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LE MONDE FORESTIER

Conférence internationale sur le développement des plantations industrielles

Nombre d'éminents experts internationaux du développement des plantations forestières étaient parmi les 75 participants venus de 16 pays et de cinq organisations internationales présents à la Conférence internationale sur le développement des plantations industrielles, qui a eu lieu du 7 au 9 novembre 2000 à Manille (Philippines). La Conférence a été organisée conjointement par la FAO, l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) et le Département philippin de l'environnement et des ressources naturelles (DENR).

La Conférence avait pour objet d'examiner les enseignements tirés des expériences des différents pays sur le développement des plantations industrielles, de les mettre en commun et d'en faire la synthèse. Elle visait plus spécifiquement à:

Les exposés couvraient les sujets les plus divers (questions de politique générale, financement, incitations, scénarios de l'offre et de la demande, questions de gestion, productivité à long terme et durabilité (y compris certification et exploitation à faible impact). La gamme des thèmes traités était ambitieuse mais, grâce à l'excellente qualité des documents et des exposés, la Conférence a été très utile, en particulier aux responsables des politiques s'occupant des plantations.

FAO/11153/J/4

L'une des principales conclusions de la Conférence a été de souligner qu'un climat politique propice à l'investissement et une gestion technique rationnelle des plantations étaient des éléments déterminants du succès des programmes de développement des plantations. Si cette conclusion paraît fondamentale, certains aspects politiques, comme la libéralisation des échanges et des investissements, et la sécurité de jouissance des terres et des ressources, ont suscité des débats animés.

Les comptes rendus de la conférence devraient être publiés et diffusés au début de l'année 2001.

Forum des Nations Unies sur les forêts: rapport intérimaire

La session d'organisation du Forum des Nations Unies sur les forêts (UNFF) et des consultations informelles sur le programme de travail pluriannuel du Forum ont eu lieu au Siège de l'ONU à New York, du 12 au 16 février 2001. La session d'organisation a élu les membres du Bureau du Forum des Nations Unies sur les forêts , arrêté la durée de leur mandat (un an), déterminé les lieux du Secrétariat (New York) et des sessions du Forum. La première et la cinquième sessions de fond du Forum se tiendront à New York, et les trois sessions intermédiaires à Genève (Suisse) et à San José (Costa Rica). La réunion a aussi examiné l'avancement vers l'établissement du Partenariat sur les forêts.

Parlant au nom de l'Équipe de travail interorganisations sur les forêts, Hosny El Lakany, Sous-Directeur général du Département des forêts de la FAO, a informé les délégués de l'avancement vers l'établissement du Partenariat sur les forêts. Il a été suggéré d'en faire un organe de haut niveau, informel et maniable, dont les membres seraient limités à une douzaine d'organisations forestières internationales. D'autres organismes, comme des ONG et des organisations régionales, pourront apporter une contribution en cas de besoin. Les participants ont déclaré souhaiter que le Partenariat sur les forêts soit un organe à visée pratique, essentiellement orienté vers l'exécution.

Durant les consultations informelles sur le programme de travail pluriannuel, les délégués on échangé des points de vue sur les éléments de programme suivants:

Ces consultations informelles ont aussi porté sur l'examen de l'arrangement international sur les forêts qui sera mis en œuvre dans cinq ans.

La première session de fond du Forum des Nations Unies sur les forêts se déroulera du 11 au 22 juin 2001 au Siège de l'ONU, à New York.

Les Ministres centrafricains des forêts mettent en application la déclaration de Yaoundé

La première Conférence des Ministres centrafricains des forêts a eu lieu à Yaoundé (Cameroun) du 4 au 7 décembre 2000. L'objectif était de mettre en application la Déclaration du Sommet de Yaoundé sur les forêts, faite le 19 mars 1999, sur la base d'un «Plan de convergence» élaboré par des experts forestiers, lors d'une réunion qui a eu lieu du 26 au 30 septembre 2000.

Les pays présents comprenaient certains membres du Processus de Yaoundé: le Cameroun, la République du Congo, la Guinée équatoriale, le Tchad et la République centrafricaine. La République démocratique du Congo est le seul membre du Processus de Yaoundé à ne pas avoir participé. L'Angola et Sao-Tomé-et-Principe participaient en qualité d'observateurs. Le Burundi et le Rwanda ont fait savoir qu'ils souhaitaient adhérer au Processus. Étaient également présents des représentants de cinq pays donateurs bilatéraux (Allemagne, Canada, France, Pays-Bas et Royaume-Uni), de huit organisations internationales (dont la FAO), de plusieurs organisations internationales non gouvernementales, et de l'industrie forestière.

Le Plan de convergence constitue une plate-forme d'actions prioritaires pour l'application de la Déclaration de Yaoundé. Son champ d'application est le suivant:

Les activités et les projets intégrés dans le plan se concrétiseront dans un Programme d'action prioritaire sous-régional visant à catalyser la coopération sous-régionale dans le domaine du développement forestier durable.

En ce qui concerne les questions traitées, la Conférence des ministres a identifié des mesures clés qui seront adoptées au niveau national et, conjointement, au niveau sous-régional. Des indicateurs de performance et des partenaires nationaux et internationaux potentiels ont aussi été proposés pour chaque niveau.

Les ministres sont convenus que la Conférence ministérielle sur les écosystèmes de forêts denses et humides d'Afrique centrale, restructurée et dotée d'un organigramme et d'un statut juridique bien définis, serait l'institution la plus appropriée pour l'application de la déclaration de Yaoundé. L'intervention de cet organe encouragera aussi d'autres pays, comme l'Angola, le Burundi et le Rwanda, à participer au processus. Il a été décidé de faire réaliser une étude sur les mécanismes de financement les plus appropriés.

L'Afrique du Sud a été choisie pour accueillir le Sommet Planète Terre de 2002

Le deuxième Comité de l'Assemblée générale des Nations Unies sur Rio + 10 a annoncé que la Conférence marquant le 10e anniversaire de la Conférence mondiale sur l'environnement et le développement (Rio de Janeiro, Brésil, 1992) serait baptisée «Sommet mondial du développement durable». La réunion se tiendra à Johannesburg (Afrique du Sud), en 2002, et aura pour objet de définir le programme d'action des 10 années suivantes, en ce qui concerne le développement durable et l'environnement.

Les responsables sud-africains espèrent que, du fait que cette importante conférence se tiendra en Afrique du Sud, les questions et les débats sur la protection des forêts, l'eau propre et d'autres questions cruciales liées à l'environnement et à la durabilité prendront plus d'importance dans les programmes d'action africains.

La dixième session de la Commission du développement durable (CDD10) fera office de comité préparatoire pour le Sommet mondial sur le développement durable. Le comité préparatoire tiendra quatre sessions: du 30 avril au 2 mai 2001, fin janvier 2002 et au milieu du mois de mars 2002 à New York; et au milieu du mois de mai 2002 en Indonésie. Cette dernière sera une session ministérielle.


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