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Le travail de la FAO


Problèmes de l'enseignement forestier
Comité consultatif de la FAO sur la pâte et le papier
Membres et suppléants du comité consultatif de la FAO sur la pâte et le papier


Problèmes de l'enseignement forestier

Un rapport du Groupe consultatif sur l'éducation forestière, qui a été communiqué par le président de ce Groupe, M. Dean Hardy L. Shirley, de la Faculté forestière de l'Université de Syracuse, dresse un état des besoins mondiaux forestiers comme suit.

On estime qu'il y a, actuellement, dans le monde 70 000 forestiers environ, peut-être 75 000. Or, les terres forestières représentent près de 4 milliards et demi d'hectares. Si l'on voulait les aménager comme elles le sont actuellement aux Etats-Unis - où l'aménagement est, en général, très inférieur à celui de bien des pays d'Europe - il faudrait disposer d'environ 300 000 forestiers, c'est-à-dire quadrupler l'effectif actuellement en service. Pour atteindre cet objectif d'ici 1980, on devrait former chaque année 11 250 forestiers, en plus de ceux qui sont nécessaires pour combler les vides qui se produisent. Mais les établissements de formation existant aujourd'hui dans le monde, y compris ceux de l'U.R.S.S. peuvent former chaque année 8 000 forestiers, dont 3 000 sont nécessaires pour remplacer les partants. Ainsi, si l'on compare les possibilités de formation et les besoins, on constate que le déficit est de 6 250 hommes par an environ.

Dans leur brutalité, ces chiffres montrent éloquemment l'ampleur du problème sur le plan mondial.

Cependant, la situation véritable est bien plus complexe. Plusieurs pays peuvent à présent former plus de forestiers que n'en demandent les services nationaux, par exemple le Danemark, la Suisse, les Pays-Bas, l'Allemagne et le Royaume-Uni, qui accueillent un certain nombre d'étudiants étrangers. D'autre part, le personnel forestier fait défaut principalement aux pays qui en sont au début de leur développement en Afrique, en Amérique latine et, dans une moindre mesure, en Asie. Tous ces pays désirent employer du personnel forestier d'origine nationale et préfèrent le former soit chez eux, soit dans un pays voisin qui offre des conditions comparables au point de vue forestier et économique. Ce qu'il faut donc, ce sont des professeurs qui puissent aider à ouvrir de nouvelles écoles, et des moyens pour former à l'étranger un nombre accru de forestiers. On réalise à cet égard des progrès considérables, mais alors que certains pays en cours de développement ont ouvert des écoles et formé du personnel, ils ne parviennent pas à lui trouver d'emploi, tandis que beaucoup d'autres ont besoin de personnel, mais manquent d'écoles.

Pour l'avenir immédiat, les établissements de formation sont en nombre suffisant en Amérique du Nord, en Europe et dans de nombreuses parties de l'Asie. Ils peuvent détacher des professeurs qualifiés pour aider d'autres pays à organiser leurs propres écoles. Mais cette procédure soulève des difficultés, car il faut conserver au personnel détaché le droit à retraite et les autres avantages dont ils jouissaient dans l'établissement d'origine et, si l'on cherche des remplaçants dans un pays lointain, supporter de gros frais au titre du déménagement et des diverses indemnités. Cependant, les services nationaux aussi bien que les établissements d'enseignement devraient considérer que ces détachements et remplacements permettent au personnel enseignant d'élargir son expérience en matière de foresterie et sont l'occasion de faire venir des spécialistes de l'étranger pour de brèves périodes. Il s'ensuit que dans plusieurs écoles, l'enseignement pourrait bénéficier d'affectations de professeurs à l'étranger.

En définitive, les besoins de personnel enseignant et d'économistes forestiers qui puissent collaborer avec les responsables de la planification sont considérables et le resteront probablement longtemps encore.

