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Le travail de la FAO


Session spéciale de la conférence de la FAO
Commission des forêts et produits forestiers d'Amérique Latine
Le programme étendu d'assistance technique
Réunions

Session spéciale de la conférence de la FAO

La dernière session régulière de la Conférence de la FAO en 1949 a posé en principe que les futures sessions seraient tenues tous les deux uns mais a admis que si les circonstances l'exigeaient, une session serait tenue en 1950. Un certain nombres d'événements commencèrent bientôt à influer profondément sur les activités de la FAO - la crise des relations internationales en Extrême-Orient, le Programme Etendu d'Assistance Technique, et le prochain change ment de résidence de la FAO, de Washington à Rome. A la suite de ces événements et de la nécessité de déterminer la politique à suivre relativement A plusieurs problèmes budgétaires et administratifs, une session spéciale de la Conférence de la FAO fut tenue à Washington du 3 au 11 novembre 1960, précédée et suivie de réunions du Conseil des 18 Nations membres de la FAO.

Points de repère de l'activité forestière

Dans son cinquième rapport annuel sur l'Activité de la FAO, 1949/50, destiné à taire connaître cette activité aux différents gouvernements et au public, le Directeur Général a passé en revue quelques unes des réalisations les plus marquantes dûes au travail de cette organisation pendant les cinq premières années, citant les progrès suivants dans le domaine de la foresterie comme étant des pas décisifs dans la réalisation des buts de la FAO:

1) Politique forestière. La FAO a cherché à obtenir de chaque pays qu'il applique des principes rationnels à l'aménagement de ses forêts, à leur mise en valeur et à leur utilisation et qu'il prenne comme base de ses activités une politique forestière nationale légalement fondée sur une loi et sainement appliquée. Peu de pays ont une politique aussi complète. L'une des principales initiatives a été de déposer une déclaration fixant les principes de base de la foresterie devant les Commissions régionales des Forêts et des Produits Forestiers, puis devant la Conférence de la FAO dans l'espoir d'y obtenir l'adhésion de toutes les nations membres.

2) Progrès de la foresterie en Europe. La Conférence de Copenhague (1946) a estimé que les besoins d'après-guerre de l'Europe étaient la question la plus urgente. La Commission Européenne des Forêts et Produits Forestiers, le Comité du Bois de la Commission Économique Européenne, et d'autres organismes forestiers européens, établis ou aidés par la FAO d'après les accords de la Conférence de Marianske-Lazne (1941) ont contribué à améliorer la situation en ce qui concerne les produits forestiers. L'attribution de prêts Pour l'achat de l'équipement nécessaire à la production du bois Pour la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement est un exemple du succès que remportent certains projets élaborés par la FAO.

3) Travaux forestiers dans certaines autres régions. Les rapports des Conférences de Térésopolis (1948) et de Mysore (1949) sont considérés comme de véritables chartes en ce qui concerne l'activité forestière, en Amérique Latine et en Extrême-Orient. La Commission des Forêts et Produits Forestiers d'Amérique Latine, dont le Comité directeur siège à Rio-de-Janeiro, et la Commission de l'Asie et du Pacifique, qui tint sa première session à Bangkok en octobre 1950, permet maintenant d'étendre les travaux de la FAO ah deux régions forestières les plus importantes du monde. Un programme concernant le Proche-Orient est à l'étude.

4) Conférence de la pâte à Montréal. Cette Conférence (1949) patronnée par la FAO et par le gouvernement Canadien, a été la première réunion qui ait mis face à face des représentante de la grande industrie et des gouvernements des pays les plus importants parmi les producteurs et consommateurs de pète de bols. Elle attribua à la FAO la tache de contrôler en permanence la situation de la pâte à papier.

6) Mission forestière en Autriche. A la demande du gouvernement, une mission a donné ses avis pour le développement et l'amélioration des ressources et industries forestières autrichiennes. Le rapport de la mission est un exemple d'une enquête d'en semble menée sur la situation actuelle des forêts et industries forestières dans un pays au développement extrêmement poussé.

6) Améliorations des statistiques sur les forêts et les produits forestiers. La FAO continue, en tant que partie normale de son programme, à publier et à répandre des séries de statistiques déjà publiées avant la Seconde Guerre Mondiale par différents corps internationaux. Révisé par certaine congrès internationaux spéciaux à Washington, Rome et Genève, le programme statistique a abouti à un ensemble de statistiques nationales abondantes et établies en temps voulu, plus important qu'il n'avait jamais été possible de l'obtenir. Ces statistiques sont insérées dans le rapport de la FAO, Ressources Forestières Mondiales (Forest Resources of the World) dans le Yearbooks of Forest Products Statistics, et dans les ECE/FAO Statistical Bulletins.

