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QUELLES INFORMATIONS RECUEILLIR?

Données à recueillir - résumé:

  • date et localisation du site
  • écologie (précipitations, végétation, sol)
  • acridiens
  • lutte antiacridienne

Figure 14. Exemple d’un Formulaire FAO de prospection et de lutte contre le Criquet pèlerin utilisé pour enregistrer les informations.

Au cours d’une prospection, l’agent antiacridien de terrain doit noter ses observations à chacun de ses arrêts et avant d’effectuer le suivant. Il peut le faire en remplissant le Formulaire FAO de prospection et de lutte contre le Criquet pèlerin (voir Fig. 14 et Annexes 2.1 et 4.1) ou un formulaire équivalent, ou en entrant l’information dans une base de données en utilisant un ordinateur de poche. Il doit prendre note de l’information relative au site prospecté, à l’écologie (précipitations, végétation, humidité du sol) et aux acridiens.

Conseil: L’humidité relative varie tout au long de la journée. Elle est fréquemment plus élevée tôt le matin et diminue durant la journée. Elle varie généralement d’un jour à l’autre en fonction des conditions atmosphériques. L’humidité relative a très peu d’effet sur le comportement des acridiens. Par conséquent, il n’est en général pas primordial de l’enregistrer pendant les prospections acridiennes.

Question fréquemment posée n° 9 (voir réponse page 54)

Est-il nécessaire de recueillir et de transmettre l’information relative aux sites sur lesquels aucun criquet n’a été observé?

Information à noter sur les précipitations et la végétation - résumé:

  • date de la dernière pluie et quantité
  • état et densité de la végétation

Figure 15. Etat de la végétation.

Figure 16. Estimation de la densité de la végétation.

Précipitations

Il est utile de se renseigner sur la date des dernières précipitations. Pour cela, au cours de la prospection, on peut interroger la population locale ou observer jusqu’à quelle profondeur le sol est humide. Il n’est parfois pas possible de connaître la date ou la quantité exacte des pluies. Dans ce cas, une indication approximative peut toujours être utile. Il est important de se rappeler que l’appréciation de la quantité de pluie tombée peut différer d’une personne à l’autre. Ainsi, une pluie peut être considérée comme forte par les uns tandis que les autres qualifieront cette même pluie de légère. En général, on définit de légère une pluie inférieure à 20 mm, de modérée, une pluie comprise entre 21 et 50 mm et de forte, une pluie supérieure à 50 mm. La quantité de pluie (Quelle quantité de pluie est tombée?) peut être confondue avec son intensité (A t’il plu fort pendant un laps de temps donné?). Des questions supplémentaires devront être posées pour clarifier ce point.

Végétation

Des observations doivent être faites sur l’état de la végétation (voir Fig. 15). S’il y a un peu de végétation jaune mais que de nouvelles pousses sont observées, il faut noter «en reverdissement». S’il y a en mélange végétation sèche et verte sans signe de nouvelles pousses, il faut noter «en dessèchement». Si la seule végétation présente est jaune, il faut noter «sèche».

La densité du couvert végétal peut être estimée en le comparant au sol nu (voir Fig. 16). Une densité sera notée comme faible (F) lorsqu’il y a plus de sol nu visible que de végétation. Une densité est moyenne (M) lorsqu’il y a à peu près autant de végétation que de sol nu visible. Une végétation est dense (D) lorsqu’il y a beaucoup de végétation et quasiment pas de sol nu visible. Dans certains cas, végétation pérenne et annuelle peuvent être présentes sur un même site et leur état être différent. Cela doit être noté dans la partie réservée aux commentaires du Formulaire FAO de prospection et de lutte contre le Criquet pèlerin.

Il faut estimer approximativement la superficie du site prospecté et de la zone environnante bien que cela puisse être assez difficile. Pour cela, on peut calculer et additionner les superficies du site prospecté et de la zone dans laquelle des conditions similaires sont observées. Si la zone est très vaste, une deuxième prospection devra être effectuée dans une partie différente de cette zone. On peut également estimer la superficie d’une zone en parcourant en voiture deux des côtés de la zone puis en multipliant les distances mesurées mais cela prend du temps et ne vaut probablement pas la peine sauf s’il y a des infestations significatives.

