Annexe - huitième congres forestier mondial
Deuxième lettre d'information
Note de la rédaction: La première lettre d'information sur le huitième Congrès forestier mondial a été résumée dans Unasylva, n° 114 p. 41. La publication de la deuxième lettre est effectuée dans son intégralité' compte tenu des informations importantes qu'elle contient.
J'ai le plaisir de présenter le programme technique provisoire du congrès (voir annexe). Il est provisoire en ce sens qu'il faut encore trouver des auteurs qui soient à la fois compétents et disposés à rédiger les 30 «mémoires généraux» portant sur les 30 points de l'ordre du jour. Il faudra peut-être modifier légèrement certains des titres, afin de mieux les adapter à la personnalité et à l'expérience spécifique des auteurs respectifs. Comme je l'ai clairement expliqué - du moins je l'espère - ces mémoires généraux constitueront la documentation de base et serviront aussi à guider l'examen des points correspondants de l'ordre du jour. Il y aura aussi des contributions spéciales sollicitées et, je l'espère, des contributions volontaires, mais les 30 mémoires généraux devraient à eux seuls fournir la trame d'une discussion structurée et féconde d'un bout à l'autre du congrès. Comme vous le voyez, nous voulons ainsi combler les lacunes en matière de production et de distribution de la documentation, qui avaient été constatées à l'occasion de certains des congrès forestiers mondiaux précédents.
Il convient aussi de noter que, pour éviter le morcellement excessif des travaux du congrès qui a souvent été déploré dans le passé et qui empêchait les participants d'assister à la totalité ou même à la plupart des réunions prévues, nous avons envisagé cette fois un congrès consistant exclusivement en séances plénières, pour examiner les 30 mémoires généraux, plus une table ronde dont les participants, qui seront désignés en temps opportun, analyseront les rapports sur les cinq grands thèmes de discussion (la forêt au service des communautés rurales, la forêt au service de l'alimentation, la forêt comme source d'emploi, la forêt au service du développement industriel, la forêt au service de la qualité de la vie), ainsi que le projet de déclaration du congrès. Il y aura bien entendu une séance d'ouverture (avec un discours inaugural) et une séance de clôture, ainsi que cinq allocutions prononcées par des orateurs invités (une sur chacun des cinq grands thèmes de discussion). Nous avons toutefois prévu, durant les treize jours du congrès (16-28 octobre 1978), cinq demi-journées durant lesquelles il n'y aura pas d'activités officielles, afin de permettre à des groupes de participants de se réunir pour examiner des questions de leur choix. Ces réunions peuvent être qualifiées de réunions «satellites» et, sous réserve des légères modifications du calendrier qui pourraient se révéler encore nécessaires, elles pourront avoir lieu le mercredi (18 octobre) après-midi, le samedi (21 octobre) après-midi, toute la journée du dimanche (22 octobre) et le mercredi (25 octobre) après-midi. Plusieurs pourront se dérouler en même temps, à condition qu'il ne soit pas nécessaire d'interpréter, l'interprétation simultanée (français, anglais, espagnol) ne pouvant être assurée que pour une réunion à la fois.
Nous commençons aussi à avoir des idées plus précises sur les voyages d'étude qui seront organisés avant et après le congrès. En attendant les informations détaillées qui seront largement diffusées en temps opportun, je peux d'ores et déjà vous dire qu'il y aura un voyage d'étude principal d'une semaine environ dans le Kalimantan oriental, à Bali et dans l'est et le centre de Java, qui portera sur les sujets suivants: opérations d'exploitation et de plantation et projet de transmigration dans des zones faiblement peuplées, forêts de protection et plantations forestières dans une zone très fortement peuplée, complexes intégrés et moins intégrés de transformation du bois agrosylviculture combinant la production de bois avec des cultures alimentaires ou fourragères, et enfin, aménagement et utilisation des plus grandes plantations de teck du monde et «gestion» du personnel qui y est employé. Pour des raisons logistiques, la participation est limitée à 100 personnes mais, en organisant une double rotation dans le sens horaire et anti-horaire avant et après le congrès, on pourra accueillir jusqu'à 400 personnes. Il conviendrait évidemment que ceux qui désirent participer à ce voyage d'étude (et aussi aux autres) nous le fassent savoir le plus tôt possible, encore que ce programme soit nécessairement provisoire en l'absence d'informations plus précises, spécialement sur le coût (qui dépendra aussi du nombre des participants).
