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Le monde forestier


Films de la FAO sur la foresterie
Amélioration du teck en Indonésie
Un journal forestier philippin
La consommation de bois de feu augmente aux Etats-Unis
L'économie forestière du Chili
Un documentaire de la société des forestiers américains

Films de la FAO sur la foresterie

La FAO, en collaboration avec les ministères de l'agriculture et des forêts et avec des projets de terrain dans plusieurs régions du monde, a produit plus de 150 films fixes éducatifs, dont 38 dans le domaine de la conservation et de la foresterie communautaire. Tous ces films fixes peuvent être demandés à la Section distribution et ventes de la FAO, Via delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italie. La Section distribution et ventes distribue en outre un catalogue descriptif des films fixes disponibles.

VILLAGEOIS AU TRAVAIL c'est a aux, entre autres qua s'adressent ha films fixes de la FAO

Certains des films fixes sont en couleurs et d'autres en noir et blanc. Leur prix est de 8 dollars U.S., y compris le texte illustré. Pour certains films fixes, il existe un texte enregistré sur bande magnétique; cette bande coûte 12 dollars. Des copies supplémentaires du texte illustré sont vendues au prix de 1 dollar l'une.

Les films fixes à image simple, type standard (18 x 24 mm) passent verticalement dans le projecteur. Les films fixes à image double (24 x 36 mm) passent horizontalement. (Les projecteurs automatiques de films fixes ne peuvent projeter que des films fixes à image simple, tandis que les projecteurs manuels sont en général équipés d'un chargeur amovible et peuvent accepter l'un et l'autre formats.)

Parmi les 38 films fixes concernant la conservation et la foresterie communautaire, 13 portent sur l'aménagement des bassins versants et la conservation des terres de montagne, 5 sur les techniques de conservation, 5 sur la foresterie communautaire, 4 sur les espèces fourragères, 3 sur les espèces d'arbres utiles et 8 sur l'amélioration du sol et le recyclage des matières organiques.

Les films sur l'aménagement des bassins versants et la conservation des terres de montagne sont les suivants:

1. The chief's message, réalisé dans le nord du Ghana (trois parties, image simple, 62 mn, angl.).

2. Comment conserver sa terre, réalisé en Haïti (image simple, environ 15 mn, fr.).

3. Erosion en Tunisie (image simple, environ 10 mn, fr.).

4. Une bonne terre pour toujours, réalisé au Honduras (image simple. 26 mn, angl./esp./fr.).

5. Gracias a la tierra, réalisé au Honduras (image simple, 20 mn, esp.).

6. Si la terre meurt, réalisé dans divers pays (deux parties, image simple, 34 mn, angl./esp./fr.).

7. A ménagement intégré des bassins versants, réalisé dans divers pays (image simple, 21 mn, angl./esp./fr.).

8. Mi aldea, ayer, hoy y mañana réalisé au Honduras (image simple, 27 mn, esp.).

9. Nuestro bosque, réalisé au Honduras (image simple, environ 21 mn, esp.).

10. La conservation des sols, une leçon dure à enseigner, réalisé en Ethiopie (image simple. 18 mn, angl./fr.).

11. Una vida, réalisé au Honduras (deux parties, image simple, 52 mn, esp.).

12. Why the forests must be saved, réalisé en Ethiopie (image simple, 14 mn, angl.).

13. Why the soil must be saved, réalisé en Ethiopie (image simple. 15 mn, angl.).

Les cinq films concernant les techniques de conservation sont les suivants:

1. Brushwood check-dams, réalisé au Népal (image double, environ 10 mn, angl.).

2. Banquettes sur courbes de niveau, réalisé en Ethiopie (image simple. 16 mn, angl./fr.).

3. Protection des ravines par les seuils de pierres sèches (image simple, environ 10 mn, fr.).

4. Terrasses (première partie): terrasser pour mieux cultiver, réalisé dans le nord de la Thaïlande (image double, 13 mn, angl./esp./fr.).

5. Terrasses (seconde partie): construction et entretien des terrasses, réalisé dans le nord de la Thaïlande (image double, 13 mn, angl./esp./fr.).

Les cinq films fixes concernant la foresterie communautaire sont:

1. The buffalo must eat every day, réalisé au Népal (image simple. 20 mn, angl.).

2. Establishing a forest nursery, réalisé au Népal (image double, environ 10 mn, angl.).

3. Vulgarisation forestière au service du développement communautaire local, réalisé dans divers pays et en particulier dans la région Asie-Pacifique (image simple. 21 mn, angl./esp./fr.).

