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Livres


Une étude sérieuse de l'agroforesterie
Carte de la végétation d'Afrique
Répertoire des musées d'histoire forestière
La Chine recense ses terres
Les sources de miel dans le monde
Catalogue des zones protégées en Amérique tropicale
Les fruits à coque
L'avenir du Chaco paraguayen
Dendro-énergie en Asie
Mensuration des arbres africains

Une étude sérieuse de l'agroforesterie

Plant research and agroforestry. Par Peter A. Huxley. Compte rendu des débats d'une réunion consultative tenue à Nairobi du 8 au 15 avril 1981. Nairobi, Conseil international pour la recherche en agroforesterie (CIRAF). 1983. 617 p.

En agroforesterie, écrit Peter A. Huxley dans la préface de ce livre, la complexité des associations végétales et la diversité des interactions plante/milieu imposent de bien comprendre comment et dans quelle mesure les grands processus de croissance et de développement varient en fonction des espèces, du climat, du sol et de l'aménagement.

Plant research and agroforestry, qui contient les actes d'une consultation sur la recherche botanique et l'agroforesterie, qui s'est tenue à Nairobi, rend compte des travaux consacrés à ces grands processus de croissance et de développement. Ce livre, qui présente une collection de 34 articles, les uns extrêmement techniques, les autres plus généraux, deviendra une référence irremplaçable pour les spécialistes, notamment à cause des précieuses bibliographies qui accompagnent chacun des articles. Mais les non-spécialistes auraient aussi intérêt à le parcourir.

La première partie, intitulée «Plants and agroforestry: some examples» contient 12 articles, dont certains sur une région spécifique, par exemple celui de G. Budowski sur les pratiques agroforestières au Costa Rica («An attempt to quantify some current agroforestry practices in Costa Rica») et d'autres d'un intérêt plus général, tel celui consacré aux cultures intercalaires de légumineuses à grains dans le système agroforestier («The intercropping of grain legumes in agroforestry systems», par J.F. Redhead, J.E. Maghembe et B.J. Ndunguru). La deuxième partie. «Understanding agroforestry systems» contient 9 articles dont l'un décrit la stratégie adaptée par le CIRAF pour la recherche botanique en agroforesterie, par. H.A. Steppler et J.B. Raintree. Enfin, la troisième partie réunit 13 articles sous le titre général «Applications of plant science to agroforestry»

CANNE A SUCRE AU GABON une nouvelle carte de la végétation africaine

Le volume est complété par la liste des participants, les comptes rendus analytiques des séances des quatre groupes de travail, un index des noms de végétaux et un index par matières.

Carte de la végétation d'Afrique

Vegetation map of Africa/The Vegetation of Africa. Trois feuilles pour la carte, une feuille pour la légende et un mémoire descriptif par Frank White. Collection Recherches en sciences naturelles, N° 20 Paris, Unesco. 1983. 356 pages.

Cette nouvelle carte de l'Unesco est accompagnée d'un texte descriptif de 350 pages. Carte et livre sont destinés à servir longtemps de référence et d'outil de recherche et d'enseignement en biologie, géographie et sciences de l'environnement.

La carte au 1:5000000, se compose de trois feuilles: Afrique du Nord-Est, Afrique du Nord-Ouest, et Afrique australe. Elle est accompagnée d'une légende en anglais et français, détaillant les 80 grands types et mosaïques de végétation représentés sur la carte.

La carte a été établie par l'Association pour l'étude taxonomique de la flore de l'Afrique tropicale (AETFAT), en collaboration avec l'Unesco et le Bureau des Nations Unies pour la région soudano-sahélienne (BNUS).

M. Frank White, de l'université d'Oxford, est l'auteur du livre qui accompagne la carte. The vegetation of Africa Ce volume décrit en 22 chapitres la végétation des principales zones floristiques du continent africain, ainsi que de Madagascar et des autres îles. Il contient une bibliographie de plus de 2400 titres et un index de près de 3500 espèces végétales.