Les autres voyages d'étude envisagés sont les suivants:
Sumatra septentrional: forêts naturelles et artificielles de Pinus merkusii et éventuellement Orang Utan Rehabilitation Centre de Bohorok, assez près de Medan (environ quatre jours en tout, pour 30 personnes au maximum à la fois soit 30 × 4 = 120 participants au total).
Java occidental: voyage d'étude de deux jours centré sur l'un des grands thèmes de discussion du congrès, «La forêt au service de la qualité de la vie», par l'itinéraire suivant: Djakarta - Bogor, Oibodas - Bandung (coucher) -Tangkubanprahu - Djakarta, sans limitation dans le nombre de participants.
Sumatra méridional: projets de transmigration, voyage de deux à trois jours avec participation limitée.
Excursions journalières: au jardin botanique de Bogor (une heure de route à partir de Djakarta).
Je voudrais maintenant revenir à la question de la documentation pour le programme technique du congrès, traitée dans le premier paragraphe de cette lettre. Il importe au plus haut point que les 30 mémoires généraux qui doivent servir à guider les délibérations sur les 30 points de l'ordre du jour soient non seulement des exposés brillants rédigés par des gens compétents et qu'ils incitent au débat mais qu'ils reflètent aussi la «réalité des choses» dans les différents pays. Il faut donc aider les auteurs de ces documents à s'acquitter de leur tâche.
DJAKARTA. LA SALLE DU HUITIÈME CONGRÈS FORESTIER MONDIAL les idées prennent forme
Et nul ne peut les aider mieux que les pays eux-mêmes et que ceux qui sont particulièrement au courant des questions inscrites à l'ordre du jour. C'est pourquoi je lance ici un appel qui s'adresse à la fois aux pays et aux personnes.
Pour ce qui est des pays, il est inutile que j'explique en détail - j'en suis certain - combien la tâche des auteurs des mémoires généraux serait facilitée s'ils pouvaient disposer de «rapports nationaux» décrivant brièvement, en ce qui concerne les 30 points de l'ordre du jour l'expérience acquise par les pays, les leçons qu'ils en ont dégagées et les activités qu'ils sont en train d'exécuter ou qu'ils envisagent. Les points mêmes de l'ordre du jour pourraient servir de titre à ces rapports nationaux, dans la mesure évidemment où ils sont applicables à la situation et aux conditions dans les pays. Il conviendrait aussi que les rapports nationaux soient précédés d'un bref chapitre statistique portant sur les principaux indicateurs socio-économiques et forestiers tels que:
Superficie totale des terres
Population
Taux de natalité
Produit national brut (PNB)
Investissements en pourcentage du PNB
Financement extérieur en pourcentage des investissements totaux
Superficie agricole totale
Superficie forestière totale
Superficie forestière aménagée (propriété de l'Etat, propriété privée)
Coupe annuelle
Superficie des forêts artificielles et tendance des plantations
Contribution de la forêt au PNB
Part des produits forestiers dans la balance commerciale
Nombre des industries forestières primaires et production annuelle (1976 ou 1977); scieries, contreplaqué/feuilles de contreplaqué, panneaux de particules, panneaux de fibres, pâte à papier, papier
Nombre d'emplois en foresterie: et dans les industries forestières
Deux exemplaires de ces rapports nationaux devraient être envoyés par avion le plus tôt possible à l'adresse suivante:
Mr. Lukito Daryadi,
Secretary-General
8th World Forestry Congress
P.O. Box 3668/JKT
Jakarta, Indonesia
et deux autres exemplaires à :
M. Oscar Fugalli,
Secrétaire général associé
8e Congrès forestier mondial
Département des forêts, FAO
Via delle Terme di Caracalla
00100 Rome, Italie
