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Livres


Arbres et arbustes des parcours arides
Manuel de technologie appropriée
Les plantations forestières: nouvelle ressource économique en Côte D'Ivoire
Les arbres d'Espagne
Lutter contre les dégâts des éléphants
Cultivateurs itinérants d'Asie

Arbres et arbustes des parcours arides

Notes on trees and shrubs in arid and semi-arid regions. M. Baumer. Rome, FAO. 1983. 270 p.

BOIS DE FEU ALIMENTATION DU BÉTAIL AU BURKINA FASO évaluer les arbres et arbustes de ces deux points de vue

Il s'agit d'un recueil de fiches, résumant chacune des informations générales et techniques sur une espèce ou un genre d'arbre ou d'arbuste qui présente une importance économique dans les parcours de zones arides et semi-arides. Il a été rédigé, sous les auspices du Programme international FAO/PNUE pour l'aménagement écologique des parcours arides et semi-arides d'Afrique, du Proche-Orient et du Moyen-Orient (EMASAR Phase II), par Michel Baumer, consultant à la FAO, en collaboration avec Ratisimba-Rahorm, A. Naegele et Takafumi Tahara.

Cet ouvrage ne couvre naturellement pas toutes les espèces utiles des parcours considérés et ne groupe pas toutes les connaissances actuelles sur le sujet. Il comprend 76 fiches, portant sur 38 genres. Soixante-quatorze fiches concernent des espèces choisies; deux autres traitent des genres Atriplex et Prosopis et en étudient les espèces les plus intéressantes. Les espèces mentionnées ont été choisies en fonction de leur valeur fourragère ou de leur production ligneuse. Beaucoup ont également d'autres usages, par exemple production de gomme, latex, résine, fibres, aliments et médicaments.

Parmi les espèces retenues figurent des plantes telles que Phaseolus acutifolius et Crotalaria arenaria, que l'on peut ou non qualifier de plantes de «sous-étage», bien qu'il s'agisse de végétaux ligneux pérennes d'importance économique. Les auteurs souhaiteraient connaître l'opinion des lecteurs sur l'opportunité de les inclure, ainsi que d'autres plantes pérennes utiles telles qu'Artemisia herba-alba, Cajanus cajan et divers Thymus spp.

Les fiches comprennent les rubriques suivantes:

i) dénomination: nom scientifique, avec la nomenclature latine et le nom vulgaire dans diverses langues ou divers dialectes, qui sont dans certains cas très nombreux;

ii) description: développement et hauteur atteinte par un spécimen adulte, forme de la cime, caractéristiques de l'écorce et particularités de la racine. Les feuilles sont généralement décrites de façon détaillée. Dans certains cas, la description de la fleur est accompagnée de précisions sur la pollinisation;

iii) saisons et production: époque à laquelle apparaissent les feuilles, les fleurs et les fruits; dans certains cas, production de tanin, viabilité des graines, etc.;

iv) aire de répartition;

v) exigences écologiques;

vi) utilisation: emplois possibles des arbres ou arbustes décrits en qualité de brise-vent, pour la production de fibres, comme aliment du bétail, pour l'alimentation humaine, etc.

Ce recueil est destiné à servir de document de travail, et on espère que les lecteurs enverront des commentaires détaillés, des corrections et des informations supplémentaires à: Programme EMASAR, Division de la production végétale et de la protection des plantes, FAO, Via delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italie.

Manuel de technologie appropriée

Handbook on appropriate technology for forestry operations in developing countries. Part 1. M. Kantola & K. Virtanen. Helsinki, National Board of Vocational Education, Forestry Training Programme (FTP). 1986. 200 p., 350 illustrations. Prix: $U.S. 40 plus frais d'expédition.

Ce nouvel ouvrage sur les technologies appropriées pour les travaux forestiers dans les pays en développement est destiné à être utilisé pour les cours en salle et les exercices sur le terrain. Son principal objet est d'enseigner les méthodes de bûcheronnage manuel. Il doit servir de documentation aux contremaîtres et instructeurs forestiers pour montrer aux ouvriers forestiers comment travailler avec sécurité et efficacité.

