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Le monde forestier


Renaissance des vigognes
Expansion de la forêt en Chine
Forêts de la Mongolie
Une carte d'identité chimique pour combattre les produits toxiques
Tendances des programmes d'études d'enseignement supérieur forestier aux Etats-Unis
Conférence internationale sur l'arboriculture
Carte de la végétation européenne

PÉROU. VIGOGNES PÂTURANT AU MILIEU DE BOVINS un projet trop réussi

Renaissance des vigognes

En 1965, c'est dans la pampa de Galeras, qui se trouve dans les Andes à une altitude de 3600 m, que se trouvait la plus grande concentration de vigognes de l'Amérique du Sud. Cela reste vrai aujourd'hui, mais alors qu'en 1965 il n'y en avait guère plus d'un millier, il y en a aujourd'hui près de 40000. C'est un véritable triomphe; malheureusement, c'est beaucoup plus que n'en peut supporter la réserve nationale. Deux ans de sécheresse ont exacerbé la situation, et une dizaine de vigognes en moyenne meurent de faim chaque jour. La réserve, constituée par des terres données par la population locale, ne peut pas être agrandie, de sorte que l'on prévoit de transporter par camion 5800 animaux dans d'autres parties du Pérou, et d'en éliminer une dizaine de milliers. Cette décision a suscité quelques critiques, en particulier parce que certains animaux seront vendus. Pourtant c'est bien ce qui avait été envisagé dès 1965 lors de la création de la réserve. Pierre Pierret, de la FAO, l'un des premiers instigateurs du projet était convaincu alors que l'exploitation pourrait commencer deux ou trois ans plus tard et que ce serait une précieuse source de laine et de viande pour les villageois. Si l'on réussit à mettre en route l'exploitation, on pourra espérer persuader les villageois de réduire leurs troupeaux de bovins qui se nourrissent également sur les terres de la réserve, ce qui libérerait de l'espace pour les vigognes. A sa réunion, qui a eu lieu au Costa Rica, la Commission du Service de survie de l'UICN a félicité le Pérou d'avoir obtenu un tel succès avec les vigognes et d'y avoir consacré autant de ressources. Ce que tous les spécialistes de la conservation souhaiteraient voir naturellement est le retour d'une ancienne pratique des Incas consistant à rassembler régulièrement les vigognes pour les tondre, et c'est ce que Antonio Brack, le directeur du projet, espère pouvoir faire. Cela représenterait également une grande attraction pour les touristes.

Oryx, Londres

Expansion de la forêt en Chine

D'après un rapport du gouvernement, la superficie boisée totale de la Chine aurait augmenté, atteignant 12,7 pour cent de la superficie totale du pays en 1978, contre 5 pour cent en 1949.

Forêts de la Mongolie

La Mongolie a fourni une brève description de ses forêts.

Les forêts de la République populaire de Mongolie couvrent 9,7 pour cent du territoire national, soit 15,2 millions d'ha. Les principales zones forestières sont situées dans la partie septentrionale du pays au-delà du 48e parallèle, le long des pentes situées sur l'ubac.

Ci-après, les principaux types de forêts sur la base des essences prédominantes: mélèze, 50 pour cent; cèdre, 8 pour cent; pin, 5 pour cent; bouleau et (ou) tremble, 7 pour cent; et haloxylon, 28 pour cent.

La plus grande partie des forêts est vierge et composée d'arbres mûrs et surannés et d'un matériel sur pied d'environ 1 milliard de m3 de bois. Toutefois, la plupart de ces forêts sont inaccessibles.

Les forêts sont réparties parmi 17 entreprises, dont deux qui travaillent le bois; deux unités de sylviculture; et 13 fermes forestières. La production de grumes au cours des dernières années a atteint 2,3 millions de m3.

En 1976-77, on a adopté des mesures pour favoriser la régénération naturelle des forêts sur 6200 ha. On a créé 23 pépinières, couvrant une superficie d'environ 360 ha, dans le but de fournir des plants aux exploitations forestières. Les essences cultivées en pépinières comprennent le mélèze, le pin, le cèdre, l'orme et l'abricotier.