4. Reboisement communautaire sur terrains privés, réalisé en Haïti (image simple, 21 mn, fr.).

5. Las Campesinas de Monte-alegre, réalisé au Honduras (deux parties, image simple. 42 mn, angl./esp.).

Les quatre films fixes consacrés aux espèces fourragères sont:

1. Arbustes fourragers, réalisé en Afrique du Nord (image double environ 15 mn, angl./ar./esp./fr.).

2. Pois cajan, herbe de Rhodes et herbe à éléphant, réalisé en Ethiopie (image simple. 17 mn, angl,/fr.).

3. Cactus sans épines, réalisé en Tunisie (image double, environ 8 mn, angl./ar./esp./fr.).

4. Légumineuses et graminées tropicales, réalisé dans le nord de la Thaïlande (image double, environ 20 mn, angl./esp./fr.).

Les films fixes consacrés aux espèces d'arbres utiles sont:

1. Le bambou, réalisé en Ré publique populaire de Chine (image simple, 15 mn, angl./esp./fr.).

2. Cunninghamia, réalisé en République populaire de Chine (image simple, 17 mn, angl./esp./fr.).

3. Leucaena, réalisé aux Philippines (image simple, 21 mn, angl./esp./fr.).

Les huit films fixes consacrés à l'amélioration du sol et au recyclage des matières organiques sont:

1. Biogaz en Chine, réalisé en République populaire de Chine (image double, 21 mn, angl./esp./fr.).

2. Fixation biologique de l'azote, réalisé au Brésil (image simple, 19 mn, angl./esp./fr.).

3. La pulpe de café, un bon engrais, réalisé en Colombie (image simple, 16 mn, angl./esp./fr.).

4. Compost (version africaine), réalisé au Zaïre (image double, environ 5 mn, angl./esp./fr.).

5. Compost (version thaïlandaise), réalisé dans le nord de la Thaïlande (image double, 11 mn, angl./esp./fr.).

6. Du biogaz maison, réalisé en République populaire de Chine (image simple, 38 mn, anal./esp./fr.).

7. Moins de frais, belles récoltes, tes, réalisé au Brésil (image simple, 16 mn, angl./esp./fr.).

8. Utilisations de la pulpe de café, réalisé en Colombie et au Costa Rica (image simple. 30 mn, angl./esp./fr.).

Amélioration du teck en Indonésie

L'Indonésie est l'un des rares pays du monde à posséder des forêts de teck, et le bois de teck est le principal produit de la Perum Perhutani, la société forestière d'Etat. La production annuelle est d'environ 500000 m3. Depuis 1978, la Perum Perhutani exploite de 8000 à 10000 ha de teck par an. En général, les plantations se font sur des terres qui portaient déjà du teck, après coupe rase, tandis qu'avant 1978 on plantait aussi sur des terres en friche, et la superficie plantée chaque année était à peu près le double de ce qu'elle est aujourd'hui.

Presque toute la production de teck provient de plantations. Les forêts naturelles de teck s'amenuisent d'année en année et sont remplacées par des plantations.

PLANTATION DU TECK A JAVA un effort pour améliorer la qualité

Le port et la qualité du bois de teck des peuplements naturels et des plantations de Java sont aussi Perhutani n'utilise que les plantations parce que c'est le seul moyen de savoir l'âge exact des arbres à des fins de comparaison, tandis que dans les forêts naturelles il est long et difficile de déterminer l'âge des arbres.

En 1981, un programme d'action a été lancé en vue de:

· déterminer et aménager des peuplements de semenciers;
· choisir au moins une trentaine d'arbres d'élite;
· créer des vergers à graines clonales (les zones de production de graines vont donc changer);
· utiliser plus efficacement les graines.

On peut couper des arbres d'élite aussi bien dans des peuplements naturels que dans les plantations, mais pour faciliter le travail, on se limitera aux plantations d'au moins 15 ans. Pour choisir les arbres d'élite selon la méthode de l'université d'Etat de la Caroline du Nord, on compare l'arbre candidat aux cinq meilleurs arbres qui l'entourent. L'arbre d'élite doit avoir au maximum trois ans de plus que l'âge moyen des arbres témoins.

Une banque de clones a été créée pour conserver des génotypes des arbres d'élite. Elle ne sert pas à produire des semences Elle occupe donc des terrains de 1 à 2 ha dans des endroits surveillés, plats et bien protégés. L'espacement est de 6 m x 6 m, et l'on plante au moins 10 fois chaque clone.