Le type d’habitat, tel que les principaux types de sol (sablonneux, argileux) ainsi que la topographie (tels que les oueds, les dunes, les plaines, interdunes) doivent être notés.

Quantité de pluie

Faible

1 à 20 mm

Modérée

21 à 50 mm

Importante

plus de 50 mm


Information à noter sur l’humidité du sol - résumé:

  • humide ou sec

Figure 17. Comment vérifier l’humidité du sol.

Humidité du sol

L’agent antiacridien de terrain doit vérifier si le sol est suffisamment humide pour permettre la reproduction des criquets (voir Fig. 17). Une méthode simple consiste à creuser dans le sol jusqu’à ce que la moitié environ de sa chaussure y soit enfouie soit de 10 à 12 cm environ. On peut aussi utiliser un bâton, un caillou ou une pelle. Prendre ensuite une poignée de terre et la serrer dans la paume de la main; si cette terre s’amalgame, on considère que le sol est humide (il doit aussi être de couleur plus foncée que le sol sec). Noter si l’humidité convient ou non à la ponte des œufs en indiquant humide (H) ou sec (S) sur le Formulaire FAO de prospection et de lutte contre le Criquet pèlerin.

Conseil: vérifier l’humidité du sol

  • Creuser dans le sol un trou de 10 à 15 cm de profondeur
  • Prendre une poignée de terre et la serrer dans la paume; si elle s’amalgame, on considère que le sol est humide (il devrait aussi être de couleur plus foncée que le sol sec)

Question fréquemment posée n° 10 (voir réponse page 54)

A chaque arrêt en cours de prospection, combien de fois doit-on vérifier l’humidité du sol?

Données à recueillir sur le Criquet pèlerin - résumé:

  • présence/absence
  • apparence
  • comportement
  • état de développement et maturité
  • densité et taille

Figure 18. Les trois phases chez les larves et les ailés du Criquet pèlerin.

Criquet

L’agent antiacridien doit recueillir les données acridiennes de base sur chaque site prospecté. Cela inclut la présence/absence, l’apparence, le comportement, l’état de développement, la maturité, la densité et la taille des acridiens.

Présence

Noter dans le Formulaire FAO de prospection et de lutte contre le Criquet pèlerin si des criquets sont présents ou absents sur le site prospecté. Il est important de noter cette information même si aucun criquet n’a été observé.

Apparence

Si des criquets sont trouvés sur un site prospecté, noter si les larves et les ailés sont en phase solitaire, transiens ou grégaire (voir Fig. 18). Cela peut être en partie déterminé en observant leur couleur. Les ailés solitaires sont en général de couleur brunâtre alors que les ailés grégaires sont rouges ou roses s’ils sont immatures et jaunes s’ils sont matures. Les ailés de couleur rose/gris-brun ou jaune/gris-brun sont probablement transiens. Les larves solitaires sont vertes alors que les larves grégaires sont noires au cours des premiers stades puis deviennent jaunes/noires quand elles sont plus âgées. Les larves de couleur verte/noire ou verte/jaune sont probablement transiens.

Les changements de couleur et de forme prenant plus de temps que les changements de comportement, la couleur ne doit pas être le seul critère utilisé pour déterminer la phase des criquets. Le comportement des criquets doit également être observé(voir chapitre suivant).

Conseil: comment savoir si des criquets sont transiens

  • couleur: un mélange des couleurs des solitaires et des grégaires
  • comportement: si certains se déplacent ensemble dans la même direction

Information à noter sur le comportement des criquets - résumé:

larves et ailés

ailés et essaims

  • isolés
  • en accouplement
  • dispersés
  • en ponte
  • groupes
  • en vol
  • Figure 19. Quelques types de comportement fréquents chez le Criquet pèlerin.

    Comportement

    L’agent antiacridien doit noter si les larves et les ailés se comportent comme des individus isolés ou épars, ou comme des groupes. Les criquets qui se comportent indépendamment les uns des autres sont généralement solitaires; de nombreux criquets se comportant comme une seule unité sont grégaires. Il est possible de trouver plus d’une phase sur un site.