Les auteurs, Mikko Kantola et Klaus Virtanen, divisent leur exposé en six chapitres: aperçu général sur le travail en forêt; coupe d'herbe et débroussaillage; outils manuels de bûcheronnage; façonnage des bois, entretien des outils; sécurité du travail et secourisme.

La seconde partie de l'ouvrage paraîtra à la fin de 1987 ou au début de 1988, avec comme coauteurs Kantola et Pertti Harstela. Ce volume sera destiné aux contremaîtres, techniciens et ingénieurs forestiers chargés d'organiser et de conduire des chantiers d'exploitation. Il comprendra des chapitres sur les sujets suivants: méthodes et systèmes d'abattage; choix des techniques; planification: construction des routes forestières; débusquage manuel et avec des animaux; treuillage et débusquage mécanisés; débardage par traînage avec des tracteurs; débardage par engins porteurs; débardage sur longue distance par tracteurs et camions; transport routier par traction animale et sur camions.

Cet ouvrage peut être commandé à l'adresse suivante: Forestry Training Programme, Asemamiehenkatu 4 A, 00520 Helsinki, Finlande.

Les plantations forestières: nouvelle ressource économique en Côte D'Ivoire

L'économie de plantation en Côte d'Ivoire forestière. D. Boni. Thèse de doctorat. Abidjan. Les Nouvelles éditions africaines. 1985. 458 p.

«Les régions de l'Afrique tropicale sont devenues depuis la fin du 19e siècle les lieux privilégiés d'une nouvelle forme d'agriculture: l'agriculture de plantation.» C'est sur ce thème que Dian Boni développe sa thèse où il montre comment, dans un pays dont les ressources minérales ne représentent qu'une faible fraction de la production commercialisable, les cultures de plantation ont pu devenir en l'espace de quelques dizaines d'années «le moteur de la croissance économique». Grâce aux ressources financières que cette nouvelle forme d'agriculture dégagera, les grands projets économiques et sociaux planifiés par la Côte d'Ivoire dès les premières années de son indépendance pourront graduellement être réalisés.

Prenant la place des forêts ombrophiles et mésophiles que le défrichement a pratiquement fait disparaître, les plantations forestières représentent 95 pour cent de la production agricole ivoirienne et sont constituées par des plantations rurales de caféiers et cacaoyers, des plantations industrielles de palmiers à huile, caféiers et hévéas et des plantations jardinées d'ananas et de bananiers. En analysant le binôme café-cacao, l'auteur souligne le rôle des initiatives paysannes dans le passage de l'agriculture de subsistance à celle de marché et celui de l'Etat dans la mise en place et le développement des plantations industrielles.

Cherchant à définir la place des plantations dans la croissance économique au pays. Dian Boni analyse la part des effets économiques directs (production, emploi, salaires) et des effets induits (activités d'amont et d'aval, transfert de la main-d'oeuvre), ainsi que leur contribution au PNB. Il porte une attention particulière aux acteurs du jeu économique, à leurs problèmes et à leur comportement.

Enfin, l'auteur s'interroge sur les retombées sociales de l'agriculture de plantation et sur la répartition des bénéfices. Comment les planteurs utilisent-ils leur part de revenus et celle-ci leur assure-t-elle une amélioration de leur niveau de vie?

La portée de cette étude va bien au-delà du cadre universitaire. Quelques-uns des problèmes les plus cruciaux de l'économie ivoirienne y sont exposés.

Les arbres d'Espagne

Arboles y arbustos de España. J. Ruiz de la Torre. (Illustrations d'E. Cerra). Barcelone. Savat Editores. 1984.

L'auteur réussit à présenter dans un langage clair et attrayant les caractéristiques morphologiques de la racine, de la tige, des feuilles, des fleurs, des fruits et des graines de 120 essences d'arbres et arbustes. Il donne la description de pratiquement toutes les essences spontanées de la péninsule ibérique et de la majorité des essences introduites dans les reboisements et les plantations ornementales.