7) Etudes des problèmes forestiers fondamentaux. UNASYLVA publiée depuis le début de la FAO, donne un compte-rendu des discussions de tous les problèmes d'ordre international. De nouvelles séries d'études importantes et plus approfondies, servant de base au Programme d'Assistance Technique ont été mises en route - Planning a National Forest Inventory (Plan d'un Inventaire Forestier National) - vient d'être publié; Forest Policy, Law and Administration (Politique, Législation et Administration Forestières) est actuellement sous presse; et d'autres sont en préparation.

8) Consultations techniques sur les torées et les produits forestiers. Parmi les Comités techniques de la FAO les Comités de la Chi mie du Bois, et de la Technologie Mécanique du Bois, ont déjà atteint d'importants résultats. Par ses travaux en coopération avec l'Union Internationale des Organisations de Recherche Forestière, et la Commission Internationale du Peuplier, le patronage qu'elle a accordé au Troisième Congrès International Forestier, et sa participation à la Conférence des Nations Unies sur la Conservation et l'Utilisations des Ressources, la FAO a tait beaucoup pour influer sur la direction des recherches et les travaux techniques dans plusieurs domaines.

9) Utilisation rationnelle du bois. Les efforts de la FAO pour amener à une utilisation plus rationnelle du Bois et Pour normaliser les méthodes d'essais, les dimensions et les qualités dans le commerce international, ainsi que les noms des différents bois, devraient apporter de profondes améliorations dans ces domaines. Ces Problèmes sont difficiles à résoudre, mais des progrès constants sont réalisés, ainsi que le prouvent les résultats obtenus par la Conférence de Technologie Mécanique du Bois de 1949, et le Congrès technique tenu en Indochine en avril 1950. La documentation réunie sur les différents types d'équipements mécaniques modernes pour l'exploitation des forets est également un pas en avant vers l'encouragement à une mise en valeur rationnelle des forêts et à l'utilisation rationnelle des Produits.

Facteurs qui édifieront l'avenir

En analysant la position Présente de la FAO à la lumière des récents événements mondiaux, le Directeur Général déclara que le travail de la FAO pendant les cinq dernières années avait été assez heureux dans ses résultats, mais que les conditions qui avaient décidé de la création de la FAO existaient toujours, et qu'elles étaient soumises à de violentes tensions et pressions à l'intérieur des nations aussi bien que sur le terrain international. Un tiers des peuples du globe jouit de la santé, de la richesse et du bien-être à un degré relativement élevé; les deux autres tiers vivent en termes intimes avec la pauvreté, la faim la maladie l'ignorance et la mort Prématurée. Ces contrastes amers éclatent en mécontentement et en rébellion parce que - et c'est là le progrès le plus significatif de notre temps - chaque jour plus d'hommes deviennent conscients que de telles conditions ne sont plus inéluctables. Aujourd'hui, les besoins qui ont tait décider de la création de la FAO bien loin de décroître, ne font qu'augmenter.

Du point de vue de la perspective historique, la FAO est encore très jeune. Toutefois nous vivons à une époque ou les événements se succèdent avec une telle rapidité que nous ne Pouvons pas nous permettre d'agir à loisir. Nous devons, de toute nécessité, tenter l'expérience en toute hâte, même au risque de commettre des erreurs Au cours des cinq dernières années, le personnel permanent de la FAO a acquis suffisamment d'expérience. Mais il a fallu tout ce temps à la FAO pour recruter suffisamment de personnel, Pour entraîner tout ce personnel à la manière de voir, au comportement, aux genres d'activité qu'exige une organisation internationale et pour mettre sur pied tout le réseau de relations avec les gouvernements membres et leurs institutions nationales, et avec d'autres organisations poursuivant les mêmes buts que la FAO, tout cela étant indispensable pour accomplir un travail effectif. Aussi l'organisation commence-t-elle seulement maintenant à donner toute sa mesure.

Le transfert à Rome, qui doit s'effectuer dans les premiers mois de 1951, entraînera la perte, dans le cadre de la FAO, d'un nombre considérable de professionnels hautement qualifiés, qui jugent impossible, pour différentes raisons, de suivre l'organisation. D'un autre côté, le monde actuel diffère beaucoup de ce qu'il était au moment de la Conférence de Québec (1945), lors de la création de la FAO. Il est politiquement divisé en deux mondes bien différents et il y a économiquement, des problèmes difficiles à résoudre, entre les pays à devises fortes et ceux à devises faibles. Le monde est également bien moins stable qu'il ne l'était il y a très peu de temps encore. Aussi est-il souhaitable de reconsidérer les fonctions et les méthodes de l'organisation.