    Tout comportement lié à la reproduction, tel que l’accouplement ou la ponte d’ailés ou d’essaims ainsi que l’éclosion, doit être noté. Si on voit des essaims en vol, il faut apprécier la direction de leur vol (lieux d’origine et de destination), la durée du passage et l’altitude approximative de vol, soit en mètres, soit en indiquant, plus généralement, si elle est basse, moyenne ou haute. Il se peut que de tels résultats soient très approximatifs et il faut donc les interpréter avec prudence. D’autres comportements des criquets, par exemple lorsqu’ils sont posés au sol, perchés ou en train de tourbillonner peuvent également être indiqués (voir Fig. 19).

    Termes relatifs aux ailés et aux larves non grégaires

    Isolés (peu nombreux)

    • très peu de criquets sont présents et aucune interaction ne se produit
    • de 0 à 1 ailé par transect pédestre de 400 m (ou moins de 25 ailés/ha)

    Epars (quelques-uns, effectifs faibles)

    • suffisamment de criquets présents pour des interactions mais aucun groupe au sol ou se chauffant au soleil visible
    • 1 à 20 ailés par transect pédestre de 400 m (ou 25 à 500 ailés/ha)

    Groupe

    • formant des groupes au sol ou se chauffant au soleil
    • 20 ailés ou plus par transect pédestre de 400 m (ou plus de 500 ailés/ha)

    Remarque: La longueur et la largeur réelles d’un transect pédestre varient en fonction des caractéristiques du criquet et de l’habitat.

    Question fréquemment posée n° 11 (voir réponse page 54)

    Pourquoi est-il important de recueillir des informations sur le comportement des criquets et qui les utilisera?

    Information à noter sur stades biologiques du criquet - résumé:

    • stades larvaires
    • jeune ailé
    • ailé immature, en cours de maturation, mature

    Figure 20. Les différentes étapes du développement épigé du Criquet pèlerin. La flèche sur les larves des stades 3 à 5 indique le développement des ébauches alaires.

    Identification du stade larvaire

    Stade 1

    Couleur initialement blanche devenant verte (solitaire) ou noire (grégaire) après 1 à 2 heures; longueur approximative = 7 mm

    Stade 2

    Tête plus grosse, pigmentation mieux définie, pas de trace d’ébauches alaires; longueur approximative = 15 mm

    Stade 3

    Deux paires d’ébauches alaires sur les côtés du thorax; longueur approximative = 20 mm

    Stade 4

    Ébauches alaires plus grandes mais d’une taille inférieure à la longueur du pronotum; longueur approximative = 33 mm

    Stade 5

    Ébauches alaires plus longues que le pronotum; longueur approximative = 45 à 50 mm

    Détermination du sexe - résumé:

    • femelle – avec deux crochets noirs
    • mâle – pas de crochet

    Figure 21. L’extrémité abdominale des femelles porte les deux valves en forme de crochet de l’oviscapte; l’extrémité abdominale des mâles en est dépourvue.

    Figure 22. Dissection de femelle montrant les ovaires.

    Développement

    Les étapes de développement des larves, des ailés, des bandes et des essaims présents doivent être notées (voir Fig. 20). Il est possible d’observer en même temps des larves de différents stades ou des ailés immatures et matures. Noter tous les stades observés, en indiquant s’ils se rapportent à la phase solitaire ou à la phase grégaire lorsque les deux phases sont présentes. On peut distinguer les différents stades larvaires d’après la présence et la longueur relative des ébauches alaires et d’après le nombre de stries oculaires, chaque strie correspondant à un stade (cela n’est possible que pour les larves solitaires). L’agent antiacridien peut essayer de capturer un ailé pour confirmer son sexe, son état de développement et sa maturité, ou sa phase. Comme les captures ne sont pas toujours faciles à réaliser, il n’est pas nécessaire de s’y attarder.

    Détermination du sexe des ailés

    On peut déterminer le sexe d’un ailé en examinant son extrémité abdominale. Chez la femelle, on y observe deux courts crochets noirs. Ce sont les valves de l’oviscapte qui servent à creuser un trou pour y déposer les œufs. Les mâles n’ont pas de crochets. Cette différence est illustrée en Figure 21.