Cette carte et le livre qui l'accompagne offrent au lecteur diverses facilités de recherche, tout en conservant une présentation cartographique unifiée et lisible. La classification utilisée pour la carte de la végétation est basée presque exclusivement sur la physionomie et la composition floristique de la végétation; des cartes climatiques de chacune des grandes zones phytogéographiques figurent dans le texte. La végétation et le climat sont traités séparément.

Les deux grands systèmes de classification peuvent être utilisés indépendamment ou conjointement car ils sont interdépendants et contiennent tous les renvois nécessaires. Dans la légende, les unités cartographiques sont groupées de façon traditionnelle selon la physionomie, tandis que dans le texte, elles sont groupées selon les régions floristiques où elles se trouvent. La légende permet de comparer facilement la végétation de l'Afrique avec celle des autres continents, et le texte décrit les relations spatiales et dynamiques complexes.

L'étude de la végétation africaine est introduite par de brefs chapitres sur la géologie, le climat, le sol, la faune, le feu, l'utilisation et la conservation. La végétation est décrite séparément pour chacune des principales zones floristiques.

Il y a pour chaque région une description des caractères essentiels de la flore, de la géologie et du climat, ainsi qu'une carte en noir et blanc. Ces cartes auxiliaires illustrent les données topographiques évoquées dans le texte et présentent un tableau des climats régionaux au moyen de diagrammes. Pour chaque grand type de végétation, l'auteur indique les sources et les autres publications importantes, les photographies et les profils de végétation publies (s'il y en a), ainsi que les principaux synonymes.

La bibliographie cite tous les travaux consultés pour la préparation de la carte et du livre qui l'accompagne. L'index contient la liste de près de 3500 espèces végétales avec leurs principaux synonymes. Il constitue à lui seul une introduction à l'étude écologique de presque toutes les espèces importantes de la végétation africaine.

Pour commander la carte et le livre, s'adresser à:

· Australie - Educational Supplies Pty. Ltd., Box 33 Post Office, Brookvale 2100, New South Wales ($aus. 60,00).

· Canada - Renouf Publishing Co., 2182 St. Catherine Street W., Montreal. Québec H3H 1M7 ($95,00)

· Etats-Unis - Unipub, 1180 Ave, of the Americas, New York, NY 10036 ($US92,00).

· Royaume-Uni - HMSO, P.O. Box 276, London SW8 5DT (£37,50).

Répertoire des musées d'histoire forestière

Forest history museums of the world. Etabli par Kathryn A. Fahl. Guides to Forest and Conservation History of North America, N° 6. Santa Cruz, Californie, Forest History Society. 1983. 75 p. Prix: $US7.50.

Ce répertoire illustré des musées d'histoire forestière du monde cite 314 musées dans 33 pays. Un musée d'histoire forestière est un musée consacré en totalité ou en grande partie à l'illustration de la façon dont l'homme a utilisé la forêt et ses nombreux produits au cours de l'histoire. Le musée de la Forêt Noire de Lossburg, République fédérale d'Allemagne, qui est consacré à la culture paysanne en général, répond à cette définition et est cité dans le répertoire. Environ la moitié des musées cités sont consacrés exclusivement à la foresterie; les autres sont moins spécialisés.

Les musées sont classés dans l'ordre alphabétique des pays, des états ou provinces, et des villes. Pour chaque musée cité, les auteurs donnent une description et des informations utiles (visites organisées, publications, bibliothèque et archives, autres services). Ainsi, nous pouvons apprendre que le musée forestier d'Assam, à Gauhati (Inde), est un musée scientifique et technique où sont exposés des spécimens de bois, de bambous de roseaux, d'agarwood, et de leurs produits, ainsi que des objets en ivoire et en laque, des sculptures sur roseaux et bambous et des objets en contre-plaqué et panneaux composites. Le musée contient aussi une collection d'herbes médicinales, une illustration de la production de résine et de térébenthine, des photographies de forêts et divers graphiques et cartes.

