Prix B.R. Sen décerné à un forestier turc
Talât Eren, forestier turc, fonctionnaire du Département des forêts de la FAO, a reçu le prix B.R. Sen pour les services éminents qu'il a rendus en tant que directeur d'un projet d'aménagement des bassins versants en Thaïlande.
Le prix, qui consiste en une médaille, un parchemin et une somme de 2 000 dollars, est la distinction la plus élevée que décerne la FAO pour le mérite professionnel. C'est la deuxième fois qu'un forestier reçoit le prix B.R. Sen. Kenneth Sargent, forestier britannique, l'a reçu en 1975 pour la planification et l'organisation des industries du bois en Malaisie. Ce prix, conféré par la Conférence de la FAO, organe directeur de l'Organisation, porte le nom de M. B.R. Sen (Inde), qui a été Directeur général de la FAO de 1956 à 1961.
Lors de la remise du prix, M. Eren, 56 ans, a été félicité pour «son dévouement et sa réussite exceptionnels» dans l'accomplissement de la tâche qu'il a entreprise en Thaïlande septentrionale en aidant à sédentariser les populations nomades, en encourageant de meilleures méthodes d'utilisation des terres sur les bassins versants qui posent des problèmes, en augmentant la productivité des forêts et en intensifiant l'agriculture.
M. Eren a travaillé en Thaïlande de 1973 à 1977. Il est actuellement Directeur de la Sous-Division de la faune et de la conservation des forêts de la Division des ressources forestières du Département des forêts.
Parlant de son activité en Thaïlande, M. Eren a expliqué qu'il s'était rendu compte dès le début qu'il était primordial d'atteindre et de convaincre la population, en particulier la population rurale pauvre qui, pour la plupart, vit dans l'isolement. Ses assistants et lui-même ont énormément voyagé, visité les populations et parlé avec elles, et leur ont démontré des méthodes rationnelles d'utilisation des terres et de meilleures pratiques culturales. M. Eren a aidé le gouvernement à planifier et à construire des routes et des ouvrages d'infrastructure et à créer une nouvelle division de l'aménagement des bassins versants au sein du département royal des forêts.
Il a également organisé un comité composé de représentants de la famille royale, de moines, de chefs des villages, d'instituteurs et de représentants de l'administration pour se rendre dans les villages et apporter des encouragements à la population dans son travail.
Diverses innovations ont été introduites ou élargies, par exemple la culture d'arbres fruitiers, celle du café et du thé, l'apiculture, t d'autres activités d'un rapport rapide. Des terres plus fertiles, situées sur des pentes plus douces, ont été attribuées aux familles en échange des champs où elles avaient pratiqué la culture itinérante. Une aide a été fournie pour la construction de terrasses et la conservation des terres.
«Nous n'avons jamais imposé notre manière de voir à la population, dit-il. Nous avons montré ce qui devait être fait et comment il fallait le faire, et nous avons laissé la population prendre ses propres décisions. Notre devise était: travaillez comme si vous deviez rester éternellement, mais planifiez comme si vous deviez partir demain.»
Gabriel de Sabatino FAO
Huitième Congrès forestier mondial
Rapports nationaux
Les organisateurs du huitième Congrès forestier mondial, qui se tiendra à Djakarta en octobre 1978, sollicitent un plus grand nombre de rapports sur la situation des pays forestiers du monde entier.
D'après la troisième lettre d'information sur l'état des préparatifs du congrès, publiée par M. Soedjarwo, directeur général du service forestier indonésien et président du comité d'organisation, un nombre insuffisant de rapports nationaux a été reçu jusqu'à présent. Sans les données de base contenues dans les rapports nationaux sur les conditions réelles, les progrès et les plans dans le domaine de la sylviculture à l'échelle des pays, les mémoires généraux et les débats du congrès, dit-on dans la lettre, risquent d'être trop théoriques.
Figura
Le congrès devrait se tenir dans le Convention Hall à Djakarta du 16 au 28 octobre 1978, il sera précédé et suivi de voyages d'études. On prévoit une participation de 2 000 personnes environ.
