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Chapitre 2: Programmes techniques et économiques

Grand Programme 2.1: Production Agricole et Systèmes de Soutien

1.     Le Grand Programme 2.1 vise à relever les défis changeants qui se posent dans l'agriculture tout en répondant aux préoccupations actuelles et nouvelles des Membres. L'accent est mis plus particulièrement sur le renforcement des liens entre les activités normatives et les activités de terrain et sur l'assistance en matière de politiques, l'apport de conseils techniques et sur le renforcement des capacités au niveau national, notamment dans des domaines tels que les ressources génétiques végétales et animales, la biotechnologie, la biosécurité et la santé animale.

2.     C'est l'agriculture qui contribue le plus à la sécurité alimentaire et au développement durable et un secteur agricole efficace capable d'ajustement est essentiel à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement concernant la pauvreté, la faim et le développement durable. Ces objectifs et ceux du Sommet mondial de l'alimentation ne peuvent être atteints que si l'on assure la fiabilité de la production, du traitement et de la distribution d'une plus grande quantité de vivres. Il s'agit de satisfaire une demande croissante et diversifiée de vivres et d'autres produits tout en garantissant la conservation des ressources naturelles, la qualité et la sécurité sanitaire des aliments et l'amélioration des moyens d'existence dans les zones rurales, souvent dans des environnements fragiles.

3.     Les principales priorités sont les suivantes : continuer à favoriser les processus de normalisation et le développement de cadres appropriés en matière de politiques générales et de réglementation et d'aider à les faire appliquer au niveau national; promouvoir de nouvelles technologies pour assurer une intensification et une diversification durables de la production agricole; encourager une meilleure intégration en matière de développement et de gestion des ressources naturelles telles que les sols et l'eau; aider les pays à évaluer et à réduire les effets - particulièrement sur les ménages vulnérables exposés à la sécurité alimentaire - de la dégradation de l'environnement due à l'agriculture et des dysfonctionnements du marché; renforcer les capacités et l'infrastructure aussi bien au niveau national qu'international afin de garantir des interventions rapides en cas de nouvelles situations de crise dans les secteurs de l'agriculture et de l'élevage; et cerner, évaluer et faire comprendre les risques en matière de biosécurité dans le cadre des échanges de facteurs de production et de produits, y compris les organismes génétiquement modifiés, afin d'assurer la fourniture de vivres sûrs et de qualité tout en facilitant l'expansion du commerce international.

4.     Pendant la période couverte par le PMT, on continuera de s'intéresser entre autres aux nouvelles technologies et méthodes compatibles avec les préoccupations sociales, environnementales et sanitaires, en particulier les méthodes de renforcement de la productivité des sols, de l'eau et de la main-d'oeuvre, les applications de la biotechnologie et l'utilisation durable de ressources génétiques susceptibles de déboucher sur une production supplémentaire qui permette de répondre à la demande projetée de vivres et de produits agricoles au-delà du moyen terme. La relation entre les hausses de production et les pratiques agricoles durables et les préoccupations des consommateurs se trouve encore renforcée par la diffusion des données d'expérience acquise en matière de politique générale et les exemples concrets de bonnes pratiques agricoles qui répondent aux objectifs économiques, sociaux et environnementaux et contribuent à la sécurité alimentaire dans le contexte d'une économie alimentaire changeante et de la mondialisation.

Programme 2.1.0: Entités intradépartementales du programme pour la production agricole les systèmes de soutien

Entité du prog. Calendrier Titre PTB 2004-05 PMT 2006-07 PMT 2008-09 PMT 2010-11 PMT Total
210A1 2002-2005 Intensification durable des systèmes intégrés de production 590 0 0 0 0
210A2 2002-2005 Promotion d'une agriculture favorisant la conservation des ressources 880 0 0 0 0
210A3 2006-2011 Renforcement des capacités pour les systèmes de production durable et les bonnes pratiques agricoles 0 1 470 1 470 1 470 4 410
210P1 Continu Secrétariat de la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture (CRGAA) 2 051 2 051 2 051 2 051 6 153
210S1 Continu Comité de l'agriculture 562 562 562 562 1 686
210S2 Continu Services techniques pour le développement des partenariats et la promotion de l'information 548 548 548 548 1 644
210S5 Continu Appui central aux DPAI 592 592 592 592 1 776
Total Programme de travail 5 223 5 223 5 223 5 223 15 669
À déduire: recettes extérieures 0 0 0 0 0
Ouverture de crédits (chiffre net) 5 223 5 223 5 223 5 223 15 669
Croissance réelle 778 1 906 3 384 6 068
Ouverture de crédits avec croissance réelle (chiffre net) 6 001 7 129 8 607 21 737
Augmentation nette de l'ouverture de crédits (pourcentage) 14,9% 36,5% 64,8% 38,7%


5.     Les entités intradépartementales relevant du présent Programme porte sur des questions intersectorielles nouvelles. Par rapport au précédent plan à moyen terme un changement s'est produit: deux entités étroitement liées ont été renforcées et reformulées : 210A1 Intensification durable des systèmes intégrés de production, conçue pour aider à la mise en oeuvre du DPAI PROD et 210A2 Promotion d'une agriculture favorisant la conservation des ressources. Les progrès réalisés à ce jour, en plus d'une réévaluation du DPAI PROD, ont mis en lumière un certain nombre de points tels que l'appui à un travail de collaboration et la mise en place de synergies entre les programmes techniques pour une agriculture favorisant la conservation des ressources et les bonnes pratiques agricoles. La nouvelle entité 210A3 Renforcement des capacités en vue de systèmes de production durable et de bonnes pratiques agricoles, aidera à prendre des mesures interdisciplinaires et à assurer la coordination du travail dans les domaines thématiques des bonnes pratiques agricoles, de l'agriculture favorisant la conservation des ressources et des systèmes durables de production intégrée, l'accent étant mis sur les conseils en matière de politique générale et les conseils techniques ainsi que sur le renforcement des capacités dans les pays membres. S'agissant de l'entité 210P1 actuelle, il convient sans doute de noter que le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture est entré en vigueur en juin 2004. Après la première réunion de l'organe directeur en 2005, on escompte à partir du Programme de travail et budget 2006-2007 quelques autres modifications en ce qui concerne l'appui du secrétariat au traité.

Entité A1 A2 A3 B1 B2 C1 C2 D1 D2 E1 E2 E3
210A3 l         l l l   m    
210P1       l                
210S1       l                
210S2               m   l m  
210S5 m m m m m m m m m m m  
Légende: m moins de 750 000 dollars EU
  l de 750 000 à 2 millions de dollars EU
  l plus de 2 millions de dollars EU



Proposition de croissance réelle

Des ressources supplémentaires seraient consacrées à l'entité 210P1 pour : i) renforcer la mise en oeuvre du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture, et ii) poursuivre les travaux sur les éléments d'appui, tels qu'énumérés à la partie V du Traité international (Plan d'action mondial à évolution continue pour la conservation et l'utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture; état des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture dans le monde; collections ex situ de ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture; réseaux internationaux de ressources phytogénétiques; système mondial d'information sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture). Dans le cadre de l'entité 210A3, ces ressources serviraient à élargir l'appui apporté aux pays pour que ceux-ci adoptent de bonnes pratiques agricoles et répondent efficacement aux initiatives du secteur privé en la matière. Un programme d'information plus complet serait mis au point et de bonnes pratiques agricoles seraient définies pour d'autres systèmes de production et sous-régions.


210A3: Renforcement des capacités pour les systèmes de production durable et les bonnes pratiques agricoles

Problème à résoudre:
6.     Cette entité intervient dans un contexte de besoin croissant de produits agricoles sûrs et de qualité et d'une autonomie de subsistance en milieu rural tout en préservant la base de ressources naturelles. Elle vise à améliorer les capacités d'une large gamme d'acteurs pour leur permettre d'assurer le soutien économique, environnemental et social d'une agriculture durable et à garantir une meilleure coordination entre ces acteurs.

Contribution proposée à la solution du problème
7.     En règle générale, les choix qui s'offrent au plan des politiques et de la technologie en matière d'agriculture durable ne tendent pas à optimiser la production isolée d'un produit de base mais à encourager des solutions intégrées, à tenir compte des dimensions économiques et sociales du choix d'une technologie et à comprendre la contribution de l'agriculture à des systèmes de subsistance plus larges. Cela ne peut se faire que grâce à des approches multidisciplinaires coordonnées.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
8.     Les départements et divisions de la FAO ainsi que divers partenaires à l'échelle mondiale et nationale : décideurs et conseillers en matière de politique des ministères compétents, institutions internationales, universités et instituts de recherche, techniciens de la vulgarisation, associations d'agriculteurs et autres organisations de la société civile, secteur privé.

Objectifs
9.     Action coordonnée dans diverses régions, échange d'informations et d'enseignements et appui au renforcement des capacités et à l'évolution des politiques afin de faire la démonstration et la promotion des systèmes intégrés de production.

Principaux produits:
  • Assistance aux politiques et assistance technique concernant les concepts et les méthodes applicables aux bonnes pratiques agricoles
  • Agriculture favorisant la conservation des ressources dans les grands systèmes de production
  • Renforcement des capacités, assistance aux politiques et assistance technique concernant les systèmes durables de production intégrée
Indicateurs:
  • Preuve des enseignements tirés et coordination entre les partenaires
  • Institutions, politiques ou programmes ajustés en vue de l'adoption de pratiques durables et solutions intégrées
  • Capacité accrue des institutions partenaires d'encourager des pratiques durables et des systèmes intégrés de production

210P1: Secrétariat de la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture (CRGAA)

Problème à résoudre:
10.     La biodiversité agricole constitue une ressource primordiale pour la sécurité alimentaire et l'agriculture durable et se voit de plus en plus menacée par les changements environnementaux et économiques. Les autorités gouvernementales doivent, chaque jour davantage, mettre en place des cadres politiques et réglementaires convenus afin d'en garantir la conservation et l'utilisation durable et d'assurer un partage juste et équitable de ses avantages.

Contribution proposée à la solution du problème
11.     La Commission est la principale tribune intergouvernementale où examiner et négocier instruments politiques, accords, cadres réglementaires et programmes spécifiques d'action répondant aux besoins des gouvernements en matière de conservation, d'utilisation durable et de partage équitable des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture, éléments dont dépendent la sécurité alimentaire et l'agriculture durable.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
12.     L'environnement agricole et les autorités gouvernementales, grâce à des cadres politiques et réglementaires bien conçus; les agriculteurs et les éleveurs dans tous les pays, grâce à la conservation et à l'utilisation des ressources génétiques agricoles et à l'accès à celles-ci; et les sélectionneurs et les scientifiques qui améliorent les races animales et les cultures en profiteront tous directement. Le grand public et les générations futures disposeront d'une plus grande diversité de produits agricoles.

Objectifs
13.     Négocier, mettre en oeuvre et gérer des politiques et des cadres réglementaires nationaux et internationaux, des accords intergouvernementaux et des codes de conduite pour la conservation et l'utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture. Imprimer une orientation appropriée aux activités de la FAO relatives aux ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture et inclure les considérations éthiques qui s'y rapportent dans les travaux de l'Organisation.

Principaux produits:
  • Sessions ordinaires de la Commission
  • Appui fonctionnel au Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture
  • Établissement de cadres de politique générale et de réglementation internationalement reconnus pour les ressources zoogénétiques et phytogénétiques (ainsi que pour d'autres secteurs)
  • Éthique en alimentation et agriculture
Indicateurs:
  • Orientations efficaces en ce qui concerne les ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture de la part des responsables du Programme de travail et budget de la FAO
  • Négociation, adoption et entrée en vigueur d'instruments sectoriels et généraux concernant les ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture.
  • Appui des autorités gouvernementales et de la société civile aux activités de la FAO relatives aux ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture
  • Intégration attestée des préoccupations éthiques aux travaux de la FAO.

210S1: Comité de l'agriculture

14.     Il n'existe aucune description des motivations et des objectifs de cette entité, qui englobe avant tout des services à la demande en faveur des Membres, ce qui rend difficile toute planification.

Principaux produits:
  • Planification et conduite des sessions biennales du Comité de l'agriculture
Indicateurs:
  • Recommandations de mesures à prendre par le Secrétariat de la FAO
  • Recommandations destinées aux États Membres

210S2: Services techniques pour le développement des partenariats et la promotion de l'information

15.     Il n'existe aucune description des motivations et des objectifs de cette entité, qui englobe avant tout des services à la demande en faveur des Membres, ce qui rend difficile toute planification.

Principaux produits:
  • Contributions à l'initiative "Agriculture et développement rural durables" - CNUED, programme Action 21, chapitre 14
  • Contribution aux études prospectives mondiales
  • Services au niveau des départements pour la qualité des publications et les communications, les rapports régionaux et les activités de liaison
Indicateurs:
  • Services offerts aux partenariats et aux initiatives
  • Utilisation confirmée des produits d'information

210S5: Appui central aux DPAI

16.     Il n'existe aucune description des motivations et des objectifs de cette entité, qui englobe avant tout des services à la demande en faveur des Membres, ce qui rend difficile toute planification.

Principaux produits:
  • Appui central aux DPAI
Indicateurs:
  • Mesure dans laquelle les activités de la FAO en matière de développement traduisent une démarche interdisciplinaire mieux coordonnée.


Programme 2.1.1: Ressources naturelles

Entité du prog. Calendrier Titre PTB 2004-05 PMT 2006-07 PMT 2008-09 PMT 2010-11 PMT Total
211A1 2002-2007 Efficacité d'emploi et conservation de l'eau en agriculture 2 763 2 763 0 0 2 763
211A2 2002-2007 Productivité des terres et des sols 2 471 2 471 0 0 2 471
211A3 2002-2007 Gestion intégrée et planification des terres, des eaux et des éléments nutritifs des plantes et formulation des politiques 1 400 1 400 0 0 1 400
211A5 2004-2009 Amélioration de la qualité des terres et des eaux 793 793 793 0 1 586
211P7 Continu Systèmes d'information, bases de données et statistiques sur les terres et les eaux 1 697 1 697 1 697 1 697 5 091
211P8 Continu Gestion des connaissances et partenariats 1 263 1 263 1 263 1 263 3 789
211S1 Continu Soutien direct aux États Membres et au Programme de terrain 5 310 5 310 5 310 5 310 15 930
211S2 Continu Programme international pour la recherche et la technologie en irrigation et drainage 569 569 569 569 1 707
Réserve du programme 0   6 634 7 427  
Total Programme de travail 16 266 16 266 16 266 16 266 48 798
À déduire: recettes extérieures 662 662 662 662 1 986
Ouverture de crédits (chiffre net) 15 604 15 604 15 604 15 604 46 812
Croissance réelle 706 1 412 2 118 4 236
Ouverture de crédits avec croissance réelle (chiffre net) 16 310 17 016 17 722 51 048
Augmentation nette de l'ouverture de crédits (pourcentage) 4,5% 9,0% 13,6% 9,0%


17.     Le programme encourage la conservation et une meilleure utilisation des sols et des ressources hydrauliques ainsi que l'apport d'éléments fertilisants. Les principaux efforts continuent de porter sur: l'amélioration durable de la productivité des sols et des ressources hydrauliques; la conservation des sols et de l'eau; la remise en état des sols dégradés et des ressources hydrauliques; l'intégration de la mise en valeur des terrains et des ressources hydrauliques et la diffusion des pratiques et des politiques appropriées en vue d'une gestion durable des sols et de l'eau. Le programme répond également aux demandes des pays en matière d'intégration des activités environnementales et socio-économiques connexes.

