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Environnement


Un nouvel espoir pour le panda
Pour améliorer le journalisme écologique
Contrôle des produits chimiques dangereux
Un registre de consultants
Les parcs nationaux du Paraguay
La désertification: De bonnes nouvelles
La désertification: De mauvaises nouvelles

Un nouvel espoir pour le panda

M. George Schaller, codirecteur du projet conjoint Chine/Fonds mondial pour la nature, dans la province du Sichuan, annonce que les pandas géants résistent mieux qu'on ne le craignait il y a un an à la pénurie de bambous.

Quand les bambous ont commencé à fleurir et mourir en 1984, les spécialistes craignaient la répétition de la tragédie des années 1974-1976, qui a vu mourir de faim 138 des 1000 pandas sauvages, à la suite de la disparition des bambous. Or, l'été dernier, une vingtaine de pandas seulement ont été trouvés morts, et tous n'étaient pas morts de faim. On a découvert qu'il y avait dans la plupart des zones au moins certaines espèces de bambous dont se nourrissent les pandas et que ces derniers se déplacent plus loin en quête de nourriture qu'on ne le croyait antérieurement. Toutefois, l'agriculture et l'exploitation forestière empiètent sur les habitats du panda. Le bambou germe mal dans les zones d'exploitation forestière. Certains pandas tombent dans les pièges tendus pour les porte-musc, et beaucoup d'entre eux vivent hors des 12 réserves de Chine où ils sont protégés.

UN PANDA DANS L'HIVER CHINOIS on cherche à améliorer ha ressources alimentaires pour les pandas

«Bien que la mort des bambous ait des conséquences moins graves que la dernière fois, les pandas vivent dans un état de crise constante», a déclaré M. George Schaller. «Nous commençons seulement à réunir des données fiables sur les habitudes d'alimentation et de reproduction, de nutrition et de déplacement du panda. Il nous faut encore mettre au point un plan rationnel d'aménagement des pandas et de leur habitat forestier. Ce travail doit se poursuivre et s'intensifier au cours des prochaines années.»

Pour améliorer le journalisme écologique

Pour améliorer le journalisme écologique et scientifique dans les pays en développement, diverses institutions ont lancé des projets de publications et de formation visant à sensibiliser le public et la presse aux liens existant entre l'environnement, les ressources et le développement. Parmi les initiatives nouvelles, citons les suivantes:

· Le directeur de l'Agence panafricaine d'information, M. Cheick Ousmane Diallo, a annoncé à Nairobi, le 20 septembre 1984, que l'agence entreprend de publier un bulletin scientifique et technologique. Ce dernier aura pour objet d'informer les Africains des progrès théoriques et pratiques dans les domaines scientifiques et technologiques et des avantages que l'on peut en attendre.

· L'Agence panafricaine d'information a organisé, sous les auspices du Centre de recherche pour le développement international, un atelier sur le journalisme scientifique et technologique à l'intention de 16 journalistes d'Afrique anglophone.

· Au début de l'année, l'Agence panafricaine d'information avait organisé un atelier analogue à Dakar à l'intention de journalistes africains francophones.

· Earthscan a organisé un atelier à l'intention de journalistes écologiques au milieu de novembre 1984, également à Nairobi.

· L'an dernier, le PNUE a financé à 49 pour cent un programme régional d'information pour l'Amérique latine et les Caraïbes d'un coût de 61000 dollars U.S., exécuté par l'inter Press Service (IPS), dont dépend l'Agence de presse du tiers monde. Le programme avait, entre autres, pour objectif de former sur le tas 32 journalistes et de produire 60 articles et éditoriaux dans les 19 bureaux de l'IPS de la région.

· Le 18 septembre, l'IPS a annoncé le lancement d'un projet de communications pour les ONG, d'une durée de deux ans, appuyé par le SIDA (Office central suédois pour l'aide au développement international). L'objectif final est de déterminer les possibilités de liaison entre les ONG du nord et celles du sud et de lancer de nouveaux flux d'informations et de nouvelles structures de communication.

Ecoforum News Alert

Contrôle des produits chimiques dangereux

Le Programme des Nations Unies pour l'environnement a mis en place un système mondial d'Information sur toutes les exportations de produits chimiques interdits ou strictement réglementés. Selon M. Mostafa Tolba, Directeur exécutif du PNUE, c'est là un grand pas en avant dans la protection de la santé publique et de l'environnement dans le tiers monde.

L'exécution du projet dépendra de la participation active du Répertoire international ONU des substances chimiques potentiellement toxiques (IRPTC), qui interviendra sur demande comme intermédiaire pour notifier aux pays importateurs les modifications du statut juridique des divers produits chimiques que voudront leur communiquer les pays exportateurs.

Un groupe d'experts réuni sous les auspices du PNUE à Noordwijkerhout (Pays-Bas), du 26 au 30 mars 1984, a étudié des directives mondiales pour les échanges d'informations sur les produits chimiques potentiellement dangereux. Le PNUE considère que ces directives sont une première étape dans la voie d'une convention complète.

Les 29 experts de pays industrialisés et de pays en développement réunis à Noordwijkerhout se sont déclarés vivement préoccupés de ce que des produits chimiques potentiellement dangereux, en particulier des pesticides dont l'utilisation est parfois interdite dans les pays d'origine, soient vendus librement à d'autres pays qui n'en connaissent pas les dangers.

Trois grandes questions ont été débattues au cours de la réunion:

· les catégories de produits chimiques qu'il convient d'inclure dans les directives;

· l'opportunité d'inclure dans les directives des clauses régissant le commerce international;

· le risque que ces directives ne fassent double emploi avec les travaux déjà réalisés par la FAO (sur un code de conduite international) ou par l'OCDE (sur les informations communiquées aux pays importateurs par les pays exportateurs de l'OCDE concernant les produits chimiques interdits ou d'emploi strictement réglementé).