OUVRIERS FORESTIERS PHILIPPINS une nouvelle revue est publiée à leur intention

Le verger à graines clonales sera à l'avenir la seule source de semences. On estime qu'il produira au bout de sept à dix ans. A mesure qu'il vieillira, sa production augmentera Selon une estimation, il ne peut produire que 1,3 kg de graines la première année et 4,5 kg la deuxième, mais jusqu'à 35,7 kg par hectare et par an au bout de huit ans.

L amélioration du teck est en retard en Indonésie par rapport à d'autres pays qui possèdent des forêts de teck. Etant donné que le teck est la principale source de revenus de la Perum Perhutani et que la densité démographique de l'île de Java entraîne des dégradations des forêts de teck, il est particulièrement urgent d'exécuter un programme d'amélioration du teck.

Résumé d'un article de Hartono Wirjodarmodjo et Petrus M. Soebroto, publié dans Duta Rimba, juillet-août 1983.

Un journal forestier philippin

La Société philippine de foresterie publie une nouvelle revue forestière trimestrielle, Tropical Forests. Le premier numéro compte 36 pages illustrées de photographies en couleurs et en noir et blanc. Il contient le discours prononcé par le Président Marcos au premier Congrès forestier de l'ANASE, qui s'est tenu du 10 au 15 octobre 1983. Ce numéro comporte aussi des articles sur les sujets suivants: l'aménagement des forêts naturelles, par Edmundo Cortes; les plantations industrielles et les perspectives de production de bois dans les pays de l'ANASE, par Dató Muhammed Jabil; le système forestier d'Ifugao, par Ramon Dacawi; l'expérience de développement de la tribu forestière d'Ikalahan, par Delbert Rice; l'adaptation de la recherche forestière, par Teodoro Q. Peña; et la signification actuelle de la foresterie sociale, par Charlz P. Castro

Cette nouvelle revue se propose de publier des textes intégraux rédigés par des spécialistes des pays de l'ANASE sur des aspects particuliers de l'aménagement des forêts, de la foresterie sociale, des parcs et de la faune sauvage, de l'industrie du bois, des produits forestiers, de l'éducation forestière, de l'écologie tropicale, de la recherche forestière, de la participation populaire à la foresterie et du mouvement écologiste.

La publication du journal coïncide avec le changement de nom de la société, qui est passé de Society of Filipino Foresters, Inc, à Philippine Society of Foresters, Inc. Le nouveau nom a été adopté afin de ne pas exclure les forestiers des pays voisins qui souhaitent travailler avec les forestiers philippins. En outre, beaucoup de forestiers philippins souhaitent jouer un rôle plus actif dans les tribunes forestières internationales.

La consommation de bois de feu augmente aux Etats-Unis

Une enquête du Service des forêts du Département de l'agriculture des Etats-Unis confirme que les familles américaines utilisent aujourd'hui pour les fourneaux, cheminées et chaudières plus de bois qu'à aucun moment depuis la Seconde guerre mondiale En 1981, 152,5 millions de m3 de bois de feu ont été consommés pour chauffer les maisons, soit de quatre à cinq fois plus qu'il y a 10 ans. Cela représente l'équivalent du quart de la consommation de tous les autres produits du bois aux Etats-Unis.

Un sondage a été réalisé dans environ 5500 maisons pour mesurer l'accroissement récent du chauffage au bois et évaluer les sources de bois de feu. Il en ressort qu'un quart des ménages américains ont brûlé du bois de feu en 1981, et les trois quarts de ce bois de feu ont été coupés par les utilisateurs à proximité de leurs maisons.

Les ménages utilisant de grandes quantités de bois de feu sont principalement ceux dont le chef de famille a entre 35 et 44 ans, ceux qui ont un revenu relativement élevé (près de la moitié des familles ayant un revenu de plus de 40000 dollars brûlent du bois, principalement dans les cheminées), et enfin ceux qui vivent en milieu rural.

Huit pour cent des ménages américains, soit le tiers de ceux qui brûlent du bois, se chauffent principalement au bois. Ils consomment en moyenne 12 m3 de bois par an et absorbent la moitié du volume total de bois de feu. Les ménages dans lesquels le bois de feu est utilisé pour le chauffage d'appoint consomment en moyenne de 3,6 à 5,5 m3 par an, et ceux qui n'utilisent le bois que dans les cheminées pour l'agrément consomment environ 1,8 m3 par an.

Si le bois de feu était vendu par une seule entreprise, cette dernière serait au nombre des 500 plus grandes des Etats-Unis. La valeur du bois de feu brûlé en 1981 s'élevait à 620 millions de dollars. Les quantités achetées sont très variables, depuis le simple fagot jusqu'au chargement complet d'un camion de 62 m3. Les prix au mètre cube vont de 110 dollars pour les petites quantités à 14 dollars ou même moins pour des livraisons de plus de 10 m3. Le prix moyen du mètre cube livré est de 19.56 dollars.