En ce qui concerne les particuliers, je sollicite par cette lettre des «contributions volontaires» (et je vous serais extrêmement obligé de bien vouloir donner à mon appel la plus large diffusion possible dans votre pays) dont l'inclusion dans la documentation et, finalement dans les comptes rendus du congrès sera envisagée, à condition qu'elles se rapportent aux 30 points de l'ordre du jour énumérés dans l'annexe et qu'elles ne dépassent pas 2 500 mots, y compris un résumé de 200 mots pour la traduction dans les deux autres langues de travail du congrès. Ces communications volontaires pourront être présentées en français, anglais ou espagnol, et leurs auteurs sont invités à se mettre en contact avec le Secrétaire général associé à Rome, à l'adresse susmentionnée, afin d'obtenir le «Guide d'instructions aux auteurs». Pour que les auteurs des mémoires généraux puissent tirer parti des communications volontaires, celles-ci devraient elles aussi être envoyées le plus tôt possible, de préférence avant le 31 décembre 1977.
En vous priant vivement de m'excuser pour la longueur de cette deuxième lettre d'information, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
(signé) Soedjarwo
Directeur général des forêts et
Président du Comité d'organisation
8e Congrès forestier mondial
Djakarta, Indonésie, 16-28 octobre 1978
«LA FORÊT AU SERVICE DE LA COLLECTIVITÉ»
Discours inaugural
La forêt au service des communautés rurales (FRC)
Allocution de l'orateur invité: «La contribution de la forêt au développement des communautés locales»
ORDRE DU JOUR PROVISOIRE
1. La participation de la population aux activités forestières comme moyen de développement des communautés locales
2. Stabilité de la forêt et stabilité des communautés
3. Energie tirée du bois et communautés rurales
4. Mise en œuvre de programmes forestiers pour le développement des communautés locales
La forêt au service de l'alimentation (FFF)
Allocution de l'orateur invité: «La forêt et l'aménagement du territoire»
ORDRE DU JOUR PROVISOIRE
5. La forêt au service de l'agriculture: aménagement des bassins versants et plantations brise-vent
6. L'installation de colons comme moyen de limiter la culture nomade: méthodes et résultats
7. Agrosylviculture: production combinée de bois et de récoltes vivrières
8. L'aménagement intégré de la faune forestière comme source de protéines pour les populations rurales
9. Les produits alimentaires de la forêt
10. L'aménagement des terrains de parcours en vue d'accroître la production de protéine animale, avec référence particulière au rôle des arbres et arbustes fourragers
La forêt comme source d'emploi (FEP)
Allocution de l'orateur invité: «Coefficients optimums de main-d'œuvre dans les activités financières»
ORDRE DU JOUR PROVISOIRE
11. L'importance de la forêt comme source d'emploi en milieu rural
12. L'amélioration des conditions d'hygiène et de sécurité dans le travail en forêt
13. La mise au point d'outils simples pour le travail en forêt
14. Formation, motivation et promotion sociale des travailleurs forestiers
15. Le rôle des femmes dans la foresterie
La forêt au service du développement industriel (FID)
Allocution de l'orateur invité: «Les industries forestières au service du développement socio-économique»
ORDRE DU JOUR PROVISOIRE
I. Les ressources forestières
16. Nécessité d'une évaluation quantitative et qualitative permanente des ressources forestières et de leur accessibilité17. Les rapports entre génotype, station et traitement sylvicole et leur incidence sur la production forestière pour le développement industriel
18. Conséquences de l'exploitation forestière pour l'aménagement forestier
II. Les industries forestières
19. La promotion des produits forestiers comme moyen de développement économique et social
20. Utilisation intégrée complète des forêts tropicales
21. Petites usines pour les pays en développement
22. Préservation du bois pour les usages ruraux
23. Importance des menus produits forestiers
24. Chimie du bois: perspectives d'avenir
La forêt au service de la qualité de la vie (FQL)
