Département économique et social

 système mondial d'information et d'alerte rapide sur l'alimentation et l'agriculture

 perspectives alimentaires
No. 4 Rome, décembre 2004

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faits saillants

DONNÉES DE BASE SUR LA SITUATION CÉRÉALIÈRE MONDIALE

Situation de l’offre et de la demande des céréales

Blé

Céréales secondaires

Riz

EL NIÑO - OSCILLATION AUSTRALE (ENOA)

Viande et produits carnés

Lait et produits laitiers

Graines oléagineuses, huiles et tourteaux

Consultation sur les bananes

Sucre

Consultation sur le sucre

ANNEXE STATISTIQUE

NOTE SUR LES STATISTIQUES

faits saillants

 

Selon les estimations de la FAO, la production céréalière de 2004 atteindrait le niveau record de 2 042 millions de tonnes, ce qui représente une hausse considérable par rapport à la prévision de septembre et 8,4 pour cent de plus qu’en 2003.

La production céréalière devrait dépasser l’utilisation en 2004/05, ce qui entraînerait une augmentation des stocks pour la première fois depuis cinq ans.

L’utilisation mondiale de céréales en 2004/05 devrait augmenter de 2,4 pour cent par rapport à la campagne précédente. Cette augmentation sera en grande partie imputable à l’utilisation fourragère de céréales, du fait des disponibilités accrues.

Les stocks céréaliers mondiaux devraient passer à 441 millions de tonnes à la clôture des campagnes 2004/05. Le gros de cette augmentation concernera les réserves de maïs et de blé des grands pays exportateurs. En revanche, les stocks de riz devraient marquer un nouveau recul.

Les cours internationaux du blé et des céréales secondaires sont dans l’ensemble plus faibles qu’il y a un an, mais ceux du riz restent bien au-dessus des niveaux de 2003.

Le commerce mondial de céréales devrait reculer en 2004/05, du fait principalement du fléchissement de la demande dans l’UE, qui serait plus que compensé par l’augmentation des importations des pays en développement, en particulier la Chine.

Les cours mondiaux de la viande se sont à peu près stabilisés à la fin 2004, du fait de la levée des interdictions frappant les importations des zones auparavant touchées par les maladies, d’où une augmentation des disponibilités exportables. La production et le commerce de viande devraient poursuivre leur expansion en 2005.

Les cours internationaux des produits laitiers ont grimpé tout au long de 2004, et en novembre, l’indice de la FAO pour les produits laitiers a atteint son plus haut niveau depuis 1990. Cette pression à la hausse exercée sur les cours s’explique essentiellement par l’accroissement de la demande internationale, en particulier celle de lait entier en poudre dans les pays en développement.

Les cours des graines oléagineuses ont atteint des niveaux records lors des précédentes campagnes de commercialisation, mais ils ont considérablement reculé depuis avril, en raison principalement de la récolte importante rentrée aux États-Unis.

Les cours du sucre sont généralement fermes sur les marchés internationaux, car la croissance de la consommation mondiale de sucre reste plus forte que celle de la production.

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Contexte

Exonération

©FAO, 2004