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UTILISATION DES ÉVALUATIONS ET DES PRÉVISIONS POUR LA PLANIFICATION

Utilisation des évaluations et des prévisions pour la planification – résumé:

  • date et lieu des prospections
  • zones nécessitant un traitement
  • efficacité des opérations de lutte antiacridienne

Figure 17. Utiliser des évaluations et des prévisions pour la planification.

Dans tous les cas, qu’il s’agisse de périodes de rémission, de résurgence, de recrudescence ou d’invasion généralisée, planifier les futures prospections, établir les actions de lutte prioritaires et estimer l’efficacité de la campagne en cours devraient être fondées sur l’évaluation de la situation présente et sur la prévision des développements attendus (voir Fig. 17).

Où et quand une prospection est-elle nécessaire?

A partir des résultats des prospections, identifier les zones de pluies récentes, de végétation verte, de sol humide et de présence de criquets. Des prospections complémentaires devraient être envisagées dans ces zones. Identifier les zones non prospectées mais qui peuvent avoir reçu des précipitations, celles dans lesquelles les conditions écologiques peuvent être favorables, ou celles d’où proviennent des signalisations acridiennes non confirmées. Ces zones doivent faire l’objet de prospections. Si une reproduction est en cours, estimer la date des mues imaginales. Si des ailés sont présents, déterminer s’ils vont se déplacer ainsi que la période et la direction de ce déplacement afin d’estimer la date et la localisation des prospections.

Quelles sont les priorités de la lutte antiacridienne?

Identifier les populations déjà grégaires ou en train de le devenir. Elles devraient représenter une priorité pour la lutte antiacridienne. Si elles menacent les cultures, il est possible qu’un traitement immédiat soit nécessaire. Identifier les populations denses ou dont la densité est en augmentation et qui pourraient constituer de futures cibles de traitement. Tenir compte des conditions écologiques et de leurs implications sur la reproduction, la migration et la survie des criquets. Si la végétation se dessèche, il existe un risque que les Criquets pèlerins se déplacent vers les zones encore vertes et s’y concentrent. Si ces criquets grégarisent, ils deviennent une priorité pour la lutte antiacridienne.

Quelle est l’efficacité des opérations de lutte antiacridienne en cours?

Calculer le nombre d’hectares déjà traités et le nombre et la superficie des infestations en attente de traitement. Estimer le nombre de survivants pouvant nécessiter des traitements ultérieurs. Préciser s’il y a eu des dégâts sur cultures et, si oui, leur importance. Identifier les zones proches des cultures où ont été effectués de traitements ayant permis d’éviter des dégâts.

Il est quasiment impossible de prospecter toutes les zones qui le nécessitent; des criquets non détectés ou non signalés peuvent donc être présents. Il est également possible que la lutte ne soit pas toujours efficace et que certains criquets échappent aux traitements.

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