Le congrès sera consacré à «La forêt au service de la collectivité» et ce thème principal sera développé dans cinq grands thèmes de discussion: La forêt au service des communautés rurales, La forêt au service de l'alimentation, La forêt comme source d'emploi, La forêt au service du développement industriel et La forêt au service de la qualité de la vie.
La même lettre d'information invitait également les gouvernements à proposer, à leur meilleure convenance, pour inclusion dans la déclaration du congrès, des points concernant le thème général ou l'un des cinq grands domaines de discussion. Un projet de déclaration sera soumis au bureau du congrès dans la matinée du 28 octobre, jour de clôture.
Les rapports nationaux (en deux exemplaires), ainsi que les propositions touchant la déclaration du congrès, devront être adressés au secrétaire général et au secrétaire général associé du congrès:
M. Lukito Daryadi
Secrétaire général
8e Congrès forestier mondial
P.O. Box 3668/JKT
Djakarta, IndonésieM. Oscar Fugalli
Secrétaire général associé
8e Congrès forestier mondial
Département des forêts FAO via delle Terme di Caracalla
00100 Rome, Italie
La lettre d'information donne aussi des détails sur les expositions organisées durant le congrès. Selon la taille de chacun des stands, le Convention Hall pourra accueillir de 36 à 50 exposants. Il y aura quatre catégories d'expositions.
- Produits forestiers de caractère international- Renseignements sur le matériel utilisé dans la fabrication de produits forestiers (maquettes, démonstrations audio-visuelles affiches, brochures et autre matériel analogue)
- Exposition de photographies illustrant des activités relevant du thème général, des thèmes secondaires ou des domaines de discussion du congrès, ou bien encore du développement général de la sylviculture au niveau national
- Exposition de meubles
L'exposition de meubles se tiendra dans le parc des expositions de Djakarta, mais les autres auront lieu dans le Convention Hall. La projection de diapositives en couleurs est encouragée.
Le coût de location pour les expositions sera d'environ 50 dollars U.S. (20 000 roupies indonésiennes) le mètre carré. Le courant électrique dans le Convention Hall est du 220 volts, 1,3 à 2kW, 50 périodes.
Le projet initial de tenir un festival de films pendant le congrès a été abandonné, mais les organisateurs espèrent encore se procurer des films récents sur la foresterie surtout s'ils sont en rapport avec les questions qui seront débattues au congrès. Les films seront projetés les soirs où il ne sera pas prévu de réceptions.
L'Indonésie protège son environnement et sa faune sauvage
L'Indonésie a entrepris un projet quinquennal pour conserver son milieu naturel qui est unique au monde. Ce projet comprendra la création de réserves naturelles et de parcs nationaux dont la superficie pourra aller jusqu'à 10 millions d'hectares.
M. Soedjarwo, directeur général du service forestier d'Indonésie, et le Fonds mondial pour la nature ont signé à Djakarta un accord prévoyant la protection des espèces de faune et des types d'habitat menacés. Le Fonds mondial pour la nature a promis un million de dollars pour ce programme.
L'orang-outan, le rhinocéros de Sumatra et de Java, le tigre, l'éléphant, le banteng (Bitos sondaicus), le cerf de Kuhl et les gibbons sont parmi les espèces menacées d'extinction ou de grave dépeuplement dont s'occupera le projet. L'objectif principal est toutefois d'assurer la conservation permanente des aires représentatives viables de tous les habitats riches que possède l'Indonésie.
L'Indonésie comprend plus de 3 000 îles s'étendant sur plus de 5 000 kilomètres de part et d'autres de l'Equateur entre l'Asie continentale et l'Australie. La faune et la flore sont extrêmement riches et variées du fait qu'une partie du pays (les îles à l'ouest de Sulawesi [Célèbes] et Lombok) appartient à la zone écologique indo-malaisienne tandis que l'Irian Barat (Nouvelle-Guinée occidentale) se trouve dans la région australasienne et que les Moluques, les petites îles de la Sonde et Sulawesi constituent une zone intermédiaire où se rencontrent ces types de faune.