18.     Le Programme 2.1.1 constitue essentiellement une phase de transition puisque plusieurs des activités qui le composent sont de durée limitée et devraient se terminer dans les prochaines années. Aucun changement structurel n'est apporté au présent PMT et il y a seulement été procédé à une rationalisation de certains grands produits. Les entités 211A1 et 211A3 du Programme seront achevées en 2007 et l'entité 211A5 en 2009. L'entité 211A2, qui a l'origine devait s'achever en 2005, va être prolongée jusqu'à la fin de 2007. On s'attend à des recommandations de changement ou de reformulation par suite des autoévaluations prévues ou en cours, recommandations qui seront incorporées dans le prochain PMT. Une première réflexion laisse penser que trois nouvelles entités du Programme seront probablement introduites à partir de 2008 (211A6 - Pratiques et politiques de gestion durable de l'eau en agriculture, 211A7 - Pratiques et politiques de gestion durable des sols, 211A8 - Gestion intégrée des sols et de l'eau), et une quatrième à partir de 2010 (211A9 - Gestion de la qualité des sols et de l'eau et environnement).

Entité A1 A2 A3 B1 B2 C1 C2 D1 D2 E1 E2 E3
211A1         l   l l        
211A2             l   m      
211A3               l m      
211A5               l m      
211P7                   l m  
211P8                   l l  
211S1           l l   l      
211S2           l       m    
Légende: m moins de 750 000 dollars EU
  l de 750 000 à 2 millions de dollars EU
  l plus de 2 millions de dollars EU



Proposition de croissance réelle

Conformément à la priorité fixée par les organes directeurs en matière d'efficacité d'emploi et de conservation de l'eau, et compte tenu tout particulièrement des régions qui souffrent d'une grave pénurie d'eau, les activités ci-après seraient élargies dans le cadre de l'entité 211A1: i) soutien aux réseaux s'occupant des techniques de maîtrise de l'eau sur l'exploitation et de gestion intégrée des ressources; ii) préparation de directives sur la modernisation, la gestion et les calendriers des systèmes d'irrigation; et iii) soutien aux pouvoirs publics et aux institutions pour la gestion de l'eau, y compris des ressources hydrauliques transfrontières.

Dans le cadre de l'entité 211A3, les ressources dégagées grâce à la croissance réelle permettraient de répondre aux demandes croissantes dans deux domaines : i) gestion des sols et de l'eau dans un contexte de bassin versant, l'accent étant mis sur les services des écosystèmes; et ii) planification et gestion intégrée des ressources en sols, en eau et en éléments nutritifs.


211A1: Efficacité d'emploi et conservation de l'eau en agriculture

Problème à résoudre:
19.     Des réunions internationales, comme celles du deuxième et du troisième Forum mondial de l'eau et celle de la Commission du développement durable (CDD), ont souligné le contexte de vive concurrence entre les différents secteurs économiques pour des ressources rares en eau et la nécessité de mettre en place des techniques de gestion de l'eau financièrement avantageuses. Dans la mesure où la production alimentaire est la principale utilisatrice d'eau, le "déblocage de la productivité de l'eau dans l'agriculture" représente l'une des propositions viables pour faire face aux besoins de plus en plus pressants liés à la croissance démographique. Il est possible d'y parvenir si l'irrigation et la gestion de l'eau en agriculture gagnent en viabilité économique et sont davantage axées sur les utilisateurs et les services. Une telle démarche nécessite également de s'intéresser de façon spécifique à une amélioration des techniques destinées à l'agriculture pluviale (cultures, récoltes dépendant des précipitations, etc.), ce qui passe par des améliorations simultanées, sur le plan énergétique, de la gestion de l'eau et des technologies s'y rapportant, ainsi que par un renforcement des capacités. Il convient d'agir à tous les niveaux, depuis les agriculteurs jusqu'aux institutions responsables des ressources en eaux à l'échelle d'un bassin versant ou d'un pays, en passant par les organismes d'irrigation.

Contribution proposée à la solution du problème
20.     Large diffusion des technologies permettant de renforcer l'efficacité des techniques de gestion de l'eau en agriculture. Diffusion de meilleures techniques de gestion des systèmes d'irrigation. Stratégies nationales de modernisation de l'irrigation (techniques, développement des capacités). Élaboration de plans nationaux d'investissement en faveur de la gestion de l'eau dans l'agriculture.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
21.     Les agriculteurs profiteront d'un accroissement des investissements et d'une amélioration des technologies destinées à l'irrigation et aux zones non irriguées. Les responsables des systèmes d'irrigation publics ou privés profiteront de la modernisation des techniques de gestion. La prise de décisions sera rendue davantage participative grâce à la création d'associations dans le cadre des systèmes d'irrigation. Le coût de l'irrigation pèsera moins sur les budgets nationaux. L'ensemble de la population profitera de l'accroissement de la production alimentaire et/ou d'une plus grande quantité d'eau disponible pour des usages non agricoles.

Objectifs
22.     Disponibilité de techniques permettant d'utiliser efficacement l'eau pour l'agriculture et de la conserver; gestion participative, équitable et efficiente de l'eau dans les systèmes d'irrigation; amélioration de la politique d'irrigation et réformes institutionnelles connexes.

Principaux produits:
  • Méthodes de maîtrise et de gestion de l'eau sur l'exploitation pour les cultures irriguées et non irriguées
  • Gestion de l'eau destinée aux cultures et techniques d'irrigation de complément
  • Développement des technologies d'irrigation et des ressources hydriques, y compris la récupération de l'eau et les nappes phréatiques peu profondes
  • Méthodes d'amélioration et de modernisation des systèmes d'irrigation
  • Restructuration institutionnelle de l'irrigation
  • Promotion d'une politique de l'eau et d'une gestion des bassins versants appropriées
Indicateurs:
  • Meilleures efficacité et productivité attestées de l'utilisation de l'eau grâce à l'adoption de techniques d'irrigation économiquement avantageuses et à de meilleures techniques de gestion

211A2: Productivité des terres et des sols

Problème à résoudre:
23.     De plus en plus limitées en qualité (dégradation) et en quantité, les ressources en terres et en eau font l'objet de pressions croissantes dans la plupart des régions du monde. En Afrique subsaharienne, notamment, la productivité des terres accuse un déclin prononcé. Les gouvernements doivent s'associer à de multiples partenaires pour assurer l'utilisation viable et équitable des terres et l'exploitation efficiente des ressources, en faisant appel au développement participatif et à l'adaptation locale de stratégies de gestion et d'options d'affectation des sols durables.

Contribution proposée à la solution du problème
24.     En adoptant des techniques éprouvées de gestion des sols et des nutriments et de relèvement/gestion des sols dégradés et difficiles, les agriculteurs devraient parvenir à augmenter la productivité du sol ou à prévenir sa baisse, à réduire le ruissellement excédentaire, l'érosion et les risques associés aux sécheresses répétitives, ainsi qu'à obtenir des rendements supérieurs et plus stables.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
25.     Les petits agriculteurs devraient tirer profit de l'augmentation de la fertilité du sol. L'amélioration de la gestion des ressources en sols, y compris la prévention de la dégradation des terres, seront bénéfiques à l'environnement et à l'ensemble de la population.

Objectifs
26.     Dans le cadre des conventions issues de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED) et de la série d'objectifs relatifs à l'aménagement des terres énoncés dans le programme Action 21 de la CNUED, mettre à l'épreuve et diffuser des options et des politiques de gestion améliorée de la fertilité des terres et de gestion intégrée des nutriments et encourager l'évaluation et la remise en état des sols dégradés et difficiles dans différentes zones agroécologiques.

Principaux produits:
  • Pratiques de gestion intégrées des sols et des nutriments des végétaux
  • Gestion, conservation et remise en état des sols dégradés et difficiles
  • Outils d'analyse et de planification des ressources en terres
Indicateurs:
  • Adoption attestée par les agriculteurs de meilleures pratiques de gestion de la productivité des sols, de la remise en état des terres et de techniques de gestion intégrée de nutrition végétale dans le cadre des programmes relevant du PSSA, des projets du programme de coopération technique et de l'Initiative pour la fertilité des sols (IFS).
  • Réaction des agriculteurs et des formateurs encadrés par le PSSA au sujet de la validité des techniques proposées de gestion de la productivité des sols.
  • Exemples de politiques et de stratégies d'aménagement et de régénération des terres et d'amélioration de la fertilité adoptées et mises en oeuvre grâce à cette entité.

211A3: Gestion intégrée et planification des terres, des eaux et des éléments nutritifs des plantes et formulation des politiques

Problème à résoudre:
27.     En l'absence de politiques cohérentes, de procédures de planification faisant intervenir plusieurs parties prenantes et de mesures d'incitation appropriées, les populations sont quelquefois amenées, en raison de leur pauvreté et faute de mécanismes d'appui, à adopter des techniques non viables qui dégradent l'environnement ou altèrent les eaux en aval et portent préjudice aux utilisateurs des ressources en terres. De plus, les communautés rurales ne sont pas en mesure de faire face à des phénomènes naturels tels que la sécheresse et les inondations si elles n'ont pas été préparées aux catastrophes et en l'absence de mesures et stratégies d'atténuation de leurs effets.

Contribution proposée à la solution du problème
28.     Les processus de prise de décisions bien étayés, pluridisciplinaires et faisant intervenir plusieurs parties prenantes devraient déboucher sur des pratiques, stratégies et politiques plus durables de gestion des ressources en terres et en eau et accroître la résistance aux changements climatiques.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
29.     Une gestion concertée, intégrée et durable des ressources en terres et en eau qui conditionnent les moyens d'existence des communautés agricoles, pastorales et même urbaines, en particulier dans les régions sujettes à la dégradation des ressources, à la sécheresse, aux inondations et à d'autres catastrophes naturelles, devrait profiter à ces communautés.

Objectifs
30.     Favoriser une approche de la mise en valeur et de la gestion durable des ressources en terres et en eau qui soit intégrée et pluridisciplinaire et associer diverses parties prenantes.

Principaux produits:
  • Techniques et méthodes de mise en valeur et de préservation des zones humides
  • Directives pour la gestion des terres et des eaux dans les bassins versants ruraux, notamment en ce qui concerne la préparation aux catastrophes et l'atténuation des sécheresses et des inondations
  • Révision des politiques relatives à l'utilisation des terres, de l'eau et des engrais incorporant des dispositions environnementales
  • Gestion et conservation de l'humidité du sol dans les zones non irriguées, axées sur l'atténuation des effets des sécheresses
Indicateurs:
  • Exemples d'application effective sur le terrain de méthodes et techniques de gestion intégrée des terres et des eaux traitant les questions d'accès aux ressources et de répartition des avantages.
  • Exemples de programmes de mise en valeur et/ou de protection des zones humides appuyés par les activités de mise en place de capacités de la FAO ou impulsés par les activités de sensibilisation de l'Organisation.
  • Changement des contextes politiques ou du contexte institutionnel suscité par des examens et conseils de la FAO concernant les politiques suivies à propos des terres et des eaux.
  • Meilleur état de préparation des pays pour ce qui est d'évaluer la vulnérabilité et d'atténuer les contraintes et les catastrophes liées aux terres et à l'eau, dûment attesté.

211A5: Amélioration de la qualité des terres et des eaux

Problème à résoudre:
31.     Les problèmes liés à la mauvaise qualité de l'eau dans de nombreuses parties du monde sont aggravés par un drainage insuffisant, la salinité et les incidences de ces facteurs sur l'environnement ainsi que par la vulnérabilité aux catastrophes naturelles.

Contribution proposée à la solution du problème
32.     Amélioration des systèmes de drainage et des périmètres d'irrigation, élévation de la qualité des eaux usées traitées en vue de servir à l'irrigation périurbaine et meilleure adéquation des stratégies et outils de suivi de l'utilisation des terres, aide à la maîtrise de l'engorgement et de la salinité, diminution de la pollution et atténuation des effets associés aux catastrophes naturelles.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
33.     L'amélioration durable de la qualité et de la gestion de l'eau d'irrigation permettra aux agriculteurs établis dans les zones irriguées rurales et périurbaines de mieux maintenir ou accroître leur production et de mieux se prémunir contre les catastrophes naturelles.

Objectifs
34.     Amélioration des systèmes et méthodes de production mis en place pour atténuer les conséquences écologiques de la mauvaise qualité de l'eau et des catastrophes naturelles; perfectionnement des systèmes de drainage et des périmètres d'irrigation et élévation de la qualité des eaux usées traitées en vue de servir à l'irrigation péri-urbaine.

Principaux produits:
  • Techniques de gestion de la qualité des eaux et atténuation des incidences néfastes sur l'environnement
  • Méthodes de maîtrise de l'engorgement et de la salinité
  • Atténuation des effets des catastrophes naturelles par des mesures de maîtrise de l'engorgement et de la salinité et de restauration des sols
Indicateurs:
  • Exemples d'amélioration de la qualité de l'eau d'irrigation, de perfectionnement des systèmes de drainage et de sols remis en état grâce à l'appui technique fourni par cette entité.

211P7: Systèmes d'information, bases de données et statistiques sur les terres et les eaux

Problème à résoudre:
35.     Il est nécessaire de rassembler les informations sur les terres et les eaux et de tisser des liens avec des systèmes d'information sectoriels, en vue de constituer une base d'informations globale et multifonctionnelle, à plusieurs échelles, et facilitant aussi l'analyse à l'appui de la prise de décisions. Cet effort doit s'accompagner d'un suivi de l'état et de l'utilisation des ressources en terres et en eau douce dans le monde entier, comme l'ont souligné la Commission du développement durable à sa sixième session et le Comité de l'agriculture à sa quinzième session.

Contribution proposée à la solution du problème
36.     Des utilisateurs mieux informés, des politiques, des stratégies et des programmes plus pertinents déboucheront sur une structure et des mesures incitatives plus performantes et sur une gestion plus durable des ressources en terres et en eau.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
37.     L'amélioration de l'information et du cadre de l'action politique et de la planification permettant des niveaux de production plus stables et une réduction des risques pour l'environnement, devrait profiter aux agriculteurs, aux bergers et aux pêcheurs ainsi qu'à d'autres utilisateurs des ressources en terres et en eau.

Objectifs
38.     Améliorer la gestion des ressources en terres et en eau, grâce à des systèmes d'information facilitant le suivi, et la connaissance par les décideurs de l'état de ces ressources dans le monde.

Principaux produits:
  • Systèmes d'information sur les terres et les eaux
  • Bases de données et statistiques sur les terres
  • AQUASTAT et contributions au Rapport sur la mise en valeur des eaux dans le monde
  • État des ressources en terres et en eau dans le monde
Indicateurs:
  • Exemples de dispositions prises (mesures politiques, programmes) pour mieux gérer ou protéger les ressources en terres et en eau, en partie grâce à la sensibilisation générée par cette entité.

211P8: Gestion des connaissances et partenariats

Problème à résoudre:
39.     Le manque d'information sur les questions relatives aux terres et aux eaux au niveau national qui seraient utiles à la planification et à l'élaboration des politiques et la méconnaissance de ces sujets, notamment en ce qui concerne les grandes conventions internationales des Nations Unies (CNUED, la Convention sur la lutte contre la désertification – CLD, la Convention sur la diversité biologique – CDB et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat – GIEC). La priorité doit aller à l'Afrique.

Contribution proposée à la solution du problème
40.     Cette entité recueille des informations destinées à la préparation de documents thématiques et d'études prospectives aux niveaux mondial, régional et national (par exemple Agriculture: horizons 2015/30), à des tribunes internationales telles que la CDD, le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination (CCCS), le Partenariat mondial pour l'eau, et utiles à l'élaboration d'autres documents tels que des articles publiés dans les médias ou des rapports de recherche. Ces publications et ces débats internationaux suscitent à leur tour une plus grande prise de conscience des questions relatives aux terres et à l'eau, qui se traduit par des prises de décision plus éclairées.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
41.     L'amélioration des politiques, programmes et stratégies relatifs à la gestion durable des ressources en terres et en eau devrait profiter à l'ensemble de la population.

Objectifs
42.     Décisions prises en meilleure connaissance de cause aux échelons local, national et international; plus grande connaissance des questions et des actions se rapportant à la gestion et à la conservation des terres et des eaux.