Fonctions de la FAO

La session spéciale de la Conférence, sous la présidence de André Mayer, France, demanda au Conseil, la création d'un comité d'experts qui devrait, avec le Directeur Général, examiner la forme et le but essentiel qu'il serait possible de donner aux futures activités de l'organisation, impliquant peut-être une plus large décentralisation, en faisant davantage appel aux experts étrangers, et en réorganisant le Secrétariat plus complètement que le Directeur Général n'avait envisagé de le faire. Les recommandations de oc Comité d'experts seront examinées à la Prochaine réunion du Conseil de la FAO, avant d'être portées devant la Sixième Session de la Conférence de la FAO en novembre 1951, où le programme des travaux et le budget pour 1952 et 1953 seront votés. En même temps. la Conférence a autorisé le Directeur Général à exécuter en 1951, un programme de travaux, comportant une dépense totale de 4.500.000 dollars et même, si le montant des contributions des gouvernements membres dépasse cette somme, d'entreprendre l'exécution de projets additionnels jusqu'à concurrence de 5.000.000 de dollars Pour la Division des Forêts et Produits Forestiers, cela permettra la poursuite du Programme déjà tracé dans Unasylva Vol. IV, No. 2, 1950, sur un budget réduit de 16%.

Assistance technique

La Conférence et le Conseil ont écouté et discuté un rapport soumis par le Directeur Général sur la participation de la FAO au Programme Elargi d'Assistance Technique, On nota que, primitivement, les progrès réalisés avaient été limités par le fait que les contributions dont le Fonds d'Assistance Technique (Technical Assistance Fund) pouvait disposer n'avaient pas encore été versées par toutes les nations, et parceque les pays bénéficiaires n'étaient pas encore pleinement informés des conditions dans lesquelles une assistance technique pouvait leur être accordée (Voir Unasylva, Vol. IV, No. 4 octobre-decembre 1950). En dépit de ce qui Précède, un certain nombre d'accords satisfaisants sont eu voie de réalisation, et la Conférence exprima l'espoir que ce programme servirait à renforcer les activités pratiques de ha FAO et son autorité en matière d'alimentation, d'agriculture, de foresterie et de pêche. Il fut demandé à toutes les nations membres de collaborer en fournissant les techniciens qualifiés, l'équipement, les possibilités d'enseignement technique, et en assumant, localement, la responsabilité de tout ce qui pourrait assurer la pleine efficacité et la permanence du bénéfice de l'assistance prêtée par la FAO. On demanda an Directeur Général de prêter une attention particulière, en matière d'assistance technique. aux questions d'affermage des terres. et aux problèmes d'immigration et de colonisation des terres.

Problèmes commerciaux

La Conférence décida de prolonger l'existence du Comité de la FAO Pour l'étude des Problèmes relatifs aux Produits et d'élargir son champ d'action, le considérant comme l'instrument de la FAO pour l'analyse et l'interprétation de la situation des produits dans le domaine international, et comme étant chargé de guider le Conseil sur les décisions qu'il conviendrait de prendre.

Convention internationale pour la protection des végétaux

La décision finale concernant l'adoption du vœu émis pour l'établissement d'une Convention internationale pour la Protection des Végétaux a été reportée jusqu'à la session de 1951: Jusqu'à cette date, les gouvernements membres pourront soumettre des amendements et Prêter leur appui à la création d'organisations nationales et régionales pour la Protection des végétaux contre les insectes et les maladies.

Organisations et candidatures

La Conférence décida que, par suite du transfert à Rome l'Office Régional Européen de la FA O devrait être intégré dans le Comité Directeur de l'Organisation à dater du 1er mai 1951 et qu'il serait opportun de créer en même temps un nouvel Office Régional de l'Amérique du Nord. La forme que devrait prendre cette organisation régionale en Amérique Latine fut laissée à la discrétion du Directeur Général.

La Conférence Prorogea les fonctions de Directeur Général de Norris E. Dodd jusqu'à la fin de la Prochaine session régulière de la Conférence et demanda à Lord Bruce de bien vouloir conserver la Présidence du Conseil, mais, en même temps, à sa prière instante, promis de chercher activement un candidat pour le remplacer et de le relever dès que possible de ses fonctions.

La Conférence admit la candidature du Cambodge, de la République Fédérale Allemande, de la Jordanie, de l'Espagne, et du Viet-Nam, portant ainsi a 66 le nombre des nations membres de la FAO, à l'exclusion de la Tchécoslovaquie et de la Pologne, ces deux dernières ayant officiellement signifié leur intention de se retirer de l'Organisation.

Commission des forêts et produits forestiers d'Amérique Latine

Le Gouvernement du Chili fut l'hôte de la troisième session de la Commission des Forêts et Produits Forestiers d'Amérique Latine qui siégea à Santiago du 11 au 16 décembre 1950.

