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perspectives alimentaires | |
No. 1 | Rome, avril 2004 |
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Facture des importations de céréales
La facture des importations de céréales en 2003/04 devrait atteindre environ 38 milliards de dollars E.-U., soit 2 pour cent de plus qu’en 2002/03 et le plus haut niveau depuis 1996/97. Les importations de céréales devraient reculer d’environ 10 millions de tonnes en 2003/04, mais le relèvement des cours internationaux et la flambée des taux de fret maritime devraient contribuer à maintenir le coût global des importations de céréales à un niveau élevé. En outre, l’aide alimentaire sous forme de céréales devrait reculer en 2003/04, entraînant également une hausse des prix à l’importation pour les bénéficiaires de l’aide alimentaire qui doivent recourir plus largement à la filière commerciale pour répondre à leurs besoins d’importation. Parallèlement, les subventions accordées aux exportations de céréales semblent négligeables en 2003/04. Les États-Unis, principal exportateur, ne subventionnent pas les exportations de céréales et l’UE, grand exportateur de blé, a nettement diminué ses exportations et ne tire pas parti des restitutions du fait des disponibilités limitées et des cours intérieurs élevés. Dans les PFRDV1/, les dépenses totales engagées pour les importations de céréales pourraient être aussi élevées que pour la campagne précédente, tant dans l’ensemble que pour les différentes régions au sein de ce groupe. De même, le coût des importations par type de céréale (blé, céréales secondaires et riz) devrait rester inchangé par rapport à la campagne précédente. La facture globale des importations de céréales des pays les moins avancés (PMA) et des pays en développement importateurs nets de produits alimentaires devrait baisser de 400 millions de dollars E.-U. pour passer à 7,7 milliards de dollars E.-U. en 2003/04. Cette baisse est essentiellement due à la diminution prévue des besoins d’importation dans plusieurs pays. L’Éthiopie, le Malawi, le Mozambique, le Maroc, la Tunisie, la Zambie, l’Afghanistan, le Bangladesh et le Pérou devraient enregistrer les réductions en valeur les plus significatives. En revanche, le coût des importations de céréales devrait augmenter dans bien d’autres pays, notamment, l’Égypte, le Kenya, la Tanzanie, la Jordanie, le Pakistan et le Yémen. Variations des factures d'importations céréalières des PFRDV ventilées par région et par produit
Évolution des factures d'importations céréalières 1/
Note: Totaux calculés à partir de chiffres non arrondis. 1/ Les mêmes pays peuvent apparaître dans plus d'un groupement. Les définitions des groupements spéciaux de pays se trouvent dans la Note sur les statistiques à la dernière page de ce rapport. 2/ Sur la base du coût unitaire des importations totales. 1. Pour la définition des groupements économiques et des groupes spéciaux de pays, voir la note statistique à la dernière page du rapport. |