Principaux produits:
  • Centre de connaissances pour la gestion des terres et des eaux
  • Contributions aux études et aux tribunes importantes
Indicateurs:
  • Statistiques disponibles depuis l'Internet, publications vendues, demandes adressées à AGL pour que la division participe à des forums et des projets témoignant d'un intérêt réel et de l'utilisation des connaissances/données produits.

211S1: Soutien direct aux États Membres et au Programme de terrain

43.     Il n'existe aucune description des motivations et des objectifs de cette entité, qui englobe avant tout des services à la demande en faveur des Membres, ce qui rend difficile toute planification.

Principaux produits:
  • Aide aux politiques et assistance technique aux États Membres
  • Soutien technique aux projets d'urgence et de secours
  • Assistance à l'élaboration de projets et appui technique
  • Assistance pour l'exécution des projets de terrain
Indicateurs:
  • Efficacité de l'appui, des conseils et des directives techniques

211S2: Programme international pour la recherche et la technologie en irrigation et drainage

44.     Il n'existe aucune description des motivations et des objectifs de cette entité, qui englobe avant tout des services à la demande en faveur des Membres, ce qui rend difficile toute planification.

Principaux produits:
  • Soutien au renforcement des capacités à l'appui de la gestion durable des eaux agricoles
  • Soutien technique au Comité de gestion et au Groupe consultatif du Programme international pour la recherche et la technologie en irrigation et drainage (IPTRID)
  • Élaboration d'un système intégré d'information pour l'IPTRID
Indicateurs:
  • Formulation, facilitation et diffusion de l'information


Programme 2.1.2: Cultures

Entité du prog. Calendrier Titre PTB 2004-05 PMT 2006-07 PMT 2008-09 PMT 2010-11 PMT Total
212A1 2002-2005 Cultures et cultivars de remplacement pour des perspectives nouvelles 1 247 0 0 0 0
212A3 2002-2005 Stratégies et technologies pour des systèmes durables de cultures et d'herbages 3 265 0 0 0 0
212A4 2002-2005 EMPRES - Volet concernant les ravageurs des plantes 1 877 0 0 0 0
212A5 2002-2007 "Généralisation de la protection intégrée" en renforçant les processus écologiques essentiels 2 217 2 383 0 0 2 383
212A8 2002-2005 Faciliter la prise de décisions concernant les productions végétales et la protection des plantes 399 0 0 0 0
212A9(1) 2004-2011 Conservation et utilisation durable des ressources phytogénétiques, y compris au moyen des biotechnologies et développement du secteur semencier 2 346 3 373 3 373 3 373 10 119
212B1 2006-2011 Production et biodiversité des cultures et des herbages 0 2 577 2 577 2 577 7 731
212B2 2006-2011 Activités horticoles pour l'amélioration des moyens d'existence 0 1 245 1 245 1 245 3 735
212B4 2006-2011 Faciliter la prise de décisions en matière de production végétale : Politique générale et technologie 0 284 284 284 852
212P1 Continu Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) 4 170 4 170 4 170 4 170 12 510
212P2 Continu Gestion des pesticides 3 162 3 162 3 162 3 162 9 486
212P3 Continu Lutte contre les migrateurs nuisibles 1 849 1 849 1 849 1 849 5 547
212P4 Continu Soutien technique au Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture 2 793 2 793 2 793 2 793 8 379
212P5 Continu Soutien à la formulation de stratégies et promotion de mesures spécifiques pour le développement de la riziculture dans les États Membres de la Commission internationale du riz (CIR) 645 478 478 478 1 434
212P6 Continu EMPRES - Volet concernant les ravageurs des plantes 0 1 877 1 877 1 877 5 631
212S1 Continu Conseils aux pays et appui au Programme de terrain 2 152 2 152 2 152 2 152 6 456
Réserve du programme 0 0 2 383 2 383 4 766
Total Programme de travail 26 122 26 343 26 343 26 343 79 029
À déduire: recettes extérieures 726 715 715 715 2 145
Ouverture de crédits (chiffre net) 25 396 25 628 25 628 25 628 76 884
Croissance réelle 1 327 2 654 3 981 7 962
Ouverture de crédits avec croissance réelle (chiffre net) 26 955 28 282 29 609 84 846
Augmentation nette de l'ouverture de crédits (pourcentage) 5,2% 10,4% 15,5% 10,4%
(1) - Le titre de l'entité a changé, mais aucune modification notable n'a été apportée à sa formulation.


45.     Le Programme 2.1.2 vise à l'amélioration durable de la production agricole, à la prévention et à la réduction des pertes dues aux ravageurs, à la conservation et à l'utilisation des ressources génétiques végétales et à la production de semences. Trois grandes mesures complémentaires consistent à aider les pays à : mettre au point des systèmes de production agricole durable; encourager les pratiques de protection intégrée des plantes et la conservation et l'utilisation durable des ressources génétiques végétales, y compris le développement de la production de semences. Le programme vise à obtenir un équilibre adéquat entre le travail sur le terrain et le travail normatif y compris l'appui technique, le renforcement des capacités institutionnelles, la normalisation et l'assistance aux politiques.

46.     Les produits peuvent être ajustés en fonction de l'évolution des situations mais aucun changement structurel ne peut être apporté aux entités 212A4 (dont le code est devenu 212P6), 212A9, 212P1, 212P2, 212P3 et 212P4, ce qui dénote le haut rang de priorité que leur accordent les Membres. En raison du caractère continu des travaux en cause, l'entité 212A4 EMPRES - Volet concernant les ravageurs des plantes devient une entité permanente du programme (212P6), les interventions étant principalement concentrées dans la région occidentale. Le projet technique actuel de lutte intégrée contre les ravageurs (212A5) devrait dans l'avenir céder la place à une entité qui lui succèderait : Application de la lutte intégrée contre les ravageurs aux problèmes rencontrés dans le système mondial, afin d'aller de l'avant dans cette lutte au niveau national.

47.     Conformément aux recommandations issues de la récente évaluation par la FAO des activités de production agricole, les entités actuelles 212A1, 212A3 et 212A8 doivent être progressivement supprimées à la fin de 2005 et seront remplacées par trois nouvelles entités qui traduisent une approche plus multidisciplinaire, l'accent étant mis sur l'élaboration des politiques et des stratégies. Ces nouvelles entités concernent plus spécifiquement l'horticulture (212B2), la production et la biodiversité des cultures et des herbages (212B1) ainsi que les systèmes d'aide à la décision en matière de production agricole (212B4).

48.     Il y a lieu de souligner que des contraintes financières sont rencontrées dans un certain nombre de domaines (notamment lutte intégrée contre les ravageurs et secrétariat de la CIPV). On fera beaucoup appel à des ressources extrabudgétaires ou on établira des synergies avec ces ressources pour les entités suivantes : EMPRES (212P6); lutte intégrée contre les ravageurs (212A5); Horticulture (212B2); mise en oeuvre du Plan d'action mondial et du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'agriculture (212A9 et 212P4); Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) (212P1), en particulier pour la participation des pays en développement aux activités de normalisation; le Secrétariat de la Convention de Rotterdam et le Programme sur les stocks africains (212P2) et la Commission de lutte contre le criquet pèlerin (212P3).

Entité A1 A2 A3 B1 B2 C1 C2 D1 D2 E1 E2 E3
212A5             l m        
212A9 l   l       l l        
212B1         l   l l l      
212B2 m         m l          
212B4             m   m m    
212P1       l l              
212P2     l l l              
212P3     l                  
212P4       l       l        
212P5       m   m m     m    
212P6     l                  
212S1     l     l            
Légende: m moins de 750 000 dollars EU
  l de 750 000 à 2 millions de dollars EU
  l plus de 2 millions de dollars EU



Proposition de croissance réelle

Dans le domaine prioritaire concernant la Conservation et l'utilisation durable des ressources génétiques végétales (212A9), une augmentation des ressources permettrait à la FAO de renforcer son aide aux pays pour l'évaluation et le développement de la capacité nationale de phytogénétique et de biotechnologie et de soutenir davantage le Protocole de prévention des risques biotechnologiques. Il serait possible, en réponse aux demandes croissantes des pays, d'aider à l'élaboration d'indicateurs normatifs internationaux en matière d'agro-biodiversité et de réglementations régissant l'accès aux semences.

Un autre domaine de grande priorité - la CIPV – tirerait aussi des avantages, notamment sous forme d'une étroite collaboration avec la Convention sur la diversité biologique au sujet des nouvelles espèces envahissantes. Les ressources disponibles dans le cadre d'une croissance réelle serviraient, dans l'entité 212P1, à poursuivre l'élaboration de normes précises, l'appui technique aux pays en développement et la préparation de documents explicatifs sur les normes.

Conjointement avec l'entité 210P1 Secrétariat de la Commission des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture (CRGAA), l'entité 212P4 serait renforcée pour répondre à la demande d'assistance technique présentée par les pays en vue de l'application du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture et de l'obtention d'un appui technique pour le (un élément de la stratégie de financement prévue par le Traité).


212A5: "Généralisation de la protection intégrée" en renforçant les processus écologiques essentiels

Problème à résoudre:
49.     On exige des pays qu'ils réduisent à la fois les risques que posent les résidus de pesticides dans l'alimentation humaine et les risques phytosanitaires internationaux. La lutte chimique contre les ennemis des cultures amenuise la biodiversité agricole et porte atteinte aux fonctions remplies par l'écosystème, provoquant finalement des infestations de ravageurs et déstabilisant la production. Aggravés par la malnutrition et les maladies infectieuses, les risques sanitaires associés à une exposition intense aux pesticides contribuent à l'insécurité alimentaire et à la pauvreté des ménages.

Contribution proposée à la solution du problème
50.     Si l'option phytosanitaire retenue est celle de la protection intégrée contre les ravageurs (PI), les populations devraient recevoir une aide suffisante des donateurs pour organiser et dispenser des stages pratiques de protection intégrée contre les ravageurs, à l'intention des agriculteurs. Les connaissances acquises par les agriculteurs au cours de ces stages leur permettront de limiter et d'éliminer les pesticides toxiques et de les remplacer par des techniques de production recommandées qui favorisent des fonctions remplies par les écosystèmes telles que la régulation des populations de ravageurs par leurs prédateurs naturels.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
51.     Les revenus des populations rurales devraient se stabiliser grâce à la diminution des attaques de ravageurs, à l'amélioration de la sécurité sanitaire des produits alimentaires et à la diminution des risques associés à l'exposition aux pesticides. Une diminution des risques sanitaires liés aux résidus de pesticides dans les vivres et d'autres produits agricoles pour les consommateurs (établis en zone urbaine pour la plupart) est attendue. L'environnement sera mieux préservé et les fonctions de l'écosystème incarnées par la biodiversité moins perturbées.

Objectifs
52.     La plupart des pays membres optent pour la protection intégrée contre les ennemis des cultures avant 2012 et les stages pratiques pour agriculteurs deviennent le principal modèle de mise au point participative de techniques au niveau local.

Principaux produits:
  • Politiques en matière de protection intégrée contre les ravageurs
  • Soutien aux programmes nationaux de lutte intégrée contre les ravageurs
  • Introduction des principes de dynamique des populations, d'épidémiologie et d'évolution dans le contexte de la biodiversité agricole
Indicateurs:
  • Montant des programmes nationaux de protection intégrée contre les ravageurs et nombre d'agriculteurs bénéficiaires
  • Exemples de stratégies nationales de réduction des pesticides et de réformes politiques nationales en faveur de la protection intégrée contre les ravageurs ou mentionnant cette dernière explicitement
  • Amélioration de la qualité des résultats attendus de la protection intégrée contre les ravageurs au niveau communautaire

212A9: Conservation et utilisation durable des ressources phytogénétiques, y compris au moyen des biotechnologies et développement du secteur semencier

Problème à résoudre:
53.     Les agriculteurs et les obtenteurs doivent avoir accès aux ressources phytogénétiques, y compris les cultures de substitutions et les nouveaux cultivars, ainsi qu'aux informations et techniques qui s'y rapportent, notamment lorsqu'ils se procurent des semences, pour pouvoir accroître durablement leur production et/ou maintenir la rentabilité. Le Plan d'action mondial pour la conservation et l'utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture (RPGAA) et le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture pourvoient à ce besoin.

Contribution proposée à la solution du problème
54.     La mise au point de matériel végétal de haute qualité adapté localement et de l'accès facilité à ce matériel ainsi que l'amélioration de la gestion de la biodiversité agricole dans les exploitations permettront aux agriculteurs d'accroître durablement leur production et de contribuer ainsi à la sécurité alimentaire.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
55.     L'élévation de la sécurité alimentaire profitera aux communautés agricoles (y compris aux agriculteurs démunis établis dans les zones marginales) et à l'ensemble de la population.

Objectifs
56.     Diffusion et utilisation à grande échelle et conservation des ressources phytogénétiques ainsi que de la biodiversité connexe par le renforcement du secteur semencier et des capacités de sélection végétale au niveau national et mise en oeuvre effective du Plan d'action mondial pour la conservation et l'utilisation durable des RPGAA.

Principaux produits:
  • Développement des capacités utiles à l'amélioration de l'utilisation des RPGAA, notamment par des stratégies de sélection végétale et par les biotechnologies
  • Perfectionnement des pratiques de gestion des cultures et de la biodiversité connexe par une approche écosystémique
  • Soutien à la gestion au sein de l'exploitation, à l'échange et à l'amélioration des RPGAA, et systèmes semenciers nationaux assurant une complémentarité entre les systèmes privés, publics et informels
  • Amélioration des cadres réglementaires pour les RPGAA en semences et en variétés, y compris la protection des variétés végétales dans les secteurs public et privé
  • Attention requise portée aux semences et aux RPGAA dans la préparation aux catastrophes et les opérations de secours et de relèvement
  • Amélioration de l'accès aux RPGAA et aux technologies semencières, notamment les biotechnologies, et du transfert des RPGAA et des technologies semencières
  • Évaluation des capacités nationales de sélection végétale et de biotechnologie à des fins de planification stratégique, de manière à renforcer l'utilisation des RPGAA
  • Contrôle de l'utilisation des RPGAA, y compris l'appui au mécanisme de facilitation de l'exécution du Plan d'action mondial
  • Évaluation d'applications biotechnologiques, en mettant l'accent sur l'utilisation des RPGAA, afin de répondre aux besoins de développement
  • Promotion de l'utilisation de cultures et de cultivars de substitution, en insistant sur les espèces sous-utilisées et leurs ressources génétiques
  • Conseils et appui aux politiques en vue de renforcer la capacité nationale en matière de prévention des risques biologiques liés aux plantes
  • Soutien à la mise en œuvre, à l'échelle nationale et internationale, d'accords environnementaux multilatéraux
Indicateurs:
  • Exemples d'activités issues de l'application du Plan d'action mondial.
  • Exemples de programmes nationaux et d'entreprises privées diffusant des cultivars adaptés localement, y compris à partir de cultures de substitution, et du matériel végétal de bonne qualité, en partie grâce à cette entité.
  • Établissement ou renforcement de programmes nationaux pour les RPGAA et/ou incorporation d'activités semencières et de sélection végétale dans ces programmes.

212B1: Production et biodiversité des cultures et des herbages

Problème à résoudre:
57.     La productivité accrue des cultures peut être préjudiciable aux ressources naturelles et donner lieu à de sérieuses préoccupations quant à une intensification viable de l'agriculture (par exemple d'un point de vue biologique, écologique, économique et social). De nouveaux débouchés pour les produits locaux offrent des perspectives aux agriculteurs et éleveurs des pays en développement et constituent un créneau auquel la science peut apporter beaucoup en lançant des ponts entre les nouvelles technologies et les techniques traditionnelles. Des technologies sont souvent disponibles dans tel ou tel pays ou centre de recherche international mais n'ont pas fait l'objet d'un transfert qui améliore la production au niveau de l'exploitation ou dans d'autres pays. Le secteur agricole doit appliquer des processus, des procédures et des méthodes d'une grande rigueur pour garantir la qualité de l'alimentation et de la production d'aliments pour animaux et pour diversifier les systèmes de production.