Le gouvernement de l'Indonésie, a déclaré M. Soedjarwo, est maintenant pleinement conscient de la nécessité d'aménager plus efficacement le milieu, et cet objectif reçoit une haute priorité dans le cadre du troisième plan quinquennal de développement. Nous nous sommes totalement engagés à sauvegarder l'intégrité des réserves existantes et à en créer beaucoup de nouvelles, ainsi que des parcs nationaux, en nous assignant comme objectif 10 millions d'hectares avant la fin de ce nouveau plan.
Normes recommandées pour le classement des sciages selon la résistance et pour l'aboutage à entures multiples
Les normes recommandées pour le classement des sciages résineux selon la résistance et pour l'aboutage à entures multiples des sciages résineux de construction ont été publiées comme suppléments au Bulletin du bois pour l'Europe *.
* Norme CEE recommandée pour le classement des sciages résineux selon la résistance. Surplément 2 au volume 30 du Bulletin du bois pour l'Europe. Deux dollars ou l'équivalent en autres monnaies. Norme CEE recommandée pour l'aboutage à entures multiples des sciages résineux de construction. Supplément 3 au volume 30 du Bulletin du bois Pour l'Europe. Deux dollars U.S. ou l'équivalent en autres monnaies.
La norme recommandée pour le classement des sciages contient des règles pour le classement selon la résistance des sciages résineux classés à vue et à la machine. Ces règles sont destinées essentiellement, mais non exclusivement, à classer les principaux sciages résineux européens employés dans la construction en trois qualités distinctes auxquelles on peut assigner des indices caractéristiques de résistance et d'élasticité bien définis.
La deuxième norme recommandée a été préparée en vue d'être appliquée avec la première. On l'a élaborée en se fondant sur l'utilisation des résineux rouges (Pinus silvestris) et blancs européens (Picea abies (L.) Karst, Abies alba), mais la plupart des dispositions, notamment celles qui concernent les méthodes d'essai et de contrôle de la qualité, peuvent s'appliquer à n'importe quelle autre essence ou système. Son objectif est d'obtenir que les sciages à aboutage à entures multiples produits par un fabricant reconnu dans son propre pays soient également acceptables dans d'autres pays qui reconnaissent la norme recommandée.
Les normes recommandées ont été élaborées au cours de réunions de spécialistes tenues sous la direction du Comité du bois de la Commission économique pour l'Europe des Nations Unies (CEE). En approuvant le texte des normes recommandées en octobre 1917, le Comité a noté que quelques pays n'étaient pas encore en mesure de les appliquer.
Le Comité du bois prévoit de faciliter l'application des normes recommandées grâce aux activités de recherche, de contrôle de la qualité, de marquage et de formation. Il a décidé qu'il serait nécessaire de convoquer une réunion après 1980, qui examinerait et éventuellement réviserait les normes recommandées en se fondant sur l'expérience acquise. L'objectif serait d'obtenir le cas échéant que les normes recommandées soient adaptées en tant que normes ISO (Organisation internationale de normalisation) dans lesquelles les différences qui subsisteraient, comme celles qui existent encore entre la norme de la CEE sur le classement selon la résistance et les règles de classement du bois en usage en Amérique du Nord, seraient conciliées. L'expérience acquise grâce à l'application des normes recommandées de la CEE servirait à préparer la voie à cette fin.
Bulletin forestier pour l'Amérique latine
Información Forestal Latinoamericana. Publié deux fois par an (avril et septembre) par le Bureau régional de la FAO pour l'Amérique latine, ce bulletin rend compte des faits nouveaux importants survenus en matière de foresterie dans l'ensemble de la région et particulièrement ceux qui ont un caractère international. Il résume les conclusions des réunions, décrit les projets et annonce les activités à venir.
Quiconque est intéressé à publier des renseignements dans ce bulletin ou à le recevoir gratuitement devrait s'adresser à l'un des deux forestiers régionaux de la FAO pour l'Amérique latine H. Haufe ou S. Salcedo FAO-RLAT, Casilla 10095, Santiago, Chili.
Ouvrages de l'UICN
L'Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN) offre gratuitement un catalogue de publications où figurent 67 ouvrages, pour la plupart en anglais, mais aussi en français et en espagnol. Ils portent sur les domaines suivants: conservation et mise en valeur des ressources naturelles, faune terrestre et d'eau douce, écologie et aménagement des mers et des côtes, parcs nationaux et autres zones protégées, politiques et législation en matière de conservation et d'environnement sur le plan régional.