Comité consultatif de la FAO sur la pâte et le papier

Le Comité consultatif de la FAO sur la pâte et lé papier a tenu sa deuxième réunion au Siège de la FAO, à Rome, du 12 au 14 janvier 1961. C'est le président du Comité, M. R. M. Fowler, qui présidait la session à laquelle ont participé les membres et suppléants suivants: V. Amici (Italie), J. Frézal (France), Sir Herbert Hutchinson (Royaume-Uni), H. Kamel (R.A.U.), E. Landberg (Suède), J. P. Lévy (France), H. Niethammer (République fédérale d'Allemagne), R. E. O'Connor (Etats-Unis), C. Quintana (Mexique), L. Sjunnesson (Suède) et J. O. Soderhjelm (Finlande).

Le Comité a entendu un exposé sur l'organisation et le programme de travail de la Division des forêts et des produits forestiers, et a examiné la place qu'occupent dans ce programme les activités relatives à la pâte et au papier, notamment les mesures adoptées ou envisagées pour donner suite à la recommandation formulée par la Consultation de Rome de 1959, recommandation qui fut ultérieurement approuvée par la Conférence de la FAO et qui tend à ce que l'on accorde plus de place aux travaux dans ce domaine (voir Unasylva, Vol. 14, N° 1).

Le Comité a pris note de l'assistance fournie par le Gouvernement du Chili pour la mise au point et la réalisation d'un programme complet de développement des forêts et des industries forestières (y compris celle de la pâte et du papier), ainsi que des services rendus jusqu'à présent aux gouvernements des pays d'Amérique latine par le Groupe consultatif latino-américain FAO/CEPAL. Il s'est déclaré particulièrement satisfait de l'organisation et des résultats de la Conférence tenue à Tokyo en 1960 (voir Unasylva, Vol. 15, N° 1) dont il fait siennes les recommandations, soulignant particulièrement la nécessité de rééditer sous forme revue et corrigée l'ouvrage intitulé Raw Materials for More Paper.

Le Comité a observé que les gouvernements des pays d'Asie, lorsqu'ils entreprendront de mettre en œuvre les recommandations de la Conférence de Tokyo, demanderont à la FAO une assistance accrue.

Ayant examiné le travail accompli et le programme provisoire établi pour l'avenir, le Comité a conclu comme suit:

a) dans le passé, les efforts ont été rationnellement répartis et ont abouti à des résultats concrets et utiles pour tous les Etats Membres, notamment une série de publications de très grande valeur;

b) le programme, en ce qui concerne aussi bien le passé que l'avenir, est bien équilibré si l'on considère que, étant donné les moyens limités disponibles, il a fallu se concentrer sur des questions ou des régions particulières à des moments déterminés:

c) enfin, les moyens que l'on pourra mettre en jeu, même en tenant compte de l'expansion prévue, ne permettront pas d'entreprendre un programme suffisant pour donner effet à toutes les recommandations de la Consultation de Rome de 1959 et de la Conférence de Tokyo de 1960.

Le Comité regrette en particulier que les ressources actuelles de la FAO ne permettent pas d'entreprendre certaines études fondamentales qui, à son avis, présentent un intérêt considérable pour l'industrie de la pâte et du papier dans les pays évolués ou insuffisamment développés et qui devraient figurer au programme ordinaire de la FAO. Dans ces conditions, le Comité a approuvé, en principe, la constitution d'un Fonds de dépôt qui servira à financer une étude spéciale sur les tendances et les perspectives de la pâte et du papier en Europe. Il a présenté au Secrétariat diverses suggestions sur la structure et la substance de cette étude, en jugeant que celle-ci, étant donné sa portée, devrait être effectuée par la FAO, et en observant que ce projet ne répéterait aucun des travaux actuellement entrepris par d'autres organisations. Le Comité a invité le Secrétariat à prendre toutes les mesures possibles pour s'assurer la collaboration des groupements industriels nationaux et organisations régionales qui s'occupent de questions de pâte et de papier, notamment le Comité de la pâte et du papier de l'OECE ou tout organisme qui viendrait à succéder à ce dernier.

