans les pays en développement. Les membres du comité originaires des pays en développement ont notamment évoqué la nécessité d'obtenir des prêts internationaux à des conditions avantageuses pour stimuler cet essor. Ces mêmes membres prévoient par ailleurs une pénurie de papiers et cartons de toutes qualités pour 1979. Le comité a estimé, en particulier, qu'il faut encourager des investissements dans des usines qui fabriqueront des papiers d'impression et d'écriture dans les pays en développement.

La FAO a remis au comité une prévision quinquennale (1974-79) de la capacité de production. Toutefois, étant donné l'instabilité économique de nombreux pays industrialisés qui assurent l'essentiel de la production de la pâte et du papier, la FAO et le comité sont convenus que les prévisions de capacité pour 1978 et 1979 ne pouvaient refléter les modifications récentes des plans des secteurs public et privé et qu'elles étaient donc sujettes à révision.

Selon les estimations de la FAO, la capacité de production atteindra en 1975 137,5 millions de tonnes pour la pâte et 174,6 millions de tonnes pour le papier et le carton. Ces estimations représentent des augmentations de 5,3 et 7,5 millions de tonnes respectivement pour la pâte et pour le papier et carton par rapport aux chiffres de 1974 et des taux de croissance de 4 et de 4,5 pour cent. Les taux de croissance pour 1975 sont légèrement inférieurs à ce qu'ils étaient en moyenne pendant la période 1969-74.

Pour 1976, le comité prévoit une capacité de 143,7 millions de tonnes de pâte et de 183,1 millions de tonnes de papier, ce qui représente des taux annuels de croissance de 4,5 et 4,9 pour cent, respectivement. Pour 1977, ces chiffres s'établissent à 149,5 millions de tonnes pour la pâte et 190,1 pour le papier, et les taux de croissance sont de 4 et 3,8 pour cent.

Les prévisions de la FAO se fondent sur des chiffres reçus, pour la plupart, des associations nationales des industries de la pâte et du papier qui donnent les plans futurs des sociétés membres. Il faut de 3 à 5 ans pour qu'une usine de pâte et papier passe de la planification à la production. En conséquence, la capacité future de production est largement déterminée par des décisions prises sur la base d'un marché et d'un climat économique général remontant à plusieurs années. La période de prospérité que l'industrie a connue à la fin de 1973 et au début de 1974 a inspiré des plans optimistes pour 1978-79, mais ceux-ci sont actuellement modifiés à cause du fléchissement du marché de la pâte et du papier.

Deux usines de papier créées au Nigeria

Dans un effort visant à alléger une note d'importation papier toujours plus lourde, le Nigeria installera deux nouvelles usines de pâte et papier au cours de la période de développement 1975-80. Le directeur du département fédéral de la recherche forestière M.D.A. Iyamabo, qui a annoncé cette décision, a déclaré que l'on créerait de: vastes peuplements d'environ 6400 hectares pour fournir les matières premières indispensables aux usines supplémentaires. Le gouvernement finlandais a aidé à la planification de ces usines. L'unique usine de papier du pays, située à Jebba (dans le nord), serait également agrandie pour faire face à l'augmentation de la demande.

Accord U.R.S.S.-Etats-Unis de recherche conjointe en matière de foresterie

La commission conjointe Etats-Unis-U.R.S.S. de coopération scientifique et technique en matière de foresterie a approuvé un accord comportant des recherches sur les moyens chimiques de lutte contre les incendies de forêt. Les autres secteurs de recherche forestière conjointe, convenus lors d'une réunion de forestiers originaires, des deux pays qui s'est tenue en octobre dernier aux Etats-Unis, concernent la lutte intégrée contre les insectes et maladies des forêts, la classification des écosystèmes forestiers et la détermination de leur potentiel de productivité biologique, la mise au point de procédés techniques améliorés de récolte des arbres, de reboisement et de boisement.

La commercialisation du bois de l'Asie du Sud-Est examinée aux Philippines

La production forestière de l'Asie du Sud-Est a progressé rapidement ces dernières années. En 1973, les recettes forestières totales d'exportation de la région se sont établies à environ 1000 millions de dollars U.S., les grumes ayant assuré les deux tiers de ce montant. Le colloque international qui s'est tenu à Manille en novembre dernier a étudié les moyens d'accroître ces gains dans le futur.

La réunion, patronnée conjointement par le gouvernement des Philippines, la fondation allemande pour le développement international et la FAO, a traité des domaines de la recherche et de la commercialisation du bois et des produits ligneux pour l'ensemble de l'Asie du Sud-Est. Les thèmes examinés ont inclus le développement et la diversification des produits pour les marchés locaux et étrangers, l'élargissement de la base de matières premières, spécialement en vue de la production de la pâte et du papier, et les moyens d'intensifier la coopération entre les pays producteurs de bois et de produits ligneux de la région.

