Le système mondial d’information et d’alerte rapide sur l’alimentation et l’agriculture entreprend actuellement un examen de sa publication perspectives de l’alimentation en vue d’améliorer la qualité des rapports et de les faire paraître en temps voulu. Quatre numéros du rapport seront publiés en 2004, celui-ci étant le premier. Les autres numéros paraîtront en juin, en septembre et en novembre. Dans le présent numéro, certains changements ont déjà été apportés à la section sur les céréales, mais l’on s’efforcera tout au long de l’année de développer le contenu et d’améliorer la structure et la présentation de la publication.
Le calendrier de 2004
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Selon les prévisions, la production mondiale de céréales devrait augmenter en 2004 pour passer à 2 131 millions de tonnes, soit une augmentation d’environ 2 pour cent par rapport à l’an dernier et 3 pour cent de plus que la moyenne des cinq dernières années. Le gros de cette augmentation proviendrait du blé, bien que la production de riz semble aussi en nette progression. En revanche, la production de céréales secondaires devrait légèrement reculer.
L’utilisation mondiale de céréales devrait encore augmenter en 2003/04 pour passer à 1 971 millions de tonnes, soit 1 pour cent de plus que l’année précédente mais encore légèrement en dessous de la tendance sur 10 ans.
Les stocks mondiaux de céréales accuseront un net recul à la clôture des campagnes de 2004. Malgré un ajustement à la hausse depuis le précédent rapport de novembre, les stocks de clôture devraient toujours, selon les prévisions, reculer de 18 pour cent par rapport à leur niveau d’ouverture.
Les cours internationaux des céréales se sont raffermis depuis le précédent rapport de novembre, le marché étant tendu.
Les coûts unitaires de l’aide alimentaire devraient augmenter du fait de la contraction des disponibilités céréalières mondiales en général, de la hausse des cours internationaux et de la flambée des taux de fret en 2003/2004.
La facture mondiale d’importation de céréales de 2003/04 devrait augmenter de 2 pour cent par rapport à l’année précédente pour s’établir à environ 38 milliards de dollars E.-U. Bien que l’on prévoit une contraction du volume des échanges, celle-ci sera compensée par un relèvement des cours internationaux et une forte augmentation des taux de fret maritime. |