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ACTIVITES DE LA FAO EN MATIERE DE CONSERVATION IN SITU DES RESSOURCES PHYTOGENETIQUES

La conservation in situ des ressources phytogénétiques, plus particulièrement des ressources génétiques forestières, a été régulièrement traitée dans Informations sur les ressources génétiques forestières, dont certains numéros ont même été presque entièrement consacrés à ce sujet (no 14/1985, no 15/1987). Le numéro 17 (1989) annonçait la publication d'une brochure intitulée “Ressources phytogénétiques: leur conservation in situ au service des besoins humains” (FAO, 1989), rédigée par le Département des forêts de la FAO sous les auspices du Groupe de travail sur la conservation in situ des ressources phytogénétiques du Groupe de conservation des écosystèmes. Cette brochure a été complétée cette même année par une plaquette intitulée “La conservation in situ des ressources phytogénétiques au service des besoins actuels et futurs” (FAO, 1989). Ces deux documents faisaient suite à la publication en 1975 de la “Méthodologie de la conservation des ressources génétiques forestières” (FAO/PNUE), et en 1984 du “Guide pour la conservation in situ des ressources génétiques d'essences forestières tropicales” (FORGEN/MISC/84/2).

En 1980 la FAO entreprit, avec une assistance financière du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), un projet sur la conservation in situ des ressources génétiques forestières, qui a comporté l'organisation d'une consultation d'experts sur le sujet1, suivie d'une enquête sur les besoins et les possibilités, et d'activités pilotes au Cameroun, en Malaisie et au Pérou. Bien qu'une collaboration entre la FAO et les pays ayant participé au projet se poursuive à une échelle modeste, le projet lui-même s'est achevé à la fin des années quatre-vingts; le rapport final de ce projet, daté de 1990, est disponible en un nombre limité d'exemplaires au Département des forêts de la FAO. Les activités du projet ont comporté la mise en place d'aires pilotes de conservation in situ de Polylepis sericea, Alnus jorullensis, Swietenia macrophylla et Cedrelinga catenaeformis au Pérou, plus des études taxonomiques sur le genre Cedrela, la prospection et l'identification d'essences cibles et d'aires de conservation in situ au Cameroun, et enfin une recherche sur la biologie de la reproduction d'essences identifiées comme sujets de conservation in situ en Malaisie, dont certaines espèces de rotang (Calamus spp). Des activités complémentaires financées par le Programme ordinaire de la FAO ont été des études menées au Brésil sur la biologie de la reproduction de Schizolobium parahybum, Chorisia speciosa et Esenbeckia leiocarpa en vue d'établir une base solide pour leur conservation in situ et ex situ, et la constitution de deux peuplements de conservation in situ de provenances excentriques de Prosopis cineraria en RDP du Yémen.

Parmi les activités menées dans le cadre de la Commission intergouvernementale FAO des ressources phytogénétiques, on note une étude réalisée en 1990 par le Département des forêts de la FAO sur les possibilités de création d'un réseau mondial d'aires de conservation in situ de ressources génétiques d'espèces végétales et animales. Deux consultants, le Professeur L. Roche du Royaume-Uni (pour les aspects institutionnels) et le Dr B.A. Wilcox des Etats-Unis (pour les aspects techniques et scientifiques) ont assisté la FAO dans cette tâche. Un nombre limité d'exemplaires du document rédigé par le Dr Wilcox, intitulé “Requirements for the Establishment of a Global Network of in situ Conservation Areas for Plants and Animals” (FAO, Département des forêts, non publié), est disponible au Département des forêts.

La note du Secrétariat rédigée par le Département des forêts pour la 4me session de la Commission, basée en partie sur les études de Roche et Wilcox, est reproduite dans les pages qui suivent.

1 Voir FAO (1981). Rapport de la Consultation d'experts FAO/PNUE sur la conservation in situ des ressources génétiques forestières. Rome, Italie, 2–4 décembre 1980. FAO, Rome.


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