Contribution proposée à la solution du problème
58.     Ce projet technique, qui fait appel à des connaissances spécialisées interdisciplinaires, vise à la mise en oeuvre efficace de stratégies et de technologies intégrées capables de réduire l'insécurité alimentaire et d'améliorer les moyens d'existence des ruraux, tout en évitant la dégradation des ressources naturelles.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
59.     Les petits exploitants, les producteurs agricoles urbains et périurbains et les communautés d'éleveurs tireront profit des conseils sur les méthodes viables et rentables de production agricole ainsi que sur leur application. Les consommateurs et l'ensemble du public devraient en dernière instance se voir assurer une alimentation de meilleure qualité et plus sûre, produite selon des méthodes ne nuisant pas à l'environnement. Les institutions publiques et les chercheurs tireront profit de l'établissement de réseaux visant à améliorer et à diversifier les systèmes de culture à l'échelle mondiale.

Objectifs
60.     Accès accru à une alimentation de qualité produite durablement et en quantité suffisante, grâce à des techniques et des politiques intégrées.

Principaux produits:
  • Introduction de meilleures technologies dans les systèmes de culture intensive à l'intention des petits exploitants
  • Introduction de meilleures technologies pour les systèmes d'herbage et de culture extensifs visant à assurer des moyens de subsistance durables
  • Intensification de la production vivrière durable et des cultures industrielles grâce notamment à de bonnes pratiques agricoles
  • Des technologies et une meilleure base de connaissances en vue de la production intensive et de la conservation du fourrage
  • Application de la stratégie globale de mise en valeur du manioc
  • Renforcement des capacités de gestion des cultures et d'orientation variétale à l'appui d'une production et d'une lutte intégrées contre les ravageurs
Indicateurs:
  • Transfert attesté aux petits exploitants et éleveurs de connaissances techniques en matière de production et de biodiversité dans les systèmes de culture/herbage.

212B2: Activités horticoles pour l'amélioration des moyens d'existence

Problème à résoudre:
61.     Grâce à sa diversité et à sa capacité d'adaptation aux besoins des producteurs et des consommateurs, l'horticulture a la possibilité de devenir un secteur de plus en plus important du développement agricole à venir. Par ailleurs, la consommation quotidienne accrue de fruits et de légumes comme élément d'un régime équilibré est encouragée par la FAO et l'OMS, compte tenu des avantages bien connus en matière de santé qu'ils offrent en termes d'apport en micronutriments et de prévention de certaines maladies non transmissibles. D'où le besoin d'une plus grande efficacité dans la chaîne d'approvisionnement en fruits et légumes et d'une méthode de commercialisation qui permette de disposer tout au long de l'année de fruits et légumes sains à des prix abordables. L'avantage qu'ils offrent en matière de santé, ajouté au potentiel que présente l'élaboration de cultures horticoles de grande valeur comme moyen d'améliorer le revenu des agriculteurs, constitue un défi pour les secteurs de la production et de la commercialisation. Pour relever ce défi, une méthode globale s'impose fondée sur la collaboration entre les diverses organisations, le partage des tâches et, s'il y a lieu, des partenariats avec le secteur privé. Des conseils seront fournis au pays en matière de politique générale et des mécanismes seront mis en place pour aider aux décisions de caractère technique.

Contribution proposée à la solution du problème
62.     Le présent projet technique vise à aider au développement durable du secteur de l'horticulture. Il favorisera l'interdisciplinarité et les partenariats internes/externes, apportera une aide sous forme d'une mobilisation des ressources extérieures et assurera dans ce secteur des services efficaces répondant aux besoins des pays.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
63.     Les petits exploitants, les exploitants de jardins familiaux, les producteurs urbains et périurbains et les marchands de produits horticoles devraient pouvoir bénéficier de la demande découlant de la prise de conscience accrue par le consommateur du rôle des fruits et des légumes dans un régime sain. Les consommateurs et l'ensemble du public devraient finalement se voir assurer un approvisionnement en produits sains de meilleure qualité à des prix abordables qui seraient produits selon des méthodes respectueuses de l'environnement.

Objectifs
64.     Promotion de stratégies visant à augmenter le revenu des petits exploitants tout en répondant aux préoccupations sanitaires et aux contraintes techniques tout au long de la chaîne alimentaire des fruits et légumes; adaptation et diffusion de technologies visant à rendre l'horticulture plus efficace et les produits plus disponibles.

Principaux produits:
  • Initiative FAO-OMS en matière de fruits et légumes à l'échelle mondiale
  • Politiques et stratégies visant à soutenir le développement rationnel de l'horticulture urbaine et périurbaine
  • Conseils techniques pour renforcer l'efficacité et les chaînes de production de fruits pérennes
  • Soutien technique à l'éducation à l'horticulture
  • Soutien technique et renforcement des capacités pour l'application de bonnes pratiques agricoles dans l'horticulture y compris la gestion organique
  • Stratégies et technologies visant à assurer une meilleure disponibilité des légumes, toute l'année
Indicateurs:
  • Programmes nationaux et régionaux articulés fondés sur des ajustements de l'action des pouvoirs publics et s'appuyant sur une méthode interdisciplinaire de développement du secteur horticole de type filière alimentaire.

212B4: Faciliter la prise de décisions en matière de production végétale : Politique générale et technologie

Problème à résoudre:
65.     Les agriculteurs ont besoin de connaissances orientées vers la demande et opérationnelles plutôt que de conseils généraux. Il n'en reste pas moins que les informations techniques sur la production agricole, la phytogénétique et la biotechnologie sont souvent mal référencées et insuffisamment adaptées au contexte écologique propre au pays.

Contribution proposée à la solution du problème
66.     Il s'agit, dans cette entité, d'assurer l'apport d'informations techniques répondant davantage à la demande grâce aux bases de données et aux sites Web d'appui à la décision de la Division de la production végétale et de la protection des plantes, afin de garantir l'adoption de technologies plus efficaces et plus sûres. On accordera une attention particulière aux questions de la diversité des cultures, des nouvelles technologies et de la compatibilité écologique, afin de veiller à ce que les objectifs à court terme d'augmentation de la production végétale ne soient pas satisfaits au détriment de la durabilité à long terme.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
67.     Les agriculteurs et les décideurs devraient trouver un avantage direct dans l'amélioration de la base de connaissances sur la production végétale et des disciplines connexes.

Objectifs
68.     Fourniture de conseils visant à satisfaire rapidement la demande en matière de politique générale et de besoins techniques.

Principaux produits:
  • Renforcement et amélioration des bases de données sur les cultures essentielles et des systèmes d'aide à la décision
  • Sites Web de la FAO concernant les cultures, bulletins électroniques et nouvelles publications sur les cultures importantes et mineures
Indicateurs:
  • Intérêt montré par les gouvernements, les institutions publiques, les donateurs et les entreprises privées pour l'expansion nationale ou régionale des technologies en réponse aux demandes des agriculteurs
  • Volume d'informations et de matériel d'informations concernant les espèces adaptées ou les cultivars et les techniques connexes recueillies, structurées et diffusées par divers moyens

212P1: Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV)

Problème à résoudre:
69.     L'effet néfaste des ravageurs sur la production végétale et la conservation des plantes, les ressources végétales nationales et la biodiversité.

Contribution proposée à la solution du problème
70.     La CIPV fournit un cadre essentiel et une tribune pour la coopération internationale, l'harmonisation et les échanges techniques entre les Parties. La Convention repose sur l'hypothèse que la prévention de la prolifération et de l'introduction des ravageurs et la promotion de mesures de lutte contre ces derniers exige une action multilatérale effective.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
71.     Les agriculteurs, en ce qui concerne la protection de leurs cultures; le grand public en raison de la protection des systèmes agricoles et de l'environnement et de la facilitation des échanges.

Objectifs
72.     Promouvoir des cadres réglementaires appropriés et des mesures phytosanitaires nationales et internationales efficaces pour la lutte contre les ennemis des cultures. Moindre dissémination des organismes végétaux nuisibles et meilleur contrôle grâce à une action commune. Les pays ne peuvent y parvenir seuls, à moins d'assumer des coûts plus élevés.

Principaux produits:
  • Normes phytosanitaires internationales
  • Approches harmonisées entre différents accords et organisations internationaux et régionaux concernés
  • Échange d'informations phytosanitaires obligatoires
  • Appui aux systèmes phytosanitaires nationaux
  • Règlement des différends
  • Mise en place d'un cadre administratif efficace
  • Appui aux commissions régionales de la FAO
Indicateurs:
  • Mesures prises par des services nationaux de protection des plantes à l'appui de la mise en œuvre de la CIPV.
  • Exemples de stratégies, politiques et projets nationaux formulés et/ou mis en oeuvre dans la perspective de la CIPV.

212P2: Gestion des pesticides

Problème à résoudre:
73.     L'usage des pesticides est nécessaire pour maintenir et accroître de la production de nombreux systèmes de culture. Toutefois, les pesticides, et en particulier les pesticides périmés, comportent des risques élevés pour la santé humaine et l'environnement.

Contribution proposée à la solution du problème
74.     Cette entité appuie ses activités sur la version révisée du Code international de conduite pour la distribution et l'utilisation des pesticides. Elle contribue à l'élaboration de normes relatives à la gestion des pesticides, aux résidus de pesticides et à la qualité des substances pesticides. Cette entité appuie le Secrétariat intérimaire de la Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause (PIC) applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux faisant l'objet d'un commerce international. Les normes facilitent les échanges de pesticides et de produits agricoles, tout en protégeant la santé humaine et l'environnement. L'amélioration de l'échange d'informations, le recours à des solutions moins dangereuses (biopesticides) et l'élimination des pesticides périmés sont d'autres moyens qui devraient contribuer à réduire les risques associés aux pesticides.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
75.     Les agriculteurs et les autres utilisateurs de pesticides, ainsi que les consommateurs, grâce à la réduction des risques pour la santé humaine et l'environnement associés aux pesticides.

Objectifs
76.     Pratiques rationnelles de gestion des pesticides, conformes aux normes internationales et axées sur la réduction du risque.

Principaux produits:
  • Promotion et mise à jour du Code international de conduite sur la distribution et l'utilisation des pesticides
  • Recommandations concernant les niveaux maximaux de résidus de pesticides pour les normes du Codex relatives aux résidus de pesticides
  • Secrétariat de la Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause (PIC) applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux faisant l'objet d'un commerce international
  • Prévention de la formation de stocks de pesticides périmés et facilitation de leur élimination
  • Technologies permettant de remplacer les pesticides très nuisibles à l'environnement
  • Appui technique aux systèmes de réglementation et à une saine gestion des pesticides
Indicateurs:
  • Exemples où le cadre réglementaire international a marqué un progrès vers la gestion rationnelle des pesticides, en partie grâce à cette entité.
  • Réduction du commerce, de l'emploi et du stockage des pesticides dangereux.

212P3: Lutte contre les migrateurs nuisibles

Problème à résoudre:
77.     Les ennemis transfrontières des cultures, en particulier le criquet pèlerin, mais aussi d'autres acridiens, les oiseaux granivores et les chenilles processionnaires, sont susceptibles de causer des dégâts considérables aux cultures et menacent en permanence les moyens d'existence des populations rurales et la sécurité alimentaire globale des pays affectés. Les programmes de prévention et de maîtrise doivent être efficaces tout en respectant la santé humaine et l'environnement.

Contribution proposée à la solution du problème
78.     Par définition, les migrateurs nuisibles affectent plus d'un pays et les pratiques de lutte appliquées par un pays se répercutent dans d'autres pays. Les pays touchés doivent donc coopérer efficacement et appliquer une démarche concertée pour la lutte contre les migrateurs nuisibles.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
79.     L'amélioration de la protection des cultures et des pâturages sera profitable aux agriculteurs et aux éleveurs des régions affectées. Le grand public tirera profit de l'utilisation réduite de pesticides chimiques et de leur substitution par des biopesticides.

Objectifs
80.     Coopération et coordination régionales et interrégionales dans le domaine de la gestion des migrateurs nuisibles, en particulier les criquets pèlerins, mais aussi d'autres acridiens, les oiseaux granivores et les chenilles processionnaires.

Principaux produits:
  • Bulletins mensuels sur la situation du criquet pèlerin, y compris des prévisions, des avis d'alertes spéciales et des synthèses sur les autres pullulations d'acridiens
  • Coordination de la lutte contre les criquets pèlerins et coopération entre les pays touchés
  • Services d'appui technique aux gouvernements pour la lutte contre les migrateurs nuisibles
Indicateurs:
  • Exemples de mesures prises en concertation à la suite d'alertes spéciales sur des situations critiques provoquées par le criquet pèlerin/partage d'informations
  • Exemples de décisions politiques visant à lutter contre les migrateurs nuisibles, prises entre plusieurs pays de la même région.

212P4: Soutien technique au Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture

Problème à résoudre:
81.     La conservation et l'utilisation durable des RPGAA, un accès plus aisé à ces ressources et le partage des avantages tirés de leur utilisation sont essentiels à la sécurité alimentaire et à l'agriculture durable. Le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture a été conclu par les membres dans cette optique.

Contribution proposée à la solution du problème
82.     L'application généralisée du Traité international sur les RPGAA débouchera sur la conservation et une meilleure utilisation des ressources phytogénétiques. L'accès par les agriculteurs à du matériel végétal de haute qualité adapté localement jettera les bases d'un accroissement durable de la production, contribuant à la sécurité et à la diversité alimentaires.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
83.     Les parties au Traité international sur les RPGAA et d'autres pays, moyennant un appui technique efficace au traité lui‑même et à ses éléments constitutifs. L'accroissement de la sécurité et de la diversité alimentaires profitera aux communautés agricoles et à la population dans son ensemble.

Objectifs
84.     Aider les parties au Traité international sur les RPGAA à mettre en oeuvre le traité lui-même et ses éléments constitutifs (le Plan d'action mondial, les collections internationales ex situ, les réseaux de RPGAA et le Système mondial d'information et d'alerte rapide sur les RPGAA et les semences, en vue de contribuer à la conservation et à l'utilisation durable des RPGAA et à faciliter l'accès à ces ressources et le partage des avantages issus de leur utilisation.

Principaux produits:
  • Affinement du Plan d'action mondial à évolution continue pour la conservation et l'utilisation durable des RPGAA sur la base d'un Rapport convenu et périodiquement mis à jour sur l'état des RPGAA dans le monde
  • Mécanisme de facilitation de l'exécution du Plan d'action mondial par toutes les parties prenantes
  • Appui aux réseaux internationaux de collections ex situ
  • Contributions au perfectionnement du SIAM, notamment pour ce qui est de l'amélioration des semences et des cultures
  • Soutien aux réseaux de sécurité semencière
  • Appui technique à la Commission des RPGAA et à son Groupe de travail technique intergouvernemental (GTTI) sur les RPGAA, de même qu'à l'Organe directeur du Traité
Indicateurs:
  • Résumé de l'état d'avancement de l'exécution du Plan d'action mondial et exemples de dispositions prises pour le mettre en oeuvre.
  • Nombre de demandes d'information soumises au Système mondial d'information.
  • Adoption du Plan d'action mondial révisé.

212P5: Soutien à la formulation de stratégies et promotion de mesures spécifiques pour le développement de la riziculture dans les États Membres de la Commission internationale du riz (CIR)

Problème à résoudre:
85.     Le riz forme la base de l'alimentation de plus de 3 milliards de personnes dans le monde, auxquelles il fournit 50 à 60 pour cent de la ration énergétique journalière. La production mondiale de riz a connu un essor rapide dans les années 70 et 80, surtout à cause à l'augmentation des rendements. Mais depuis 1990, la croissance moyenne a fortement reculé, passant de quelque 2 pour cent par an dans les années 80 à environ 1 pour cent par an dans les années 90. Des ajustements de la production intensive de riz s'imposent aussi pour enrayer la dégradation croissante de l'environnement par la pollution agrochimique, l'intensification des infestations par des ravageurs et la diminution de la biodiversité, tandis que les ressources en eau et en terres nécessaires à la riziculture se raréfient.

