OBSERVATIONS SUR LAVANT-PROJET DE CODE DUSAGES EN MATIÈRE DE MESURES PRISES À LA SOURCE POUR RÉDUIRE LA CONTAMINATION DES DENRÉES ALIMENTAIRES PAR DES SUBSTANCES CHIMIQUES (Point 15a de lordre du jour)
PROJET DE LIMITES MAXIMALES POUR LE PLOMB (Point 15b de lordre du jour)
OBSERVATIONS SUR LAVANT-PROJET DE LIMITES MAXIMALES POUR LÉTAIN (Point 15c de lordre du jour)
DOCUMENT DE TRAVAIL SUR LE CADMIUM (Point 15d de lordre du jour)
DOCUMENT DE SYNTHÈSE SUR LARSENIC (Point 15e de lordre du jour)
DOCUMENT DE TRAVAIL SUR LES DIOXINES (Point 15f de lordre du jour)
118. Le Comité a rappelé quil était convenu, à sa dernière session, de distribuer lavant-projet de code dusages mis au point par la délégation suédoise, pour observations et examen à sa prochaine réunion. Le Comité sest demandé sil fallait avancer le texte à létape 5 dans son état actuel ou bien le renvoyer à létape 3 pour en compléter lélaboration.
119. Certaines délégations ont insisté sur le fait que les mesures prises à la source constituaient lun des moyens les plus importants pour réduire la présence de contaminants dans les produits alimentaires. Dautres délégations ont estimé que les objectifs et le champ dapplication de ce document devraient être plus clairs. En réponse, la délégation suédoise a proposé daxer le document sur les contaminants de lenvironnement et dy inclure dautres amendements tenant compte des observations reçues. Par ailleurs, le Comité est convenu que les références aux substances ne faisant pas partie de son mandat, par exemple les résidus de pesticides, seraient supprimées du document.
Etat davancement de lAvant-projet de code dusages en matière de mesures prises à la source pour réduire la contamination des denrées alimentaires par des substances chimiques
120. Le Comité est convenu de retourner lavant-projet de code à létape 3, pour nouvelle rédaction par la délégation suédoise compte tenu des observations reçues, et examen à la prochaine session.
121. Le Comité a rappelé quil avait, à sa trentième session, accepté loffre de la délégation danoise de réviser le projet de limites maximales pour le plomb en tenant compte de lévaluation appropriée des risques présentés pour les enfants. La délégation danoise a souligné les changements proposés pour certaines limites maximales compte tenu des données reçues. Le Comité a exprimé sa satisfaction à la délégation du Danemark pour ses importants travaux sur le plomb.
122. Plusieurs délégations ont souhaité plus de transparence dans les raisons de chacune des limites proposées, en incluant pour ce faire les références appropriées, et estimé quil fallait examiner dautres limites spécifiques. Par ailleurs, quelques délégations ont indiqué que les données utilisées devraient être de grande qualité et que les chiffres dingestion devraient correspondre aux régimes régionaux dans toute la mesure possible.
123. Plusieurs délégations ont été davis que si lon voulait progresser, il fallait avancer les limites plus avant dans la procédure par étapes et approuver définitivement les limites pour lesquelles le consensus est général. Dautres délégations ont estimé que le présent document nétait pas encore prêt pour son avancement à létape 8 car le JECFA devait procéder à une réévaluation du plomb en juin 1999 et que dautres données de qualité garantie étaient nécessaires.
124. La délégation de la Turquie a fait remarquer quune seule limite pour tous les fruits devrait faire lobjet dun nouvel examen, afin de reconnaître la contribution spécifique des divers types de fruits à lingestion totale, et elle a souligné en particulier que la limite proposée pour les raisins secs était trop basse. La délégation des Etats-Unis a exprimé son inquiétude au sujet de lexposition des enfants et elle a souligné le besoin de données de bonne qualité sur les aliments produits conformément aux BPA et aux BPF. Cette remarque a été appuyée par la délégation des Philippines qui a insisté aussi sur nécessité détablir des limites pour le plomb dans les produits de laquaculture ainsi que les produits de la pêche provenant dautres régions comme lAsie et elle a offert de fournir des données.