Le bois n'a fourni que de 2 à 3 pour cent de l'énergie nécessaire pour le chauffage des maisons aux Etats-Unis en 1981 L'énergie contenue dans ce bois représente l'équivalent de 9 pour cent de l'énergie contenue dans tous les autres combustibles utilisés pour le chauffage, mais le rendement thermique du bois de chauffage n'est que de 30 pour cent, notamment parce qu'il est en grande partie brûlé dans des cheminées. En conséquence, le bois de feu ne remplace que 2 ou 3 pour cent des autres combustibles.

Cette production importante de bois de feu pourrait avoir des conséquences inquiétantes pour le secteur du bois à pâte. Les résultats de l'enquête indiquent que la concurrence entre les deux utilisations n'est pas très vive dans la plupart des régions et que trois facteurs limitent l'effet de l'utilisation du bois pour le chauffage sur les marchés du bois à pâte.

Premièrement, un quart seulement du bois de feu est acheté: les trois autres quarts sont coupés sans frais par les particuliers qui, dans la moitié des cas, le trouvent dans un rayon de 10 km de leur domicile. Deuxièmement, plus des trois quarts du bois de feu proviennent d'arbres qui, en général, ne servent pas à d'autres usages. Troisièmement, le prix du bois de feu livré en grande quantité n'est pas beaucoup plus élevé que celui de quantités analogues de bois à pâte. En outre, les feuillus constituent 95 pour cent du bois de feu utilisé dans l'est des Etats-Unis et 42 pour cent dans l'ouest, alors que l'industrie de la pâte préfère les résineux.

Le texte complet de cette étude est distribué par le U.S. Department of Commerce, NTIS, 5285 Port Royal Road, Springfield, VA 22151. Le numéro de référence de la publication est ADA 131724. Son prix est de 16 dollars pour l'édition reliée et de 4,5 dollars pour la version sur microfiche

Kenneth E. Skog
Madison, Wisconsin

L'économie forestière du Chili

Créé il y a 20 ans, l'Institut forestier du Chili (INFOR) a contribué à la plantation d'un million d'hectares, selon son Directeur exécutif. M. Patricio Valenzuela (Chile Forestal, juin 1984).

A ce rythme, le taux d'expansion de l'industrie forestière du Chili devrait être de 12 pour cent par an, ce qui exigera un accroissement des investissements privés dans les usines et des investissements publics dans l'infrastructure. En outre, il faudra trouver des marchés pour cette nouvelle production. C'est pourquoi l'INFOR a fait des études approfondies en vue d'améliorer l'information économique sur les activités forestières.

La première de ces études donne le bilan des ressources énergétiques, de l'infrastructure, de la population et des divers besoins dans chaque région du pays. Elle a été complétée par une deuxième étude achevée à la fin de 1983, qui non seulement évalue les investissements nécessaires pour assurer la réalisation totale du potentiel forestier du Chili, mais examine aussi les infrastructures à mettre en place pour assurer le transport à l'intérieur du pays et à l'étranger.

PLANTATION DE PINUS RADIATA AU CHILI un effort soutenu de reboisement

La coordination des investissements privés et publics, la création de débouchés à l'étranger et l'amélioration de la qualité des produits seront, selon M. Valenzuela, des facteurs décisifs pour faire du secteur forestier du Chili un des piliers du développement national.

Un documentaire de la société des forestiers américains

La Society of American Foresters (SAF) a rédigé le scénario et assuré la production d'un film destiné à un public non spécialisé, intitulé To work with the forest. Ce documentaire, tourné en 16 mm, dure 14 minutes. C'est une présentation non technique du travail des forestiers professionnels. On y voit les forestiers intervenir à divers niveaux dans les administrations publiques, les sociétés, les universités et comme experts-conseils pour des particuliers. Le film cherche à faire comprendre les justifications des pratiques d'aménagement des terres adoptées par les forestiers.

To work with the forest est mis en vente au prix de 125 dollars U.S. Bien qu'il existe seulement en anglais, des administrations publiques et des organisations forestières de pays non anglophones, tels que le Mexique, la République fédérale d'Allemagne, le Brésil et le Japon l'ont acheté. Près de 400 copies ont été distribuées, principalement à des écoles, des universités et des organisations civiques.

Pour acheter le film, s'adresser à M. Philip V. Petersen, Director of Information, SAF, 5400 Grosvenor Lane, Bethesda, MD 20814, Etats-Unis.


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