Allocution de l'orateur invité: «Les problèmes de l'environnement dans l'aménagement des forêts et des terres en friche»
ORDRE DU JOUR PROVISOIRE
25. Evaluation et analyse des effets de la foresterie sur l'environnement
26. Conservation des ressources génétiques animales et végétales de la forêt
27. Récréation et tourisme dans l'utilisation et l'aménagement des terres forestières
28. La foresterie urbaine et ses effets dans les établissements humains
29. Le rôle de la foresterie dans l'utilisation des déchets
30. Consommation d'énergie par la foresterie et les industries forestières
Nouvelles brèves de Suède
· Le service forestier suédois plantera au cours de la prochaine décennie 80 000 à 90 000 hectares de terrains forestiers en Suède centrale et septentrionale avec Pinus contorta, variété de pin à croissance rapide d'Amérique du Nord. En Suède méridionale, des essais seront entrepris avec un nouveau mélèze hybride, issu d'un croisement entre le mélèze d'Europe et la variété japonaise à croissance rapide, résistante aux champignons.
· La société Holmens Bruk a construit un pipeline en acier de 8,5 kilomètres de long pour transporter la pâte à papier entre sa nouvelle usine de pâte et papier de Barviken et sa papeterie de Norrköping.
· Une usine de copeaux utilisant comme matière première des souches d'arbres et ayant une capacité annuelle de 450 000 mètres cubes doit être construite par les sociétés Stora Kopparberg et Korsnäs-Marma, selon une information émanant de l'association suédoise des pâtes et papiers.
(Bureau de presse suédois-international)
Stage forestier à Oxford en 1978
Le British Commonwealth Forestry Institute organisera l'année prochaine à Oxford un stage de 12 à 14 semaines pour les ingénieurs forestiers occupant des postes de direction, afin de les familiariser avec les méthodes modernes de gestion. Ce stage commencera vers le 1er juillet 1978, et accueillera seulement une vingtaine de stagiaires.
Les participants doivent avoir un diplôme forestier, et posséder au moins cinq ans d'expérience sur le terrain. Ils doivent en outre être déjà affectés, ou en instance d'affectation, à des postes de direction. Préférence sera accordée aux candidats des pays en développement du Commonwealth, mais des places sont également disponibles pour des candidats d'autres pays.
Elevage du ver à soie tasar dans les forêts indiennes
L'office central de la soie du gouvernement indien encourage systématiquement depuis quelques années l'élevage des vers à soie sauvages, pour améliorer le revenu des populations tribales vivant dans des villages forestiers isolés, et accroître les recettes à l'exportation (voir Unasylva, Vol. 28, n° 114).
A côté de l'élevage traditionnel du ver à soie tasar dans les régions tropicales et subtropicales, les recherches ont signalé les possibilités offertes par les chênaies de la ceinture sub-himalayenne. En même temps, on a obtenu par croisement entre vers à soie indigènes et chinois une nouvelle souche hybride se nourrissant de feuilles de chêne, qui serait supérieure aux parents pour toutes les caractéristiques d'intérêt économique.
Selon l'office de la soie, l'élevage du tasar et le dévidage des cocons n'exigent que des investissements minimes, et peuvent être pratiqués par les villageois au cœur même des forêts, leur procurant des revenus intéressants tout en aidant à stopper leur exode vers les villes.
Pour que cette opération soit pleinement efficace, il faut une bonne organisation de la distribution des semences, ainsi qu'une amélioration des services de vulgarisation, de formation et de commercialisation.
Réunion sur les fibres de bois tropicaux
Une conférence internationale sur les fibres de bois provenant des forêts tropicales, ressource renouvelable inexploitée, se tiendra à Madison, Wisconsin, Etats-Unis, du 21 au 26 mai 1978.