Les sessions précédentes avaient eu lieu à Rie de Janeiro, Brésil, et à Lima, Pérou. Le choix de lieux de réunion variables a permis de faire plus largement connaître et comprendre les fonctions et travaux de la Commission, et, en général, les activités forestières de la FAO dans une grande partie de l'Amérique Latine. Il a été décidé qu'à l'avenir la Commission se réunirait tous les deux ans, bien que le Directeur Général ait reçu le pouvoir de réunir les membres en sessions spéciales, lorsque les circonstances l'exigeraient. Entre les sessions régulières, des comités de spécialistes ont reçu pour mission l'étude ininterrompue des problèmes particuliers,

A la séance d'ouverture, les membres ont élu comme Président le Chef de la Délégation Chilienne, Victor Bianchi Gundian, Inspecteur des Parcs Nationaux et des Réserves Forestières Ministre de l'Agriculture et de, la colonisation. Les nations représentées étaient: le Brésil, le Chili, Cuba. la Colombie, la République Dominicaine, l'Equateur, la France, le Nicaragua, le Royaume-Uni, l'Uruguay et les Etats-Unis. Des observateurs assistaient aux réunions, représentant la Commission Economique des Nations-Unies Pour l'Amérique Latine (ECLA), l'Organisation Internationale du Travail, et l'Organisation des Etats Américains (Pan-American Union). Marcel Leloup, Directeur de la Division des Forêts et des Produits Forestiers représentait le Comité Directeur de la FAO tandis que le Chef de l'Office des Forêts de l'Amérique Latine de la FAO servait de secrétaire.

Principes forestiers

La Commission a approuvé les principes énoncés dans la déclaration spéciale déposée devant elle par son secrétaire. Cette déclaration, préparée par la FAO conformément à la recommandation du Troisième Congrès Mondial de Foresterie, est maintenant acceptée par les trois Commissions Régionales des Forêts et des Produits Forestiers, nommées par les nations membres de la FAO. Elle sera soumise a la Sixième Session de la Conférence de la FAO, qui se tiendra à Rome en novembre 1951, afin qu'elle soit officiellement approuvée par toutes les nations membres.

En œ qui concerne, l'Amérique Latine, les délégués ont considéré que ces principes devraient constituer la base de la politique forestière de chaque nation, qui doit naturellement être adaptée au rôle spécial que jouent les forêts et les produits forestiers dans les différentes économies nationales. On fit remarquer que les missions d'assistance technique pourraient fort justement assister les pays qui le désireraient à établir les bases de toute politique forestière nationale,

Instituts de Recherches et d'Enseignement Forestiers

Le Secrétariat déposa devant la Commission un rapport sur les derniers travaux concernant le projet de création. d'un Institut de Recherche et d'Enseignement Forestiers en Amérique Latine. Une offre de collaboration faite par le Gouvernement des Etats-Unis fut particulièrement appréciée, et la Commission chargea le Secrétariat de se tenir en étroite relation avec la Station Expérimentale des Forêts Tropicales de Rio Piedras Puerto Rico, afin de suivre l'étude de tous les problèmes d'intérêt général.

En ce qui concerne le projet dans son ensemble, on demanda à la FAO de se mettre une fois de plus en rapport avec les divers gouvernements afin d'obtenir d'eux une déclaration officielle établissant leurs intentions, un délai de quatre mois étant fixé pour la réponse. Lorsque des propositions officielles visant à l'établissement d'une station régionale dans l'un des pays pourraient être immédiatement mises à exécution, au moins en ce qui concerne certains types de recherches, la Commission demanda à la FAO de fournir à ce pays toute l'assistance possible pour commencer les travaux.

Normalisation

Terminologie. La Commission exprima sa gratitude pour les travaux réalisés par la Station Expérimentale des Forêts Tropicales de Puerto Rico. Pour la préparation d'un glossaire forestier anglo-espagnol, On suggéra que lorsque la Station aurait achevé de définir un millier des termes les plus importants, le projet serait soumis à la FAO, en même temps qu'une liste des 800 termes non encore définis, afin que le glossaire Put être communiqué aux différents pays de la région, pour commentaires et addition des synonymes locaux. La FAO fera le nécessaire afin qu'y soient ajoutés les termes équivalents en français, allemand et portuguais.

Types de Forêts. Une classification universelle des différents types de forêts de l'Amérique Latine, particulièrement des types climatiques, serait extrêmement utile pour la préparation d'une carte générale de la région. La classification des types établis par le Comité des Tropiques Américains (Board for the American Tropics) est considérée comme la meilleure et devrait être adoptée pour toute étude topographie dans les régions tropicales. Une classification semblable devrait être entreprise pour toutes les zones tempérées, et l'on demanda à la FAO de bien vouloir étudier la question et de voir s'il lui serait possible de prêter son concours pour ces travaux.

Nomenclature des bois. La Commission demanda au Secrétariat de poursuivre ses travaux concernant l'établissement de listes normalisées des bois intéressant le commerce international, donnant à la fois les noms locaux, commerciaux et scientifiques, en collaboration avec les gouvernements et les institutions taxonomiques reconnues.