Progrès de la recherche sur les carburants verts
On accorde de, plus en plus d'attention à la récupération de l'alcool à partir de la cellulose et à la mise au point de substituts du pétrole pour la production d'énergie. Le Worldwatch Institute, Washington, D.C. a fait paraître en décembre 1977 une étude qui décrit la nature de certaines de ces recherches et indique les endroits où elles sont effectuées. A peu près à la même époque un bulletin du Rensselaer Polytechnic Institute (Troy, Etat de New York) donnait des détails techniques sur des travaux menés dans divers laboratoires des Etats-Unis.
D'après l'étude du Worldwatch Institute, le Brésil, la Chine et les Philippines travaillent actuellement à des programmes de recherche sur l'énergie fondés sur l'utilisation de ressources renouvelables.
La Chine met au point une technique pour convertir les déchets organiques en gaz méthane, équivalent chimique du gaz naturel.
Le Brésil a un vaste programme de fabrication d'éthanol basé sur la conversion de la canne à sucre et du manioc en alcool. Il projette de pratiquer ces cultures pour produire du carburant et souhaite grâce à cela remplacer par l'alcool toutes ses importations d'essence d'ici à l'an 2000.
Les Philippines font des recherches sur l'emploi des coques de noix de coco comme carburant dans les centrales électriques.
Le bulletin du Rensselaer Institute, préparé par J.B. Robinson et H.R. Bungay, du département de la chimie et de l'environnement de l'institut, énumère huit laboratoires qui, aux Etats-Unis, étudient l'utilisation des végétaux pour la fabrication de carburants, surtout par la récupération d'alcool à partir de la cellulose. Ce sont l'université de Californie, Berkeley; le Darmouth College, le Massachusetts Institute of Technology; la Purdue University; la Rutgers University, la Dynatech Research and Development Co.; la General Electric (Schenectady, N.Y.) et les Natick Laboratories de l'U.S. Army.
Colloque international sur la météorologie forestière
Un colloque sur la météorologie forestière, patronné par l'Organisation météorologique mondiale, se tiendra à Ottawa, Canada du 21 au 25 août 1978. Il sera accueilli conjointement par le Service forestier canadien et par le Service de l'environnement atmosphérique du Canada. Son but est de réunir des spécialistes de toutes les parties du monde qui partagent le même intérêt pour les problèmes scientifiques que pose la météorologie en forêt, et pour les applications de cette discipline à la sylviculture. On prévoit des réunions techniques sur les questions suivantes:
- Effets du climat et de sa variabilité sur la distribution des forêts dans le monde- Applications de la climatologie à la planification forestière
- Applications de la météorologie aux opérations forestières
- Rôle de la météorologie et de la climatologie dans la lutte contre les incendies de forêt
- Météorologie et lutte contre les maladies et insectes des forêts
- Influence des facteurs du milieu (polluants vents, température, précipitations, etc.) sur là sylviculture et sur la production forestière
- Rôle des forêts et des terres incultes sur les bilans globaux et régionaux de la chaleur de l'acide carbonique, des hydrocarbures, etc.
Chaque séance sera ouverte par le discours d'un orateur invité, suivi par la présentation de communications particulières et/ou de discussions en groupe. Les langues officielles du colloque seront le français et l'anglais, avec interprétation simultanée.
Afin de faciliter l'établissement du calendrier pour la présentation des communications et donner la possibilité de débattre des questions non inscrites à l'ordre du jour, on prévoit une ou plusieurs séances d'«affichage», au cours desquelles les spécialistes présenteront sur des panneaux préparés à l'avance les résultats des recherches en cours et seront à la disposition des participants intéressés pour tous échanges de vues.
Une excursion est prévue à la station de recherche et d'essais sur les incendies de forêt de Manikawi, et il est possible que d'autres excursions aient lieu.
La réunion se tiendra à l'université d'Ottawa, dans le centre de la ville. Des chambres à prix modiques seront disponibles dans les maisons d'étudiants, et il existe des possibilités supplémentaires de logement dans des hôtels et motels voisins. Des programmes touristiques seront en outre organisés pour les épouses des participants.