Contribution proposée à la solution du problème
86.     La Commission internationale du riz continuera à se concentrer avant tout sur la coordination des efforts nationaux, régionaux et mondiaux, ce qui devrait favoriser sensiblement la production durable de riz au profit de la sécurité alimentaire et de la réduction de la pauvreté.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
87.     Les riziculteurs devraient tirer profit de l'amélioration constante des politiques nationales et des techniques permettant d'intensifier la production de riz. Quant aux consommateurs, leur aliment de base serait toujours disponible, et ce à des prix stables.

Objectifs
88.     Adaptation des programmes nationaux de mise en valeur du riz et application à grande échelle des recommandations de la Commission visant à accroître la production rizicole de façon durable et respectueuse de l'environnement.

Principaux produits:
  • Harmonisation des actions en faveur du développement de la riziculture par le biais des réunions de la CIR et de son Comité directeur et des réseaux coopératifs interrégionaux
  • Aide à la mise en oeuvre des recommandations de la CIR dans les pays et suivi de leur impact
  • Collecte, analyse et publication d'informations sur les technologies rizicoles innovantes, les facteurs de production, les contraintes et les perspectives dans différentes zones agroécologiques
Indicateurs:
  • Nombre de membres du personnel des programmes nationaux formés aux nouvelles technologies et directives.
  • Nombre de programmes nationaux appliquant activement les recommandations de la Commission.
  • Exemples de mesures correctrices prises au niveau national à la suite des recommandations de la Commission.
  • Demandes de bulletins de la CIR.

212P6: EMPRES - Volet concernant les ravageurs des plantes

Problème à résoudre:
89.     Les ravageurs des plantes transfrontières, particulièrement le criquet pèlerin, constituent une menace permanente aux moyens de subsistance des populations rurales et à la sécurité alimentaire générale des pays touchés. Les programmes de prévention et de maîtrise doivent être efficaces tout en respectant la santé humaine et l'environnement.

Contribution proposée à la solution du problème
90.     L'entité vise à minimiser le risque de situation de crise due aux ravageurs de plantes transfrontières, initialement surtout le criquet pèlerin, en s'appuyant sur des systèmes d'alerte rapide, des interventions rapides et des moyens de recherche.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
91.     Les agriculteurs et les communautés d'éleveurs bénéficieront de la protection des cultures et des pâturages. Le grand public tirera profit de l'utilisation réduite de pesticides chimiques et de leur substitution par des biopesticides.

Objectifs
92.     Minimiser le risque de situation de crise due à des ravageurs de plantes transfrontières, initialement surtout le criquet pèlerin, en s'appuyant sur des systèmes d'alerte rapide, des interventions rapides et des moyens de recherche.

Principaux produits:
  • Coordination des activités EMPRES surtout en Afrique de l'Ouest et en Afrique du Nord-Ouest
  • Amélioration des prospections acridiennes et des systèmes d'alerte rapide
  • Aide au renforcement des capacités d'intervention antiacridienne rapide
  • Amélioration de la mise en oeuvre et du contrôle de la planification des interventions antiacridiennes d'urgence
  • Appui technique aux alertes et aux interventions rapides dans le cas de ravageurs transfrontières des plantes autres que le criquet pèlerin
Indicateurs:
  • Utilisation efficace par les services nationaux de protection des plantes de systèmes de communication électronique améliorés et de meilleures procédures de signalisation
  • Utilisation efficace d'applications améliorées et de solutions autres que les pesticides chimiques, notamment de biopesticides respectueux de l'environnement
  • Résultats d'études sur la capacité de lutte antiacridienne de certains pays afin d'améliorer les mécanismes de planification des interventions d'urgence
  • Responsables nationaux formés à la prospection acridienne et à la lutte contre le criquet pèlerin

212S1: Conseils aux pays et appui au Programme de terrain

93.     Il n'existe aucune description des motivations et des objectifs de cette entité, qui englobe avant tout des services à la demande en faveur des Membres, ce qui rend difficile toute planification.

Principaux produits:
  • Appui technique et conseils au programme de terrain, y compris pour les situations d'urgence, à propos de la production agricole
  • Appui technique et conseils au programme de terrain, y compris pour les situations d'urgence, à propos de la protection des végétaux
  • Appui technique et conseils au programme de terrain, y compris pour les situations d'urgence, à propos des systèmes de semences
Indicateurs:
  • Demandes, missions, exécutions de projets


Programme 2.1.3: Élevage

Entité du prog. Calendrier Titre PTB 2004-05 PMT 2006-07 PMT 2008-09 PMT 2010-11 PMT Total
213A3 2002-2005 Contribution de l'élevage à la lutte contre la pauvreté 2 078 0 0 0 0
213A5 2002-2005 Élaboration de la Stratégie mondiale pour la gestion des ressources génétiques des animaux d'élevage 1 968 0 0 0 0
213A6 2002-2005 Gestion de la santé publique vétérinaire et sécurité des produits d'alimentation humaine et animale 1 415 0 0 0 0
213A7 2002-2005 EMPRES - Élevage 2 953 0 0 0 0
213A8 2002-2005 Technologies et systèmes d'utilisation efficace des ressources naturelles pour les productions animales 2 283 0 0 0 0
213A9 2002-2005 Maîtrise écologique des maladies transmises par des insectes 1 009 0 0 0 0
213B1 2002-2005 Analyse et élaboration de stratégies pour le secteur de l'élevage 1 140 0 0 0 0
213B2 2006-2011 Analyse du secteur de l'élevage et élaboration de politiques relatives à ce secteur 0 1 140 1 140 1 140 3 420
213B4 2006-2011 Santé publique vétérinaire et sécurité alimentaire 0 1 665 1 665 1 665 4 995
213B5 2006-2011 Développement de l'élevage et réduction de la pauvreté 0 3 502 4 155 4 155 11 812
213B6 2006-2011 Interactions élevage-environnement 0 3 577 2 917 2 917 9 411
213P1(1) Continu Système mondial d'information sur l'élevage 1 948 1 948 1 948 1 948 5 844
213P2 Continu EMPRES - Lutte progressive contre les maladies animales transfrontières 0 2 953 2 960 2 960 8 873
213S1 Continu Conseils aux pays Membres et appui au Programme de terrain 2 928 2 928 2 928 2 928 8 784
Total Programme de travail 17 722 17 713 17 713 17 713 53 139
À déduire: recettes extérieures 510 501 501 501 1 503
Ouverture de crédits (chiffre net) 17 212 17 212 17 212 17 212 51 636
Croissance réelle 754 1 508 2 262 4 524
Ouverture de crédits avec croissance réelle (chiffre net) 17 966 18 720 19 474 56 160
Augmentation nette de l'ouverture de crédits (pourcentage) 4,4% 8,8% 13,1% 8,8%
(1) - Le titre de l'entité a changé, mais aucune modification notable n'a été apportée à sa formulation.


94.     Ce programme vise à clarifier et à faciliter le rôle du sous-secteur de l'élevage dans la réduction de la pauvreté et l'amélioration de la sécurité alimentaire et de la sécurité sanitaire des aliments. Il vise à assurer la sécurité du commerce des animaux et des produits d'origine animale tout en sauvegardant la durabilité de l'environnement et la biodiversité. Il continue de s 'inscrire dans un contexte international de biens publics compte tenu de l'expansion et de l'évolution rapides de l'ensemble du sous-secteur de l'élevage et des problèmes qui en découlent en termes d'équité, de santé publique (vétérinaire) et de durabilité de la base des ressources naturelles.

95.     On a procédé au regroupement et au repositionnement des entités composant le programme pour faire porter ce dernier plus précisément sur des domaines revêtant la plus grande utilité et le plus haut rang de priorité, compte tenu de l'expérience acquise à ce jour dans la gestion du secteur de l'élevage en pleine croissance. La structure comprend maintenant six projets techniques ou projets de coopération contre huit antérieurement avec, également, une réduction des principaux produits. L'entité 213S1 reste inchangée.

96.     L'entité 213P1 Système mondial d'informations sur l'élevage est maintenue avec seulement quelques petits ajustements. L'entité 213B1 devient une entité portant pratiquement le même nom mais légèrement reformulée, sous l'intitulé 213B2. Étant donné le caractère continu du travail qu'elle implique, EMPRES est transformée en une entité continue (213P2, précédemment 213A7). L'entité 213B4 Santé publique vétérinaire et sécurité alimentaire a évolué de l'entité 213A6 qu'elle était pour assurer maintenant des apports aux mécanismes de normalisation (dans le contexte du Codex Alimentarius et des mesures sanitaires et phytosanitaires). Deux nouvelles entités reprennent les éléments centraux des anciennes entités 213A3, 213A5, 213A8 et 213A9 (toutes interrompues à la fin de 2005):

Entité A1 A2 A3 B1 B2 C1 C2 D1 D2 E1 E2 E3
213B2       l l           l  
213B4         l l l          
213B5 l   l     l l          
213B6       l   l   l        
213P1             l   l l    
213P2 l       l   l          
213S1     l       l          
Légende: m moins de 750 000 dollars EU
  l de 750 000 à 2 millions de dollars EU
  l plus de 2 millions de dollars EU



Proposition de croissance réelle

Les crédits supérieurs prévus dans l'entité 213B6 serviraient à analyser les risques écologiques liés à l'intensification et à la concentration géographique de la production animale et à encourager les mesures de gestion et de communication des risques. Cette activité aboutirait également à un système efficace d'alerte rapide pour les maladies transfrontières des animaux et contribuerait à faciliter le consensus au sein de groupes de pays au sujet des mesures de prévention et de lutte contre ces maladies (213B4). Finalement, dans le cadre de l'entité 213B2, on emploierait davantage de moyens pour mettre au point des instruments d'aide à la décision en vue de la formulation de politiques d'élevage et pour créer des plates-formes appropriées pour débattre des politiques permettant la protection des biens publics internationaux en jeu.


213B2: Analyse du secteur de l'élevage et élaboration de politiques relatives à ce secteur

Problème à résoudre:
97.     La production animale connaît une croissance plus dynamique que toute autre activité agricole. Cette tendance est associée à un glissement structurel dynamique vers un plus grand rôle du marché, des déplacements géographiques et une intensification et une industrialisation des activités. Ces modifications entraînent une série de menaces : la perte potentielle de moyens de subsistance car les contraintes changeantes dans la chaîne alimentaire tendent à exclure les groupes vulnérables, en particulier les petits producteurs; la dégradation de l'environnement dû à une croissance désordonnée de la production animale à l'échelle industrielle et aux restrictions à la mobilité dans des zones arides et marginales et enfin les risques de propagation de maladies chez les hommes et les animaux dus à l'évolution de l'écologie et des pratiques de gestion. Ces menaces doivent être prises correctement en compte dans les politiques nationales et des accords internationaux.

Contribution proposée à la solution du problème
98.     Les décideurs doivent être mieux informés sur les questions de politique générale qui se posent par suite des changements survenus dans le secteur de l'élevage. Ils doivent se doter d'un instrument qui leur permette d'analyser les enjeux et de trouver des options adéquates. Ce processus doit s'inscrire dans une concertation sur les politiques que la FAO peut encourager en recourant à des mécanismes formels (organismes intergouvernementaux) et informels (action publique).

Bénéficiaires et avantages escomptés :
99.     Les groupes pauvres et vulnérables tireraient avantage d'un cadre réglementaire plus équilibré. Le public dans son ensemble devrait tirer profit du fait que les questions de santé publique et de durabilité de l'environnement reçoivent une priorité accrue.

Objectifs
100.     Une meilleure compréhension des questions de politique générale concernant le changement structurel du secteur de l'élevage, combinée avec une plus grande capacité d'analyse et de formulation, négociée et appliquée dans un cadre réglementaire favorable.

Principaux produits:
  • Évaluations mondiales et régionales du secteur de l'élevage
  • Instruments d'aide à la décision en vue de la formulation des politiques
  • Concertation sur les politiques relatives à l'élevage
Indicateurs:
  • Pays où l'analyse du secteur de l'élevage a provoqué un débat public sur les politiques concernant ce secteur
  • Preuve de l'influence exercée par l'analyse du secteur sur les politiques en matière élevage

213B4: Santé publique vétérinaire et sécurité alimentaire

Problème à résoudre:
101.     Les changements survenus dans les systèmes agricoles, particulièrement l'intensification de la production animale et des échanges mondiaux des produits animaux ont accru les risques d'origine alimentaire pour la santé humaine. La durabilité des produits d'origine animale, de la santé publique vétérinaire, de la sécurité alimentaire, de la sécurité sanitaire des aliments, du développement rural et du commerce est compromise par les zoonoses.

Contribution proposée à la solution du problème
102.     Une meilleure capacité nationale en médecine vétérinaire et santé animale devrait présenter des avantages en termes de santé publique, de confiance des consommateurs et d'expansion du commerce.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
103.     Les consommateurs sont les bénéficiaires finals des programmes de lutte contre les zoonoses et d'amélioration de la sécurité alimentaire. Les producteurs, petits et grands, tireront avantage d'animaux en meilleure santé, davantage productifs et plus rentables, de produits plus sains et d'une réduction des obstacles au commerce national et international. L'entité intéresse à la fois les producteurs et les consommateurs des pays en développement.

Objectifs
104.     Des structures de santé publique vétérinaire sont mises en place ou renforcées en vue de la lutte contre les zoonoses.

Principaux produits:
  • Lutte intégrée contre les principales zoonoses
  • Apports au Codex Alimentarius et aux accords SPS et mise en œuvre de ces instruments
  • Bonnes pratiques en vue de la réduction des risques d'origine alimentaire pour la santé humaine
Indicateurs:
  • Programmes régionaux et nationaux de lutte contre les maladies et unités de santé publique vétérinaire créées ou dont les capacités ont augmenté
  • Incidence moindre des zoonoses, mesurée à l'échelle nationale

213B5: Développement de l'élevage et réduction de la pauvreté

Problème à résoudre:
105.     Dans les pays en développement, les éleveurs subissent de nombreuses contraintes : accès insuffisant aux marchés, aux biens et aux services, faiblesse des institutions et manques fréquents de compétences, de connaissances et de techniques appropriées. Ces contraintes sont souvent aggravées par une vulnérabilité accrue due aux catastrophes naturelles, aux conflits et au VIH/SIDA. La production et la productivité demeurent bien en deçà du potentiel et les pertes et le gaspillage peuvent atteindre des niveaux élevés. Toutefois des races animales et des ressources locales d'affouragement adaptées sont disponibles ainsi que des techniques améliorées et adaptées qui comprennent la conservation des produits et une transformation qui ajoute de la valeur aux produits. Ces mesures, conjuguées à des institutions et politiques porteuses, peuvent améliorer nettement la productivité et la création de revenus et contribuer largement à la réduction de la pauvreté.

Contribution proposée à la solution du problème
106.     Les matériels de renforcement des capacités et les outils décisionnels produits par cette entité seront intégrés dans les stratégies nationales de lutte contre la pauvreté par les organismes de développement (nationaux, bilatéraux et multilatéraux et organisations non gouvernementales) pour formuler et mettre en oeuvre des programmes destinés aux communautés pauvres tributaires de l'élevage dans les pays en développement.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
107.     Les ménages ruraux et périurbains des pays en développement qui élèvent des animaux bénéficieront de l'amélioration de la productivité de ces animaux qui augmentera leurs revenus, leur permettra d'accumuler des avoirs et de réduire leur vulnérabilité. Les consommateurs devraient bénéficier d'un plus large accès à une alimentation de qualité d'origine animale. La transformation accrue des produits animaux créera des débouchés en matière d'emploi.

Objectifs
108.     Amélioration de la zootechnie et de la santé animale, de la transformation des produits animaux et élargissement de l'accès aux marchés dus aux programmes destinés aux petits exploitants tributaires de l'élevage; élevage à petite échelle pris en compte dans les stratégies nationales de réduction de la pauvreté.