EXPLOITATION FORESTIÈRE A L'ANCIENNE EN CALIFORNIE un répertoire des musées d'histoire forestière

Il ressort de ce catalogue que les musées d'histoire forestière sont concentrés dans les pays industrialisés, particulièrement en Amérique du Nord. Près de la moitié d'entre eux (150) sont aux Etats-Unis, et 45 sont au Canada. Parmi les pays en développement, l'Inde qui a neuf musées d'histoire forestière vient de loin en tète; le Brésil suit avec quatre musées; puis la Birmanie et le Pakistan (deux musées chacun); enfin, l'Argentine, la Chine et l'Ouganda (un chacun). Parmi les pays industrialisés autres que ceux d'Amérique du Nord, la République fédérale d'Allemagne vient en tête avec 20 musées, suivie par l'Autriche et le Japon (neuf), la Finlande et la République démocratique allemande (six), la Tchécoslovaquie et la France (cinq).

La Chine recense ses terres

Land resources of the People's Republic of China. Par Kenneth Ruddle et Wu Chuanjun. Resource Systems Theory and Methodology Series, N° 5. Tokyo, Université des Nations Unies. 1983. 84 p. Nombreux organigrammes, cartes graphiques et figures.

Il n'y a pas encore eu d'inventaire officiel et complet des terres du vaste territoire de la Chine (plus de 9,6 millions de km2), mais l'Institut de géographie de l'Académie chinoise des sciences vient d'en entreprendre un. Land resources of the People's Republic of China est une évaluation critique de l'énorme travail en cours.

Ce livre groupe neuf articles qui ont été présentés par les participants chinois à la Conférence internationale sur l'évaluation et la classification de l'utilisation des terres, en particulier des terrains marécageux, organisée à Beijing et dans la province de Heilongjiang du 15 au 25 septembre 1980, conjointement par l'Université des Nations Unies et l'Académie chinoise des sciences. Le livre est divisé en deux sections; la première contient six articles sur l'évaluation et la classification des terres, et la deuxième trois sur les terrains marécageux de la province de Heilongjiang dans le nord-est de la Chine.

UNE OUVRIÈRE AU TRAVAIL le miel et la cire d'abeille sont une source de revenus

A bien des égards, déclarent les auteurs dans la préface, ce livre peut être considéré comme un témoignage de l'état actuel de la recherche géographique en République populaire de Chine, car il traite de tous les grands thèmes qui sont à l'honneur aujourd'hui, en particulier la régionalisation de l'agriculture, l'évaluation et la classification des terres et la géographie physique. Il est à noter qu'une part importante de la recherche nationale contemporaine a pour objet d'incorporer les zones périphériques de productivité marginale dans l'économie nationale préoccupation qui se reflète dans les neuf chapitres mais en particulier dans ceux qui sont consacrés au nord-est de la Chine.

A l'heure actuelle, 14,6 pour cent seulement de la superficie des terres de Chine sont cultivés; 14,6 pour cent sont pâturés; 8,6 pour cent sont boisés; 7,0 pour cent sont utilisés à des fins industrielles et urbaines; 6,6 pour cent servent à d'autres usages, et les 22,4 pour cent restants sont essentiellement des montagnes, des déserts stériles ou des neiges éternelles. Ainsi, sur 1,4 milliard d'ha actuellement cultivés, 32 millions d'ha seulement - soit 2,3 pour cent du total - ont été mis en culture depuis 1949, malgré l'effort énergique du gouvernement pour accroître la superficie agricole. On estime qu'il serait possible de valoriser et de mettre en culture 43 millions d'ha de plus, mais les besoins sont probablement bien supérieurs.

Face à cette situation, les planificateurs devront s'efforcer avec le plus grand soin de maximiser la productivité des ressources limitées. Pour cela, il faut très bien connaître la terre, d'où l'importance de cet inventaire national et de ce livre.