Statistiques. Le Secrétariat fut aussi chargé de coopérer avec la Station Expérimentale des Forêts Tropicales de Puerto Rico afin de terminer l'édition espagnole du vocabulaire utilisé par la FAO en foresterie et dans les statistiques sur les produits forestiers. La FAO doit y insérer les synonymes en anglais, en français, allemand et portuguais. En ce qui concerne le programme d'établissement de statistiques dans chaque pays, la Commission recommanda qu'il soit, autant que possible, rendu légalement obligatoire pour chaque pays de fournir des informations statistiques sur sa production et son commerce en produits forestiers. Ainsi que la Commission en avait auparavant informé les gouvernements, la FAO peut utilement fournir son assistance technique aux différents pays en ce qui concerne l'établissement de services nationaux de statistiques et la formation spéciale de statisticiens.

Mise en valeur des forêts

Main-d'œuvre et immigration. Comme elle l'avait déjà fait à une session précédente la Commission attira l'attention des gouvernements membres sur l'importance de la colonisation et de l'immigration comme étant souvent les seuls moyens efficaces pour aider à la mise en valeur des forêts. Elle suggéra qu'on devrait étudier certains projets comportant des difficultés d'ordre technique économique, financier ou touchant à là main-d'œuvre, et qui ne peuvent être résolus par les seuls gouvernements, mais qui sont du ressort des organisations internationales. Le résultat de ces travaux devrait être soumis à la ECLA, Comité pour le Développement Economique et l'Immigration et où sont représentées la FAO, la ILO et d'autres organisations s'intéressant à l'immigration. La Banque Internationale contribuerait aussi à résoudre ces problèmes.

La Commission considère que la conception de la coordination des industries forestières, ainsi qu'elle a été conseillée par la FAO, constitue, à tous points de vue, la meilleure manière d'aborder les problèmes poses par la mise en valeur des forêts La nature et l'étendue du déplacement de main-d'œuvre nécessaire varierait suivant les cas. Il Pourrait partir des régions environnant un même pays, ou d'autres pays, Son caractère dépendrait des conditions physiques, climatiques et sociales prédominantes, et de la nature des besoins en main-d'œuvre. Dans les zones tempérées et subtropicales la Commission a estimé qu'une immigration venue des pays européens pourrait puissamment influer sur la mise en valeur des forêts pour le plus grand bénéfice des pays européens et de l'Amérique Latine, Dans les zones tropicales et équatoriales, l'immigration européenne serait numériquement restreinte, les problèmes posés par l'obtention d'une main-d'oeuvre adaptée aux conditions climatiques prédominantes sont extrêmement complexes. Une mécanisation intensive peut, en de telles régions, avoir une importance particulière en aidant à résoudre le problème de la pénurie de main-d'œuvre, Les préparatifs nécessités par l'établissement de nouvelles communes exigent une étude approfondie.

Toutes ces questions continueront à retenir l'attention des gouvernements, de la FAO et des autres organisations intéressées. Des missions spéciales, dépendant du Programme Etendu d'Assistance Technique seront chargées de poursuivre ces études particulières.

Utilisation Chimique. La Commission émit l'opinion que les industries chimiques pourraient, dans bien des cas, fournir la seule possibilité d'utiliser d'une manière profitable plusieurs types de forêts de cette région, et en particulier, le mélange hétérogène dé feuillus propres aux régions tropicales ou tempérées, Plusieurs procédés offrent maintenant des solutions théoriques qui ont été mises à l'étude dans les laboratoires ou dans les usines-pilotes, Il fut recommandé d'utiliser au maximum les organismes de recherche existant en Amérique Latine, et les services des techniciens ayant acquis une certaine expérience dans les problèmes particuliers qui sont soulevés La Commission est d'avis que la FAO devrait accorder une aide financière Pour faciliter l'étude de certains procédés industriels appropriés.

Quoiqu'il soit difficile de prévoir les besoins de l'industrie des dizaines d'années à l'avance, l'administration des forêts et les méthodes de sylviculture devraient tenir compte des perspectives ouvertes par les procédés chimiques d'utilisation. Il est certain que la demande de pâte de bois nécessaire à la fabrication de papier est de beaucoup supérieure à la production. et il est vraisemblable qu'elle le demeurera. Tout devrait donc être mis en œuvre par les forestiers et les industriels pour assurer une production plus abondante.

Equipement. La Commission a pris note des travaux de documentation réalisés par le Secrétariat de la FAO: informations recueillies auprès des industriels sur l'équipement et les machines modernes, et diffusion de ces informations auprès des parties intéressées. Elle recommande vivement la poursuite de ces travaux, insistant sur la nécessité de rechercher la manière dont cet équipement devrait être adapté aux conditions climatiques des régions tropicales.