La description de chaque essence est précédée de son nom vulgaire en castillan, catalan, basque et galicien et de son nom scientifique en latin, ainsi que du nom de la famille à laquelle elle appartient. Les caractéristiques botaniques sont complétées par des notes sur l'habitat, les exigences écologiques et l'aire de répartition dans le monde et en Espagne. Dans le cas des essences exotiques, l'auteur précise leur origine ainsi que l'époque de leur introduction. Non moins importante est la description du bois et de ses utilisations. Pour certaines essences, les propriétés médicinales sont mentionnées.

L'ouvrage se divise en deux grands chapitres. Le premier traite des gymnospermes, végétaux ligneux dont les graines sont nues sur les carpelles; c'est le groupe le plus ancien, qui comprend les pins, les cèdres, les cyprès, les genévriers, les ifs, etc. Le second chapitre traite des angiospermes, plantes dont les graines sont encloses dans un ovaire. Beaucoup sont herbacées, mais on y trouve aussi des arbres et des arbustes.

Lutter contre les dégâts des éléphants

Managing elephant depredation in agricultural and forestry projects. J. Seidensticker. World Bank Technical Paper, ISSN 0153-7494. Washington, D.C.. Banque mondiale. 1984. Prix: $U.S. 30.

Les projets agricoles et forestiers implantés dans les habitats traditionnels des éléphants d'Afrique et d'Asie obligent ces animaux à modifier leurs déplacements et leur comportement. Les éléphants font des dégâts très coûteux lorsqu'ils vivent dans les zones de projets ou y pénètrent pour se nourrir. Cet ouvrage décrit des méthodes compatibles avec les impératifs de la conservation (l'éléphant d'Afrique est menacé, l'éléphant d'Asie en danger d'extinction) pour organiser la gestion des populations d'éléphants dans les zones de projets et aux alentours, conjointement avec l'étude et la mise en œuvre du projet d'ensemble.

Une évaluation préalable, conduite avec les responsables locaux de la faune, permet de prédire la réponse des éléphants au projet et donne une base pour incorporer dans le projet des mesures propres à éviter des conflits majeurs. Le projet définitif devra comporter des dispositions qui empêchent les éléphants de pénétrer dans les zones de production, tout en leur assurant un accès aux ressources alimentaires indispensables - ou en leur offrant de telles ressources grâce à un enrichissement de l'habitat. Le projet doit donner une importance particulière aux mesures passives d'aménagement en faveur des éléphants, par exemple des modifications mineures d'infrastructure pour faciliter ou au contraire entraver leurs dé placements. La création de zones tampons pour séparer les activités de production des éléphants est nécessaire pour qu'il n'y ait pas de groupes d'éléphants isolés ou «bloqués» dans les zones de production, groupes qui pourraient alors devenir très dangereux et destructeurs.

Pour réussir, un programme de gestion des populations d'éléphants doit s'appuyer sur une base institutionnelle locale solide. L'assistance technique et financière dont peuvent avoir besoin les services locaux de la faune est indiquée.

Pour de plus amples informations, s'adresser à: World Bank Publications, PO Box 37525, Washington, D.C. 20013, Etats-Unis.

Cultivateurs itinérants d'Asie

Swidden cultivation in Asia, empirical studies in selected swidden communities: India, Indonesia, Malaysia, Philippines, Thailand. Vol. 3. Unesco Regional Office for Education in Asia and the Pacific, PO Box 1425. GPO Bangkok 10500, Thaïlande. 1985, 373 p.

Ce volume est le troisième et le dernier de l'étude comparative portant sur cinq pays commencée en 1979. Les volumes 1 et 2 passaient en revue la documentation sur le culture itinérante, identifiaient les principales tendances de la recherche et rassemblaient des profils typologiques sur la pratique de la culture itinérante. Ce troisième volume présente des études de cas de cinq communautés d'agriculteurs itinérants: le Wanchos et les Digaru Mishmis en Inde, les Bugis et les Keniahs en Indonésie, les Ibans en Malaisie, les Dumagats aux Philippines et les Monyas en Thaïlande. Les auteurs, qui appliquent à la fois des techniques anthropologiques et sociologiques dans la conduite du travail de terrain et de la recherche, on bénéficié du parrainage du Programme sur l'homme et la biosphère et du Programme des Nations Unies pour l'environnement.


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