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Montréal 1990 IUFRO


Congrès mondial de l'IUFRO

Congrès mondial de l'IUFRO

Le 19e Congrès mondial de l'Union internationale des instituts de recherches forestières (IUFRO) se tiendra au Palais des congrès à Montréal, Canada, du 5 au 11 août 1990. Ce sera la première fois dans l'histoire quasi séculaire de l'Union que le congrès a lieu au Canada et la deuxième fois seulement qu'il se tient en Amérique du Nord. Il est prévu que plus de 2 000 chercheurs forestiers représentant plus de 100 pays y participent. «La science dans la foresterie: le deuxième siècle de l'IUFRO» sera le thème central du congrès. Les débats porteront sur les besoins de recherche au moment où l'Union entre dans le deuxième siècle de son activité, ainsi que sur deux questions d'actualité; la forestrie tropicale et le dépérissement des forêts.

Des personnalités éminentes ont été invitées à prononcer les discours d'orientation. Maurice Strong (Canada), président de Strovest Holdings Inc. et président d'American Water Development Inc. parlera sur «La foresterie et l'environnement au Canada»; Michael Gwynne (Royaume-Uni), directeur du Système mondial de surveillance continue de l'environnement (PNUE), sur «Les forêts et l'évolution du climat mondial»; Otto Solbrig (Etats-Unis d'Amérique), président de l'International Union of Biological Sciences et professeur de biologie à l'Université Harvard, sur «Les sciences biologiques dans la foresterie»; et Jaakko Pöyry (Finlande), président du Conseil d'administration de Jaakko Pöyry Öy, sur «L'industrie forestière et ses liens avec le développement».

L'IUFRO, une des organisations scientifiques les plus anciennes du monde, est une organisation non gouvernementale, créée pour permettre aux scientifiques forestiers de communiquer entre eux à travers le monde et de se faire part de leurs idées, de leurs méthodes, de leurs données et de leurs résultats. La recherche est l'activité principale de plus de 10 000 scientifiques appartenant à des organismes membres de l'IUFRO (instituts gouvernementaux, universités, institutions privées, industries du bois, associations de défense de la nature et autres entités employant des forestiers).

L'idée de créer l'Union fut lancée à Vienne en 1890 à l'occasion du Congrès international de l'agriculture et des forêts. Deux ans plus tard, en 1892, l'Union internationale des instituts d'essais forestiers vit le jour à Eberswalde (maintenant en République démocratique allemande). En 1893, elle tint son premier congrès à Vienne. Rebaptisée en 1929, elle prit le nom d'Union internationale des instituts de recherches forestières. En 1973, sur l'invitation du Gouvernement autrichien, un secrétariat fut établi à Vienne.

Pour plus d'informations s'adresser à D.K. Lemkay, Secrétaire, IUFRO 1990 Inc., B.P. 1990, Place d'Armes, Montréal, Québec H2Y 3L9, Canada.

Le point sur le PAFT

Soixante-quatre pays ont sollicité une aide pour mettre en œuvre le Plan d'action forestier tropical. A cet effet, des missions d'examen ont été organisées - ou sont actuellement organisées - dans 50 pays dont huit (Argentine, Bolivie, Cameroun, Colombie, Honduras, Népal, Pérou et Soudan) ont entrepris un plan d'action forestier national et amorcé des programmes et projets prioritaires.

Ces programmes initiaux visent souvent à renforcer l'infrastructure forestière nationale. Ainsi, au Cameroun, le premier projet préparé au titre du plan d'action forestier national appuie la mise en place d'une cellule d'études Socio-économiques et de planification à la Direction des eaux et forêts.

Au Honduras, un projet PNUD/FAO coordonne et encourage l'exécution du plan d'action forestier national et appuie des projets. Quinze projets forestiers sont opérationnels et 12 autres sont en préparation. En mai 1989, le Président, M. José Azcona, a convoqué une réunion à l'échelon national pour examiner la politique de développement forestier à court et à long termes.

A mesure que la mise en œuvre du PAFT se poursuit, la FAO continue d'insister sur l'importance de faire participer les groupements locaux et les ONG à la formulation et à l'application des plans nationaux. En Bolivie, par exemple, 11 ONG ont pris part à une table ronde sur l'exécution du plan d'action forestier national avec les représentants du gouvernement et des institutions participantes.


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