Assistance technique

Le thème principal de plusieurs des discussions de la Commission fut le Programme Etendu d'Assistance Technique. Des demandes d'assistance sont continuellement reçues par le Directeur Général, émanant de la région, et des accords officiels ont déjà été conclus avec le Guatemala, Haïti, le Honduras, et la Colombie. D'autres accords sont en cours de négociation avec le Brésil le Chili, et le Mexique. Des experts forestiers ont déjà accompagné des missions de la FAO au Venezuela et au Nicaragua, une mission des «Nations Unies» en Bolivie, et une mission de la Banque Internationale en Uruguay.

La Commission a instamment invité les gouvernements a prendre avantage de ce Programme Etendu d'Assistance, mais souligne que, dans tous les projets, on doit faire ressortir la nécessité de prendre, en matière forestière, des mesures saines pour assurer la continuité de production de la matière première, tout en sauvegardant les richesses forestières héritées du passé. L'élargissement des recherches dans tous les domaines de la foresterie et produits forestiers est essentiel.

On attacha une importance toute particulière au fait que toute recommandation des experts Pour la mise en valeur des forêts suivant les projets du ETAP doit être accompagnée d'un avis sur les méthodes financières à envisager La manière suivant laquelle les ressources financières nationales peuvent être utilisées doit être examinée avec les organisations gouvernementales compétentes, et il est également nécessaire de s'assurer la collaboration de la ECLA de la, Banque Internationale, et d'autres organisations de crédit.

Le programme étendu d'assistance technique

Comme nous l'avons signalé dans notre dernier numéro, le premier accord au sujet du Programme Etendu d'Assistance Technique entre la FAO et un gouvernement membre fut signé en Septembre 1950. Cet accord consistait à procurer un expert au Gouvernement de Birmanie pour donner avis sur la possibilité et l'opportunité d'établissement de combinats forestiers. L'expert autrichien hautement qualifié, chargé de cette mission, vient d'arriver en Birmanie Il se livrera à des études locales, élaborera un programme complet de mise en valeur et préparera des plans détaillés Pour les industries proposées. En même temps, la FAO prend des dispositions pour que deux officiers forestiers birmans viennent étudier les combinats forestiers en Europe du Nord et Amérique du Nord.

Peu de temps après la signature de l'accord avec la Birmanie, un second accord fut conclu avec le Gouvernement du Guatemala, Pour conseiller ce pays sur les problèmes ayant trait à la conservations des forêts, du sol et de l'eau. Deux experts ont été désignés, L'un - un forestier français - prit ses fonctions au Guatemala à la mi-novembre 1950, après avoir été accrédité par la Direction Générale de Washington. Le second expert - un entomologiste allemand - partira sous peu pour le Guatemala. Il s'occupera principalement de la protection des forêts de pins contre les ravages des insectes. Les deux experts seront également chargés de l'instruction des officiers et du personnel forestiers.

Ce qui suit concerne d'autres accords d'Assistance Technique qui ont été signés récemment avec des pays de l'Amérique Latine:

Colombie: Le programme de la FAO pour la Colombie comporte trois accords séparés dont l'un est encore en cours de négociation avec le Gouvernement. Ce programme impliquera les services de dix experts se consacrant aux domaines de la foresterie, de l'agriculture technique, et de l'organisation agricole et alimentaire. Les missions de ces experts sont en partie basée sur les recommandations de la récente mission de la Banque Internationale en Colombie. Un expert forestier Néerlandais prendra bientôt ses fonctions en Colombie, et préparera un inventaire préliminaire de base de l'économie forestière du pays, en portant une attention particulière à la conservation, à l'aménagement, et à l'utilisation économique des ressources forestières. Il recherchera à déterminer le rôle des forêts Pour la stabilisation et la conservation du sol. la protection des versants, des terres agricoles et des pâturages. Il prendra, aussi en considération la nécessité d'augmenter les ressources en matières premières et en produits de transformation Pour la consommation intérieure et Pour le commerce d'exportation du pays, et donnera son avis sur le recrutement de futurs experts techniques pour l'exécution de tous les travaux de mise en valeur que le Gouvernement décidera d'entreprendre.

Honduras: Cet accord prévoit les services de quatre conseillers dans les domaines de la foresterie, de l'organisation agricole, du contrôle du crédit et du stockage des grains Il forme une partie intégrante d'un vaste programme de mise en valeur entrepris par le Gouvernement, pour qui une assistance a aussi été demandée à d'autres organismes internationaux. Le Honduras est un pays riche en ressources forestières qui comportent à la fois des feuillus tropicaux et des peuplements étendus de pins L'acajou du Honduras est un produit particulièrement précieux, estimé sur tous les marchés mondiaux. Cependant, le système existant d'agriculture détruit sans nécessité les surfaces boisées. Pour remédier à cette situation, la FAO a fourni un expert forestier britannique qui vient juste d'entrer en fonction au Honduras. Il procédera d'abord à un examen complet de la situation, en tenant compte en même temps des nécessités de conservation et de mise en valeur des ressources forestières et de l'expansion des industries forestières. Il fera aussi des recommandations particulières sur les mesures législatives nécessaires et les antres mesures d'application de la nouvelle police forestière nationale actuellement étudiée par le Gouvernement.