Les sources de miel dans le monde

Directory of important world honey sources. Eva Crane, Penelope Walker et Rosemary Day. Londres: International Bee Research Association (IBRA). 1984. 384 p. Prix: £stg27,50 ou $US44,00 (£19,50 et 531,25 pour les membres de l'Association internationale de recherche apicole).

Le miel est un produit forestier secondaire, familier à presque tout le monde, mais dont l'étude systématique n'a guère été entreprise. Le Répertoire des sources de miel importantes dans le monde est une innovation par son contenu et par sa méthode. Ce livre identifie 467 végétaux (choisis dans une liste préliminaire de 2569) qui sont dans une région quelconque une source importante de miel. Certains des végétaux millifères sont très répandus, tels la luzerne et de nombreux eucalyptus. D'autres poussent dans une seule zone géographique, tels que le plectranthus qui est localisé à certaines pentes de l'Himalaya occidental.

Le répertoire est principalement composé de la liste des sources de miel, à savoir 452 plantes à nectar et 15 plantes à miellée. Pour chaque source de miel, tous les détails connus sont indiqués, quantitativement, chaque fois que possible: usages économiques, saison de floraison, production de nectar ou de miellée, production de miel et de pollen, composition chimique du miel, propriétés physiques (saveur, arôme et granulation). Le répertoire contient aussi une liste de végétaux qui pourraient y être inclus si l'on disposait de plus de renseignements.

CENTRE D'APICULTURE EN TUNISIE il a été créé avec l'assistance de 1e FAO

Ce nouveau livre de référence sera très utile à tous les producteurs, commerçants et négociants en miel, aux apiculteurs, aux nutritionnistes, aux spécialistes de la chimie du sucre, aux chercheurs et spécialistes de la biologie appliquée, de l'horticulture, de l'agriculture, de l'agroforesterie et des sciences de l'environnement.

La grande quantité de renseignements utiles présentés de façon accessible devrait permettre d'améliorer la production de miel dans les pays en développement. On espère aussi que les chercheurs et les apiculteurs seront incités à fournir des données pour combler les lacunes du répertoire. L'Association internationale de recherche apicole entreprendra de nouveaux programmes pour établir des répertoires complémentaires contenant des informations sur des groupes particuliers de végétaux. Les auteurs examinent les moyens d'introduire de nouvelles informations dans la banque de données et de les communiquer à ceux qui en auraient besoin.

Le répertoire comprend une bibliographie de 820 titres et trois index: synonymes des noms botaniques, noms d'insectes mellifères et 1350 noms vernaculaires de végétaux.

Cet ouvrage a été financé par le Centre de recherche pour le développement international d'Ottawa. Il peut être commandé à l'Association internationale de recherche apicole, Hill House, Gerrards Cross, Bucks. SL9 ONR, Royaume-Uni.

Catalogue des zones protégées en Amérique tropicale

IUCN directory of neotropical protected areas. IUCN Commission on National Parks and Protected Areas (CNPPA). Dublin, Tycooly International. 1982. 434 p. Ce livre est en partie en anglais et en partie en espagnol.

Le répertoire des zones néo-tropicales, établi par l'Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN), est un livre utile et intéressant. Mais c'est un hybride étrange, intermédiaire entre un fichier d'ordinateur et un livre de référence proprement dit. Pour le consulter efficacement, il faut pouvoir lire l'espagnol et l'anglais techniques, car les textes descriptifs passent de façon irrégulière et sans raison apparente de l'anglais à l'espagnol. Le titre n'est pas tout

à fait exact, puisque le livre ne concerne les zones tropicales d'Amérique latine, des Caraïbes et des Etats-Unis. C'est seulement en lisant la préface que nous apprenons qu'il est le premier d'une série de répertoires qui seront mis à jour périodiquement. La cartographie est très pauvre et les rares cartes sont assez rudimentaires.

