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Livres


Guide pratique pour l'évaluation de la biomasse forestière
Lutte contre l'érosion éolienne au Niger
Les termites et l'aménagement des terres arides
Conférence internationale sur les produits forestiers non ligneux en agroforesterie
Initiatives récentes en vue de l'élaboration de codes d'exploitation forestière
L'aménagement des forêts naturelles dans les zones tropicales sèches

Guide pratique pour l'évaluation de la biomasse forestière

Estimating biomass and biomass change of tropical forests: a primer Par S. Brown. 1997 Etude FAO: Forets n° 134. Rome, FAO

Le changement climatique est une des questions planétaires de notre époque, et les forêts jouent un rôle important dans ce processus. Les transformations du couvert forestier, ainsi que l'utilisation et la gestion des forêts, produisent des sources et des réservoirs de dioxyde de carbone qui sont échangés dans la biosphère. Pour évaluer l'ampleur de ces sources et de ces réservoirs, il faut des estimations fiables de la densité de la biomasse des forêts.

Ces prémisses constituent le cadre de ce manuel pour estimer la biomasse et son évolution dans les forêts tropicales. L'ouvrage se concentre principalement sur les forêts tropicales car, étant donné leur potentiel élevé, tout changement de la biomasse revêt une grande importance. Il traite en particulier d'un élément primordial de la biomasse totale, à savoir la biomasse aérienne des arbres d'au moins 10 cm de diamètre à hauteur d'homme.

La description de l'état et des changements de la biomasse requiert l'observation de la zone et de la biomasse par unité de terrain (que l'auteur du rapport appelle «densité de biomasse»). Les observations fiables de la biomasse par unité étant généralement limitées, ce manuel s'efforce de:

· définir les méthodes disponibles pour estimer la biomasse par hectare de forêts tropicales à l'aide des données existantes;
· décrire les données et les mesures nécessaires pour l'évaluation des inventaires forestiers et la formation dans ce domaine.

En outre, il présente des estimations de biomasse pour de nombreux pays tropicaux à l'aide des méthodologies fournies. Il devrait donc être utile aux planificateurs des inventaires forestiers et servir à la formation dans le domaine des inventaires forestiers.

Lutte contre l'érosion éolienne au Niger

Wind erosion in the Sahelian zone of Niger processes, models and control techniques. Par G. Sterk. Tropical Resources Management Paper No 15. Wageningen (Pays-Bas), Wageningen Agricultural University

La zone sahélienne du Niger est soumise à une forte érosion éolienne, principalement durant la première moitié de la saison des pluies (de mai à juillet), lorsque des vents violents. précédant les orages provoquent des transports intenses de sédiments. Il est difficile de quantifier cette érosion du fait de la variabilité élevée, aussi bien temporelle que spatiale, des flux de particules balayées par le vent. Des techniques améliorées de collecte de données de terrain au Niger et des modèles avancés ont montré qu'un seul phénomène d'érosion éolienne peut se traduire par de graves pertes de particules et de nutriments du sol sur les terrains non protégés. Les nombreuses mesures techniques disponibles pour réduire l'érosion ne sont pas toujours adaptables aux systèmes culturaux du Sahel. D'après une enquête, le paillage avec les résidus des récoltes est la principale technique utilisée par les paysans nigériens, mais la quantité de déchets pour la conservation des sols est limitée, car les débris végétaux ont d'autres applications importantes. Des tests menés sur le terrain avec des tiges plates de millet d'Afrique ont montré que de petites quantités peuvent fortement contribuer à réduire le transport des sédiments durant des orages modérés. Toutefois, en cas de violente tempête, le transport des sédiments risque d'être aggravé par de petites quantités de paillis, à cause de l'accroissement des turbulences autour des tiges.

Les termites et l'aménagement des terres arides

The role of termites and mulch in the rehabitation of crusted Sahelian soils. Par A Mando. Tropical Resource Management Paper No 16 Wageningen (Pays-Bas), Wageningen Agricultural University

Ces dernières décennies, les sols sahéliens ont subi diverses formes de dégradation, la plus spectaculaire étant l'expansion des sols dénudés ou desséchés. L'application de paillis sur ces sols déclenche l'activité des termites en l'espace de quelques mois et l'ouverture de nombreux terriers à la surface. Dans tout le profil du sol, se créent des macropores de formes et de diamètres variables. La transformation de la structure du sol entraîne l'amélioration d'autres propriétés physiques. La résistance à la pénétration des cônes radiculaires passe d'un niveau critique à un niveau acceptable pour la croissance de la végétation. La densité apparente diminue et la conductivité hydraulique des sols augmente considérablement. L'infiltration et l'écoulement de l'eau sont en nette amélioration. La conjugaison de l'accroissement de porosité et d'infiltration et de l'effet de couverture du paillis se traduit par une augmentation de la disponibilité d'eau dans les sols durant la saison de croissance. L'activité des termites accroît la décomposition du paillis et, par conséquent, du rejet de nutriments dans le sol. La transformation des caractéristiques du sol, due à l'activité des termites, a suffi à créer les conditions nécessaires pour le développement d'une végétation naturelle et de l'agriculture, sur les sols dénudés et auparavant dégradés de la zone sahélo-soudanaise du nord du Burkina Faso.