125. Le secrétariat a suggéré de demander des observations sur les méthodes danalyse adéquates, car il était fait référence aux méthodes appliquées pour certaines limites, et dinclure dans le document révisé les limites existantes pour le plomb dans les normes de produits Codex. La délégation danoise a indiqué quelle tiendrait compte de cette remarque. Le président a demandé instamment au Danemark et aux autres pays chargés de réviser des documents, dachever leurs travaux avant le 1er octobre 1999 afin de distribuer le document révisé bien avant la prochaine session et ainsi de pouvoir faire des progrès.
Etat davancement du projet de limites maximales pour le plomb
126. Le Comité est convenu de renvoyer le projet de limites maximales pour le plomb à létape 6 pour nouvelle rédaction par la délégation danoise, avec laide des Etats-Unis, compte tenu des débats susmentionnés et des observations reçues, étant entendu que dans le document révisé les limites proposées seraient accompagnées des références appropriées.
127. Le Comité a rappelé quil était convenu, a sa trentième session, de distribuer à létape 3 les recommandations dun document sur létain préparé par lAustralie, lIndonésie et la Thaïlande, et révisé par lAustralie, proposant des limites maximales de 200 mg/kg pour les aliments en conserve liquides et de 250 mg/kg pour les aliments en conserve solides.
128. Quelques délégations et lobservateur de Consumers International ont indiqué que les limites proposées étaient trop élevées, compte tenu notamment des cas de toxicité aiguë (irritations gastriques) avec des limites de 150 mg/kg signalées par le JECFA dans son évaluation. Certaines délégations ont estimé que ladoption des limites proposées pourrait être considérée comme une autorisation de pratiques de fabrication de qualité inférieure. Plusieurs délégations ont proposé des limites plus basses pour tous les aliments en conserve, à lexception de certains aliments, notamment les aliments fortement acides si nécessaire.
129. Dautres délégations ont mis en doute la toxicité aiguë mentionnée et indiqué quaucun effet à long terme navait été signalé. Ces délégations ont aussi expliqué que des limites plus basses nétaient pas applicables à certains aliments fortement acides, tel que lananas, et que les limites proposées reposaient sur des nécessités techniques comme sur linnocuité des produits. Le Comité est convenu de poursuivre lexamen de ces points et de demander au JECFA de revoir la toxicité aiguë de létain en priorité.
130. La délégation australienne a rappelé, ainsi que cela avait été expliqué à la dernière session, que létamage "sacrificiel" était nécessaire lorsquil sagit de ces produits pour protéger lintégrité de la boîte, ce qui est un point important pour linnocuité des aliments, et a fait observer que létain nétant pas nécessaire pour les aliments faiblement acides en conserve, lexamen dune limite pour ces produits nétait pas une question pertinente pour linnocuité des aliments.
Etat davancement du projet de limites maximales pour létain
131. Le Comité est convenu de transmettre les limites proposées de 200 mg/kg dans les aliments en conserve liquides et de 250 mg/kg dans les aliments en conserve solides à la Commission pour adoption à létape 5 (voir Annexe IX).
132. Le Comité a rappelé quil avait accepté, à sa trentième session, loffre du Danemark de réviser le document de travail pour distribution et examen ultérieur. La délégation du Danemark a présenté une liste des limites maximales proposées, qui avaient été révisées en fonction des observations reçues, et le Comité a examiné la question de savoir si cette liste devait être distribuée à létape 3. Le Comité a rappelé que le projet de teneur indicative pour le cadmium dans les céréales, les légumes secs et les légumineuses se trouvait à létape 7, ayant été déjà examiné par le Comité sur les céréales, les légumes secs et les légumineuses, et transmis au CCFAC pour mise au point définitive après lajournement du CCCPL. Il a noté aussi que le cadmium était inscrit à lordre du jour de la cinquante-cinquième réunion du JEFCA en 2000 pour évaluation.