    Maturation des œufs

    Pour déterminer si les femelles observées en un site sont en train, ou non, de développer des ovocytes, il est nécessaire d’en capturer plusieurs et de les disséquer. Tuer d’abord la femelle en arrachant la tête. Poser ensuite l’insecte sur le dos et ouvrir l’abdomen à partir de l’arrière. Il vaut mieux utiliser des ciseaux à dissection mais une lame de rasoir est suffisante. On peut alors voir les ovaires comme illustré en Figure 22. Il est important de noter si le développement des ovocytes a commencé ou non. Si l’ovaire est gonflé (et filiforme) et contient des ovocytes reconnaissables avec du vitellus jaune, cela signifie que le développement des ovocytes est en cours.

    Conseil: Pour déterminer l’état de développement, le sexe et la phase d’un criquet, il peut être utile de le capturer. Quelques méthodes de capture fréquemment utilisées:

    • bouger lentement un bâton au-dessus du criquet en l’abaissant doucement jusqu’à ce que, d’un mouvement brusque, on puisse plaquer le criquet au sol
    • taper sur le criquet avec une touffe de végétaux ou une branche
    • utiliser un filet fauchoir
    • piéger le criquet dans la végétation

    Ces méthodes peuvent être plus faciles à mettre en œuvre quand l’agent antiacridien est face au vent.

    Information à noter sur la densité acridienne - résumé:

    • ailés/m2 OU ailés/transect (longueur x largeur)
    • larves/m2 OU larves/buisson

    Figure 23. Pour estimer la densité des ailés: (A) compter le nombre d’ailés qui s’envolent sur une bande d’un mètre de large lorsqu’une distance d’au moins 100 m est parcourue, ou (B) essayer d’estimer la largeur sur laquelle les ailés sont dérangés (par ex: 4 m) et les compter sur toute la longueur du transect. La longueur et la largeur du transect varient selon les caractéristiques du site prospecté.

    Pour estimer la densité de larves: (C) s’arrêter tous les 10 pas et compter le nombre de larves sur 1 m2, ou (D) examiner une touffe de végétation tous les 10 pas et compter le nombre de larves.

    Densité

    Ailés. Il faut noter le nombre d’ailés observés tout au long du transect pédestre, en indiquant la longueur et la largeur de ce transect. Une largeur standard d’un mètre peut être utilisée lors d’un transect pédestre (voir fig. 23a). Toutefois, cette méthode peut ne pas être aisée à mettre en œuvre lorsque les températures sont basses ou très élevées ou lorsque la végétation est dense, car les criquets sont alors moins faciles à déranger. Dans un tel cas, la largeur du transect correspond à la distance sur laquelle les ailés s’envolent de part et d’autre de l’agent antiacridien. Par exemple, si 36 ailés sont observés en parcourant une distance de 300 mètres et qu’ils s’envolent sur une largeur de deux mètres de part et d’autre de l’agent antiacridien (soit 4 mètres au total, voir Fig. 23B), il faut noter 36 ailés sur 300 m x 4 m (ou 36 ailés/1 200 m). Si plus d’un agent antiacridien a effectué un transect, il faut additionner les distances parcourues par chaque agent, y compris celles parcourues par les agents qui n’ont observé aucun ailé. On doit ensuite noter le nombre total d’ailés observés sur la distance totale parcourue, en supposant que la largeur de chaque transect est la même. Lorsque très peu d’ailés sont présents, l’agent antiacridien peut simplement noter le nombre total d’ailés observés sur le site.

    Certains agents antiacridiens peuvent vouloir convertir ce résultat en nombre d’ailés par hectare. Cela est déconseillé. Il est trop facile de commettre une erreur lors de la conversion et cela aboutira à une densité inexacte, ne reflétant pas de façon précise la situation acridienne sur le site prospecté. Il est important de se rendre compte que les criquets ne sont généralement pas répartis de façon uniforme sur une superficie donnée, qu’elle soit d’un hectare ou d’un km. Les résultats formulés en termes d’ailés par ha ou par km peuvent donner une image erronée de la situation à quelqu’un ne connaissant pas bien le comportement des acridiens. Il vaut donc mieux transmettre le nombre exact d’ailés tels que comptés lors de la prospection et laisser le siège de l’Unité antiacridienne convertir ces résultats pour comparer les niveaux d’infestation (observés) sur différents sites.

    Larves. Le long du transect pédestre, l’agent antiacridien doit s’arrêter sur environ une dizaine de placettes (échantillons) et inspecter soigneusement un m de sol ou un buisson à la recherche de toute larve présente (voir Fig. 23C et D). Les nombre minimum et maximum de larves observées dans les échantillons doivent être notés ainsi que le nombre d’échantillons contenant des larves. Ces résultats ne doivent pas être convertis en nombre de larves par ha ou km.