Principaux produits:
  • Bonnes pratiques pour une production animale équitable
  • Renforcement des capacités en vue de la création de revenus et d'emplois grâce à la transformation des produits animaux
  • Stratégies permettant d'améliorer l'accès aux services zootechniques
  • Stratégies permettant d'atténuer l'effet sur l'élevage des situations de crise, des conflits et du VIH/SIDA
Indicateurs:
  • Adoption de meilleures pratiques de production animale, particulièrement chez les agriculteurs participant au PSSA
  • Programmes et interventions des pouvoirs publics en fonction des résultats obtenus par l'entité

213B6: Interactions élevage-environnement

Problème à résoudre:
109.     Cette entité concerne les questions de gestion des ressources naturelles liées à l'élevage telles que la dégradation et la contamination de l'environnement, les menaces à la diversité génétique animale et l'apparition et la propagation de maladies par l'intermédiaire de l'environnement. Il convient d'apporter des éclaircissements sur les aspects importants des interactions élevage-environnement et de les prendre en compte dans les stratégies techniques et institutionnelles, ainsi que dans les politiques.

Contribution proposée à la solution du problème
110.     Les aides à la décision et les matériels de renforcement des capacités produits par cette entité seront utilisées par les organismes de développement (nationaux, bilatéraux et multilatéraux et organisations non gouvernementales) pour formuler et mettre en oeuvre des stratégies et des programmes destinés à un développement de l'élevage respectueux de l'environnement (désignées plus haut et plus bas sous le titre d'Initiative Élevage, environnement et développement).

Bénéficiaires et avantages escomptés :
111.     Les bénéficiaires escomptés se retrouvent tout au long de la filière alimentaire depuis les éleveurs jusqu'aux consommateurs. Les avantages pour l'environnement découleront des options de gestion qui font appel aux ressources naturelles en entraînant un minimum de dégradation et un maintien optimal de la biodiversité. La réduction de l'apparition des maladies et la réduction des risques qui en découle pour la santé humaine bénéficieront à l'ensemble de la population humaine. Les avantages escomptés comprennent une meilleure santé et une production supérieure des animaux d'élevage, une plus grande sécurité des produits et une rentabilité et durabilité plus grandes du sous-secteur de l'élevage.

Objectifs
112.     Des politiques sont mises en oeuvre pour favoriser le développement d'élevage tout en protégeant l'environnement, la santé publique et les ressources génétiques; les services nationaux de zootechnie et de santé vétérinaire ainsi que les projets de terrain et les projets d'organisations locales encouragent les bonnes pratiques agricoles et la lutte intégrée contre les ravageurs et les maladies dans le cadre des systèmes d'élevage, à tous les niveaux d'intensité de la production.

Principaux produits:
  • Initiative élevage, environnement et développement
  • Lutte contre les maladies transmissibles par l'environnement, y compris la lutte intégrée contre les ravageurs à l'origine de maladies endémiques
  • Lutte à l'échelle régionale contre les maladies transmises par des arthropodes
  • Stratégie de gestion des ressources génétiques animales au plan national
Indicateurs:
  • Adoption de techniques, de pratiques et de stratégies favorables telles que les bonnes pratiques agricoles ou la lutte intégrée contre les ravageurs
  • Adoption par les pouvoirs publics de mesures d'intervention, de stratégies et de programmes reposant sur le système des entités
  • Progrès réalisés en vue d'une mise en oeuvre de la lutte à l'échelle régionale contre la mouche tsé-tsé, la lucilie bouchère et la tique Amblyomma variegatum
  • Pays adoptant des mesures prioritaires en matière de ressources génétiques d'animaux d'élevage et exemples de réalisations concrètes

213P1: Système mondial d'information sur l'élevage

Problème à résoudre:
113.     La production animale accuse une croissance plus dynamique que tous les autres secteurs agricoles, dictée par l'augmentation de la population et des revenus, et se chiffre actuellement à plus de 40 pour cent de la valeur brute de la production agricole. Cette tendance aura des répercussions sociales, sanitaires (santé publique et animale) et écologiques. Les gouvernements et la communauté internationale ont besoin d'informations objectives, complètes et opportunes pour relever les défis qui découlent de la croissance et de l'intensification du secteur de l'élevage.

Contribution proposée à la solution du problème
114.     Mieux informés, les décideurs du secteur de l'élevage devraient pouvoir concevoir des programmes et politiques de développement plus efficaces, favorisant une plus grande participation des éleveurs artisanaux à l'expansion du marché des produits d'élevage.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
115.     Cette entité entend avant tout favoriser les éleveurs artisanaux en augmentant leur participation aux marchés en expansion, tandis que l'impact de méthodes de production animale plus saines, plus durables et équitables devra se répercuter sur l'ensemble de la population.

Objectifs
116.     Améliorer aux niveaux local, national, régional et international les décisions ayant trait à l'élaboration de politiques et techniques en matière d'élevage aptes à augmenter les moyens d'existence et les possibilités de revenus des éleveurs artisanaux tout en encourageant une utilisation durable des ressources naturelles.

Principaux produits:
  • Diffusion de l'information sur l'élevage
  • Informations de base sur le secteur de l'élevage
Indicateurs:
  • Nombre de pays ayant adopté des politiques, techniques et codes de pratique équitables et durables en matière d'élevage.

213P2: EMPRES - Lutte progressive contre les maladies animales transfrontières

Problème à résoudre:
117.     L'apparition endémique ou épidémique des maladies animales transfrontières a un profond effet négatif sur la production animale et d'autres fonctions de l'élevage (par exemple la traction animale), sur la conservation du gibier et la diversité génétique, ainsi que sur la sécurité alimentaire et elle entrave l'accès aux marchés officiels. La prévention et la lutte contre les maladies animales transfrontières, y compris les interventions en cas de situation de crise, impliquent le recours à des outils, méthodes et stratégies efficaces, à des politiques appropriées et à des services vétérinaires publics solides.

Contribution proposée à la solution du problème
118.     Le système d'alerte rapide et d'intervention en cas d'urgence assuré par cette entité et sa relation avec le cadre mondial de lutte progressive contre les maladies animales transfrontières, sont conçus pour aider les pays à améliorer la prévention et la lutte contre les maladies au niveau local, national et régional. Certaines des maladies ont des incidences sur la santé publique; la lutte contre ces maladies renforcera donc la confiance du consommateur et protégera sa santé. Le rassemblement d'informations actualisées sur les maladies et sur la lutte contre ces maladies permettra aux pays de participer à des accords commerciaux officiels. L'éradication de la peste bovine - qui doit se faire pendant la durée du présent PMT - supprimera une des principales menaces pour la production animale et la conservation du gibier dans le monde entier.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
119.     Les bénéficiaires de l'amélioration de la prévention et de la lutte contre les maladies animales transfrontières vont des pauvres des zones rurales, des communautés d'éleveurs et des ménages périurbains qui élèvent des animaux dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier jusqu'aux opérations commerciales fortement industrialisées dans le monde entier. Les avantages de la prévention, grâce au renforcement de la biosécurité et à l'amélioration de la production animale et des pratiques sanitaires, seront une plus grande longévité et une meilleure santé des animaux, une plus forte productivité, un meilleur accès aux marchés et une augmentation du revenu agricole, une accumulation des avoirs, une moindre vulnérabilité et, s'agissant des zoonoses, une réduction des risques en matière de santé publique.

Objectifs
120.     Éradication d'une des principales maladies animales, l a peste bovine; stratégies efficaces nationales et régionales de prévention et de lutte contre les maladies et capacités nécessaires pour lutter contre les maladies animales transfrontières; une meilleure compréhension de la dynamique des maladies; meilleures préparation et planification des interventions d'urgence dans les pays et efficacité accrue des services vétérinaires publics.

Principaux produits:
  • Programme mondial d'éradication de la peste bovine
  • Prévision des maladies animales et alerte
  • Stratégies de lutte intégrée contre les maladies
Indicateurs:
  • Éradication efficace de la peste bovine
  • Efficacité attestée des systèmes en place de suivi des maladies et d'alerte rapide
  • Existence de plans nationaux d'interventions en cas d'urgence ou de crise
  • Études économiques/études des avantages réalisées; examens actualisés de la législation en vue de l'établissement de politiques porteuses

213S1: Conseils aux pays Membres et appui au Programme de terrain

121.     Il n'existe aucune description des motivations et des objectifs de cette entité, qui englobe avant tout des services à la demande en faveur des Membres, ce qui rend difficile toute planification.

Principaux produits:
  • Avis directs aux pays membres et soutien au programme de terrain concernant la santé animale et les services vétérinaires
  • Soutien technique au Programme spécial pour la sécurité alimentaire et aux projets d'urgence du Service des opérations spéciales de secours sur tous les aspects de la santé animale et du développement des services vétérinaires
  • Avis directs aux États Membres et soutien au programme de terrain concernant la production animale et la mise en valeur de l'élevage
  • Appui technique aux projets d'urgence et de secours en matière de production animale et de mise en valeur de l'élevage
Indicateurs:
  • Programme de terrain de la FAO (élevage)
  • Programme de terrain de la FAO (élevage)


Programme 2.1.4: Systèmes de soutien à l'agriculture

Entité du prog. Calendrier Titre PTB 2004-05 PMT 2006-07 PMT 2008-09 PMT 2010-11 PMT Total
214A1(1) 2002-2007 Amélioration du revenu et des moyens d’existence des petits exploitants grâce à l’amélioration des stratégies et des compétences pour une agriculture à vocation commerciale 2 618 1 810 0 0 1 810
214A2 2002-2005 Ravitaillement des villes 1 340 0 0 0 0
214A3 2002-2005 Fourniture commerciale durable de services de livraison d'intrants, de mécanisation, de soutien à l'investissement et de commercialisation 1 935 0 0 0 0
214A4(1) 2002-2007 Renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises post-production 2 045 1 645 0 0 1 645
214A9 2004-2009 Promotion de la qualité et de la sécurité des aliments par le renforcement de la manutention, transformation et commercialisation dans la filière alimentaire 1 281 1 131 1 703 0 2 834
214B1 2006-2011 Conseils sur les politiques et institutions en vue de la fourniture durable de services agricoles 0 1 935 2 505 3 357 7 797
214B3 2006-2011 Renforcement des liaisons entre les agriculteurs et les marchés 0 1 458 2 028 2 884 6 370
214B4 2006-2009 Appui politique et institutionnel à la création d'agro-industries compétitives 0 1 150 1 722 0 2 872
214P2 Continu Services agricoles - Systèmes de données et d'information 1 167 1 117 1 684 2 538 5 339
214S1 Continu Soutien du Programme de terrain et services consultatifs aux pays 4 421 4 321 4 925 5 788 15 034
Total Programme de travail 14 807 14 567 14 567 14 567 43 701
À déduire: recettes extérieures 283 275 275 275 825
Ouverture de crédits (chiffre net) 14 524 14 292 14 292 14 292 42 876
Croissance réelle 400 800 1 200 2 400
Ouverture de crédits avec croissance réelle (chiffre net) 14 692 15 092 15 492 45 276
Augmentation nette de l'ouverture de crédits (pourcentage) 2,8% 5,6% 8,4% 5,6%
(1) - Le titre de l'entité a changé, mais aucune modification notable n'a été apportée à sa formulation.


122.     Le Programme 2.1.4 porte, entre autres, sur la commercialisation des petites exploitations agricoles, le ravitaillement des villes, la fourniture de services commerciaux y compris pour la transformation et la commercialisation après récolte, et le soutien aux petites et moyennes industries agricoles. Il appuie les actions nationales visant à créer des entreprises agricoles rentables et efficaces, des services de soutien durable pour l'agriculture commerciale et un secteur agricole et agro-industriel concurrentiel répondant aux besoins des consommateurs. Il cherche un équilibre entre les conseils en matière de politiques et d'institutions, le renforcement des capacités et le soutien technique et la dissémination et l'application de produits et de services normatifs.

123.     Les changements de structure sont imposés par les nouvelles tendances et les priorités changeantes de l'environnement extérieur, notamment: i) la durabilité et l'efficacité des interventions portant sur les contraintes perçues des services et des entreprises agricoles; ii) l'accélération des changements dans le secteur agricole de nombreux pays, souvent associés aux pressions concurrentielles de la mondialisation du commerce; et iii) l'engagement plus marqué du secteur public à corriger les incapacités du marché à fournir des services agricoles. De plus, il est nécessaire d'accroître la cohérence au sein du programme (comme le recommandaient les évaluations précédentes) et d'aligner les entités de programme sur la nouvelle structure organisationnelle de la Division des systèmes de soutien à l'agriculture (AGS). L'accent est donc mis maintenant sur: i) l'amélioration des approches et des matériaux de renforcement des capacités afin de faciliter la transition vers une agriculture commerciale; ii) la fourniture d'un soutien technique et de politique pour améliorer la qualité et la sécurité sanitaire des produits et renforcer la compétitivité et l'efficacité grâce à l'utilisation de concepts modernes d'organisation commerciale et industrielle et de chaîne d'approvisionnement; et iii) le renouvellement de l'intérêt explicitement porté aux conseils en matière de politiques et au renforcement institutionnel en vue de la fourniture durable de services de soutien à l'agriculture commerciale.

124.     Cinq entités (214A1, 214A4, 214A9, 214P2 et 214S1) ne changent pratiquement pas, si ce n'est que certains produits sont éliminés du fait de la baisse des budgets et pour consolider certaines activités actuellement réparties entre plusieurs entités. Pour mettre en valeur l'amélioration du soutien institutionnel et politique à la commercialisation, au financement rural et à la mécanisation, et afin de préciser le centrage sur les utilisateurs, à compter de 2005, l'entité 214A3 sera remplacée par deux nouvelles entités, 214B1 Conseils sur les politiques et institutions en vue de la fourniture durable de services agricoles et 214B3, Renforcement des liaisons entre les agriculteurs et les marchés. Cette dernière absorbera le travail sur les systèmes de distribution des produits alimentaires et les liaisons entre le secteur urbain et le secteur rural jusqu'alors réalisé par l'entité 214A2 Ravitaillement des villes. Une nouvelle entité, 214B4, Appui politique et institutionnel à la création d'industries agricoles compétitives va être constituée pour traiter des changements sectoriels rapides dans l'organisation des industries agricoles et des marchés que l'on voit partout dans le monde et pour prendre en considération l'intérêt croissant pour le renforcement des petites et moyennes industries agricoles et autres entreprises agricoles commerciales connexes.

Entité A1 A2 A3 B1 B2 C1 C2 D1 D2 E1 E2 E3
214A1 l           m          
214A4           l m          
214A9           l l          
214B1 l         l            
214B3 l         l            
214B4         m l            
214P2         l   l     l    
214S1 l         l       l    
Légende: m moins de 750 000 dollars EU
  l de 750 000 à 2 millions de dollars EU
  l plus de 2 millions de dollars EU



Proposition de croissance réelle

Dans le cadre des entités 211B1 et 214B4, un soutien accru sera accordé aux pays dans les domaines des services de commercialisation, de financement et de mécanisation; de l'amélioration de l'accès aux marchés régionaux et internationaux; et du développement d'industries agricoles et d'une agriculture commerciale concurrentielles. Des lignes directrices et des matériels de renforcement des capacités seront mis à disposition en de nombreuses langues et la portée des conseils et du soutien technique fournis aux pays sera élargie pour des priorités sous-régionales précises.


214A1: Amélioration du revenu et des moyens d’existence des petits exploitants grâce à l’amélioration des stratégies et des compétences pour une agriculture à vocation commerciale

Problème à résoudre:
125.     La commercialisation de la production agricole artisanale crée une situation critique pour le développement rural dans l'ensemble des pays en développement et des économies en transition. Les petits agriculteurs découvrent des perspectives et des risques sans précédent en raison de la libéralisation du marché, de la privatisation des services agricoles et de la mondialisation du commerce.