Pour de plus amples informations sur la présentation des communications et des résumés, s'adresser au directeur du colloque Professeur William E. Reifsnyder, School of Forestry and Environmental Studies, Yale University, Marsh Hall -360 Prospect Street, New Haven, Connecticut 06511, Etats-Unis, téléphone (203) 436-0020.
Pour les informations sur les possibilités de logement, s'adresser à M. James B. Harrington, Jr., Arrangements Coordinator, Forest Fire Research Institute, 240 Bank Street, Ottawa, Ontario KIG 3Z6, Canada. Téléphone (613) 996-0811.
Fusion des divisions CEE/FAO de l'agriculture et du bois
Les divisions mixtes de l'agriculture et du bois de la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE) et de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont été fusionnées le 1er janvier 1978.
Eero F.I. Kalkkinen, directeur de la Division du bois CEE/FAO depuis 1963 et membre du personnel de la FAO depuis 1948, dirige la nouvelle Division CEE/FAO de l'agriculture et du bois. Peter Meihsl en a été nommé directeur adjoint et chef de la section agriculture. Timothy Peck a été nommé chef de la section bois.
Le secrétariat de la CEE à Genève comprend désormais les neuf divisions suivantes: agriculture et bois; énergie; environnement et études économiques générales; industrie; projections et programmation; statistique; commerce et technologie; transports.
Cours d'une année sur le travail du bois
Depuis quelques années, la section du bois et des matériaux du département d'ébénisterie et de menuiserie du College of Higher Education du Buckinghamshire organise un cours d'une année sur le travail du bois, destiné aux étudiants diplômés ou aux dirigeants de l'industrie du bois. Il porte sur les questions suivantes: préparation du bois transformation, pratiques commerciales et utilisation. Les stagiaires choisissent en outre une spécialisation pour étude approfondie, telle que technique des scieries ou gestion des parcs à bois.
Les candidats qui obtiennent leur diplôme de fin d'études peuvent se voir décerner les mentions bien et très bien et devenir membres associés de l'Institute of Wood Science.
Les stagiaires étrangers peuvent bénéficier d'une aide de la part du British Council ou de la FAO. Les ressortissants britanniques ont droit à des bourses TOPS pendant qu'ils suivent les cours.
Pour de plus amples détails, s'adresser à M. D.G. Patterson, College of Higher Education, Queen Alexandra Road, High Wycombe HPI I 2JZ Royaume-Uni, téléphone 22141, poste 52.
Cours sur la construction de routes et l'exploitation forestière dans les montagnes autrichiennes
Le deuxième cours de formation FAO/ Autriche sur les routes et l'exploitation forestières dans les forêts de montagne se tiendra à Ort et à Ossiach, en Autriche, du 3 juin au 3 juillet 1978.
Le programme a pour but de familiariser les participants avec les aspects techniques et économiques de la construction de routes et de l'exploitation forestière en montagne par des conférences, des travaux pratiques, des démonstrations et des voyages d'étude. L'accent sera mis sur la planification, la construction et l'entretien des routes et sur les techniques modernes d'extraction du bois.
On étudiera également les moyens de diminuer les effets nocifs sur les sols et les peuplements. Le cours, d'une durée d'un mois, prévoit des conférences le matin et des travaux pratiques sur le terrain l'après-midi.
Les candidats aux 35 places disponibles doivent être des forestiers professionnels originaires de pays en développement, avec ou sans formation universitaire, mais exerçant effectivement une activité dans ce domaine. Dans le choix des candidats, la préférence sera donnée aux jeunes forestiers ayant au moins deux ans d'expérience et particulièrement à ceux qui sont susceptibles d'occuper un poste de responsabilité où ils pourront mettre à profit ce qu'ils ont appris.
Le premier cours de cette nature - parrainé conjointement par le gouvernement autrichien et la FAO - a eu lieu en 1975. Il devrait être organisé tous les deux ans.
Pour de plus amples informations, s'adresser à M. Rudolf Heinrich, Département des forêts, FAO, Rome, qui est chargé d'organiser le cours.