Un registre de consultants

L'Institut international pour l'environnement et le développement (IIED) et l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) établissent un registre des consultants désireux de participer à des missions d'assistance technique de brève et moyenne durée dans les pays en développement.

Les deux organismes de parrainage invitent des spécialistes qualifiés ayant fait au moins trois années d'études postuniversitaires à envoyer leur curriculum vitae. Cependant, cette invitation ne constitue nullement une offre d'emploi, ni même une garantie de figurer dans le registre.

Prière d'adresser les curriculum vitae à Stephen Berwick, IIED, Suite 800. 1319 F St., NW, Washington, DC 20004, Etats-Unis.

Les parcs nationaux du Paraguay

Dans un article de la Revista Forestal (octobre 1983), Mme Rosa Villamayor souligne l'utilité des parcs naturels pour la protection des ressources renouvelables. Ces parcs abritent les caractères spécifiques des régions biogéographiques d'un pays; ils constituent en même temps une réserve de ressources naturelles et ont une grande valeur récréative et éducative.

La conservation et la protection des parcs nationaux du Paraguay bénéficient non seulement de ressources privées et publiques nationales, mais aussi de l'appui de nombreuses organisations internationales. Sur le plan national, les principales organisations concernées sont le Ministère de l'agriculture, l'Université nationale de Asunción, le Ministère de la défense et, dans le secteur privé, des associations telles que les scouts et les Indigenistas (groupes s'occupant des populations indigènes du Paraguay). Parmi les organisations internationales fournissant une assistance, les principales sont l'Organisation des Nations Unies et l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Les parcs, réserves et forêts nationales du Paraguay couvrent 1121441 ha ainsi répartis: parc national et réserve de faune de Tinfunqué, 280000 ha; parc national de Ybycuí, 5000 ha; parc national du Chaco, 780000 ha; parc national de Cerro Corá, 5538 ha; forêt protégée de Jakui, 1000 ha; forêt protégée de Nacunday, 1000 ha; parc national de Caaguazú, 6000 ha; parc national de Saltos del Guairá, 900 ha; réserve nationale de Kuriy, 2000 ha; réserve nationale de Cerro Lambaré, 3 ha; et parc national de Teniente Enciso, 40000 ha. Chaque parc a une fonction particulière: protection d'un bassin hydrographique, protection des oiseaux et des mammifères, conservation des écosystèmes, protection des végétaux

La désertification: De bonnes nouvelles

Pour lutter contre la désertification, des milliers de jeunes Algériens de 19 à 21 ans plantent des arbres pendant leur servi ce militaire. Le succès du programme, qui a maintenant 10 ans, a incité d'autres pays d'Afrique à demander des renseignements sur son fonctionnement, comme l'écrit Jean de la Guérivière dans Le Monde (13-14 mai 1984).

PLANTATION D'ARBRES EN ALGÉRIE les conscrits au travail

Tous les Algériens de sexe masculin doivent faire deux ans de service militaire à partir de 19 ans. Le programme comprend deux parties: 6 mois de formation militaire et 18 mois de servi ce national pour lesquels les conscrits peuvent choisir des travaux de reboisement. Ils suivent un stage de 6 à 24 semaines, sanctionné par un diplôme, pour se préparer aux opérations de reboisement. Cette activité forestière attire aussi des Algériens de l'étranger, qui décident en grand nombre de rentrer au pays faire leur service militaire dans des projets de reboisement, où ils apprennent non seulement les techniques forestières, mais aussi l'arabe.

Une bonne partie des reboisements consiste en «ceintures ventes». Les efforts sont actuellement concentrés sur la région située entre Djelfa et Laghouat, où l'on plante principalement du pin d'Alep (Pinus brutia). En revanche, des palmiers sont plantés près de Bou-Saada. Dans l'ensemble, le programme est un suc ces, mais quelques échecs sont cependant signalés, dus principalement à un mauvais choix des essences.

La désertification: De mauvaises nouvelles

La Conférence des Nations Unies sur la désertification, qui s'est tenue à Nairobi en 1977, avait averti que de mauvaises pratiques d'irrigation font progresser la désertification. Selon un rapport récent de Earthscan, ces méthodes n'ont guère été corrigées au cours des huit années qui se sont écoulées depuis cette conférence, et les pertes de terres arables sont encore plus importantes qu'elles ne l'étaient il y a 10 ans.

Selon ce rapport, intitulé Cropland or wasteland: the problems and promises of irrigation (Terres arables ou désert: problèmes et promesses de l'irrigation), une bonne partie des périmètres d'irrigation existants sont défectueux: ils entraînent un gaspillage de l'eau, accélèrent l'érosion du sol, propagent les maladies transmises par l'eau et encouragent l'utilisation excessive de pesticides. En conséquence, les rendements ont baissé dans la moitié des terres du monde, et 25 millions d'ha de terres irriguées - 12 pour cent des 215 millions d'ha irrigués dans le monde - ne sont plus cultivés.

IRRIGATION DES EUCALYPTUS les problèmes de la lutte contre la désertification

Selon ce rapport, la PNUE reconnaît maintenant que l'objectif d'arrêter la désertification en l'an 2000 n'est pas réaliste. M. Mostafa Tolba, Directeur exécutif, a déclaré que l'évaluation faite par le PNUE des mesures prises contre la désertification depuis la Conférence de Nairobi en 1977 est déprimante.

Le rapport, qui est complété par trois pages de bibliographie, est distribué par Earthscan, 10 Percy Street, London W1P ODR, Royaume-Uni.

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