Conférence internationale sur les produits forestiers non ligneux en agroforesterie

Domestication and commercialization of non-timber forest products in agroforestry systems. Non-Wood Forest Products Paper No 9 1996 Rome FAO

Ce volume contient les actes de la Conférence internationale sur la domestication et la commercialisation des produits forestiers non ligneux dans les systèmes agroforestiers, tenue à Nairobi (Kenya) du 19 au 23 février 1996.

La Conférence, organisée dans les locaux du Centre international pour la recherche en agroforesterie (CIRAF), était la première du genre au niveau mondial à être exclusivement axée sur les questions traitant de la domestication et de la commercialisation des produits forestiers non ligneux dans les systèmes d'agroforesterie. Le rapport est articulé en cinq volets correspondant aux cinq domaines thématiques de la Conférence: évaluation et suivi des produits forestiers non ligneux; connaissances locales et ethnobotanique; développement et gestion des produits; domestication des produits et adoption par les agriculteurs; aspects politiques et institutionnels.

Sous ces cinq grandes rubriques, 26 mémoires de référence constituant l'essentiel des actes ont été examinés, suivis des rapports de chacun des cinq groupes de travail. Dans l'ensemble, les perspectives sur la domestication et la commercialisation des produits forestiers non ligneux dans les systèmes d'agroforesterie, telles qu'elles sont ressorties des débats de la Conférence, et la lumière qu'elles jettent sur les questions liées à l'évaluation des ressources, au savoir local, au développement des produits, aux avantages socio-économiques, à l'impact sur l'environnement et aux aspects politiques et institutionnels, seront utiles aux organismes nationaux et internationaux pour élaborer et mettre en œuvre leurs activités sur les produits forestiers non ligneux.

Initiatives récentes en vue de l'élaboration de codes d'exploitation forestière

Forest codes of practice: contributing to environmentally sound forest operations. D Dykstra et R Heinrich eds Etude FAO: Forets no 133 1996 Rome. FAO

Ce rapport présente une série d'articles sur les efforts entrepris récemment pour élaborer des directives ou des codes de pratique sur les opérations et l'ingénierie forestières. Les communications ont été présentées au cours de la Réunion d'experts sur les pratiques forestières, tenue du 11 au 14 décembre 1996 au Food and Agriculture Development Centre de la Fondation allemande pour le développement international à Feldafing (Allemagne).

La réunion a été organisée conjointement par la Sous Division de l'exploitation et des transports en forêt de la FAO et le Groupe de recherche S3.05 sur les opérations forestières dans les tropiques, de l'Union internationale des instituts de recherche forestière (UIFRO).

La réunion avait un double objectif: i) fournir des informations et échanger des expériences sur les directives et codes d'exploitation forestière récemment élaborés; et ii) analyser le Code modèle FAO des pratiques d'exploitation forestière.

Comme suite à la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED), tenue à Rio de Janeiro en 1992, et en particulier en référence au chapitre 11 d'Action 21 sur la lutte contre le déboisement, la FAO a organisé cette réunion d'experts et mis au point le Code modèle pour: i) renforcer la protection, le développement durable et la conservation de toutes les forêts, et restaurer les zones dégradées; et ii) promouvoir une utilisation et une évaluation efficaces, visant à récupérer la valeur intégrale des biens et services fournis par les forêts et les terres boisées.

Les informations présentées dans ce rapport et le Code modèle FAO devraient principalement servir de référence pour promouvoir des pratiques d abattage à améliorer les normes d'utilisation, réduire l'impact sur l'environnement et garantir la conservation des forêts pour les générations futures, ainsi que pour améliorer les contributions sociales et économiques de la foresterie au développement durable.

L'aménagement des forêts naturelles dans les zones tropicales sèches

Aménagement des forets naturelles des zones tropicales sèches Par A Bellefontaine A Gaston et Y Petrucci 1997 Cahier FAO: Conservation n° 32 Rome. FAO

Un des résultats les plus marquants de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED) dans le domaine forestier a été l'attention accrue portée au développement durable des forêts naturelles. Même si l'attention mondiale s'est principalement orientée vers les formations tropicales humides, les forêts tropicales des zones arides ont été reconnues pour leur importance fondamentale.

Ces formations forestières sont capitales pour les populations qui vivent dans les pays où elles se trouvent (surtout en Afrique, mais aussi en Asie et en Amérique latine), pour leurs besoins énergétiques, l'offre de matériel ligneux, la production de fourrage et de jeunes pousses pour les animaux, sans oublier leurs multiples fonctions de maintien d'un équilibre écologique fragile.

Dans ce contexte, une initiative conjointe a été lancée par la FAO et l'Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI) pour examiner l'état de l'aménagement des forêts tropicales sèches et pour promouvoir l'identification, la mise au point et l'application de pratiques promeneuses.

La première partie de ce document se penche sur la nature et la diversité des formations forestières sèches ainsi que sur les facteurs biologiques, socioéconomiques et humains qui ont conduit à leur état actuel. Le rapport examine ensuite le concept de gestion des forêts tropicales sèches aussi bien d'un point de vue pratique que théorique. A noter en particulier la série d'études de cas relatant des expériences pratiques de méthodologies encourageantes.

Ce document sera utile aux spécialistes de l'aménagement des forêts, et en particulier à ceux qui s'occupent de gestion durable des milieux sylvopastoraux. Il entend également susciter de nouvelles contributions au débat et des recherches plus poussées dans ce domaine.


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