133. Plusieurs délégations ont été davis quil convenait davancer les limites figurant dans le document de travail pour observations à létape 3, afin de progresser dans ce domaine, car ce contaminant suscitait dimportantes inquiétudes pour la santé publique. Quelques délégations ont rappelé leurs observations écrites sur les limites spécifiques proposées (notamment pour les pommes de terre, la viande de cheval et le soja) et le Comité a indiqué quil faudrait examiner ultérieurement les limites et les produits concernés. La délégation française a proposé dinclure les champignons dans le même groupe que celui des légumes feuillus (au lieu de celui des légumes).
134. La délégation des Etats-Unis a souligné limportance dune évaluation des risques minutieuse pour létablissement de limites maximales; en particulier la biodisponibilité du cadmium et son accumulation dans divers types de légumes par lintermédiaire du sol ou en raison dautres facteurs devrait faire lobjet dun examen approfondi, et pour cela des données de qualité sûre étaient indispensables. Cest pourquoi la délégation a proposé dattendre lévaluation du cadmium par le JECFA avant de distribuer les limites dans le cadre de la procédure par étape. La délégation japonaise a appuyé ce point de vue et fait observer que les changements proposés pour les limites et les produits compris dans la liste navaient pas fait lobjet de débats détaillés et quil faudrait examiner à nouveau lensemble de la question lorsque lon disposera de lévaluation par le JECFA. La délégation a offert de fournir au JECFA les résultats de plusieurs études de toxicité sur la contamination par le cadmium, qui étaient en cours. Dautres délégations ont proposé dajourner la décision en attendant lévaluation du cadmium par le JECFA.
135. Plusieurs délégations ont indiqué que lon pourrait procéder à létablissement des limites qui nétaient pas controversées, mais quil serait préférable dattendre de nouvelles données là où des problèmes spécifiques se posaient. Un certain nombre de délégations ont fait observer que lon disposerait du temps suffisant pour prendre en compte lévaluation par le JECFA pendant la procédure délaboration, mais que la distribution de limites spécifiques à létape 3 contribuerait à orienter la discussion et les observations, et faciliterait un nouvel examen de la contamination par le cadmium. La délégation des Etats-Unis a indiqué quil devait être clair que les limites maximales pour le cadmium ne seraient pas définitives avant que le JECFA naurait pas examiné les données sur la présence du cadmium dans lenvironnement et fourni une évaluation des risques au Comité.
Etat davancement du projet de teneur indicative et de lavant-projet de limites maximales pour le cadmium
136. Le Comité est convenu de renvoyer le projet de teneur indicative pour le cadmium dans les céréales, les légumes secs et les légumineuses à létape 6 et de distribuer les autres limites maximales à létape 3 pour observations et examen à la prochaine session (voir Annexe X). La délégation japonaise a émis des réserves sur cette décision.
137. Le Comité a décidé de demander à la délégation danoise dachever de mettre au point le document de synthèse en tenant compte des observations reçues et il est convenu que celui-ci constituerait la base des travaux futurs jusquà ce que lon dispose de méthodes courantes pour déterminer les composés arséniés présents dans les denrées alimentaires.
138. Le Comité a rappelé quil avait, à sa dernière session, accepté loffre de la délégation néerlandaise de préparer un document de travail sur les dioxines pour examen à sa prochaine session. Certaines délégations ont indiqué que les mesures prises à la source constituaient le moyen le plus important de résoudre ce problème de contamination, quil existait des problèmes en matière danalyse et quil serait prématuré détablir des limites maximales. Le Comité a demandé aux délégations de collecter des informations sur la question, plus spécialement sur le commerce international des produits qui sont le plus affectés par la contamination, les produits laitiers, le poisson et lhuile de poisson ainsi que la viande (graisse) et de communiquer ces informations à la délégation néerlandaise.
139. Le Comité est convenu de demander à la délégation néerlandaise de réviser le document de travail pour distribution et examen à sa prochaine session.