Contribution proposée à la solution du problème
126.     Il est nécessaire de renforcer les capacités du secteur public et des organisations de la société civile, en vue d'instaurer des conditions propices au développement des petits agriculteurs, de mieux les informer des nouvelles possibilités et d'améliorer les compétences de gestion d'entreprise des agriculteurs. Ces conditions permettront aux agriculteurs de prendre des décisions bien fondées quant à la diversification, à la gestion de l'entreprise et à l'affectation des ressources. Par suite, les agriculteurs répondront plus rapidement et plus efficacement aux nouveaux débouchés du marché et seront moins exposés aux risques liés à la commercialisation et à la mondialisation.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
127.     améliorer les moyens d'existence des petits agriculteurs, notamment les groupes vulnérables et les agriculteurs vivant dans des écosystèmes fragiles, en élevant leurs revenus et leur compétitivité.

Objectifs
128.     Renforcer l'appui fourni par le secteur public et les organisations de la société civile aux petits agriculteurs, appui qui porte sur l'adaptation de la façon dont ils se procurent leurs revenus et leurs moyens d'existence, l'amélioration de la gestion des entreprises agricoles et de la génération de revenus dans le contexte de la commercialisation et de la mondialisation du secteur agricole.

Principaux produits:
  • Évaluation et promotion des possibilités d'accroissement du revenu des exploitants
  • Formations et matériels visant à améliorer les compétences en matière de gestion
  • Appui technique et orientation en matière de choix, d'utilisation efficace et de gestion d'équipements adaptés au niveau de l'exploitation, d'entreposage et de transformation
Indicateurs:
  • Exemples d'amélioration des programmes de soutien et des services destinés aux petits agriculteurs (par exemple, répondant mieux à la demande, se concentrant sur des ressources et des atouts déterminants, etc.).
  • Exemples de diversification réussie dans de petites entreprises agricoles et d'initiatives de développement fructueuses, ayant vu le jour grâce à cette entité.
  • Cas d'agents de terrains et de petits agriculteurs employant des outils d'aide à la décision améliorés en ce qui concerne la gestion agricole, la commercialisation et les aspects financiers de l'exploitation et de l'entreprise.

214A4: Renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises post-production

Problème à résoudre:
129.     Les petites et moyennes entreprises (PME) du secteur agricole génèrent une part appréciable des revenus et des emplois dans les pays en développement à revenus faibles et moyens. Toutefois, les connaissances et les compétences nécessaires à la gestion d'entreprise ainsi qu'à la sélection et à l'utilisation de techniques appropriées de transformation sont limitées, si bien que leurs résultats sont souvent loin d'être optimaux.

Contribution proposée à la solution du problème
130.     Les gouvernements et les organisations de la société civile (offices commerciaux, associations d'entreprises, ONG aidant des petites entreprises) peuvent assister les petites et moyennes entreprises par des politiques et des cadres institutionnels porteurs et par la fourniture d'informations, de formations et de conseils techniques.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
131.     L'amélioration de la compétitivité et de la capacité de génération d'emplois des entreprises après production profitera à l'ensemble du secteur agricole, de même que l'amélioration de l'interface entre les producteurs et ces entreprises.

Objectifs
132.     Augmenter l'efficience et les capacités des petites et moyennes entreprises dans les pays membres, afin de les transformer en agro-industries durables et rentables, offrant aux consommateurs des produits alimentaires et agricoles.

Principaux produits:
  • Renforcement des capacités et assistance technique en matière de pratiques de direction et de commercialisation
  • Appui technique aux technologies de transformation, de conditionnement, d'entreposage, de transport et de distribution
  • Orientation technique visant à accroître l'efficacité, la rentabilité et la compétitivité des petites et moyennes entreprises
Indicateurs:
  • Nombre et proportion de PME ayant augmenté leur volume d'activité et/ou généré des emplois et des revenus supplémentaires avec l'aide de cette entité.

214A9: Promotion de la qualité et de la sécurité des aliments par le renforcement de la manutention, transformation et commercialisation dans la filière alimentaire

Problème à résoudre:
133.     Le rejet de produits alimentaires aux échelons national, régional et international en raison de leur mauvaise qualité et/ou contamination a des incidences de plus en plus marquées qui se traduisent par des risques sanitaires, des pertes matérielles et économiques, la méfiance des consommateurs et une diminution de la compétitivité. La qualité des denrées alimentaires repose sur les pratiques appliquées avant et après la production. Des pratiques inadéquates de manutention, transformation, conditionnement, stockage, transport, distribution et commercialisation des produits alimentaires peuvent entraîner des dégâts physiques et/ou une contamination chimique, écologique et biologique. À long terme, la présence d'aliments de mauvaise qualité et peu salubres peut aussi nuire à l'amélioration de la nutrition et de la santé, à l'atténuation de la pauvreté et au développement social.

Contribution proposée à la solution du problème
134.     Les secteurs privé des pays concernés sera plus à même d'offrir aux consommateurs des produits sains et de qualité, grâce à un renforcement de la capacité des institutions et des organisations en matière de manutention, de transformation et chaînes de commercialisation des denrées alimentaires, de façon à promouvoir l'adoption de mesures pratiques et efficace pour régler les problèmes de manutention, de transformation, de conditionnement, d'entreposage, de transport, de distribution et de commercialisation des aliments.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
135.     Il va de soi qu'une alimentation sûre et de qualité et la diminution des cas d'intoxication alimentaire profitent aux consommateurs. L'affermissement de la confiance des consommateurs et une augmentation des parts de marché et de la rentabilité profiteront également aux producteurs, aux transformateurs et aux négociants.

Objectifs
136.     Prendre des mesures techniques concrètes et viables du point de vue économique et environnemental pour améliorer la qualité et la sécurité sanitaire des denrées alimentaires aux étapes de manutention, transformation, conditionnement, entreposage, transport et commercialisation.

Principaux produits:
  • Assistance aux politiques en matière d'élaboration de stratégies visant à garantir la qualité et la sécurité sanitaire de l'ensemble de la chaîne alimentaire
  • Élaboration et diffusion de technologies et de pratiques à suivre tout au long des chaînes de manutention, de transformation et de commercialisation en vue de renforcer la qualité et la sécurité sanitaire des aliments
Indicateurs:
  • Liste des pays dans lesquels de nouvelles démarches sont entreprises pour renforcer la qualité et la sécurité sanitaire des aliments
  • Nombre de pays dans lesquels les personnes chargées de la manutention, de la transformation, du conditionnement, de la distribution ou de la commercialisation, ainsi que les autres intervenants de la chaîne alimentaire, ont renforcé leur capacité de production d'aliments de meilleure qualité et plus salubres
  • Nombre d'entreprises par pays ayant amélioré leurs opérations avec succès et capables d'offrir des produits d'alimentation sûrs et de haute qualité
  • Exemples d'entreprises qui sont parvenues à appliquer des technologies, des méthodologies et des pratiques permettant de renforcer la qualité et la sécurité sanitaire des aliments
  • Résumés des problèmes fondamentaux et des approches stratégiques concernant des mesures efficaces de renforcement de la qualité et de la sécurité sanitaire des aliments à l'échelle nationale

214B1: Conseils sur les politiques et institutions en vue de la fourniture durable de services agricoles

Problème à résoudre:
137.     Dans de nombreux pays, du fait de l'exécution défectueuse des politiques d'ajustement structurel et de la libéralisation de la commercialisation, les agriculteurs se trouvent confrontés à une montée des incertitudes en ce qui concerne les marchés et à une baisse des services de soutien. Des politiques contradictoires ont empêché le secteur privé de saisir les opportunités qui se présentaient. Certaines interventions politiques ont même sapé l'efficacité de la fourniture de services de soutien indispensables (commercialisation, financement et mécanisation) par le secteur privé. Pour élaborer des politiques en connaissance de cause, il faut entreprendre des études et des consultations sur la manière dont fonctionnent les systèmes de commercialisation du secteur privé et sur l'efficacité de la fourniture de services financiers ruraux. Si la montée de la mondialisation des échanges peut se traduire par une augmentation des opportunités commerciales, les contraintes politiques continuent à empêcher les pays d'avoir un meilleur accès aux marchés: elles doivent être étudiées et éliminées.

Contribution proposée à la solution du problème
138.     Cette entité a pour vocation de renforcer la capacité des décideurs et des planificateurs à mettre en place des environnements politiques appropriés, cohérents et porteurs. Les agriculteurs pourront ainsi recevoir de meilleurs services de commercialisation, de financement rural et de mécanisation.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
139.     Les agriculteurs recevront des services plus efficaces; les décideurs, les responsables du gouvernement et les organismes d'aide auront une meilleure appréciation des contraintes politiques et institutionnelles freinant la fourniture de services efficaces de commercialisation, de financement rural et de mécanisation et des moyens d'éliminer les contraintes limitant l'accès des exportateurs aux marchés étrangers.

Objectifs
140.     Introduction d'un environnement politique porteur pour la fourniture aux agriculteurs par le secteur privé, de meilleurs services de commercialisation, de financement rural et de mécanisation et pour l'amélioration de l'accès des exportateurs aux marchés régionaux et internationaux.

Principaux produits:
  • Politiques et stratégies appuyant la mécanisation agricole et les services connexes
  • Renforcement des capacités et assistance technique en vue de l'amélioration du financement rural
  • Conseils pour la formulation de politiques de la commercialisation et d'environnements porteurs pour la commercialisation par le secteur privé
Indicateurs:
  • Nombre d'examens de la politique et de documents d'orientation
  • Directives politiques publiées
  • Ateliers sur les questions de politique

214B3: Renforcement des liaisons entre les agriculteurs et les marchés

Problème à résoudre:
141.     La libéralisation des échanges et la concentration croissante des systèmes de transformation et de distribution des produits alimentaires ajoutées aux normes toujours plus contraignantes de qualité et de sécurité sanitaire de ces produits ont un impact négatif sur l'accès des agriculteurs aux marchés d'exportation et, de plus en plus, aux marchés nationaux. Il faut des stratégies et des programmes pour aider les producteurs à répondre aux besoins des systèmes agro-alimentaires de plus en plus concurrentiels et concentrés de toutes les régions. De même, en matière d'achat et de fourniture d'intrants, les liens entre les agriculteurs et les industries agricoles (transformateurs et sociétés d'exportation), les fournisseurs d'intrants et les institutions financières doivent être renforcés pour que les petits agriculteurs puissent améliorer leur compétitivité et ne soient pas marginalisés. Si la mondialisation des échanges a amélioré l'accès des pays en développement aux marchés des pays développés, les exportations agricoles souffrent toujours de faiblesses dans les chaînes d'approvisionnement, les infrastructures et les services du pays exportateur. L'impact de ces contraintes sur le développement des exportations doit être éliminé. Vu que l'urbanisation se poursuit à un rythme rapide dans les pays en développement, les produits alimentaires doivent venir de loin et il faut s'attaquer aux problèmes de la chaîne d'approvisionnement liés au renforcement des liaisons entre les secteurs urbain et rural et améliorer l'approvisionnement des villes en produits alimentaires et la distribution de ces produits dans les centres urbains.

Contribution proposée à la solution du problème
142.     Cette entité a pour vocation de renforcer la capacité des ministères de l'agriculture, des prestataires de services financiers et de services de mécanisation, des organisations de la société civile et des industries agricoles à fournir des services améliorés aux agriculteurs. Cela aidera à établir des liaisons efficaces avec les marchés et à répondre aux besoins de ces marchés.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
143.     Les petits et moyens exploitants auront un meilleur accès aux marchés et de meilleures opportunités de générer des revenus puisqu'ils seront mieux informés des besoins du marché et auront de meilleurs liens avec les institutions financières rurales et les fournisseurs d'intrants et de services de mécanisation.

Objectifs
144.     Accroître les opportunités génératrices de revenu pour les petits et moyens agriculteurs grâce à l'amélioration des liens avec les fournisseurs de services et les marchés.

Principaux produits:
  • Appui technique et matériels de vulgarisation pour améliorer l'accès aux marchés et les services de commercialisation
  • Appui technique pour améliorer les services financiers
  • Appui technique et matériels de vulgarisation aux services de fourniture, d'entretien et de location de machines
  • Appui technique et matériels de vulgarisation pour améliorer les activités de soutien commercial des organisations d'agriculteurs et autres organisations de la société civile
Indicateurs:
  • Nombre d'évaluation diagnostiques réalisées
  • Nombre de matériels et de brochures de formation produits
  • Projets de terrain utilisant les études et matériels produits par cette entité

214B4: Appui politique et institutionnel à la création d'agro-industries compétitives

Problème à résoudre:
145.     Pour réduire la pauvreté et réaliser les dividendes économiques de la production agricole, le développement du secteur agro-industriel, de l'agriculture commerciale et des entreprises agricoles connexes est important dans la plupart des pays en développement. Les tendances récentes dans l'agro-alimentaire mettent les agriculteurs, les négociants, les entreprises de transformation et les autres parties prenantes au défi de rendre leurs opérations plus efficaces et d'être plus attentifs aux demandes des consommateurs ainsi qu'aux cadres régulateurs.

Contribution proposée à la solution du problème
146.     Cette entité a pour vocation d'exploiter les contributions potentielles des petites entreprises de l'agro-alimentaire dans la lutte contre la pauvreté, la création d'emplois, le relèvement des revenus des agriculteurs et des négociants et dans l'amélioration de la santé et de la nutrition de la population. Pour être à la hauteur de la concurrence, les produits du secteur ne doivent pas seulement être de bonne qualité, leurs prix doivent aussi être compétitifs. La réussite dans le secteur tient à un nombre de facteurs liés les uns aux autres, comme le coût et la disponibilité des intrants, les technologies adoptées, les compétences en gestion, la capacité d'innover, les liens avec les fournisseurs d'intrants et les marchés de gros et de détail, et le cadre institutionnel. Certains de ces facteurs sont contrôlés par des entreprises spécifiques mais tous sont directement influencés par les politiques qui affectent le système de l'agro-alimentaire et par les institutions connexes.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
147.     L'amélioration de la compétitivité présente des avantages directs pour de nombreuses parties prenantes du secteur agricole. Les plus vulnérables d'entre elles, telles que les petits agriculteurs et les opérateurs de petites entreprises agro-industrielles, peuvent engranger des bénéfices considérables sous forme de revenu plus important et plus stable et de meilleures opportunités de croissance et de développement.

Objectifs
148.     Renforcer la capacité des institutions (organismes publics, organisations de recherche, associations commerciales, ONG et conseils de coordination entre le secteur privé et le secteur public) à formuler, mettre en œuvre et évaluer les politiques et stratégies visant à renforcer la compétitivité du secteur agro-industriel.

Principaux produits:
  • Appui politique et institutionnel au développement du secteur agro-industriel, à la gestion des chaînes d'approvisionnement et à l'agriculture commerciale
  • Appui politique et institutionnel à la promotion de l'innovation en matière de produits et dans l'agro-industrie
  • Appui à l'Initiative mondiale sur la gestion après récolte
Indicateurs:
  • Matériels de renforcement des capacités produits
  • Activités de renforcement des capacités menées

214P2: Services agricoles - Systèmes de données et d'information

Problème à résoudre:
149.     Les décideurs, les gestionnaires et les prestataires de services agricoles des secteurs public et privé ont besoin d'informations et de statistiques sur les technologies et les services existant pour le secteur agricole. Ces renseignements devraient leur permettre de formuler des politiques appropriées et de pourvoir à des services d'appui efficaces et au développement des entreprises.

Contribution proposée à la solution du problème
150.     L'amélioration de la gestion des informations sur les services agricoles et de leur accès se répercutera favorablement sur la prise de décisions et l'élaboration de politiques et programmes concernant les services agricoles.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
151.     Cette entité entend profiter aux agriculteurs grâce à l'amélioration de l'information technique et du contexte politique, et à la population par le biais d'une production durable et de produits agricoles de qualité.

Objectifs
152.     Améliorer la capacité des pays de collecter des données, d'accéder à l'information et de prendre des décisions dans le domaine agricole.