Le rapport du colloque sera soumis à la Commission des forêts pour l'Asie et le Pacifique.

La réunion, qui a duré une semaine, s'est déroulée à Manille et à Los Baños et a été suivie d'un circuit forestier de quatre jours dans l'île de Mindanao. Elle a réuni 18 participants originaires de Birmanie, d'Indonésie, de Malaisie, des Philippines, de Singapour et de Thaïlande et sept observateurs d'Australie, du Japon, de Nouvelle-Zélande, de Papouasie-Nouvelle-Guinée et des Etats-Unis. M.J. de la Rosa, président de la chambre philippine des industries du bois, dirigeait les débats, secondé par H. Grutzner, de la fondation allemande pour le développement international, et T. Erfurth, de la FAO. Le colloque a poursuivi les travaux de la réunion internationale qui s'est tenue au siège de la fondation allemande à Berlin au cours de l'été 1973.

Les sujets suivants ont été traités pendant la réunion:

- Potentiel des ressources forestières de l'Asie du Sud-Est pour le développement de l'industrie et du commerce.

- Propriétés d'utilisation des bois d'Asie du Sud-Est.

- Résultats des expériences et recherches récentes sur l'amélioration de l'utilisation industrielle et des applications finales des bois et des produits du bois.

- Possibilités d'échanger les résultats des recherches et de coordonner les activités de recherche.

- Développement du produit: ses multiples retentissements sur le commerce national et international et l'utilisation des produits des forêts tropicales humides.

- Sélection et application rationnelle des mesures de promotion pour un usage plus large des produits du bois.

- Promotion de la recherche et de la commercialisation des bois.

Le service forestier de la Suède va réduire les coupes

Le service forestier suédois qui gère les forêts domaniales - représentant environ un cinquième de la superficie forestière totale du pays - va réduire le volume des coupes de pour cent par an en moyenne au cours de la période quinquennale 1975-79. Cette mesure est destinée en partie à atténuer les effets d'une baisse des ressources en bois qui devrait se faire sentir dans une trentaine d'années.

Les abattages seront en conséquence ramenés d'une moyenne annuelle de 6,76 millions de mètres cubes avec écorce pendant les années 1970-74 à 6,31 millions d'ici à 1978-79.

Afin de compenser partiellement cette diminution du volume des abattages, le service investira, au cours des cinq prochaines années, un total de 450 millions de couronnes (100 millions de dollars U,S.) dans la sylviculture. Cela représente une augmentation notable par rapport aux 172 millions de couronnes dépensés au cours des cinq années précédentes.

On intensifiera la plantation au cours des années 1975-79. La plantation de Pinus contorta, pin de pleine terre d'Amérique du Nord, sur 10 pour cent des zones centrale et septentrionale du pays réservées à la forêt, constitue une innovation importante du programme sylvicole du service. Les essais ont démontré que ce pin donne un bon rendement au bout de 40 à 60 années seulement, sa croissance étant deux fois plus rapide que celle du pin indigène.

L'Etat de Minas Gerais au Brésil reboise de vastes étendues de terres marginales

Minas Gerais est le premier Etat brésilien à avoir entrepris des projets de reboisement. Il prévoit en effet de reboiser jusqu'en 1980 1,5 million d'hectares, ce qui représente une augmentation de 2,80 pour cent par rapport à 1973. L'Etat dispose globalement de quelque 22 millions d'hectares de terres marginales dont le reboisement est rentable. Il a surtout besoin de charbon de bois qui est le seul combustible à bon marché pouvant être utilisé pour la fonte du minerai de fer abondant dans la région (O Globo, Brésil).

Expansion des forêts d'Afrique orientale

Le Ministry of Overseas Development (ministère du développement d'outre-mer) du Royaume-Uni a alloué 51850 livres pour financer un programme de recherche en Afrique qui vise à améliorer la capacité productive des forêts dans la collectivité d'Afrique orientale.

Les forêts existantes ne suffisent pas à satisfaire la demande actuelle de bois, de produits ligneux et de bois de chauffage. Toutefois, une expansion sur les terres très productives de haute altitude où sont situées les forêts actuelles est extrêmement difficile, ces terres étant toujours plus sollicitées à des fins agricoles. Ce projet a donc pour but la création de forêts tropicales de pin à des altitudes inférieures et sur des sols moins fertiles.

Un généticien et un sylviculteur ont été affectés en Afrique orientale pour trois ans afin d'aider à l'établissement de ces nouveaux peuplements. Ils seront assistés par le personnel du Commonwealth Forestry Institute qui effectuera des visites de consultation.

Si vous vous intéressez à la foresterie tropicale, lisez.

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