Toutefois, ce livre pourrait être très utile à ceux gui le parcourront ou l'étudieront soigneusement. Il constitue manifestement une référence indispensable pour toutes les personnes s'intéressant aux zones naturelles.

Pour chaque zone, il contient une série de renseignements, à commencer par la «catégorie d'aménagement» et la «province biogéographique», termes qui sont expliqués de façon détaillée dans l'introduction. Viennent ensuite des renseignements sur la protection juridique, la date de constitution de la zone protégée, son emplacement géographique, son altitude, sa superficie, le régime foncier, les caractéristiques physiographiques, la végétation, la faune, le zonage, les perturbations ou carences, la recherche scientifique, les installations scientifiques particulières, les principales références, le personnel. Le budget, l'administration locale des parcs et réserves, le nom du coordonnateur de la Commission des parcs nationaux et des zones protégées de l'UICN et enfin, chose importante, la date exacte à laquelle les renseignements ont été rassemblés.

Les notices sont admirablement brèves et pertinentes. Par exemple, la description des perturbations ou carences dans la réserve naturelle de Basse Mana (Guyane française), qui doit bientôt être constituée, indique que la chasse traditionnelle sera autorisée dans toute la réserve sauf 2000 ha et que la réserve risque d'être perturbée par un projet agricole (riziculture). L'érosion marine naturelle, qui abaisse les zones de reproduction des tortues, crée des risques d'inondation et donc de destruction des oeufs.

Il est à espérer que les défauts de ce premier volume seront corrigés à mesure que paraîtront les volumes ultérieurs, car le processus de catalogage est loin d'être achevé. Le projet est financé par le Fonds mondial pour la nature en collaboration avec l'Unesco et le PNUE (à titre de contribution au système mondial de surveillance continue de l'environnement), et cet effort mérite sans aucun doute d'être poursuivi.

Robert Wazeka Rome

Les fruits à coque

The book of edible nuts. Frederic Rosengarten, Jr. New York, Walker and Co. 1984. 384 p., 370 photographies et illustrations. 135 recettes. Prix: $US35,00.

UN COCOTIER A SRI LANKA répertorier les fruits à coque du monde

Le rôle des forêts et des arbres dans la production et la sécurité alimentaires est de mieux en mieux reconnu, et les produits forestiers dits «mineurs», tels que les fruits à coque, prennent une importance croissante dans le monde entier. En conséquence, on les étudie maintenant de façon plus approfondie. Ce livre en est un exemple. Frederic Rosengarten, Jr., qui lui-même a une grande expérience des fruits à coque, décrit le rôle vital de ces fruits dans les approvisionnements alimentaires mondiaux.

Rosengarten examine la botanique, l'écologie et les méthodes de culture de 12 importants fruits à coque: amandes, noix du Brésil, anacardes, châtaignes, noix de coco, noisettes, noisettes d'Australie, arachides, noix pécans, pistaches, graines de tournesol et noix. Une section supplémentaire contient une étude détaillée de 30 autres fruits à coque allant des glands aux graines de pastèque.

The book of edible nuts from Frederic Rosengarten, Jr. - Their natural history, cultivation and use, with delicious recipes and 370 rare illustrations

L'auteur explique comment les fruits à coque sont cultivés, récoltés et transformés dans le monde entier et en particulier aux Etats-Unis. L'ouvrage contient aussi des informations nutritionnelles et 135 recettes de hors-d'oeuvre, plats principaux et desserts comprenant divers types de fruits à coque. Il est complété par une bibliographie, un index des recettes, un glossaire et un index général.

L'avenir du Chaco paraguayen

El Chaco, gran desconocido de nuestro tiempo. Horacio S. Sosa. Asunción: Ministère de la défense nationale. 1979.

Desarrollo regional del área paraguaya del Proyecto Pilcomayo. Projet Pilcomayo, rapport final, volume 1. Asunción, gouvernement de la République du Paraguay. Organisation des Etats américains. 1982.