Principaux produits:
  • Informations et données mondiales sur l'énergie et la mécanisation agricoles
  • Systèmes d'information et bases de données réunissant des informations sur les opérations après récolte
  • Systèmes d'information et bases de données sur le financement rural, la commercialisation des produits agricoles et l'économie agricole
Indicateurs:
  • Nombre de pays ayant adopté des normes et des directives produites dans le cadre de cette entité dans leur législation nationale, et/ou se référant à des données de la FAO sur les services agricoles dans leurs documents politiques.

214S1: Soutien du Programme de terrain et services consultatifs aux pays

153.     Il n'existe aucune description des motivations et des objectifs de cette entité, qui englobe avant tout des services à la demande en faveur des Membres, ce qui rend difficile toute planification.

Principaux produits:
  • Soutien du programme de terrain
  • Services consultatifs directs aux pays
  • Services fournis aux DPAI et aux entités de programmes d'autres divisions
Indicateurs:
  • Nombre de demandes et de réponses concernant des projets ou des programmes.


Programme 2.1.5: Applications agricoles des isotopes et des biotechnologies

Entité du prog. Calendrier Titre PTB 2004-05 PMT 2006-07 PMT 2008-09 PMT 2010-11 PMT Total
215A1 2002-2007 Intensification durable des systèmes de productions végétales grâce aux technologies et au renforcement des capacités 2 112 2 112 0 0 2 112
215A2 2002-2007 Intensification durable des systèmes de productions animales grâce aux technologies et au renforcement des capacités 1 722 1 722 0 0 1 722
215P1(2) Continu Renforcement de l'application des normes internationales de sécurité sanitaire des produits alimentaire grâce à de bonnes pratiques agricoles 1 773 1 773 1 773 1 773 5 319
Réserve du programme 0 0 3 834 3 834 7 668
Total Programme de travail 5 607 5 607 5 607 5 607 16 821
À déduire: recettes extérieures 0 0 0 0 0
Ouverture de crédits (chiffre net) 5 607 5 607 5 607 5 607 16 821
Croissance réelle 235 470 705 1 410
Ouverture de crédits avec croissance réelle (chiffre net) 5 842 6 077 6 312 18 231
Augmentation nette de l'ouverture de crédits (pourcentage) 4,2% 8,4% 12,6% 8,4%
(2) - Le changement de titre de l'entité traduit une modification notable de sa formulation.


154.     Le programme 2.1.5 est exécuté en collaboration avec l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA). Il vise à renforcer les capacités des pays à utiliser au mieux les techniques nucléaires et les biotechnologies pour améliorer et diversifier les systèmes de culture et d'élevage et promouvoir la qualité et la sécurité sanitaire des produits alimentaires.

155.     Tout en continuant à appuyer le développement et l'adoption des technologies qui bénéficient aux secteurs de la culture et de l'élevage et améliorent la qualité et la sécurité sanitaire des produits alimentaires, il met plus particulièrement l'accent sur: i) l'évaluation et les indicateurs de la dégradation des sols et l'identification de stratégies visant à atténuer cette dégradation; ii) l'évaluation des pratiques visant à améliorer la productivité de l'eau dans les petits périmètres irrigués; iii) les applications des biotechnologies permettant de caractériser les ressources génétiques des plantes, plus spécifiquement, celles leur permettant de faire face aux stress causés par la sécheresse, la salinité et les nutriments; iv) les normes de protection intégrée et de la Convention internationale pour la protection des végétaux visant à lutter contre les insectes ravageurs exotiques; v) les applications des biotechnologies pour le développement de l'élevage, notamment celles portant sur les maladies transfrontalières des animaux et revêtant une certaine importance pour la santé publique, et pour la caractérisation/amélioration des ressources génétiques des animaux de ferme; et vi) la protection de la chaîne alimentaire contre les dangers couverts par le Codex Alimentarius, et plus précisément l'identification des possibilités d'utiliser des pesticides et produits vétérinaires sûrs et efficaces dans la production des fruits, des légumes, de la viande et du lait.

156.     Avec l'achèvement prévu en 2007 des entités 215A1 et 215A2, deux nouvelles entités de suite seront lancées en 2008. Quelques modifications seront également apportées à l'entité de programme 215P1. Deux raisons expliquent ces ajustements: la nécessité, d'une part, de traiter de manière plus dynamique les aspects d'évaluation et de conservation des ressources naturelles des systèmes de production agricole et des risques causés par les insectes ravageurs exotiques, des biotechnologies en général, et d'autre part d'adopter une approche de la sécurité sanitaire des produits alimentaires plus ciblée sur la chaîne alimentaire en encourageant les bonnes pratiques agricoles dans le domaine des fruits, légumes, viande et produits laitiers.

Entité A1 A2 A3 B1 B2 C1 C2 D1 D2 E1 E2 E3
215A1         m   l   m      
215A2       m     l m        
215P1         l   l m        
Légende: m moins de 750 000 dollars EU
  l de 750 000 à 2 millions de dollars EU
  l plus de 2 millions de dollars EU



Proposition de croissance réelle

Des mesures nationales et la coopération régionale sont nécessaires pour mieux caractériser les races autochtones, évaluer leur diversité génétique et leurs performances et, dans un deuxième temps, identifier les gènes responsables de traits spécifiques et utiliser les biotechnologies à des fins de conservation et d'amélioration. Les ressources de croissance réelle devraient donc être affectées: i) au renforcement de la coopération internationale aux fins de développer les amorces utilisées pour la caractérisation moléculaire; ii) à l'accélération de l'élaboration de normes internationales relatives aux protocoles d'échantillonnage et d'analyse; iii) au renforcement des capacités d'intégration des informations moléculaires et phénotypiques des races locales grâce à la création d'un réseau international et d'ateliers connexes; et iv) à la fourniture de données microsatellites pour constituer une base de données liée au Système d'information sur la diversité des animaux domestiques.


215A1: Intensification durable des systèmes de productions végétales grâce aux technologies et au renforcement des capacités

Problème à résoudre:
157.     Les efforts de développement faisant appel à l'agriculture et au commerce international sont sapés par différentes formes de dégradation du sol, l'utilisation de matériel phytogénétique peu adapté aux milieux hostiles et les dégâts matériels ou les restrictions commerciales provoqués par les insectes nuisibles. Déterminer les causes, comprendre la dynamique et trouver des solutions à ces problèmes, tout cela suppose un accès aux outils diagnostiques appropriés et aux technologies de production et protection végétales.

Contribution proposée à la solution du problème
158.     Les techniques nucléaires et les biotechnologies constituent des outils précieux pour rechercher les paramètres qui entravent ou favorisent l'intensification et la diversification des systèmes de culture, et la promotion des échanges internationaux.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
159.     Les producteurs, d'une part, qui disposeront de pratiques plus rentables de gestion des cultures et de matériel phytogénétique à plus haut rendement; les consommateurs, d'autre part, qui trouveront plus facilement des fruits et légumes plus sûrs et de qualité supérieure. Les bienfaits apportés à l'environnement comportent la diminution de l'érosion du sol et de l'appauvrissement du sol en nutriments, l'augmentation du piégeage du carbone, une utilisation plus efficace de l'eau et des intrants externes.

Objectifs
160.     Technologies de pointe pour évaluer la dégradation des terres et l'incidence de l'eau dans la productivité des cultures, améliorer la tolérance des cultures aux stress et assurer une lutte biologique contre les insectes nuisibles, pour les besoins des systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA), des centres du groupe consultatif et des autorités responsables de la protection des plantes, et en vue de transferts aux services de vulgarisation, aux ONG et aux groupements d'agriculteurs/cultivateurs.

Principaux produits:
  • Amélioration des pratiques et capacités de gestion du sol, de l'eau et des nutriments au profit de l'intensification durable des systèmes de culture et de la protection de l'environnement
  • Biotechnologies et capacités accrues pour la caractérisation, la sélection et l'amélioration du matériel phytogénétique agricole
  • Procédures et capacités accrues d'évaluation du risque et de lutte contre les principaux insectes ravageurs qui font obstacle au commerce des produits végétaux, et d'utilisation des agents de lutte biologique
Indicateurs:
  • Nombre de laboratoires nationaux et régionaux maîtrisant les mesures du total d'azote et d'azote 15.
  • Nombre de souches de sélection avancées de cultures locales dont les caractères agronomiques et de qualité ont été améliorés par mutations.
  • Nombre de zones à faible prévalence d'organismes nuisibles et de zones indemnes.
  • Nombre d'installations d'élevage d'insectes nuisibles s'appuyant sur des protocoles, des procédures de contrôle de la qualité, des réactifs et des méthodes de construction de meilleure qualité.
  • Augmentation du nombre de publications produites par cette entité ou grâce à elle.

215A2: Intensification durable des systèmes de productions animales grâce aux technologies et au renforcement des capacités

Problème à résoudre:
161.     Les gouvernements doivent s'attaquer aux risques accompagnant la "révolution de l'élevage" et notamment relever le défi consistant à accroître la productivité sans dégrader les ressources d'alimentation animale, ni les ressources génétiques dont dépend la production, tout en assurant la maîtrise progressive et l'éradication des maladies qui ont des répercussions négatives sur le commerce et la santé humaine.

Contribution proposée à la solution du problème
162.     Des biotechnologies telles que les tests immunologiques, les marqueurs moléculaires et la technique de l'insecte stérile (TIS) peuvent permettre de mieux caractériser et gérer les ressources d'alimentation animale et les ressources zoogénétiques et de combattre ou d'éradiquer les maladies animales transfrontières.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
163.     les producteurs et les exportateurs de bétail grâce à l'amélioration de la productivité et à l'éradication des maladies reprises sur la liste A de l'Office international des épizooties (OIE); et les consommateurs qui bénéficieront d'une offre plus abondante de produits plus sûrs.

Objectifs
164.     Améliorer la productivité et la sécurité sanitaire de l'élevage au travers de technologies et de stratégies qui améliorent la conversion des aliments et l'efficacité de reproduction et conduisent à un enrayement progressif des principales maladies et des insectes qui les transmettent.

Principaux produits:
  • Biotechnologies et renforcement des capacités permettant de caractériser les ressources zoogénétiques agricoles et d'améliorer la gestion des ressources naturelles dans les systèmes de production
  • Biotechnologies et accroissement des capacités permettant d'évaluer et de gérer les risques liés aux maladies animales transfrontières, aux maladies relevant de la santé publique vétérinaire et aux médicaments vétérinaires, conformément aux normes internationales visant à améliorer le diagnostic, la surveillance et la lutte
  • Politiques appliquées dans de vastes zones géographiques et intégration de la TIS dans les campagnes de lutte contre la mouche tsé‑tsé et la lucilie bouchère
Indicateurs:
  • Nombre d'exploitations procédant à des modifications en matière de gestion se fondant sur les méthodes et les directives élaborées grâce à cette entité
  • Nombre d'États Membres obtenant de l'OIE une reconnaissance de l'élimination de la peste bovine.
  • Nombre de laboratoires vétérinaires disposant de systèmes de gestion de qualité et d'une accréditation internationale.
  • Nombre de programmes d'intervention à grande échelle prévus ou mis en œuvre contre la mouche tsé-tsé et la lucilie bouchère pour lesquels la technique de l'insecte stérile constitue un élément majeur.
  • Nombre d'installations de production d'insecte appliquant de meilleures techniques d'élevage et à des protocoles de contrôle de qualité plus stricts.

215P1: Renforcement de l'application des normes internationales de sécurité sanitaire des produits alimentaire grâce à de bonnes pratiques agricoles

Problème à résoudre:
165.     Partout dans le monde, les consommateurs et les utilisateurs s'intéressent de plus en plus à voir garanties la qualité et la sécurité sanitaire des produits agricoles et alimentaires et il est de plus en plus difficile de répondre à leurs préoccupations dans un contexte d'urbanisation et de mondialisation rapides. Il faut harmoniser les règles nationales de sécurité sanitaire des aliments avec les normes et directives établies par la Commission FAO/OMS du Codex Alimentarius puisque l'Organisation mondiale du commerce les utilise comme référence pour toutes les questions liées aux échanges. Dans la mise en application de ces normes (qui portent avant tout sur les résidus de pesticides et de médicaments vétérinaires et sur les contaminants microbiologiques et radionucléides), les autorités nationales donnent de plus en plus la priorité à l'établissement de systèmes de contrôle des produits alimentaires qui ne se fondent plus sur des analyses de produits finis mais qui visent à assurer la qualité et la sécurité sanitaire tout au long de la chaîne alimentaire, c'est-à-dire du producteur au consommateur.

Contribution proposée à la solution du problème
166.     Cette entité avait été formulée au départ pour renforcer les capacités des laboratoires de contrôle des aliments et des pesticides à déterminer si les contaminants et résidus couverts par les normes de sécurité sanitaire des aliments du Codex Alimentarius étaient en conformité avec les cadres réglementaires nationaux, en se fondant essentiellement sur une analyse des produits finis. Elle maintiendra cette approche à la demande de certains pays, mais sa vocation future sera d'élaborer des méthodologies (test de criblage simple), indicateurs et directives et, par leur intermédiaire, d'encourager l'élaboration de stratégies et d'activités nationales visant à protéger la chaîne alimentaire des dangers à la source, par exemple par le biais de bonnes pratiques agricoles. Le récent rapport FAO/OMS sur les régimes alimentaires, la nutrition et les maladies chroniques met l'accent sur la nécessité d'encourager la production de fruits et de légumes. La révolution dans l'élevage que l'on note avant tout dans les milieux urbains et périurbains va inévitablement s'accompagner d'un usage plus important de médicaments vétérinaires visant à contrôler les maladies et accroître l'indice de transformation des aliments, ce qui va amener une augmentation des risques sur la santé des individus du fait d'une mauvaise utilisation des médicaments vétérinaires. Dans un premier temps, le travail consistera donc à mettre l'accent sur les systèmes de production qui offrent aux consommateurs des fruits, des légumes, de la viande et des produits laitiers. Cependant, dans le cadre de cette nouvelle approche, les grandes priorités viseront: a) à élaborer des directives acceptées sur le plan international sur les niveaux de radionucléides dans les aliments; et b) à aider les pays à préparer des procédures de préparation aux situations d'urgence afin de minimiser les risques que des accidents nucléaires ou radiologiques feraient courir à la production et à la sécurité sanitaire des aliments.

Bénéficiaires et avantages escomptés :
167.     Les consommateurs, grâce à l'amélioration de la qualité et de la sécurité sanitaire des produits; les producteurs et les négociants, du fait de l'amélioration des revenus et des perspectives commerciales; l'environnement, du fait de la baisse de la contamination des ressources en terre et en eau par les pesticides et les engrais.

Objectifs
168.     Utilisation plus généralisée de pratiques agricoles respectueuses des normes de sécurité alimentaire et environnementale, et meilleure préparation des secteurs de l'alimentation et de l'agriculture aux situations d'urgence nucléaire et radiologique.

Principaux produits:
  • Réduction des menaces sur la sécurité sanitaire des aliments dans les systèmes de production agricole
  • Mise en application des normes internationales concernant les niveaux d'irradiation et de radionucléides dans les produits alimentaires et agricoles
Indicateurs:
  • Nombre de pays utilisant les directives internationales harmonisées concernant la préparation aux situations d'urgence et la réponse à une urgence nucléaire ou radiologique
  • Nombre de pays utilisant des règlements nationaux harmonisés sur l'irradiation utilisée à des fins sanitaires et phytosanitaires sur la base des normes du Codex
  • Nombre de pays intégrant et utilisant de bonnes pratiques agricoles dans la production de fruits et de légumes dans leurs programmes de vulgarisation
  • Nombre de pays veillant au respect des normes du Codex sur l'utilisation des médicaments vétérinaires
  • Nombre de pays utilisant une réglementation harmonisée concernant les bonnes pratiques de laboratoire et les procédures d'analyse des contaminants alimentaires et des résidus
  • Nombre de pays ayant des règlements nationaux harmonisés régissant les niveaux des radionucléides dans les aliments


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