Haïti: La FAO assiste maintenant le Gouvernement de Haïti en vue de mettre a exécution certaines des recommandations de la Mission des Nations Unies à Haïti, à laquelle la FAO a pris part, L'importance des surfaces boisées Pour la conservation du sol et pour les besoins locaux d'approvisionnement en bois d'œuvre a été soulignée dans ce rapport. Le présent accord est destiné à assister le Gouvernement dans l'exécution des recommandations particulières faites en cette matière.

En Extrême-Orient, et en dehors de la Birmanie, d'autres accords d'Assistance Technique ont été signés, à savoir:

Inde: La FAO fournira trois experts forestiers et organisera deux missions d'étude L'un des experts chargé de mission étudiera les problèmes d'organisation des industries du bois, tandis que l'autre s'occupera des études relatives à la lutte contre les termites. Les experts à envoyer sont un technicien du sciage spécialement compétent en ce qui. concerne l'implantation. l'organisation et la gestion des scieries débitant des bois feuillus un ingénieur spécialisé dans les pâtes à papier pour étudier les possibilités d'installation d'une nouvelle usine de papier journal et pour étudier la situation des ressources en matières premières et un technologiste du bois pour effectuer des recherches déterminées à l'Institut de recherche sur les Produits Forestiers à Dehra Dun.

Indonésie: Dans le cadre du rapport d'un groupe d'experts des Nations-Unies qui procédèrent à un inventaire préliminaire des besoins de l'Indonésie en ce qui concerne l'Assistance Technique, un accord d'ensemble a, été signé entre le gouvernement de l'Indonésie et plusieurs organismes des Nations-Unies. Cet accord a prévu la désignation, pour une longue durée. d'un certain nombre d'experts. La FAO en fournira un pour les questions forestières et un autre pour l'agriculture. La mission de l'expert forestier sera, tout spécialement, de donner des conseils en ce qui concerne la mécanisation de l'exploitation et de la vidange. Il aidera également le Gouvernement à établir les projets d'extension de l'assistance technique

Ceylan: La FAO a conclu avec Ceylan un accord prévoyant l'envoi de neuf spécialistes Pour aider le gouvernement pour divers problèmes relatifs aux forêts, aux techniques agricoles et à l'économie et aux statistiques agricoles. Ceylan possède depuis de nombreuses années une organisation forestière très efficiente mais l'utilisation des produits forestiers peut être considérablement améliorée. L'accord prévoit la désignation d'un ingénieur forestier pour donner des avis au Département des Forêts et Pour apprendre au personnel local les meilleures méthodes d'exploitation, de vidange et de construction de routes forestières, ainsi que la désignation d'un spécialiste de l'usinage pour former le personnel local aux recherches portant sur les qualités de travail aux machines des bois locaux. On a prévu une bourse pour la formation d'un officier dans les recherches relatives à l'utilisation du bois.

Thaïland: La mission de la FAO au Thaïland en 1948 a émis un certain nombre de recommandations basées sur un examen détaillé de l'économie de ce pays pour améliorer son évolution. Un contact étroit a été maintenu depuis avec le gouvernement grâce au Bureau Régional de l'Organisation à Bangkok. L'un des principaux soucis du gouvernement est que le pays conserve la, prospérité et le niveau de vie relativement élevé dont il jouit depuis de nombreuses années, Quatre experts forestiers donneront leurs avis et leur collaboration en ce qui concerne l'aménagement des forêts. la pratique des plantations, les techniques d'inventaires forestiers et de sciage et la formation du personnel local. Cinq bourses d'études forestières ont été demandées Pour l'étude des méthodes modernes et améliorées d'aménagement des forêts, de sylviculture et de sciage.

Pakistan: Quatre experts ont été envoyés pour des durées variables afin d'aider à établir des plans et à organiser un programme de mise en valeur des forêts: un expert en exploitation forestière spécialisé dans les méthodes de vidange mécanique pour élaborer un plan d'exploitation économique améliorée et mécanisée des forêts tropicales des régions de Chitlagang Hill dans l'est du Pakistan, un expert en combinats forestiers pour donner des conseils en vue d'une utilisation plus complète et coordonnée de ces forêts, un expert en sciage Pour donner ses avis en ce qui concerne la construction d'une installation de transformation dans cette région et un pharmacien spécialisé dans les plantes médicinales pour étudier les propriétés chimiques et la valeur économique des herbes et végétaux forestiers et pour donner des avis relatifs aux méthodes d'amélioration de leur rendement.

On a proposé également d'instituer cinq bourses pour former des nationaux en vue de les affecter dans l'avenir au programme de mise en valeur des forêts dans l'ensemble du Pakistan.