Le Président a indiqué que les contributions promises permettaient déjà de mettre en route le projet. Le Comité a suggéré que le Secrétariat donne aux groupements industriels nationaux, qui n'ont pas encore promis une contribution, l'occasion d'effectuer un versement au Fonds de dépôt. Le Comité s'est déclaré prêt à assumer l'administration du Fonds s'il en était prié et suggère que les représentants des autres donateurs soient invités aux réunions du Comité, lorsque ce dernier discutera de l'étude spéciale.

Le Comité a estimé que cette étude spéciale sur les disponibilités de fibres et les perspectives de développement dans la région européenne pourrait être utilement suivie d'études analogues consacrées à d'autres régions.

A la suite de la réunion du Comité, un montant suffisant a été déposé sans délai pour permettre d'entreprendre l'étude spéciale, sous la direction de M. Arne Sudelin, de la FAO.

M. R. M. Fowler, Président du Comité consultatif de la FAO sur la pâte et le papier

Membres et suppléants du comité consultatif de la FAO sur la pâte et le papier

PRÉSIDENT





R. M. Fowler

President, Canadian Pulp and Paper Association

2280 Sun Life Building

Montreal 2

Canada

ALLEMAGNE




H. Niethammer

Managing Director

Aschaffenburger Zellstoffwerke

Redenfelden/Obb.

ARGENTINE





S. Gagliardi

Vice-président

Celulosa Argentina

Casilla Coreo 3499

Buenos Aires

AUSTRALIE





R. W. Henry

General Manager

Australian Newsprint Mills Ltd.

Boyer

Tasmanie

BRÉSIL



Oscar Lorenzo-Fernandez

Rua 7 Setembre 48, 9 andar

Rio de Janeiro

CHILI




F. Leniz

Gerente de Produccion

Cia. Manufacturera de Papeles y Cartones

Santiago

ETATS-UNIS










R. E. O'Connor

Executive Secretary

American Pulp and Paper Association

122 East 42nd Street

New York 17, N.Y.

J. L. Ritchie (Suppléant)

United States Pulp Producers

Association

122 East 42nd Street

New York 17, N.Y.

FINLANDE




J. O. Söderhjelm

Central Association of Finnish Wood working Industries

S. Esplanadgatan 2

Helsinki

FRANCE











J. P. Lévy

Directeur des Industries diverses et des Textiles au ministère de l'Indus trie et du Commerce

Paris

P. Germain (Suppléant)

Président de la Fédération des Syndicats de producteurs de pâtes pour papiers de textiles artificiels

164 Boulevard Haussmann

Paris 8e

J. Frézal (Suppléant)

Syndicat des fabricants de papier journal

48 rue de Bassano

Paris 8e

INDE




V. Podder

Works Director

Rohtas Industries Ltd.

Dalmianagar

ITALIE




Vincenzo Amici

Capo del Servizio Tecnico

Ente Nazionale Cellulosa e Carta

Rome

JAPON






M. Matsunaga

Director-in-Chief

Japan Pulp and Paper Association

Kami Parupu Kaikan

Ginza Higashi, 3-Chome

Chuo-Ku. Tokyo

MEXIQUE





Carlos Quintana

Industrial Programming Manager

Nacional Financiera S.A.

V. Carranza 25, Apartado 353

Zona 1, Mexico, D. F.

RÉPUBLIQUE ARABE UNIE






Hussein Kamel

General Manager

Société des sucreries et de distillerie d'Egypte, et Managing Director, AL Nasr Company for Bagasse

Pulp Industry

14 rue Talaat Harb Pacha

Le Caire

ROYAUME-UNI







Sir Herbert Hutchinson

Lately Director-General

British Paper and Board Makers

Association

Melbourne House

Aldwych

Londres, W.C.2

SUÈDE










L. Sjunnesson

Director

Swedish Cellulose Association

Villagatan 1

Stockholm

E. Landberg (Suppléant)

Managing Director

Svenska Pappersbruksföreningen

Villagatan 1

Stockholm


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