Toute personne désireuse de présenter une communication écrite à cette réunion ou d'obtenir de plus amples renseignements devra s'adresser à Richard Auchter, Tropical Hardwoods Program Manager, U.S. Department of Agriculture, Forest Products Laboratory, P.O. Box 5130, Madison, Wisconsin 53705, Etats-Unis.
Evolution des superficies forestières dans la CEE
La superficie totale de bois et forêts s'est accrue entre 1968 et 1975 dans tous les pays du Marché commun, à l'exception de la République fédérale d'Allemagne et du Luxembourg. Le taux d'accroissement annuel varie de 0, I pour cent pour la Belgique à plus de 4 pour cent en Irlande. Pour l'ensemble de la Communauté il a été de 0,5 pour cent.
En 1974-75, on note, mis à part un léger recul en France et une progression considérable en Irlande, peu de changement dans la tendance générale.
(Bulletin d'information sur la politique agricole commune des pays de la CEE)
Utilisations de l'écorce en horticulture
L'écorce, souvent considérée comme un résidu de l'exploitation forestière, a trouvé des applications intéressantes dans l'horticulture, ainsi que Jack Aaron, de la British Forestry Commission, l'a exposé lors d'un récent colloque des Nations Unies à Bucarest.
L'utilisation la plus simple de l'écorce se fait sous forme de mulching. Présentée en morceaux de 7 à 8 centimètres de long, l'écorce est appréciée pour ses qualités ornementales, en même temps qu'elle retient l'humidité autour des racines des plantes. On a également mis au point des plaquettes de mulching à base d'écorce réduite en poudre et de colle animale.
Epandue sur un sol propre, l'écorce retarde la germination des mauvaises herbes. Les paysagistes s'en servent pour combler les creux du terrain et assécher les parties marécageuses. Réduite en poudre, elle constitue un moyen efficace pour retenir l'humidité. Elle a une bonne perméabilité et une bonne durabilité, n'est pas attaquée par les parasites et les champignons, absorbe les radiations solaires, et sa couleur contraste agréablement avec celle du feuillage.
Nouveau procédé de préservation des bois
Le U.S. Forest Product Laboratory annonce la mise au point d'un procédé non toxique de préservation des bois.
La technique utilisée, qui consiste en un traitement par l'oxyde de butylène, serait plus efficace et moins coûteuse que certaines autres méthodes similaires, et d'un emploi plus aisé que bien d'autres procédés d'efficacité comparable.
Ce traitement préservatif modifierait suffisamment la composition chimique du bois pour que les termites ne l'attaquent pas. Les enzymes sécrétés par les champignons pour rendre le bois assimilable n'ont que peu d'effet sur le bois chimiquement modifié. L'incorporation de produits chimiques dans la structure du bois le rend dimensionnellement stable, et diminue considérablement le gonflement et le retrait dus aux variations d'humidité.
On peut obtenir des informations détaillées sur ce procédé breveté en s'adressant au Forest Products Laboratory, Department NO-TOX, P.O. Box 5130 Madison, Wisconsin, 53705, Etats-Unis.
Rentabilité de l'aménagement forestier aux Etats-Unis
Une étude de Marion Clawson, intitulée The Economies of national forest management et publiée à Washington D.C. par Resources for the Future, organisation sans but lucratif, présente des suggestions en vue d'un aménagement plus rentable des forêts américaines.
L'auteur conclut que les forêts domaniales constituent une grande richesse, mais qu'elles sont mal gérées.
De vastes possibilités s'offrent d'en tirer bien plus de produits de toutes sortes, et de les exploiter beaucoup plus rentablement. La création, il y a 70 ans, du U.S. Forestry Service a été un événement marquant dans le domaine de la mise en valeur des ressources nationales; sa réorganisation et sa réorientation pourraient i être la grande œuvre de la seconde moitié du vingtième siècle en matière de conservation des ressources naturelles.