    Bandes et essaims . La densité relative des bandes et des essaims peut être estimée en la comparant à la superficie de sol nu visible. Une densité est notée faible (F) s’il y a plus de sol nu visible que de bandes ou d’essaims. Elle est moyenne (M) lorsqu’il y a autant de sol nu que de bandes ou d’essaims visibles. Elle est dense (D) lorsque quasiment pas de sol nu n’est visible. Cette méthode peut également être utilisée pour estimer la densité de la végétation.

    Conseil: Lors du comptage de larves, noter les nombres minimum et maximum de larves observées et le nombre d’échantillons en contenant. Par exemple, 3 à 12 larves/m2 dans 4 des 10 échantillons (aucune larve n’a été observée dans les six autres échantillons).

    Information à noter sur les dimensions - résumé:

    • groupes et bandes larvaires
    • groupes d’ailés et essaims

    Figure 24. Estimation de la taille des bandes larvaires et des essaims.

    Dimension des bandes et des essaims

    Si l’agent antiacridien trouve des bandes larvaires, des groupes ou des essaims, il doit essayer d’estimer leurs tailles en marchant le long de deux côtés perpendiculaires de l’infestation tout en mesurant la distance parcourue (voir Fig.24). Il peut être nécessaire d’utiliser un véhicule lorsqu’il s’agit d’essaims posés ou de bandes très larges. Multiplier simplement les deux valeurs pour obtenir une estimation approximative de la superficie.

    Il est généralement plus facile de faire des estimations tôt le matin ou au crépuscule lorsque les bandes et les essaims sont généralement moins actifs.

    Il est presque impossible de déterminer avec précision à partir du sol la taille d‘essaims en vol. Une estimation très approximative peut être obtenue en mesurant la durée du passage de l’essaim, en estimant sa largeur et en mesurant la vitesse du vent avec un anémomètre (voir Fig. 24). Il faut utiliser ces résultats avec beaucoup de prudence.

     

    Bandes larvaires

    Essaims d’ailés

    De très petite taille

    1 à 25 m2

    < 1 km2

    De petite taille

    26 à 2 500 m2

    1-10 km2

    De taille moyenne

    2 501 m2 à 10 ha

    11-100 km2

    De grande taille

    11-50 ha

    101-500 km2

    De très grande taille

    plus de 50 ha

    plus de 500 km2

    Autres observations à noter - résumé:

    • vitesse et direction du vent
    • température et humidité
    • dégâts aux cultures
    • nature des cultures situées à proximité
    • traces d’une activité acridienne passée (débris/restes)

    Figure 25. Autres commentaires à noter sur le Formulaire FAO de prospection et de lutte contre le Criquet pèlerin.

    Opérations de lutte

    Si des opérations de lutte ont été effectuées sur le site de prospecté, noter autant de détails que possible. En outre, il faut compléter le Formulaire FAO de suivi de traitement et le joindre au formulaire de prospection (voir le chapitre intitulé «Suivi des opérations de lutte» page 71 du fascicule sur la Lutte antiacridienne et l’annexe 4.2).

    Autres commentaires

    Il faut noter toutes les autres observations pertinentes (voir Fig. 25). Elles peuvent inclure la vitesse et la direction du vent, la date à laquelle des criquets étaient présents pour la dernière fois sur le site ou des traces de leur présence (fèces, cadavres, ailes, dégâts), ou la nature et les stades des cultures avoisinantes. Certains agents antiacridiens peuvent également vouloir estimer l’humidité relative et la température sur un site au moyen d’un hygromètre à fronde, bien que cela ne soit probablement pas nécessaire. Ces résultats doivent être notés dans la partie réservée aux commentaires.

    Conseils pour estimer la direction du vent

    • tourner jusqu’à sentir le vent sur le visage (s’orienter face au vent)
    • orienter la boussole vers le Nord
    • lire la direction en face de soi

    On indique toujours la direction du vent par son secteur d’origine et non par celui vers lequel il souffle.

    Question fréquemment posée n° 12 (voir réponse page 54)

    Comment savoir quels sont les commentaires importants à noter?

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