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Annexe 6: Référencés spécifiques à l'éducation nutritionnelle dans le plan d'action pour la nutrition (CIN, 1992)

27.k Introduire des éléments appropriés de nutrition dans les programmes scolaires dès l'école primaire.

31.o Améliorer l'éducation générale et nutritionnelle pour éliminer l'analphabétisme et diffuser les connaissances nécessaires au choix d'un bon régime alimentaire et de techniques appropriées de production, de transformation, d'entreposage et de manutention des denrées alimentaires à tous les niveaux, en particulier celui du ménage. Des programmes devraient être conçus à l'intention des responsables des ménages, et en particulier des femmes, et comporter des cours d'économie ménagère pour les garçons et les filles. Il conviendrait de mieux faire comprendre aux femmes comme aux hommes l'opportunité de limiter la dimension de la famille et les avantages des méthodes de planification familiale. Le rôle des médias dans la diffusion de messages sur les moyens d'améliorer l'alimentation et la lutte contre des tabous alimentaires nuisibles devrait être souligné. 11 importe d'élaborer et d'organiser des campagnes d'information du public pour améliorer la nutrition, grâce à une utilisation plus rationnelle des aliments disponibles par les ménages, et pour faire comprendre que chacun des membres de la famille doit recevoir sa juste part des ressources alimentaires, indépendamment de son sexe, de son âge ou de toute autre caractéristique.

32.j Favoriser l'éducation des consommateurs pour permettre l'émergence d'un public éduqué et bien informé, une participation communautaire et d'associations de consommateurs actives et promouvoir des pratiques alimentaires sûres au sein des ménages. La FAO et l'OMS devraient fournir aux pays membres une documentation sur la qualité et la sécurité des produits alimentaires pour les programmes d'éducation des consommateurs.

33.d Dispenser ou renforcer, selon le cas, l'enseignement dans le cadre de spécialités à l'intention des agents sanitaires, et l'éducation générale et l'information nutritionnelle et sanitaire des communautés, des parents et des individus, pour qu'ils puissent composer des régimes alimentaires sains et appropriés, et prévenir et combattre efficacement les infections. Il faut notamment former et informer les personnels de santé et de vulgarisation agricole et les autres vulgarisateurs, à tous les niveaux, dans les domaines de l'alimentation, de l'hygiène, des soins de santé primaires - traitement de la diarrhée en particulier - et des besoins nutritionnels au cours de l'existence, y compris pendant les maladies.

34.e Faire en sorte que les prestataires de soins de santé et autres prestataires de soins reçoivent une bonne formation en ce qui concerne l'allaitement maternel, au moyen d'un matériel de formation actualisé, et qu'ils soient informés des politiques ou des réglementations nationales pertinentes en matière de commercialisation.

34.f Faire en sorte que les information diffusées sur l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant soient, dans la mesure du possible, conformes aux connaissances scientifiques du moment, et prendre des mesures pour corriger les informations erronées qui seraient données sur l'alimentation infantile.

36.e Adapter les services d'appui en matière de nutrition, de santé et d'éducation aux adolescents et aux adolescentes, afin de les préparer à mener une vie d'adulte et de parent productifs.

43.g Veiller à ce que des programmes d'éducation et de formation en matière de nutrition soient mis en oeuvre aux niveaux communautaire, scolaire et national en vue de donner des informations sur les bonnes méthodes de préparation des aliments, leur valeur nutritionnelle et leur biodisponibilité, ainsi que sur d'autres facteurs qui agissent sur l'apport en micronutriments, en particulier chez les jeunes, et de promouvoir la consommation d'aliments riches en micronutriments.

45.d Sur 1a base des recommandations relatives à l'apport énergétique et aux nutriments, prodiguer des conseils au grand public en diffusant, par le biais des médias et d'autres moyens appropriés, des principes diététiques qualitatifs et/ou quantitatifs correspondant aux différents groupes d'âge et aux différents modes de vie et adaptés à la population du pays.

45.e Organiser et soutenir l'élaboration de programmes appropriés d'éducation nutritionnelle au niveau des collectivités parallèlement à des stratégies de communication également appropriées, telles que l'étiquetage à visée nutritionnelle, pour permettre aux individus et aux familles de choisir une alimentation saine, et veiller en priorité à ce que ces programmes atteignent bien les groupes visés.

45.f Encourager l'adaptation des informations nutritionnelles et des informations destinées aux consommateurs et celle des programmes d'intervention aux différents milieux socio-économiques, compte tenu des obstacles linguistiques, des comportements culturels et des croyances concernant les aliments, la santé et la maladie.

45.g Promouvoir dès le plus jeune âge une connaissance de l'alimentation et de la nutrition, de la sécurité alimentaire, de la préparation des aliments, des régimes alimentaires et modes de vie sains dans le cadre des programmes d'étude des élèves, des enseignants et du personnel de santé, et de la formation des agents de vulgarisation agricole.

45.l Appuyer des interventions spéciales en matière de nutrition et d'éducation des consommateurs ainsi que des activités de suivi pour les groupes d'immigrants qui peuvent avoir besoin d'une attention particulière.

46.d Tirer parti au maximum des sources de données et des systèmes d'information existants, afin d'éviter un chevauchement des efforts et d'encourager une approche multisectorielle coordonnée des mesures à prendre. Parmi les sources d'information auxquelles on peut s'adresser, il faut citer les ministères responsables de l'agriculture, de la santé, de l'éducation, du commerce, des finances et de la planification, de la recherche scientifique et de la protection sociale, ainsi que les universités, le secteur privé et les organisations non gouvernementales. Les données pourraient couvrir la mortalité, la morbidité, l'anthropométrie, les disponibilités alimentaires, les apports alimentaires, les prix des denrées alimentaires, l'allaitement maternel, la qualité et la salubrité des aliments, les connaissances, attitudes et pratiques, la taille de la famille et son revenu, la pluviosité, le régime foncier, etc.


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