Horacio Sosa fut le premier à signaler, dès 1979, dans El Chaco, gran desconocido de nuestro tiempo, la nécessité de développer un programme économique et social dans le Chaco paraguayen. L'auteur, qui connaît très bien la région, a élaboré un plan de valorisation des ressources humaines et de la terre. Il suggère de commencer par diviser le Chaco en plusieurs régions et d'établir pour chacune d'elles des objectifs et priorités spécifiques sur la base d'études et d'enquêtes appropriées. Il souligne la nécessité d'établir au préalable une infrastructure sociale et matérielle adéquate et rappelle qu'un bon cadre juridique et institutionnel ne suffira pas en l'absence d'une assistance et d'une planification suffisantes.

Peu de temps après la publication de cette étude, en 1980, le gouvernement du Paraguay, en collaboration avec l'Organisation des Etats américains, a lancé le projet Pilcomayo visant à mettre en valeur 40 pour cent de la région occidentale à l'ouest du fleuve Pilcomayo. Le rapport, publié en 1982, contient des propositions spécifiques d'action. Le premier volume récapitule les résultats acquis jusqu'alors au moyen d'une série d'actions sectorielles intégrées dans le domaine de la production, de l'infrastructure et des services

En 1983, la première phase du projet de développement régional intégré du Chaco paraguayen a pris fin. Elle a été récapitulée par le gouvernement du Paraguay et le Département du développement régional de l'Organisation des Etats américains dans un document intitulé Desarrollo regional integrado del Chaco paraguayo, qui décrit les ressources naturelles et humaines du Chaco ainsi que les infrastructures et services mis en place pour desservir la population et stimuler la production. En vue d'intégrer le développement socio-économique du Chaco dans le contexte national paraguayen, l'étude recommande une formule consistant à utiliser les ressources disponibles en fonction de la vocation des terres. La deuxième phase du projet consistera à formuler des propositions pratiques d'action future.

Dendro-énergie en Asie

Wood energy development (le développement dendro-énergétique): rapport de l'atelier régional FAO/CESAP tenu à Bangkok du 13 au 16 décembre 1983. Bangkok, FAO/PNUD. 1984, 119 p., 8 photographies en couleurs.

Ce document est le rapport de l'atelier régional pour l'Asie, tenu en décembre 1983 à Bangkok, sur le développement dendro-énergétique. Parrainé par le Bureau régional de la FAO pour l'Asie et le Pacifique et par la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique, cet atelier a formulé une série de résolutions, qui sont reproduites dans le rapport, sur chacun des sept thèmes des débats.

Le volume contient aussi les documents de base consacrés aux divers thèmes, à savoir: (i) situation et programme actuels dans le domaine du bois de feu dans la région, avec des rapports spéciaux du Bangladesh, de l'Inde, de l'Indonésie, du Népal et de la Thaïlande: (ii) aménagement des ressources existantes en bois de feu; (iii) création de nouvelles ressources; (iv) amélioration de l'utilisation de la dendro-énergie, et problèmes et potentialités de la carbonisation; (v) possibilités de substitution; (vi) recherche; et (vii) coopération régionale.

Mensuration des arbres africains

Measuring trees and forests: a textbook written for students in Africa. Michael S. Philip. Morogoro, université de Dar-es-Salaam. 1983. 360 p., 64 figures. Prix: £stg21,00.

Ce livre, publié par l'université de Dar-es-Salaam, a été imprimé par l'Aberdeen University Press (Ecosse). Il est destine principalement aux étudiants africains, et les exemples qu'il cite sont pour la plupart tirés des pays tropicaux. Il est conçu pour aider les étudiants à comprendre les principes et les procédures mathématiques à appliquer dans les inventaires forestiers. Il comprend des chapitres sur la dendrométrie, les tarifs de cubage, l'estimation du volume des plantations, l'inventaire forestier, les principes statistiques d'inventaire forestier, l'évaluation des stations et des modèles de croissance des forêts.


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