En Europe un accord d'assistance technique a été signé avec l'Autriche. La demande Autrichienne d'assistance technique en matière forestière est la conséquence du rapport de la Mission forestière de la FAO en 1950. Cette mission a recommandé un vaste programme de remise en état des forêts comprenant le reboisement de quelque 300,000 hectares coupés à blanc et la construction de routes forestières et de câbles pour l'exploitation de zones jusqu'ici inaccessibles. Il a aussi proposé de vastes investissements de capitaux pour moderniser les industries forestières autrichiennes. La mission spéciale de l'ECA en Autriche à pleinement coopéré à la préparation de ce rapport et aidé le gouvernement à appliquer les recommandations qui y étaient contenues. Le gouvernement autrichien a déjà constitué la Commission Forestière proposée par la Mission et, avec l'approbation de l'ECA, il a fait de gros apports dans les investissements de capitaux nécessaires à la modernisation de ses industries forestières. Il a été maintenant demandé à la. FAO de fournir trois spécialistes forestiers pour aider à réaliser ce programme. On désire les conseils de deux techniciens de la FAO au sujet de diverses questions relatives à la mise en valeur de la forêt et au programme d'investissement. Le troisième expert est un technicien du sciage dont le rôle est de donner des conseils et de former des techniciens du pays en ce qui concerne la modernisation et le rendement des usines spécialement en vue de diminuer la quantité de déchets, d'accroître la capacité de production et d'abaisser les prix de revient du sciage

Un certain nombre d'autres accords d'Assistance Technique sont actuellement négociés et on s'attend à leurs signatures dans un proche avenir. On fera un rapport à leur sujet dans les prochains numéros de «UNASYLVA». Le programme étendu d'Assistance technique de la Division des Forêts et des Produits Forestiers est dirigé par D. Rey Cameron, précédemment chef du Bureau Forestier Européen de la FAO et Directeur de la Division du Bois de l'ECA.

PROJETS D'ASSISTANCE TECHNIQUE RÉGIONALE

Laboratoire de recherches sur les pâtes à papier d'Amérique Latine

A côté de ses activités dans le domaine des conseils techniques demandés par des pays particuliers, la FAO examine des projets d'Assistance Technique Régionale. Le plus important de ceux-ci est relatif à l'organisation au Brésil de recherches sur les possibilités de fabrication de pâte chimique à, partir de mélanges hétérogènes d'espèces tropicales Une partie des fonds nécessaires à ce projet pourrait être prélevée sur les contributions aux fonds d'Assistance Technique. Les services d'un laboratoire et d'une usine-pilote du type exigé seraient d'une utilité directe Pour tous les pays d'Amérique Latine aussi bien que pour le Brésil.

Centre international de formation à la prévention et la lutte contre les incendies de forêts

En réponse aux demandes reçues d'un certain nombre de pays, le Service Forestier des Etats-Unis, l'Administration de Coopération Economique et la FAO étudient la possibilité d'organiser des cours aux Etats-Unis et peut-être au Canada au sujet de la prévention et de In lutte contre les incendies de forêts.

On a pu s'assurer que quelque quarante pays sont intéressés par ce projet. Dans beaucoup de pays une protection convenable contre les incendies de forêts constitue l'un des besoins fondamentaux de l'amélioration de l'aménagement des forêts et la FAO met l'accent sur l'importance de ce projet régional.

Centre d'instruction asiatique pour les spécialistes du classement des bois.

La Commission des Forêts et des Produits Forestiers pour l'Asie et le Pacifique a émis une recommandation spéciale au sujet d'un cours régional de formation des spécialistes du classement des bois. Son objet sera de former des inspecteurs en classement des bois afin qu'ils puissent, lors de leur retour dans leur pays. faire partager leurs connaissances et leur expérience.

Institut asiatique de recherches forestières

Le gouvernement de l'Inde a proposé à, titre officieux que l'Institut de Recherches Forestières de Dehra Dun soit développé pour servir aux pays membres de cette zone. Il est disposé à faire bénéficier des facilités que présente l'Institut, les étudiants et les chercheurs des autres pays de la région. Ce projet en est encore au stade préliminaire

Réunions

Les réunions suivantes, intéressant directement la Division des Forêts et des Produits Forestiers, sont prévues pour 1951:

· Commission Internationale du Peuplier (Cinquième Session), Royaume-Uni, 25 Avril - 2 Mai.
· Deuxième Conférence sur les propriétés mécaniques du Bois, Autriche, Août.
· Utilisation des terres dans les Régions Tropicales, Ceylan, Août. (Différée en 1950)
· Comité Technique de la Chimie du Bois, (Cinquième réunion), New-York. U.S.A., Septembre.
· Commission Européenne des Forêts et des Produits Forestiers, Rome, Septembre
· Conférence de la FAO (Sixième Session). Rome, Novembre.


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