Une carte d'identité chimique pour combattre les produits toxiques

La Communauté économique européenne (CEE) a décidé d'instaurer un système de défense contre les produits toxiques. Selon Euroforum, publié par la Communauté à Bruxelles, ce système coordonné sera constitué par une sorte de «carte d'identité» de tous les nouveaux produits chimiques lancés sur le marché ou importés par les pays membres.

Cette carte, qui permettra la commercialisation du produit dans la Communauté, ne sera délivrée qu'à l'issue d'une série de tests prouvant que la substance en question est inoffensive. Il incombera au fabricant ou à l'importateur de communiquer aux autorités nationales compétentes les résultats de ces tests.

Il sera ainsi possible, grâce à la «carte d'identité» de faire l'économie (en temps et en argent) des tests qui ont déjà été effectués dans un autre

Etat membre. La carte comportera également des renseignements d'ordre pratique en cas d'accident. La Commission économique européenne à Bruxelles sera chargée de rassembler et de centraliser tous les renseignements concernant les cartes d'identité.

Tendances des programmes d'études d'enseignement supérieur forestier aux Etats-Unis

D'après un rapport récent paru, en juillet 1979, dans le Journal of Forestry (Washington, D.C.), les tendances des programmes d'études actuels des universités de foresterie aux Etats-Unis auraient changé. Le rapport, rédigé par Thomas V. Gemmer, confronte ces programmes avec les conclusions de deux études analogues menées en 1960 et 1968.

Sur les cinq tendances citées dans le rapport de 1960, une seulement l'accent croissant placé sur le raisonnement mathématique - se serait poursuivie. En 1960, les sujets obligatoires étaient de plus en plus axés sur les sciences sociales, les humanités, les sciences commerciales, les aspects de l'aménagement des forêts autres que ceux relatifs au bois d'œuvre et le raisonnement mathématique, et de moins en moins sur les sujets de foresterie de haut niveau classique.

A l'heure actuelle, selon Gemmer, tandis que le nombre moyen des unités de valeur requises en sciences sociales a augmenté et qu'il est resté stationnaire pour les humanités, le pourcentage des universités qui exigent des études dans ces domaines a diminué, de même que la fréquentation obligatoire de cours de sciences commerciales et d'aménagement des ressources autres que le bois d'œuvre. En revanche, le raisonnement mathématique, notamment l'informatique, et les sujets de sylviculture de haut niveau revêtent de plus en plus d'importance.

On a constaté une baisse dans le pourcentage des universités qui exigent des étudiants une expérience sur le terrain.

Il ressort de l'enquête que les programmes d'études de foresterie aux Etats-Unis varient fortement d'une université à l'autre, et qu'ils sont sujets à des modifications et à des fluctuations considérables. A propos des nouvelles tendances, l'auteur fait observer que, de l'avis de certains forestiers, elles indiquent la nécessité d'établir un programme quinquennal ou des systèmes d'unités de valeur plus objectifs, alors que selon d'autres, elles dénotent une structure d'enseignement saine, pouvant donner une formation diversifiée.

Conférence internationale sur l'arboriculture

Une conférence internationale sur l'arboriculture, intitulée «Trees in the 21st Century» se tiendra du 17 au 20 août 1980 à l'université du Sussex Brighton (Royaume-Uni). Cette conférence sera patronnée coujointement par l'Arboricultural Association et l'International Society of Arboriculture. Pour tout renseignement, prière de s'adresser à Mrs. Moira Allan, 23 Portsmouth Lane, Haywards Health, East Sussex, RH 16 ICE.

Carte de la végétation européenne

Le Comité européen de l'Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN) a publié une carte de la végétation des Etats membres du Conseil de l'Europe.

Cette carte comporte 96 unités végétales ainsi que les noms des principales communautés et les symboles qui identifient diverses caractéristiques de chaque unité. Elle est établie à l'échelle de 1:3000000 de manière à pouvoir y porter la végétation potentielle.

La carte est accompagnée d'une bibliographie générale et d'un glossaire en six langues des noms des arbres les plus fréquemment cités.

Pour de plus amples renseignements, prière de s'adresser au Service des publications, Conseil de l'Europe, B.P. 431, F 67006 Strasbourg Cedex (France).

Face à l'abondance d'informations sur la sylviculture consultez

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